Basile de Tiesenhausen: Dix ans de travail d’Eglise avec Mgr Serge (Konovaloff)
OLTR "SOIREE A LA MEMOIRE DE MGR SERGE (KONOVALOFF) 1941-2003 " - Pour le 10ème anniversaire de sa mort

"Parlons d’orthodoxie" a publié les interventions de Mgr Nestor de Chersonèse et du père Nicolas Rehbinder à la Table ronde de l’OLTR consacrée au dixième anniversaire du rappel à Dieu de Monseigneur Serge (Konovaloff).

Ce n’est que récemment que Monsieur Basile de Tiesenhausen nous a fait parvenir par courrier les textes sur lesquels il s’est fondé dans son intervention et qu’il a exposés dans leur intégralité. Il a fallu soumettre ces pages à un logiciel de reconnaissance de texte : nous prions les lecteurs d’excuser les inévitables bugs. Nous ne disposons pas encore de l’intervention émouvante de Vladimir Konovaloff, le fils du défunt archevêque.

Le Survol du début à nos jours

Surtout et après le XIX° siècle les émigrants d’origine russe qui sont venus en Europe Occidentale et plus particulièrement en France ont éprouvé le besoin de ne pas rompre le lien spirituel et affectif avec l’Eglise dans laquelle ils avaient été baptisés et de pouvoir vivre dans la communion de la foi et des traditions selon lesquelles ils avaient été élevés.Ils ont organisé la pratique de leur foi, construits des églises, réunis des communautés, formé des paroisses et enfin continué d’éduquer leur descendance dans ce qui était leur religion et leurs traditions.
Rédigé par Parlons d'orthodoxie le 18 Janvier 2013 à 18:23 | 23 commentaires | Permalien

Derrière les barreaux de la prison de Bialystok, avec une patience digne des moines orthodoxes, une dizaine de détenues apprennent l’art des icônes dans le cadre d’un programme de réinsertion sociale lancé dans ce grand pénitencier de l’est de la Pologne.

“C’est ma première icône de la Vierge”, dit fièrement Malgorzata Zablocka-Jaronczyk, 47 ans, en s’appliquant comme une écolière à parachever l’auréole d’une Vierge qu’elle dit déjà “prier”, bien qu’elle ne soit pas encore finie. “Je n’ai jamais su peindre. Ça ne m’a jamais trop intéressée. Et là, je commence à faire des progrès, je le vois moi-même, je suis assez contente de ce que je fais”, dit cette femme qui a encore huit ans à passer derrière les barreaux, après en avoir déjà purgé huit autres d’une peine de 24 ans réduite d’un tiers.

“On peut utiliser deux couleurs pour faire l’auréole. Cela donne un très bon effet. C’était une technique courante au XVIIe et XVIIIe siècles, pratiquée seulement en Russie pour écrire les icônes”, explique à ses disciples l’iconographe Jan Grigoruk.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 18 Janvier 2013 à 16:41 | 0 commentaire | Permalien

Les racines alsaciennes de l’higoumène Nina (Bojanus) partie 2
Philippe Edel partie (1)

En octobre 1953 est décédée et discrètement enterrée, à Kinel-Tcherkassy dans la région de Samara, Vera Karlovna Bojanus, celle qui fut – jusqu’à la Révolution d’Octobre – Mère Nina, l’higoumène du monastère Saint-Sauveur et Sainte Euphrosyne de Polotsk. En 2003, pour le cinquantième anniversaire de sa mort, les moniales de Polotsk firent près de deux milles kilomètres pour aller restaurer la tombe de leur ancienne mère supérieure. Elles ont également fait rééditer à Moscou son recueil de pensées : "Наши беседы о жизни" D’où vint et qui fut cette femme qui reste encore aujourd’hui vénérée par sa communauté ?

Inscrite sur la liste des émigrés et – à ce titre – dépossédée de tous ses biens, la famille Bojanus se réfugia d’abord dans la partie badoise du comté, puis à Darmstadt, où le père trouva un emploi au service du landgraviat de Hesse-Darmstadt. D’Allemagne où ils poursuivirent leurs études, les deux frères choisirent ensuite de partir pour la Russie pour y trouver une situation, comme le firent à l’époque d’autres compatriotes d’Alsace. La Russie n’était en effet pas « terra incognita » pour les Alsaciens, déjà avant la Révolution de 1789. Strasbourg était même la deuxième ville française en nombre d’expatriés installés ou ayant séjourné dans la Russie du XVIIIe et du début du XIXe siècle. Ce séjour en Russie est attesté pour 80 individus avec ou sans famille venant de la capitale alsacienne. Des villes du royaume, seule Paris, avec environ 350 ressortissants enregistrés, dépassait Strasbourg qui était elle-même suivie par Lyon, avec près de 70 émigrés.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 18 Janvier 2013 à 10:19 | 0 commentaire | Permalien

Dans la lettre Patriarcale datée du 16 janvier 2013, Sa Sainteté le Patriarche Œcuménique Bartholomée 1er annonce que, par décision du Saint Synode, la demande de mise à la retraite de son Eminence, l’Archevêque Gabriel de Comane a bien été acceptée.

Son Éminence, le Métropolite Emmanuel de France est officiellement nommé Locum tenens de l’Exarchat Patriarcal du Trône Œcuménique pour les Paroisses Orthodoxes de Tradition Russe en Europe Occidentale", conformément à la demande formulée en ce sens par le Conseil de l’Archevêché. A partir de maintenant et jusqu’à l’élection du nouvel Archevêque, il convient de commémorer dans les célébrations liturgiques le nom de son Éminence le Métropolite Emmanuel de France en tant que Locum tenens du Trône archiépiscopal
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 17 Janvier 2013 à 14:39 | 82 commentaires | Permalien

Orthodoxie parisienne
Vera GAUFMAN

Le séminaire orthodoxe Sainte-Geneviève d’Épinay-sous-Sénart a ouvert ses portes il y a trois ans. L’établissement forme des prêtres pour les paroisses de l’église orthodoxe russe à l’étranger. Le Courrier de Russie est allé regarder derrière ses murs.

J’arrive à la station Brunoy vers midi, après trente minutes de RER depuis Châtelet. Dans cette ville de banlieue parisienne, personne ne connaît ni la rue Sainte Geneviève ni le séminaire orthodoxe. Jusqu’au chauffeur de bus qui pourtant passe devant chaque jour. Il faut dire que le lieu n’est pas évident à trouver : le séminaire est situé dans un ancien couvent auquel les gens ne font plus attention. En arrivant, on ne s’attend pas à entendre parler russe.

Chez les sœurs

Je suis accueillie par deux séminaristes, Victor Smirnov et Ion Dimitrov. Souriants, ils ne cessent de plaisanter. Pas vraiment l’image que l’on se fait des hommes en soutane… Est-ce l’effet des croissants français du petit déjeuner ?
Victor, blond, a l’air typiquement russe. Ion est tout l’inverse : peau mate, barbe et cheveux noirs. Tous deux en dernière année, ils terminent leur thèse – et c’est le seul sujet qui parvient à les assombrir quelque peu.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 16 Janvier 2013 à 19:39 | 0 commentaire | Permalien

  Père Alexandre  Siniakov: « Je souhaite que le schisme entre Orient et Occident touche à sa fin »
Le Père Alexandre Siniakov, 31 ans, recteur du séminaire orthodoxe russe Sainte Geneviève à Epinay-sous-Sénart revient sur son enfance dans le Caucase russe, sa vocation, son arrivée en France, l’église orthodoxe, la fondation tumultueuse du séminaire, l’église catholique de France, ses espoirs de réconciliation entre les religions chrétiennes.

Le Courrier de Russie : Parlez-nous de votre enfance.

Père Alexandre Siniakov : Mon père venait d’une famille de cosaques nekrassoviens exilés en Turquie en 1720. Il revint en Union Soviétique en 1962 et devint un Soviétique standard. C’est tout de même extraordinaire, ces gens qui étaient restés à part pendant trois siècles en Turquie et qui en vingt ans devenaient des Soviétiques ! Ma mère venait d’Ukraine. J’ai passé mon enfance dans la région de Stavropol, dans le village de Novokumski, à une cinquantaine de kilomètres de la frontière tchétchène. Pour pouvoir sauter des classes, je faisais le programme de la classe suivante l’été et passais l’examen en septembre. Comme ça, à quinze ans, j’avais fini l’école et je pus partir, en 1997 au monastère Ipatiev de Kostroma. Je savais depuis longtemps que je voulais aller dans un monastère.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 16 Janvier 2013 à 19:11 | 8 commentaires | Permalien

Les racines alsaciennes de l’higoumène Nina (Bojanus) partie 1
Philippe Edel (1)

En octobre 1953 est décédée et discrètement enterrée, à Kinel-Tcherkassy dans la région de Samara, Vera Karlovna Bojanus, celle qui fut – jusqu’à la Révolution d’Octobre – Mère Nina, l’higoumène du monastère Saint-Sauveur et Sainte Euphrosyne de Polotsk. En 2003, pour le cinquantième anniversaire de sa mort, les moniales de Polotsk firent près de deux milles kilomètres pour aller restaurer la tombe de leur ancienne mère supérieure. Elles ont également fait rééditer à Moscou son recueil de pensées : "Наши беседы о жизни" D’où vint et qui fut cette femme qui reste encore aujourd’hui vénérée par sa communauté ?

L’higoumène Nina (1876-1953) était la fille de Karl Karlovitch Bojanus, qui fut un des initiateurs de l’homéopathie en Russie et le premier historien de cette discipline dans l’empire.

Son grand-père, Carl Ludwig Bojanus, négociant à Saint-Pétersbourg, et son grand-oncle, Ludwig Heinrich Bojanus, professeur de sciences naturelles à l’université impériale de Wilna, étaient originaires de Bouxwiller en Alsace, où ils étaient nés et avaient passé leur enfance. A l’époque de leur naissance, l’Alsace était une province française depuis plus d’un siècle mais disposait d’un statut particulier au sein du royaume de France. Elle avait été détachée du Saint Empire romain germanique en 1648 par les traités de Westphalie, ce qui avait permit à la France de prendre pied dans la vallée du Rhin.i[
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 16 Janvier 2013 à 17:27 | -34 commentaire | Permalien

Nous apprenons qu’une nouvelle audience de la Cour de cassation est fixée pour le 26 février pour examiner le pourvoi de l’ACOR Nice.

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 15 Janvier 2013 à 17:14 | 0 commentaire | Permalien

Depuis l’arrivée du nouveau patriarche orthodoxe copte, les Eglises chrétiennes en Egypte se rapprochent. 118e successeur de l’apôtre Marc sur le trône d’Alexandrie, le pape Tawadros II, intronisé le 18 novembre dernier à la cathédrale Saint-Marc, au Caire, fait montre d’une grande sensibilité œcuménique, dans un moment où la société égyptienne est sous tension en raison de la pression islamiste.

Le nouveau climat d’ouverture et de collaboration qui s’est instauré ces derniers mois entre les différentes communautés chrétiennes égyptiennes pourrait conduire prochainement à l’institution d’un Conseil des Eglises chrétiennes en Egypte. Mgr Botros Fahim Awad Hanna a fait part de ces nouveaux développements à l’agence d’information vaticane Fides. L’évêque auxiliaire d’Alexandrie des coptes catholiques ajoute qu’une telle intention partagée pourrait se préciser à l’occasion de l’imminente semaine de prière pour l’unité des chrétiens, célébrée du 18 au 25 janvier.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 14 Janvier 2013 à 21:35 | 10 commentaires | Permalien

Serge Tchapnine : Les Chrétiens ont-ils des avantages concurrentiels?
Traduction et mis en forme pour "Parlons d'orthodoxie" Vladimir GOLOVANOW

C'est sous se titre accrocheur que "Rosbalt.ru" publie une interview intéressante (1) de Serge Tchapnine (2) sur le bilan de l'année 2012. En voici résumés les points essentiels.

Après 20 ans de "renaissance religieuse"

2012 clos la période de renaissance de l'Eglise en Russie et nous entamons une nouvelle étape de relations entre l'Eglise et la société. L'Eglise n'a pas cherché l'impossible, renouer avec la tradition brisée en 1917, mais elle a voulu utiliser les possibilités qui s'ouvrent dans le monde moderne en entrant de façon créative dans l'ère postmoderne.

Cela me fait sourire quand j'entends dire que l'Orthodoxie devient une religion d'état. Voyez donc ce qui se passe dans l'église prés de chez vous, comment vit le recteur, ce que devient l'enseignement des fondements de l'Orthodoxie ou l'introduction d'aumôniers dans les forces armées, et vous verrez disparaitre toute illusion de "religion d'état". L'état cherche à utiliser l'Eglise, mais en aucune façon à l'aider! Nous constatons des échecs sur toute la ligne: oui, de la compréhension au plus haut niveau, et une multitude d'exemples de sabotage de ces décisions par les fonctionnaires intermédiaires (3). Nous somme encore très loin de relations normales, d'un partenariat entre l'Eglise et l'état, et j'ai l'impression que les fonctionnaires soviétiques s'auto-reproduisent même parmi les jeunes générations qui n'ont pas connues l'URSS.
Rédigé par Vladimir GOLOVANOW le 14 Janvier 2013 à 19:44 | 0 commentaire | Permalien

Le président Vladimir Poutine vient de nommer Alexandre Avdéev, l’ex- ministre de la culture ambassadeur auprès du Saint-Siège et représentant de la Fédération auprès de l’Ordre de Malte

Récemment l’âge limite des personnels de la fonction publiques a été porté à 70 ans ce qui a permis cette nomination car l’ambassadeur Avdéev est âgé de 67 ans.

L’higoumène Philarète (Boulekov) vice-président du DREE du patriarcat de Moscou, le poste d’ambassadeur de Russie au Vatican est attribué sans consultations préalables avec le patriarcat de Moscou, « nous connaissons bien Alexandre Avdéev quelqu’un de très compétent dans les affaires de l’Eglise. Son long séjour en France lui a permis de bien connaître l’Eglise catholique. Izvestia

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 14 Janvier 2013 à 18:47 | 1 commentaire | Permalien

Dans un commentaire récent "Irénée" a fait une très intéressante analyse que je voudrais reprendre in extenso avec mes titres et quelques commentaires in fine. (V.G)

1% de "convertis"?

…Nous avons déjà eu des échanges ici sur cette question (1) qui n'a, en fait, jamais été étudiée d'une manière sérieuse. Nous n'avons pas ici les moyens de la faire... (2)

Mais il faut cependant prendre cette question très au sérieux. Le chiffre de 1% proposé par le père Serge ne me semble correspondre à rien (3). Si ce 'n'est peut être le pourcentage de convertis par rapport au nombre total de chrétiens orthodoxes issus des émigrations. Mais comme environ 5% d'entre eux fréquente régulièrement une paroisse, cela impliquerait que 20 % des personnes actives et présentes régulièrement dans les paroisses seraient converties(4). Ce chiffre me semble plus conforme à ce l'on peut observer.
Rédigé par Vladimir GOLOVANOW le 13 Janvier 2013 à 18:00 | 3 commentaires | Permalien

Présentation du livre de Michel Sarni sur l'histoire de l'orthodoxie en Angleterre
Le 14 décembre 2012 au Centre culturel « Pokrovskïye vorota » à Moscou., présentation du livre de Michel Sarni "Eglise russe à Londres : du Pierre le Grand à nos jours"

Cette monographie bien illustrée qui fait découvrir pour la première fois l’orthodoxie russe en Angleterre a été éditée à l’initiative du diocèse de Sourozh de l’Eglise orthodoxe russe ainsi que de la maison d’édition « Arefa » et de la Revue du Patriarcat de Moscou. Paroissien de la cathédrale de l’Assomption de la Mère de Dieu à Londres, Michel Sarni a fait paraître sa monographie à l'occasion du jubilé du cinquantenaire de la création du diocèse de Sourozh.

« Garder la mémoire de différents évènements de l’histoire de l’Eglise est une tâche importante mais en même temps compliquée. Il existe encore des périodes de l’histoire de notre Eglise qui restent peu connues », écrit Mgr Elisée, archevêque de Sourozh, dans la préface. Selon la journaliste Xenia Loutchenko, dans la connaissance de l’orthodoxie en Grande-Bretagne se limite à la personnalité du métropolite Antoine de Sourozh (PM). Le livre commence avec la création du diocèse de Sourozh il y a 50 ans par ce prédicateur talentueux et se termine par la scission de 2006.
Rédigé par Parlons d'orthodoxie le 13 Janvier 2013 à 09:15 | 10 commentaires | Permalien

Le métropolite orthodoxe Hilarion Alfeïev, directeur du Département pour les relations extérieures du patriarcat de Moscou, a adressé à l’archevêque métropolitain de Czestochowa, Mgr Waclaw Depo, une lettre de solidarité pour l’Eglise catholique en Pologne, après la profanation de l’icône de la Vierge noire du monastère de Jasna Gora, le 9 décembre dernier. Pour Mgr Depo, « cette expression de douleur et de solidarité dans la prière est pour nous un grand don », « elle est un don pour l’unité de l’Eglise et l’unité de la foi ».

Le métropolite orthodoxe Hilarion Alfeïev, directeur du Département pour les relations extérieures du patriarcat de Moscou, a adressé à l’archevêque métropolitain de Czestochowa, Mgr Waclaw Depo, une lettre de solidarité pour l’Eglise catholique en Pologne, après la profanation de l’icône de la Vierge noire du monastère de Jasna Gora, le 9 décembre dernier. Pour Mgr Depo, « cette expression de douleur et de solidarité dans la prière est pour nous un grand don », « elle est un don pour l’unité de l’Eglise et l’unité de la foi ». SUITE Zenit
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 12 Janvier 2013 à 16:06 | 0 commentaire | Permalien

Paul Florensky : Floraison d’une âme au coeur du Goulag
Ecrit par Thierry Jolif

La vie me rappelle un cierge très fin qui brûle un jour de tempête ; le plus étonnant, c’est qu’il ne s’éteint pas aussitôt, et qu’il ne s’éteint, malgré tout, pas toujours. (p.523)

Événement éditorial, la parution en français des Lettres de Solovki de Paul Florensky, apporte un éclairage nouveau, troublant, émouvant et hors du commun sur la vie des hommes au prise avec l’une des entreprises concentrationnaires la plus délirante de l’Histoire. Contrairement à l’immense Archipel du Goulag ou aux textes splendides et crépusculaires de Chalamov, ces lettres ne sont ni une autopsie dénonciatrice ni une mise en récit de la souffrance insidieuse.

Tu ne comprends pas le sentiment de ton père qui veut que ses enfants soient non seulement irréprochables, mais soient d’une très grande valeur. Ce n’est pas pour les autres, mais pour soi qu’il faut être ainsi, et peu importe ce qu’en penseront les autres : il faut être et non paraître. Avoir une humeur claire et limpide, une perception globale du monde, cultiver une pensée désintéressée, afin de pouvoir dire à l’aube de la vieillesse qu’on a pris tout le meilleur de la vie, assimilé les choses les plus nobles et les plus belles du monde, qu’on n’a pas souillé sa conscience, ce que les gens font si volontiers, et qui, quand la passion s’est éteinte, laisse un profond dégoût. (p. 624)
Rédigé par Thierry JOLIF le 10 Janvier 2013 à 21:02 | 2 commentaires | Permalien

Après Michel-Ange et Raphaël, le dernier peintre officiel du Vatican a un profil inattendu: une excentrique artiste russe qui vous reçoit une chouette perchée sur l'épaule dans un atelier encombré de tableaux en cours et d'exemplaires de l'Osservatore romano. De religion orthodoxe, Natalia Tsarkova vit juste à l'extérieur des murailles de l'Etat pontifical à Rome, imprégné de siècles d'histoire. "J'aime l'atmosphère ici, j'ai l'impression qu'on a besoin de moi", explique-t-elle à l'AFP.

Ses nombreux portraits de cardinaux et de papes -Benoît XVI et son prédécesseur Jean Paul II-, ornent les palais du Vatican, ainsi que des églises et des musées dans le monde entier. Pour cette diplômée de la prestigieuse école des Arts de Moscou, c'est un rêve devenu réalité. Suite AFP
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 10 Janvier 2013 à 11:31 | 1 commentaire | Permalien

Le journaliste américain Rod Dryer : l’Orthodoxie ne vous dira pas que  «  tout va bien pour vous »
Traduction pour "PO" Laurence Guillon

Le journaliste américain Rod Dryer, venu à l’orthodoxie il y a 5 ans, a raconté sa conversion dans un texte : intitulé « Mon chemin vers l’orthodoxie »

Je suis venu à l’orthodoxie en 2006, comme un homme brisé. J’ai été un catholique romain sincère, pratiquant et convaincu pendant de nombreuses années, mais ma foi fut ébranlée en grande partie à cause de ce que j’ai appris en tant que reporter, enquêtant sur un scandale relatif à des crimes sexuels. J’étais certain que mes convictions protègeraient ma foi dans n’importe quelles épreuves, mais les faits auxquels j’ai été confronté a réduit à néant ma capacité à croire en la vérité ecclésiale de l’Eglise Romaine (j’ai décrit ce drame de façon détaillé ).
Le protestantisme n’était pas une issue pour ma femme et moi, étant donné ce que nous savions de l’histoire de l’église et nos convictions théologiques. L’orthodoxie nous apparut donc comme le seul havre sûr dans la tempête où notre christianisme risquait le naufrage.
Rédigé par Parlons d'orthodoxie le 10 Janvier 2013 à 11:15 | 0 commentaire | Permalien

L'archevêque Michel de Genève et d'Europe occidentale, de l'Eglise orthodoxe russe hors frontières, a donné sa bénédiction aux fidèles de son diocèse, qui sont citoyens français, qui souhaitent participer à la manifestation du 13 janvier à Paris organisée contre le projet de loi intitulé "mariage pour tous". Pour lire sa lettre à ce sujet, cliquez sur ce lien Orthodoxie.com
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 10 Janvier 2013 à 10:57 | 0 commentaire | Permalien

Archiprêtre Andrew Phillips: Les reliquats en Angleterre de son passé orthodoxe
Le père Andrew Phillips que connaissent bien les lecteurs de P.O. publie sur Pravoslavie.ru un récit passionnant des anciennes britanniques de Noël et d'autres grandes fêtes chrétiennes.

'They were old men with no scholarship. They told me of their thoughts: the things they said within themselves as they sailed with the stars and with the wild waters about and beneath them. I have never heard fairer things than fell from the lips of those unlettered men. It was the poetry of the grace of God.'

If we take a human lifetime as the Biblical threescore years and ten, only fourteen lifetimes ago the English Church was an integral part of the Orthodox family, belonging to the Universal Church of Christ. For nearly five centuries the English were in communion with the rest of Christendom. There were close contacts with Eastern Christendom. One of England's sainted Archbishops, Theodore of Tarsus, was a Greek; Greek monks and a bishop lived in England at the end of the 10th century, and Gytha, the daughter of the Old English King, Harold II, married in Kiev. It is clear that during such a long period, a half-millennium, the Christian faith impregnated the way of life of the people and the Old English monarchy. It is clear that traces of the Faith of the first five centuries of English Christianity, a Faith that was Orthodox though not Byzantine, must have remained after the 11th century.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 10 Janvier 2013 à 10:32 | 0 commentaire | Permalien

Communiqué  et  Lettre pastorale de Mgr l’Archevêque Gabriel à l’occasion de son départ à la retraite (Exarchat des Églises Orthodoxes Russes en Europe Occidentale)
Communiqué de l’Administration diocésaine sur la réunion du Conseil de l’Archevêché en date du 8 janvier 2013

Départ à la retraite de Mgr Gabriel

Mgr l’Archevêque Gabriel a informé les membres du Conseil que, compte tenu de l’aggravation de son état de santé, il avait décidé de se retirer de toutes ses fonctions et qu’il avait écrit en ce sens à Sa Sainteté le Patriarche Œcuménique lui demandant de bien vouloir accéder à sa demande de mise à la retraite pour raison de santé (art. 40 des statuts de l’Archevêché). Ce départ à la retraite est effectif à partir du 15 janvier.

Mgr Gabriel qui est également recteur de la cathédrale Saint-Alexandre-Nevsky a informé le Conseil que, d’ici l’élection et l’intronisation de son successeur, il avait nommé à sa place à la cathédrale l’Achiprêtre Alexis Struve en qualité de faisant fonction de recteur à titre provisoire.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 9 Janvier 2013 à 10:13 | 34 commentaires | Permalien

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