Appel aux dons pour l'aménagement d'une nouvelle église orthodoxe à Lyon!
Notre paroisse, dédiée à Notre Dame de Toute Protection, est la première église orthodoxe russe créée à Lyon dès 1924 par la première vague de l’émigration russe. Elle n'a jamais eu de lieu de culte en propre et a dû déménager plusieurs fois. Le diocèse de Lyon lui propose maintenant de s'installe dans la crypte de l’église St-Joseph des Brotteaux à Lyon qui conviendrait parfaitement mais nécessite des travaux de restauration pour servir au culte et notamment satisfaisant aux obligations de sécurité.

Le devis actuel se monte à 60.000€ et la paroisse ne dispose pas d'une telle somme qui représente plusieurs fois son budget annuel de fonctionnement.

En apportant votre contribution à ce projet

• Vous assurerez l'existence de la paroisse qui est menacée par le manque d'un lieu de culte fixe.

• Vous lui permettrez d'aacomplir sa mission en accueillant un nombre croissant de fidèles, frères en Christ arrivant des Pays de l'Est, amis et visiteurs de passage.

• Vous pérenniserez la préservation de l'héritage spirituel orthodoxe russe de Lyon qui se perpétue depuis 90 ans, contribuant ainsi à la diversité spirituelle de la ville


Appel aux dons pour l'aménagement d'une nouvelle église orthodoxe à Lyon!

Le Conseil Paroissial et tous les paroissiens expriment leur profonde gratitude à tous ceux qui apporteront une contribution à cette bonne cause.

NB: tout donateur recevra un certificat permettant une déduction fiscale de son don à 66%

---------------------------------------------------- --------------------------------------------------------------------------------
Je soutiens le projet de restauration de la crypte St Josèphe pour la paroisse orthodoxe Notre Dame de Toute Protection.
• En joignant un chèque bancaire de…………………………..€ à l’ordre de ASSOCIATION CULTUELLE ORTHODOXE RUSSE A LYON
• Je souhaite recevoir plus d’informations sur le projet à l’adresse suivante :
mail : …………………………………………………………..

Talon à retourner à:
ASSOCIATION CULTUELLE ORTHODOXE RUSSE A LYON
Chez A.Davidoff - 17 rue Dunoir - 69003 LYON

.......................................................

Diocèse de Chersonèse Patriarcat de Moscou

РУССКАЯ ПРАВОСЛАВНАЯ ЦЕРКОВЬ ПРИХОД ПОКРОВА ПРЕСВЯТОЙ БОГОРОДИЦЫ
146 rue Sully 69006 LYON -France
КОРСУНСКАЯ ЕПАРХИЯ Московского Патриархатa


Rédigé par Vladimir Golovanow le 2 Octobre 2014 à 12:42 | 34 commentaires | Permalien


Commentaires

1.Posté par Irénée le 03/10/2014 15:15
Nous avons ici encore cette fâcheuse expression "église russe", et on y ajoute comme une priorité ou un objectif : "accueillant un nombre croissant de fidèles, frères en Christ arrivant des Pays de l'Est" comme si c'était la première raison d'être d'une communauté ecclésiale !
Revenons un peu à l'Evangile, sinon nous allons droit dans le mur !

2.Posté par Mischa le 03/10/2014 18:10
На воротах Дарю висит табличка " русская православная церковь" - может Иреней попросит ее убрать?
Pour Irenee- sur la murs de cathedrale de Daru préciser "Archevêché des Églises Orthodoxes Russes "...vous voulez supprimer?

3.Posté par Vladimir.G: accueillir les membres de notre Eglise le 03/10/2014 19:59
Bien cher Irénée,

Je sais que c'est tout un débat mais il me semble indispensable de bien préciser les choses en ce qui concerne notre paroisse:

- Oui, cette paroisse appartient à l'Eglise russe - patriarcat de Moscou (traduction exacte du nom juridique enregistré: "Русская Церковь Mосковского патриархата")
- Oui, notre mission prioritaire est d'accueillir les membres de notre Eglise, même si nous sommes évidement ouverts à tous, et de sauvegarder "l'héritage spirituel orthodoxe russe de Lyon qui se perpétue depuis 90 ans".

Il y a 8 paroisses orthodoxes canoniques à Lyon : 6 affichent l'appartenance à leur Eglise nationale (Grèce, Russie (2), Bulgarie, Roumanie, Serbie) et 2 se présentent comme "francophones" (toutes deux du patriarcat œcuménique mais de diocèses différents...)

4.Posté par Irénée le 03/10/2014 23:39
Je me souviens avoir entendu l'Evangile disant "allez, enseignez toutes las nations..."
Je crois aussi avoir un peu lu les Pères, mais je ne souvient pas d'avoir entendu parler "d'héritage spirituel russe..."
Nous ne devons pas avoir les mêmes sources...

5.Posté par Tchetnik le 04/10/2014 11:17
Il y en a qui prétendent préserver l'"héritage Russe" (et quand on constate leur comportement, ce n,est pas folichon) et d'autres qui préfèrent répandre l'Évangile.

Reste à savoir à quoi sert exactement l'Église, mais ni la Bible ni les Pères ne parlent d'Elle comme conservatoire de folklore...

6.Posté par Clovis le 04/10/2014 12:38
Cher Irénée, je suis d'accord avec votre première remarque citant l'Evangile, mais dans le second cas, qu'il y ait un héritage spirituel russe, ne remet aucunement en question l'universalité de l'Eglise et sa catholicité. Dieu merci chaque nation (ou beaucoup) ont su un moment ou à un autre apporter leur pierre à l'édifice et en cela avoir constitué un héritage culturel chrétien, le monachisme russe par exemple et certains de ses saints ont une universalité qui dépasse de loin ses frontières tout en restant chez "eux", je pense à Saint Séraphim et à Saint Serge, mais on pourrait évoquer par exemple le "type" Страстоте́рпец de sainteté des Saints Boris et Gleb (et Nicolas II et sa famille), ou encore certains Fols en Christ.
Chez d'autres l'on pourrait aussi parler de tradition ayant donné lieu à un héritage spirituel, les saints de la Thébaïde etc... De l'hésychasme de Saint Païssy chez les moldaves etc...
Non ?

7.Posté par Tchetnik le 04/10/2014 21:49
Disons que l'héritage spirituel Russe, ou Serbe, ou Grec a sa place pleine et entière dans leurs pays respectifs et que, si la culture a sa place dans la vie de l'Église, c'est en tant qu'illustratrice de l'Évangile, dans ses grands hommes comme Nicolas II ou ses œuvres d'Art comme Papadiamantis.

Mais dans un pays qui n'est pas de cs traditions culturelles mais possède son propre patrimoine, faire de ces cultures un motif d'appartenance paroissiales est plus talmudique qu'autre chose.

Ce d'autant plus que ces "russes" ou "roumains" ou "grecs" rejettent en masse tout ce qui dans leurs patrimoines historiques et culturels pourrait effectivement porter le Christ, illustrer les valeurs de l'Évangile et donc servir pour la catéchèse de tous, peu importe l'origine, car "trop compliqué" à vivre.

La culture dans ces clubs ethniques se résume surtout à quelques pirojki, deux tchsatuchki chantés avec la voix de babe de bazar et un verre de retsina. Mais ces gens ne lisent pas Dostoïevski, ne se souviennent plus ni de Nicolas II ni de Makriyannis, en bref ont rejeté tout ce qui dans leur culture demande un peu de réflexion, d'abnégation.

A force de mettre la "russité" ou la "roumanité" ou la "grécité" au dessus de l'Évangile, ils ont fini par perdre et l'Évangile ET la culture qu'Il avait ensemencé.

8.Posté par Irénée le 04/10/2014 23:30
Clovis, je suis bien entendu d'accord avec ce que vous dites !
Mais il me semble toujours étrange, en France de lire ce type d'objectif pour la création d'une paroisse ou son installation dans de nouveaux locaux.
De plus, cela donne une sorte de vision déterministe, peu conforme à l'Evangile.
On serait ainsi orthodoxe parce que russe ou roumain, catholique-romain parce que français ou italien; et anglican parce que... etc. Et donc musulman parce que né en Iran ! Une humanité sclérosée et relation à Dieu qui serait fonction de son lieu de naissance !
Mais bien entendu, je reconnais bien les spécificités d'une spiritualité russe !

9.Posté par Daniel Fabre le 05/10/2014 11:52
ça suffit avec vos attaches qui à la tradcition Russe, qui Serbe, qui Grcque, qui Roumaine ! ici à Grenoble pour ne pas la nommer, en la paroisse roumaine, les français ont été fustigés et humiliés par les fidèles roumains défenseurs de leur langue et traditions j'ai les échanges des messages à votre disposition, au point même que le prêtre roumain doute qu'il y ait eu des saints français....! et maintenant à part le diacre français qui n'a pas le choix mais en a pris plein les gencives parce que français, les Français quittent cette paroisse (malgré intervention, peu efficace de l'Evêque pour calmer le jeu) et ne savent où aller quand chez les grecs ont parle trop grec, chez les Russes de Constantinople en slavon, etc...je vous livre une réflexion, en billet d'un prêtre copte en France :

Le récit de la Pentecôte -Actes 2,1sq- décrit la descente de l'Esprit de Dieu se
faisant comprendre par des hommes de multiples langues (et donc de cultures).
Sanctifiée par l'Esprit, l'Eglise est dès le début composée d'hommes de différentes
langues et cultures, rassemblés maintenant par l'Esprit dans la foi. Ils sont désignés
comme "les frères" -1,15-, "les croyants", -2,44-, les "disciples"-6,1-, "ceux qui
invoquent le Nom du Seigneur" - 9,14.21-, les "sauvés" -2,47-, "le parti des nazôréens"
-24,5-, et pour tout dire, les "chrétiens" -11,26; 26,28-.
Le terme d'ekklèsia désigne le plus souvent une Eglise d'un lieu, d'une ville (ainsi
celles de Jérusalem et d'Antioche). Mais on parle aussi de "l'Eglise dans toute la
Judée, la Samarie et la Galilée" -9,31-, ou encore de "l'Eglise de Dieu qu'il s'est
acquise par son sang" -20,28-. On entend dire que les Eglises locales échangent des
délégations et qu'il y a des aides matérielles réciproques -11,29-.
Les Actes des apôtres reflètent une large diversité d'organisation ecclésiale et
ministérielle selon les lieux et les groupes ethniques. Les Eglises locales
apparaissent largement autonomes dans leur fonctionnement interne, tout en étant
solidaires les unes des autres et en gardant un lien privilégié avec Jérusalem.
Se pose la question de la définition de "l'Église en un lieu donné ". Ce lieu est-il
seulement géographique, national, ethnique, et alors en quel sens l'entendre? La
question de la coordination entre tel lieu territorial et tel autre, se pose aussi.
Parce que le Christ est totalement présent en toute assemblée liturgique, toute
assemblée locale est au plein sens du terme "Eglise de Dieu". Toutefois, il y a
d'autres communautés qui sont pareillement Eglise de Dieu. Il est nécessaire d'entrer
en communion avec elles. Mais attention, "l'Eglise, une, unique, sainte, catholique et
apostolique, celle qui s'étend jusqu'aux extrémités de la terre" (grande intercession de la liturgie
de saint Basile) n'est pas la juxtaposition ou le rassemblement d'Eglises locales sans
liens les unes avec les autres, mais toutes ensemble, dans le même Esprit, elles sont
unique Eglise, unique corps du Christ, par la communion (koinonia) dans l'unique
Seigneur. Elles confessent la même foi et reçoivent les mêmes mystères.
L'Eglise locale est avant tout comme son nom l'indique d'un lieu, d'un territoire:
les chrétiens habitant une cité ou une campagne homogène ne peuvent pas se réunir
en conventicule selon leurs affinités culturelles, sociales, économiques. Les canons
des conciles rappellent que là où pourraient exister des lieux de pèlerinages, des
chapelles privées, des fraternités, les fidèles de ces communautés ont l'obligation
d'assister aux saints mystères à l'église paroissiale les jours de grandes fêtes.
L'Eglise locale peut être nationale, dans le sens où son appartenance à un lieu
donné lui permet d'évangéliser et sanctifier ce qui constitue la nation, la langue, la
culture, l'histoire, la manière de vivre ensemble d'une nation. Le théologien grec Jean
Zizioulas écrit: " l'Eglise est locale lorsque la réalité du Salut du Christ s'enracine dans une
situation locale particulière avec toutes les caractéristiques naturelles, sociales, culturelles et
autres qui constituent la vie et la pensée du peuple vivant en ce lieu. Elle doit assimiler et
utiliser toutes les caractéristiques d'une situation locale donnée et non surimposer une culture
étrangère". (L'Eglise locale, Labor et fides, Genève 1981).
Il faut prendre garde à ne pas confondre "Eglise d'une nation" (selon la formule de la
34è règle apostolique) avec nationaliste ou identitaire. Les Eglises orthodoxes
condamnent ce risque sous le nom de phylétisme. Le phylétisme consiste en
l'attitude de cloisonnement ecclésial dans la soumission de l'Eglise avec l'esprit de
séparation ethnique, raciale et politique. C'est un non sens pour les disciples du
Christ qui nous a rachetés et unis en lui "de toutes nations, familles, peuples et
langues". La plus ancienne liturgie, celle des judéo-chrétiens recensée dans "la
Didaché" dit:
"Comme ce pain rompu avait été dispersé sur les montagnes et sur les collines et
qu’après avoir été rassemblé il est devenu un, qu’ainsi soit rassemblée ton Église
des extrémités de la terre en ton royaume; car à toi est la gloire et la puissance par
Jésus-Christ dans les siècles. (Didaché 9,3-4).
Notre liturgie égyptienne selon saint Sérapion amplifie la prière de la Didaché, elle
exprime parfaitement l'Eglise catholique dans l'Eglise locale:
"Car de même que ce pain autrefois disséminé sur les collines a été réuni pour
devenir un, ainsi, daigne réunir ton Eglise sainte de toute famille, de tout pays, de
toute ville, village et maison, et fais d'elle l'Eglise une, vivante et catholique".
L'anaphore parle bien de la communauté locale réunie pour l'eucharistie et demande
au Seigneur pour elle d'être en toute vérité l'Eglise une et catholique par la
communion des fidèles au corps du Christ et entre eux, quelle que soit leur origine.
Bien avant saint Sérapion (milieu du 4è siècle), notre saint Irénée de Lyon (fin du 2è
siècle), met en exergue la tradition des apôtres conservée intacte dans les Eglises en
prenant l'exemple parmi d'autres de l'Eglise romaine, définit "l'Eglise catholique
comme l'Eglise des fidèles de partout, pour tous les fidèles de partout".
"La Tradition des apôtres qui a été manifestée dans le monde entier, c'est en toute
l'Eglise qu'elle peut être perçue par ceux qui veulent voir la vérité. Et nous
pourrions énumérer les évêques qui furent établis par les apôtres dans les Eglises,
et leurs successeurs jusqu'à nous.
Mais comme il serait trop long, dans un ouvrage tel que celui-ci, d'énumérer les
successions de toutes les Eglises, nous prendrons seulement l'une d'entre elles,
l'Eglise très grande, très ancienne et connue de tous, que les deux très glorieux
apôtres Pierre et Paul fondèrent et établirent à Rome. En montrant que la
Tradition qu'elle tient des apôtres et la foi qu'elle annonce aux hommes sont
parvenues jusqu'à nous par des successions d'évêques, nous confondrons tous
ceux qui, de quelque manière que ce soit, ou par vaine gloire, ou par aveuglement
et erreur doctrinale, constituent des groupements illégitimes. Car l'Eglise, à
laquelle en raison de sa puissance plus forte, doit s'accorder toute Eglise, c'est-àdire
les fidèles de partout, c'est celle [Eglise catholique qui s'étend sur tout
l'univers] en qui toujours, au bénéfice de ces gens de partout, a été conservée la
Tradition qui vient des apôtres". (Saint Irénée, contre les hérésies, 3,3.2, traduction
Pierre Nautin, Revue d'histoire des religions, N°151, 1957).
La coordination entre Eglises locales s'établit d'abord par leur fidélité à la tradition
des apôtres contenue dans toute l'Eglise catholique, puis à la succession des évêques
qui ont été ordonnés légitimement. Par conséquent, il est clair qu’une unique et
même foi doit être confessée et vécue dans toutes les Églises locales, que la même et
unique Eucharistie doit être célébrée partout et que le même et unique ministère
apostolique doit être à l’oeuvre dans toutes les communautés.
Un texte encore plus ancien, l'épitre de saint Clément de Rome aux Corinthiens
(Sources chrétiennes N°167, Paris 2000) écrite peu avant la fin du premier siècle, annonce
dans son préambule: "L'Eglise de Dieu en séjour à Rome, à l'Eglise de Dieu en séjour à
Corinthe, à ceux qui ont été appelés et sanctifiés par Jésus Christ notre Seigneur selon la
volonté de Dieu". Cette phrase est intéressante pour deux raisons: la première, qu'il est
inutile de développer au stade où nous sommes de notre étude, est le témoignage
que les deux Eglises sont distinctes par leur localité, mais aussi elles qu'elles sont
toutes deux "Eglises de Dieu". La seconde développe un paradoxe pour l'Eglise
locale: le vocable grec que nous traduisons par "en séjour" est "paroikousa" qui a
donné notre nom "paroisse" qui, aux premiers siècles, désignait ce que l'on a appelé
plus tard un diocèse, le territoire administré par un évêque. Il s'agit de la base de
l'Eglise locale et pourtant, et là est le paradoxe, paroikia désigne à l'origine le
"voisinage" dans le sens d'un "séjour en pays étranger". " paroikia " et de ses
dérivés dans le Nouveau Testament l Ac 7, 6.29 ; 13, 17 ; He 11, 9 ; et surtout à propos
de l'Église Ép 2, 19 ;1 P 1, 17 et 2, 11, signifie que les fidèles de l'Église, ce sont, comme
l'indique 1 P 1, 1, "les élus vivants en étrangers dans la dispersion". Car bien que les
chrétiens soient enracinés dans un lieu, ils vivent sur cette terre comme des pèlerins,
en voyage, leur véritable demeure est dans les cieux dans le Christ ressuscité assis à
la droite du Père. Aussi, la pratique orthodoxe ne s'est jamais constituée par une
abstraction, mais s'est approprié les génies nationaux. Elle s'organise dans les
Eglises des peuples en tenant compte de leur configuration territoriale, linguistique,
sociale et culturelle. Par contre elle a toujours refusé que les chrétiens se réunissent
sous d'autres principes que celui de l'unique appel de l'unique Sauveur. Ainsi l'Eglise
locale, en cette qualité, ne doit pas épouser les doctrines politiques de la nation dans
laquelle elle demeure, ni prendre part aux querelles idéologiques.
La doctrine sociale de l'Eglise se résume, selon un évêque russe interrogé par les
bolchéviques, à l'imitation de la Trinité, l'unité dans la diversité scellée par l'amour
agapè. C'est pourquoi l'Eglise locale est constituée en Eglise catholique par les
fidèles de partout. Sur le territoire d'une Eglise locale, la constitution durable de
diocèses ou paroisses par affinité ethnique est une faute qui contredit la notion
même d'Eglise. Les Eglises locales, elles-mêmes étrangères au monde, doivent
accueillir les étrangers, en respectant leur particularité, mais aussi avec le devoir de
faciliter leur intégration, leur faisant connaître, apprécier, assimiler, sinon aimer,
tout ce qui constitue le génie du lieu qu'elles sanctifient. –Lév.17, 8-10 & Nb 15,14-16-
¤ E-P
Note: Le lecteur aura compris que l'adjectif catholique employé ici ne fait pas référence à l'Eglise
romaine. Catholique vient de l'adverbe grec -cath olou- qui signifie "orienté au tout". Olos est
généralement employé quand on parle de choses dont les parties ne sont concevables qu'en fonction du
tout, où les divers éléments sont unis entre eux par des liens physiques ou spirituels. Le tout est
parfaitement représenté dans toutes les parties. L'Eglise, en raison de son caractère catholique, est plus
grande que l'homme, que ses concepts, ses structures, ses hiérarchies et même les formules de ses
dogmes. Sa dimension catholique lui vient du Christ, qui est le seul qui emplit tout en tous.
http://coptica.free.fr/ecclesiologie_040.htm

10.Posté par Vladimir.G: « Allez de toutes les NATIONS faites des disciples. » le 05/10/2014 14:55
Bien cher Daniel Fabre,

Vous me faites vraiment peine tant vous semblez avoir du mal à trouver une paroisse accueillante. Lyon n'est qu'à 1 h de train de Grenoble et il y a pratiquement un train toute les heures... Venez! Non seulement notre paroisse vous accueillera à bras ouverts, avec ce qu'il faut de lectures en français (surtout aux matines, mais le Notre Père est aussi souvent chanté en français...) pour vous mettre à l'aise, mais il y a aussi 2 paroisses francophones (Constantinople: Daru et diocèse de France). Vous n'aurez que l’embarras de choix.

Mais il faut bien voir que l'essentiel des Orthodoxes résidant en France est constitué par des migrants dont leurs Eglises respectives se sentent prioritairement responsables... Les Français de souche étant très minoritaires ne parviennent pas à créer des paroisses dédiées, comme le montre votre exemple de Grenoble, et sont en général heureux de trouver accueil auprès de ces paroisses "nationales" car sans elles il n'y aurait simplement pas de paroisses orthodoxes en France! Il ne faudrait pas l'oublier!

Le terme même de "prêtre copte" souligne d'ailleurs le caractère national de l'Eglise: "Copte" signifie Égyptien!

11.Posté par Tchetnik le 05/10/2014 17:30
""Mais il faut bien voir que l'essentiel des Orthodoxes résidant en France est constitué par des migrants dont leurs Eglises respectives se sentent prioritairement responsables... ""

-Il faut surtout voir que l'essentiel de la mission de l'Église n'est pas de "prendre soin de migrants" (dont les enfants et petits enfants sont Français et qui, de toute manière, ne sont pas ici chez eux), mais de propager l'évangile à tous les gens autour d'elle.

""Les Français de souche étant très minoritaires ne parviennent pas à créer des paroisses dédiées,""

-Les Français de souche ne sont minoritaires que du fait que les prêtres et évêques se sont tournés les pouces pendant un siècle. On peut ajouter les fils et petit-fils sus-mentionnés qui, Français, ne viennent plus dans une église ethnique.

En revanche, les seules paroisses qui fonctionnent bien, avec une croissance interne sont les francophones.

""car sans elles il n'y aurait simplement pas de paroisses orthodoxes en France! Il ne faudrait pas l'oublier!""

-Ils auraient aussi bien pu ne rien créer du tout car, au finish, des paroisses recroquevillées sur leur racialité ne servent à personne.



12.Posté par Clovis le 05/10/2014 17:58

@ Irénée, je m'en doutais !
Le fait est que ce déterminisme, est bien souvent le cas, nous ne pouvons que le déplorer, comme le disait le père Gabriel Bunge, certains sont nés du bon côté de la rue, les autres non.

Vladimir a juste titre que l'orthodoxie est arrivée et se trouve présente en France avec des apports extra-nationaux, allogènes. De ce fait il est normal que l'on en vienne à dénommer ces églises par leur origine, leur culture.

En outre, si l'on peut dire que la nature a horreur du vide, jusqu'à Vatican II, ce vide était comblé par le catholicisme français, très ultramontain depuis le XIXème siècle, et il faudra attendre de ressentir la crise de foi causée ou mise à jour (?) par Vatican II pour voir des catholiques s'intéresser à l'Orthodoxie et respirer à plein poumon.

Si en France il ne se manifeste pas de volonté nationale de créer une église orthodoxe de France, nous dépendront toujours d'un patriarcat étranger.

13.Posté par Clovis le 05/10/2014 17:58
@ Tchetnik en effet... Et c'est bien plus proche de la réalité...

14.Posté par Daniel Fabre le 05/10/2014 18:11
oui mais ce prêtre copte fait tout en FRANCAIS Lui ! il sait où il vit lui !

15.Posté par Daniel Fabre le 05/10/2014 18:23
ce n'est pas en inventant une " faute " inexistante chez l'autre que l'on se dédouane ! d'autre part, ils nous ont dit aussi : " soyez heureux que nous vous apportions l'orthodoxie ! " j'informe que la plupart à l'Est rendait un culte à l'arbre, la pierre, les génies de la forêt quand en Gaule les Celtes étaient déjà chrétiens depuis quelques 2 ou 3 siècles avant eux, et cela ne justifie pas un repli frileux identitaire voir xénophobe ! aussi vous ne connaissais en rien ce prêtre copte, cher Vladimir, et vous déduisez sur des préjugés.....c'est pas très " orthodoxe " cela.

Cependant merci pour votre aimable et chrétienne invitation, sincèrement merci : Daniel Fabre.

16.Posté par justine le 05/10/2014 20:05
A Daniel Fabre, post 15: "Beaucoup des premiers seront derniers et beaucoup des derniers seront premiers" (Matthieu 19,30).

Parmi les nationalismes, on fait guere mieux que les Coptes, car chez eux, pas question d'epouser un ou une non-copte!

17.Posté par justine le 05/10/2014 20:51
Les Français piqués dans leur orgueil national par la présence de communautés orthodoxes d'autres nationalités devraient se rendre compte, une fois pour toutes, de deux choses:

Premièrement qu'une Orthodoxie française autochtone vivante n'existe pas. Si elle a pu exister il y a mille ans, elle est fossilisée.
Deuxièmement, un renouveau orthodoxe en France n'est possible que grâce à l'Orthodoxie vivante apportée en France depuis les pays à la tradition orthodoxe vivante.

Si nous nous rendons bien compte de ces deux faits, nous calmerons un peu notre orgueil blessé et nous éprouverons de la gratitude envers Dieu qui dans Sa Providence nous envoie ces plants nouveaux, vivants, fertiles, capables de s'acclimater, de croitre, de se reproduire et de s'étendre. Mais si nous causons sans cesse des troubles en faisant souffler le vent glacial de la jalousie nationale, des comportements provocateurs, de l'arrogance et de la contestation, cette évolution positive et bénie par Dieu ne pourra se faire. Posons-nous la question si le recroquevillement de certaines communautés sur elles-mêmes ne serait pas justement une réaction d'autoprotection contre ces vents du nord.

Avec un peu plus d'humilité, de patience et de discernement, la vie commune de Français et de Non-Français dans les paroisses orthodoxes ne poserait certainement aucun problème majeur. Les petits problèmes humains ne sont bien sur absents nulle part, mais il ne faut pas faire des mouches des éléphants. Cela fait d'ailleurs partie de la nécessaire lutte spirituelle pour nous purifier de nos passions, lutte sans laquelle nous ne pouvons progresser sur la voie vers le Royaume.

18.Posté par Tchetnik le 05/10/2014 21:27
""Les Français piqués dans leur orgueil national par la présence de communautés orthodoxes d'autres nationalités devraient se rendre compte, une fois pour toutes, de deux choses: ""

-Les Russes, grecs t autres, rayon, orgueil, ne sont pas mal non plus, rayon racialisme.

""Premièrement qu'une Orthodoxie française autochtone vivante n'existe pas. Si elle a pu exister il y a mille ans, elle est fossilisée.""

-Pas plus que l'orthodoxie Grecque avec ses prêtres qui souvent ne connaissent pas les Saintes Écritures et ses fidèles qui allument des cierges au mauvais oeil...

""Deuxièmement, un renouveau orthodoxe en France n'est possible que grâce à l'Orthodoxie vivante apportée en France depuis les pays à la tradition orthodoxe vivante. ""

-Compte tenu des maigres troupes de l'Église Orthodoxe en france, troupes repliées sur des particularismes folkloriques ineptes et dont l'absence de formation théologique est criante, on ne peut guère parler de "renouveau. Les immigrés ne savent même pas catéchiser leurs propres enfants.

""nous calmerons un peu notre orgueil blessé""

-Pas plus d'ogueil que chez les russes ou les grecs qui font en permanence chauffer le double standard patriotique et qui estiment que leur origine génétique suffit à leur garantir leur billet pour le Ciel...Quand on veut infirmer un point de vue et qu'on n'a pas d'argument pour ce faire, on accuse souvent l'autre d'orgueil.

Mais en donner des leçons montre en général qu'on en a soi-même beaucoup en magasin...

""de la gratitude envers Dieu qui dans Sa Providence nous envoie ces plants nouveaux, vivants, fertiles, capables de s'acclimater, de croitre, de se reproduire et de s'étendre.""

-Plants qui, loin de s'acclimater et de s'étendre, périiclitent et s'assèchent, ressemblant d'avantage au figuier désseché que le Christ maudit.

""Mais si nous causons sans cesse des troubles en faisant souffler le vent glacial de la jalousie nationale,""

-En effet, alors pourquoi ne pas faire ces leçons aux immigrés qui savent si bien jouer cette carte?

""des comportements provocateurs, de l'arrogance et de la contestation,""

-Non, cela c'st pour ceux (et celles...) qui passent leur temps à fulminer des anathèmes dès qu'un prêtre orthodoxe boit des coups avec un Arménien.

Inversion accusatoire.

""cette évolution positive et bénie par Dieu ne pourra se faire.""

-Mais quelle "évolution positive"?

""Posons-nous la question si le recroquevillement de certaines communautés sur elles-mêmes ne serait pas justement une réaction d'autoprotection contre ces vents du nord. ""

-Natürlich.

En fait c'est de la faute des pauvres indigènes si les immigrés ne sont pas plus accueillants dans un pays qui n'est pas le leur.

Cela revient à accuser une femme violée de l'avoir cherché.

""Avec un peu plus d'humilité, de patience et de discernement,""

-Passez devant, on vous suit...

""la vie commune de Français et de Non-Français dans les paroisses orthodoxes ne poserait certainement aucun problème majeur.""

-Qui crée cs problèmes?

""Les petits problèmes humains ne sont bien sur absents nulle part, mais il ne faut pas faire des mouches des éléphants.""

-Fermer les yeux et accuser les indigènes est une démarche en effet on ne peut plus positive...

""Cela fait d'ailleurs partie de la nécessaire lutte spirituelle pour nous purifier de nos passions, lutte sans laquelle nous ne pouvons progresser sur la voie vers le Royaume.""

-On a affaire à une pointure spirituelle, un cador, un mètre-étalon. Nicolas Velimirovic au tapis.


Il faudrait que les "völkisch" comprennent, une bonne fois pour toutes, qu'il n'y a pas d'un côté les pauvres petits indigènes Français ou Anglais qui sont dans l'ignorance, l'orgueil et le néophitisme et de l'autre côté les braves Russes ou Grecs ou Roumains qui savent tout, qui n'ont besoin de rien apprendre, qui sont en gros la race des Seigneurs...

Qui a (un peu) voyagé dans les pays "traditionnellement" orthodoxes sait que les fidèles y ont autant de tentations, de superstitions, de superficialités, d'ignorances que dans nos contrées. Ce sont justes parfois pas les mêmes...


Pour ceux qui seraient "choqués" par nos "vents du nord" "nationalistes" et "orgueilleux", une solution simple: rentrer chez eux. Personne ne les invités à venir et personne ici n'a besoin d'eux et de leurs discours à faire passer Adolf H. pour un apôtre du métissage. Personne ici n'a besoin de leurs leçons et de leurs anathèmes du reste.

19.Posté par Tchetnik le 05/10/2014 21:30

En gros, quand les Russes sont nationalistes, ils sont de grands spirituels pleins d'humilité qui apportent des fruits aux pauvres Papous, quand ce sont les Français qui sont Nationalistes, ce sont de pauvres ignorants orgueilleux.

Ce comportement prend 10 lettres, commence par Hyp... pour finir par...sie.

20.Posté par Vladimir.G: le 05/10/2014 22:50
Je ne dis rien de ce prêtre, que je ne connais pas en effet, mais simplement que son Eglise est "égyptienne" par son nom, tout comme la notre est "russe" et d'autres sont grecque, roumaine serbes ou bulgare ...

Et là aussi il y a des prêtres utilisant le français: la première paroisse totalement francophone, il y a plus de 50 ans, fut celle de la rue St Victor, église russe... Et elle le fait toujours!

Mais comme la majorité des orthodoxes actuels préfèrent leurs langues traditionnelles il n'y a aucune raison de les "punir"; ce fut d'ailleurs l'une des raisons qui ont poussé notre paroisse à quitter Daru en 2007: le recteur voulait imposer une francisation totale dont la majorité ne voulait pas et nous avons maintenant trouvé un équilibre qui convient à tout le monde (en rajoutant même un peu de roumain pour les paroissiens originaires de Roumanie...)



21.Posté par Daniel Fabre le 06/10/2014 04:42
pardon Justine vous dites orgueil blessé...!mais quid de ne pas comprendre les lectures, quid de l'homélie incompréhensible, des annonces, de la catéchèse après la Liturgie, et combien je lus lors de mes études qu'à juste titre, une catéchèse se faisait aussi en écoutant les " chants liturgiques" ; bien sûr, que l'Evêque de l'Ecof a largement contribué à sa disparition mais il est tout aussi évident que cet Ecof n'a jamais été réellement accepté et je dis réellement par les autres Evêques quand même sous omophore du Patriarche de Roumanie leur Evêque ne pouvait sièger à leur Assemblée...trop peur de perdre des fidèles et surtout sans doute leur porte-monnaie...enfin connaissez qu'à Grenoble c'est une population jeune avec fort pourcentage de doctorants et post doctorants ayant passé leur doctorat en France et donc quand nous osions seulement demander que les messages soient traduits aussi en Français c'est l'orgueil de qui qui répondait que les Français devaient apprendre le Roumain...!? quel orgueil quand nous voulons en Eglise élever nos enfants dans le CHRISTIANISME orthodoxe. et enfin chère Justine ce prêtre copte est parfaitement français et son avis est dans l'article que vous ne semblez pas avoir bien lu....une mouche une désertion de tous les Français d'une paroisse...! sincèrement un diacre parce que Français à qui on autorise pas pour cette raison d'accomplir son office liturgique sauf une fois de temps en temps juste pour dire que si, cela se fit, se fait.....des rendez-vous paroissiaux, des votes etc sans information des orgueilleux français....! bon...et pour finir travestir le canon 16, Mentir en en faisant un " fidesque" pour prétendre de la part du prêtre que le fidèle ne peut quitter la paroisse sans bénédiction de l'Evêque (déjà utilisé comme argument par Patriarche de Roumanie 11 février 2010 )
et pour finir Chère Justine, je suis étonné que pour vous la valeur des évènements se détermine d'abord par rapport au nombre plus qu'à la personne, l'unique et quand même nous pourrions interpréter la parabole de la brebis perdue comme le 1% étant l'humanité par rapport aux 99% de la création, tout autant il se pourrait qu'il se soit agit d'une seule personne pour qui le retour au Père réjouit même les anges des Cieux !


22.Posté par Tchetnik le 06/10/2014 08:56

C’est là qu’on s’aperçoit que certain(e)s n’arrivent décidément pas à sortir des cordes et resservent les mêmes salades pas fraiches, en justifiant l’injustifiable et en inversant les rôles.

Le but, la mission de l’Église est de diffuser la parole de Dieu et de servir de SAS de Salut aux Hommes. Pour diffuser cette parole, plusieurs choses sont nécessaires et certaines choses sont proscrites.

Tout d’abord, le gros bon sens commande que, pour s’adresser à Pierre, il faut parler la langue de Pierre, pour s’adresser à Paul, la langue de Paul….ce afin que la parole de Dieu soit comprise et vécue. Ce qui implique l’acculturation du message du Christ dans les paramètres linguistiques et culturels du pays où se trouve l’Église, pays qui, dans notre cas, n’est ni la Russie, ni la Grèce, ni la Roumanie. Il importe donc pour l’Église de construire une tradition d’expression Chrétienne là où elle n’existe pas. Ce fut justement fait dans le cas des Russes, des Roumains…pourquoi serait-ce impossible dans le cas de l’Angleterre ou de la Franc ? Question à laquelle nos faux zélotes n’ont jamais su répondre.
De plus, nos pays furent Chrétiens quand certains vaniteux en étaient encore aux sacrifices humains à Perun ou aux cercles magiques à Yarilo. Aucun patrimoine d’enseignement, de sainteté, ne se « fossilise ». Il faut simplement la réhabiliter, la restituer, la réveiller, chose parfaitement possible pour quiconque fait un peu son travail et certainement de bien meilleur rapport spirituel que les fêtes folkloriques…On se demande bien quel avantage spirituel on aurait à remplacer Saint Irénée de Lyon ou Saint Vincent de Lérins par quelques tchastuchki braillées d’une voix avinée par quelque immigrée première génération se révélant être babe de marché…

La seconde chose est que, pour transmettre le message du Christ, encore faut-il le comprendre et faire tous les efforts possibles pour l’incarner soi-même, incarnation qui, dans nos cas, ne sera bien sûr jamais parfaite, mais qui peut au moins tenter d’éviter les comportements fondamentalement contraires à Ses idéaux de vertu. Orgueil racial et généalogique font justement partie de cette catégorie. Cela implique que, pour transmettre efficacement le Christ, il faut non seulement parler la langue des gars d’en face, mais le faire avec amour, en montrant que l’on est prêts à se dévouer et à se sacrifier pour eux. « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis » disait justement Celui dont pas mal de Zélotes en pâte d’amande oublient la raison d’être.
Or on se demande en quoi les comportements de racisme, de bigoterie, de rejet systématique de quiconque n’est pas du bon village, d’orgueil ethnique, généalogique correspondraient aux idéaux de bienveillance et de Charité du Christ. Autre question à laquelle nos champions d’une bien étrange Orthodoxie sans Christianisme ne savent répondre.
Il semblerait bien au contraire que de tels comportement soient bel et bien contraires aux idéaux du Christ. Nos zélotes doivent comprendre que l’on ne produit pas de la vertu avec du vice.

« nécessaire humiliation » disent certain(e)s qui, manifestement, aiment le SM et l’amour-vache.

Les vrais pères spirituels savent que, si fermeté il doit y avoir, elle doit correspondre à un nécessité réelle et se faire dans une perspective générale de miséricorde, de bienveillance et de justice, pas de mépris systématique. Une telle attitude, injuste, ne saurait produire de bons fruits spirituels, ni chez ceux qui la subissent, ni, manifestement, chez ceux qui l’exercent.

On se demande de plus de quel droit, selon quelle autorité ces gens estiment qu’ils ont l’habilitation pour « humilier » qui bon leur semble…Et qui les humiliera, eux, pour leur comportement.

Le racisme de ces paroisses existe depuis toujours en immigration, comportement qu’on ne retrouve pas dans les églises Russes en Russie, Grecques en Grèce, Arméniennes en Arménie, du reste. Il s’agit d’un trait assez spécifique aux immigrations qui n’a pas besoin d’aucune « provocation » des citoyens des pays d’accueil pour se manifester. Ce racisme est une action, pas une réaction comme certain(e)s tentent par des raisonnements talmudiques, de nous le faire croire.

Enfin, il est nécessaire pour transmettre l’enseignement de l’Église, de le connaitre soi-même. Or la grosse majorité des immigrés Russes, Grecs ou Roumains sont eux-mêmes des néophytes qui, dans leurs pays ne pratiquaient pas et qui, chez nous, n’apprennent pas d’avantage, leurs paroisses se refusant à toute formation et catéchèse et ne lisant pas une ligne des Écritures ou des Pères. Ces gens sont Orthodoxes pour les fêtes et les coups à boire, mais beaucoup moins quand il s’agit d’écouter l’évangile pendant la Liturgie et de se comporter en Chrétien le reste du temps, avec, notamment, les gens du pays qui les accueille. Ne sachant même pas éduquer leurs propres enfants, ils auront du mal à se prévaloir d’une quelconque habilitation à éduquer les indigènes. Or leur manque de formation et de catéchèse est criant.
Gros orgueil racial qui consiste à croire que le fait d’être « né russe », « roumain » ou « grec » suffit pour être « né Orthodoxe » et se croire supérieur à tous les Pères de l’église réunis.

Les Occidentaux font des erreurs et ont besoin d’apprendre. Mais les Grecs et les Russes font aussi pas mal d’erreurs et ont tout autant besoin d’apprendre. Si « orgueil » il y a, celui de se croire à l’abri de toute remise en cause en est bien un, et de taille.
Mais de ces erreurs, Dieu se sert aussi pour nous faire tous progresser vers Lui, à condition toutefois de les reconnaitre et de les relever. Nos superpatriotes russouillards ou grecouillards sont trop occupés à organiser leurs orgies en rond pour reconnaitre leurs erreurs. Et pendant ce temps, leurs églises dépérissent…

Ils devraint enfin cesser le doublee langag de l’hypocrisie, justifier d’un côté ce qu’ils condamnent de l’autre, penser que la qualité de l’Orthodoxie se trouve déjà inscrite dans les gènes ethniques ou généalogiques, tout en tenant le disours de Jacques Attali sur la « mondialisation ». Ceesser d’appliquer le patriotisme à sens unique, selon leurs règles uniquement. Ils en sortiraient un peu plus matures et adultes. Ce ne serait pas encore le feu, mais au moins une jolie étincelle.

Il serait bon que les « Orthodoxes » réels ou autoproclamés se souviennent de la mission réelle de l’Église et des vecteurs qui permettent réellement de la réaliser.


Apocalypse 3, 17 Tu t'imagines: me voilà riche, je me suis enrichi et je n'ai besoin de rien; mais tu ne le vois
donc pas: c'est toi qui es malheureux, pitoyable, pauvre, aveugle et nu!

23.Posté par justine le 06/10/2014 15:01
Une longue liste de griefs de la part de Tchetnik et de Daniel Fabre. Si les choses sont telles, n'est-ce pas le moment de solliciter – en due forme, s'entend - l'aide des évêques auxquels sont soumises vos paroisses et lesquels sont – doivent être – les pères des uns comme des autres? Existe-t-il un évêque qui ne prendrait pas au sérieux les vexations dont sont constamment victimes certains des ses ouailles de la part d'autres de ses ouailles? N'est-ce pas là la voie canonique pour des problèmes qui ne peuvent être résolus au niveau de la paroisse? Si l'évêque ne sait pas ce qui se passe, comment peut-il rappeler à l'ordre ceux qui ont besoin de l'être?

24.Posté par Vladimir.G: peu de paroisses fondées par des français de souche mais paroisses francophones majoritaires le 06/10/2014 16:18
Bien cher Daniel Fabre

L'article du père copte me laisse perplexe: je n'y trouve pas les misères dont vous faites état, par contre il parle bien de "Notre liturgie égyptienne selon saint Sérapion" (il s'agit donc bien de l'Eglise égyptienne /copte qui n'est pas en communion avec les Orthodoxes), puis de Rome. "En montrant que la Tradition qu'elle tient des apôtres et la foi qu'elle annonce aux hommes sont parvenues jusqu'à nous par des successions d'évêques..." Bizarre tout cela!

Mais pour en revenir à vos tribulations, vous n'avez vraiment pas de chance à Grenoble puisque, selon "l'Annuaire de Cantauque", les paroisses francophones sont devenues majoritaires en France... Pour la plupart il s'agit de paroisses crées par des immigrés ou leur descendants (j'en connais au moins 2 fondées au XXIe siècle...) mais il y en a aussi qui ont été fondées par des français de souche: je connais celles du doyenné du sud-ouest de l'Eglise serbe et la paroisse de Chalon (*) semble bien être dans ce cas aussi. Le fait que ces paroisses restent peu nombreuses confirme l'étude du père Serge Model concluant au nombre très faible de "convertis". Mais l'exemple de Chalon est particulièrement intéressant puisque là l'acculturation est complète, avec abandon du rite byzantin, effectivement exotique ici...

(*) http://www.egliserusse.eu/blogdiscussion/L-Eglise-orthodoxe-de-Chalon-a-celebre-ses-saints-Patrons-Saint-Marcel-et-Saint-Cesaire_a3967.html

25.Posté par Daniel le 06/10/2014 17:03
@ Justine (23)

Un évêque en France sert souvent à ne pas faire de vagues...

26.Posté par Daniel Fabre le 06/10/2014 17:35
meuh oui Justine, je sollicitais l'Evêque qui se déplaça et entrevit le Diacre et le prêtre de la paroisse c'est surtout entre eux que le " torchon " brûlait....! même que : l'Evêque recommandait à tous de se calmer et que si griefs il y avait entre les personnes cela se discutât en privé et non en public.....cependant, la veille le prêtre réunissait ses troupes en l’occurrence les membres du conseil de la paroisse pour mettre au point une stratégie, à savoir :
alors qu'il n'était prévu qu'une rencontre - confrontation à trois, l'Evêque, le prêtre et le diacre, sans prévenir, l'Evêque et le diacre se virent entourés de tous les conseillers roumains bien sur et ce fut une kyrielle d'accusations sur plusieurs années contre le Diacre que pourtant tous avaient agréés par l'Axios trois mois avant lors de son ordination...
ce fut un piège...et malgré les timides remontrances de l'Evêque à la communauté concernant cette attitude critique et xénophobe en générale, au sortir de la réunion le français diacre s'entendit dire par un des membres : " maintenant vous les français vous n'avez plus qu'à vous taire " et malgré le pardon public et réciproque du prêtre et du Diacre, celui ci-n'eut pas le droit reconnu par le prêtre de servir le Dimanche d'après et de plus, en roumain dans son homélie le prêtre recommandait chaudement aux absents de se confesser donc aux Français(ceux qui au pire n'avait que demandé une traduction des textes et dont les fidèles Roumains disaient en raison de cela qu'ils ( les Français) avaient de la haine pour les Roumains et même voulaient alors éradiquer leur langue, je tiens à dispo de qui veut toutes copies des échanges desdits messages...) .....! voici donc le résultat de l'intervention de l'Evêque et pour ma part pour l'avoir sollicité mon épouse et moi sommes " persona non grata " à la paroisse à part quelques membres.

27.Posté par Tchetnik le 06/10/2014 19:41
""Une longue liste de griefs de la part de Tchetnik et de Daniel Fabre""

-Longue liste hélas fondée et documentée.

"" Si les choses sont telles, n'est-ce pas le moment de solliciter – en due forme, s'entend - l'aide des évêques auxquels sont soumises vos paroisses ""

-Qui vous dit que ça n'a pas été déjà fait?

""lesquels sont – doivent être – les pères des uns comme des autres?""

-"devraient" être serait plus juste. En effet, ils devraient. Mais ils songent à autre chose. La carrière, le pognon et le rang social. Entre autres. Par conséquent, ils risquent de ne pas être d'une grand aide.

"" Existe-t-il un évêque qui ne prendrait pas au sérieux les vexations dont sont constamment victimes certains des ses ouailles de la part d'autres de ses ouailles? ""

-Ben, la liste risque en effet d'être brève. En fait ls problèmes réels du peuple réel sont le cadet de leurs soucis. Tout en bas de leur liste.

""N'est-ce pas là la voie canonique pour des problèmes qui ne peuvent être résolus au niveau de la paroisse?""

-Difficile pour un évêque d'être à la fois juge et partie. Ils font précisément partie du problème. Faire appel à eux ne résoudrait pas les problèmes mais nous ferait bien discuter avec. un évêque n'est pas infaillible ni un surhomme. Ni un roi-nègre, chose qu'ils oublient un peu beaucoup. Le mot d'ordre de l'évêque est en général "pas de vague, pas de scandale". Quand on voit comment ils "règlent" les problèmes d corruption, d'homosexualité...On ne va pas confier à un renard les clefs du poulailler.

En fait, il faudrait des tribunaux ecclésiastiques indépendants. Ce serait un début de solution réelle.

""Si l'évêque ne sait pas ce qui se passe, comment peut-il rappeler à l'ordre ceux qui ont besoin de l'être? ""

-fastoche.

Un bon coup de pied où il faut.

Dégager les caids et les rentiers des paroisses pour enfin faire de l'air pour les gens sérieux.

28.Posté par Daniel le 06/10/2014 21:34
A Nice, jadis, un évêque grec avait torpillé la création d'une paroisse francophone de peur que ses fidèles, notamment les jeunes, y aillent et délaissent l'église grecque.

29.Posté par Vladimir.G: peu de paroisses fondées par des français de souche mais paroisses francophones majoritaires le 06/10/2014 22:43
Bien cher Daniel Fabre

L'article du père copte me laisse perplexe: je n'y trouve pas les misères dont vous faites état, par contre il parle bien de "Notre liturgie égyptienne selon saint Sérapion" (il s'agit donc bien de l'Eglise égyptienne /copte qui n'est pas en communion avec les Orthodoxes), puis de Rome. "En montrant que la Tradition qu'elle tient des apôtres et la foi qu'elle annonce aux hommes sont parvenues jusqu'à nous par des successions d'évêques..." Bizarre tout cela!

Mais pour en revenir à vos tribulations, vous n'avez vraiment pas de chance à Grenoble puisque, selon "l'Annuaire de Cantauque", les paroisses francophones sont devenues majoritaires en France... Pour la plupart il s'agit de paroisses crées par des immigrés ou leur descendants (j'en connais au moins 2 fondées au XXIe siècle...) mais il y en a aussi qui ont été fondées par des français de souche: je connais celles du doyenné du sud-ouest de l'Eglise serbe et la paroisse de Chalon (*) semble bien être dans ce cas aussi. Le fait que ces paroisses restent peu nombreuses confirme l'étude du père Serge Model concluant au nombre très faible de "convertis". Mais l'exemple de Chalon est particulièrement intéressant puisque là l'acculturation est complète, avec abandon du rite byzantin, effectivement exotique ici...

(*) http://www.egliserusse.eu/blogdiscussion/L-Eglise-orthodoxe-de-Chalon-a-celebre-ses-saints-Patrons-Saint-Marcel-et-Saint-Cesaire_a3967.html

30.Posté par Daniel Fabre le 07/10/2014 08:02
merci cher Vladimir, l'article du père copte n'est pas en lien direct avec les faits de Grenoble, c'est un article générale sur l'Eglise Locale et l'article est plus général que limité à la coptéité, ce pêtre est français, et parfaitement instruit de la théologie orthodoxe avant que les circonstances l'aient fait rejoindre tardivement cette église en " non communion " ante et anti Chalcédoniènne pour des raisons personnelles qui ne me regardent pas. pour le rit byzantin, je ne suis pas choqué, il me convient très bien et je le connu il y a plus de trente quand je fus un " familier " durant quelques mois, donc pas moine, en un monastère grec melkite à Nazareth en Israêl; pour parler de mes préférences, au point de vu ton, chant, j'aime mieux le ton slave que grec mais ça c'est subjectif.
pour le reste j'ai le sentiment pour la paroisse de Grenoble d'une association " mafieuse "

31.Posté par irenee le 07/10/2014 10:13
Je n'ai pas personnellement connaissance de paroisse canoniques en France qui auraient "abandonnées" le rite byzantin.
Cette démarche me semble d'ailleurs assez périlleuse. Car l'ensemble liturgique orthodoxe hérité de Byzance est cohérent, harmonieux, et a fait ses preuves.
Par contre, je connais non pas une ou deux paroisses, mais beaucoup plus qui ont été fondées et ont comme prêtre un "français de souche", même si je trouve ce découpage entre français de souche ou français d'origine roumaine, moldave ou autre sans grand intérêt.
Mais j'avais signalé sur un autre fil que le nombre de prêtres et diacres "français de souche" est très important, même s'ils servent dans d'anciennes paroisses de tradition russe ou grecque.
Sans vouloir faire des statistiques, il me semble assez flagrant que les descendants des diverses émigrations s'engagent assez peu au service de l'Eglise... Pas plus d'ailleurs que les nouveaux immigrants....

32.Posté par Vladimir.G: une nouvelle paroisse francophone ? le 07/10/2014 11:10
Bien cher Daniel Fabre

Si je comprends bien, vous êtes donc plusieurs Orthodoxes, dont un diacre qui "quittent cette paroisse ... et ne savent où aller". Pourquoi ne fondez-vous pas votre communauté francophone? Vous auriez le choix de la juridiction: je connais évidement Mgr Nestor - il est très hospitalier, mais les autres doivent l'être aussi. Bien entendu, il faudrait vous contenter d'un prêtre visitant au départ, le temps que le diacre soit ordonné...

Cela ferait une paroisse francophone de plus et tout le monde serait content...

Mais la situation chez nos voisin apparait très similaire. Le père Serge Model en avait parlé dans son étude sur la Belgique et voyez les articles sur la Suisse: "La population orthodoxe est avant tout issue de la migration. Les orthodoxes serbes représentent probablement la moitié des quelque 150 000 fidèles du pays (lire encadré). Comme pour la population musulmane, la croissance orthodoxe a été forte et rapide depuis les années 1980: il n'y avait alors que 37 000 orthodoxes, avec moins de 20 paroisses. Aujourd'hui, le nombre de paroisses orthodoxes de tradition byzantine avoisine la cinquantaine.
...
P: Faut-il comprendre que les fidèles célèbrent majoritairement dans leur langue?

JFM: L'organisation autour d'Eglises nationales, qui fait coexister des paroisses s'intitulant "russes", "grecques", "serbes", "roumaines" favorise le phénomène.

Même si, en Suisse romande, il existe plusieurs paroisses orthodoxes célébrant principalement ou en partie en français; la situation est différente en Suisse alémanique, où une seule paroisse zurichoise célèbre une fois par mois une liturgie en allemand."

33.Posté par Clovis le 07/10/2014 11:31
Votre histoire Daniel Fabre, n'est pas sans rappeler ce qu'il s'est passé à Saint Serge il y a 4-5 ans, qui vit notamment l'éviction du Père Nicolas Ozoline, acmé d'une crise, ou un diacre et un évêque avaient été maintes fois pris à parti par une minorité de paroissiens, contrôlant naturellement ladite paroisse.

J'avais alors écrit deux courrier à S. B. Bartholomée, et pris (avec un groupe de paroissiens censés) rendez-vous avec Mgr Gabriel qui n'arrangea pas du tout la situation, fausses promesses etc... Avant de se voir refuser l'entrée pour participer à l'assemblée de la paroisse et pouvoir voter.

Je n'étais bien entendu pas le seul à avoir eu des problèmes dans mon "inscription", problème qui n'avaient pas l'air de toucher des personnes totalement étrangères à la paroisse... Sidérant.
Tenez bon en tout cas.
Sincèrement votre.

34.Posté par justine le 07/10/2014 11:47
A Daniel Fabre: Quelle autre conclusion peut-on tirer de cette histoire a part celle que le diable fait bien son travail, et plus il peut troubler la vie des chretiens, plus il se rejouit. Probablement, la meilleure voie ici est celle que le Christ indiquait a Ses disciples: "Si on ne vous recoit pas dans telle ville, allez dans une autre."

35.Posté par justine le 07/10/2014 12:16
Concernant le billet du pretre copte - auquel Vladimir fait revenir- , il faut rappeler notamment que pour l'Eglise Orthodoxe, la succession apostolique chez les Coptes a ete coupée après le 4e Concile Oecuménique, puisque à cette epoque ils se sont separés de l'Eglise et se trouvent jusqu'à ce jour sous l'anathème de tous ceux qui refusent les Conciles Oecuméniques IV-VII.

36.Posté par Vladimir.G: 90ème anniversaire le 22/10/2014 22:18
90ème anniversaire

Notre fête paroissiale, reportée pour l'occasion au dimanche 19 octobre, marquait cette année le 90e anniversaire de notre paroisse. Nous avons eu le plaisir d'accueillir notre évêque, Mgr Nestor, qui est toujours le recteur de la paroisse, et qui a concélébré avec trois prêtres, les pp. Nicolas Soldatenkoff, Joseph Pavlinciuc et Zinovi Gombessa, qui desservent notre paroisse à tour de rôle, et le père diacre Georges Sheshko.

Notre paroisse fonde de grandes espérances sur l'aménagement de la crypte mise à disposition par le diocèse catholique de Lyon pour pouvoir enfin disposer d'un lieu de culte pérenne et accueillir dignement un nombre croissant de paroissiens. Nous renouvelons notre appel à tous les donateurs pour financer les travaux qui n'attendent plus que l'autorisation administrative pour débuter. Nous n'avons pas de mécènes et nous comptons sur les dons pour faire face à cet investissement et je remercie les généreux donateurs au nom de tous les paroissiens. Même les plus petits dons sont bienvenus: comme les deux piécettes de la veuve du Temple ils participeront à cette bonne œuvre.

Site de la paroisse: http://www.egliserussealyon.fr/
Photos sur: lien

37.Posté par OLTR - WEB-MASTER le 27/01/2015 03:17 (depuis mobile)
L''appel au soutien au projet de la paroisse de Lyon est maintenant diffusé sur le site de l''OLTR.

http://www.oltr.fr/documents/publications/174-souscription-crypte-lyon

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