Après  ses pourparlers avec Emmanuel Macron Vladimir Poutine se rendra au Centre spirituel et culturel russe
Moscou, le 26 mai. Dans le cadre de sa visite en France prévue le 29 mai le président Poutine se rendra dans le Centre spirituel et culturel russe inauguré l’année dernière quai Branly, a déclaré Youri Ouchakov, adjoint du président de la Fédération de Russie. M. Ouchakov a déclaré à la presse :

« Il convient de rappeler que le président Hollande avait invité Vladimir Poutine à l’inauguration du Centre. Cette visite était prévue en octobre 2016. En raison de circonstances dont vous vous souvenez le voyage a dû être annulé. Par la suite le président russe a précisé que c’est à l’initiative de la partie française que ce report a eu lieu.

Cependant, a dit Vladimir Poutine, il entretient avec François Hollande de très bonnes relations personnelles. Peu avant la visite de Vladimir Poutine François Hollande avec dit qu’à la lumière des évènements récents en Syrie il doutait de l’opportunité de sa présence. Aussi, c’est Vladimir Medinsky, ministre de la culture de la Fédération de Russie qui conduisait la délégation russe à la cérémonie de l’inauguration du Centre.

Le projet et le chantier du Centre ont constamment été suivis de très près par Vladimir Poutine. A la suite de ses pourparlers avec Emmanuel Macron le président Poutine se rendra donc au centre du quai Branly ».

Interfax Traduction "PO"

Dans un entretien au magazine Challenges, publié jeudi 25 mai, l'ambassadeur de Russie en France, Alexandre Orlov, souhaitait qu'"il fasse preuve d'une plus grande autonomie de décision que François Hollande". Vladimir Poutine et Emmanuel Macron doivent "surmonter la méfiance réciproque qui s'est installée ces dernières années", expliquait le diplomate

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 28 Mai 2017 à 12:51 | 7 commentaires | Permalien


Commentaires

1.Posté par Vladimir.G: les orthodoxes s’approprient leur nouvelle cathédrale le 30/05/2017 07:28
À Paris, les orthodoxes s’approprient leur nouvelle cathédrale

Après sa rencontre avec Emmanuel Macron au château de Versailles, le président russe Vladimir Poutine devrait se rendre à la nouvelle cathédrale orthodoxe du quai Branly, à Paris. Inaugurée en octobre, celle-ci doit maintenant fidéliser ses fidèles : entre nouveaux pratiquants et changements de paroisse, un équilibre parfois difficile à trouver.
Des paroissiens assistent à l’office dans la nouvelle cathédrale de la Sainte-Trinité, Paris le 21 mai 2017.
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Des paroissiens assistent à l’office dans la nouvelle cathédrale de la Sainte-Trinité, Paris le 21 mai 2017. / Matthieu ROSIER pour La Croix

L’odeur entêtante de l’encens peine à masquer celle, plus tenace, de la chaux fraîche recouvrant les murs. Mais, en ce dimanche matin, les dizaines de fidèles qui se pressent dans la nouvelle cathédrale de la Sainte-Trinité pour l’office s’en accommodent. La joie de disposer d’un lieu de culte plus grand, plus confortable et au centre de Paris, sur les bords de Seine, fait oublier les murs dénués de toute peinture et l’iconostase provisoire.

Absent lors de son inauguration le 19 octobre, Vladimir Poutine ne pouvait manquer de s’y rendre cette fois. De passage en France, et après une rencontre avec Emmanuel Macron à Versailles, le président russe achèvera son voyage diplomatique par une visite à la nouvelle cathédrale russe orthodoxe de la Sainte-Trinité à Paris. Un site d’exception qui devait symboliser le renforcement d’une amitié franco-russe sérieusement mise à mal par la crise syrienne…

A lire : À Paris, le patriarche Kirill consacre sa cathédrale
Plusieurs dizaines de fidèles font la navette entre la cathédrale et l’église rue Pétel

« Nous avons de très bons retours de la part des fidèles », assure aujourd’hui le Père Georges Sheshko, l’un des quatre prêtres qui y officient. « Il y a beaucoup plus de place, c’est plus confortable pour les sacrements ».

Françoise, une élégante sexagénaire aux origines russes dont c’est la première visite, confirme : « je trouve l’endroit magnifique, très clair et accueillant, je vais en parler autour de moi », et notamment dans son église habituelle, rue Saint-Serge. « Je suis ravie de voir un nouveau lieu de culte orthodoxe implanté dans Paris », ajoute-t-elle en essuyant une larme, avant de se frayer un chemin parmi les croyants pour embrasser une icône.

Une émotion partagée par Anastasia, jeune femme blonde au foulard fleuri, qui vient à l’office de la cathédrale « tous les dimanches » : « C’est également plus pratique pour moi car j’habite à côté », explique l’habituée, employée à la tour Eiffel. « Mais, en semaine, je continue à aller à l’église des Trois-Saints-Docteurs, rue Pétel, qui est très différente ! ».

L’église rue Pétel, qui fait partie du même diocèse de Chersonèse, dépendant du Patriarcat de Moscou, offre en effet un contraste saisissant avec cette nouvelle cathédrale. Coincée au rez-de-chaussée d’un immeuble du 15e arrondissement, petite et sombre, la salle est rapidement saturée pour les offices du dimanche, obligeant les fidèles à fréquenter d’autres églises, ou à se serrer les uns contre les autres.

Mais, contrairement à la cathédrale du Quai Branly, des offices quotidiens y sont proposés, où seuls les habitués, bien moins nombreux, peuvent alors se retrouver. « Même si je préfère désormais la cathédrale, qui fait plus’église’, je continue à venir rue Pétel car il y a une messe le soir », témoigne Elena, écharpe bleue sur de longs cheveux noirs, qui travaille dans une agence de voyages. « Il y a aussi beaucoup moins de touristes rue Pétel qu’au Quai Branly. C’est plus agréable ».

Comme Anastasia et Elena, ils sont ainsi plusieurs dizaines à faire la navette entre la cathédrale de la Sainte-Trinité et l’église rue Pétel, aux liturgies identiques - ce sont d’ailleurs les mêmes prêtres qui officient dans les deux lieux. Une tendance confirmée par le Père Georges, qui tient tout de même à relativiser le phénomène : « Notre noyau de fidèles, d’une centaine de personnes, est un mélange de plusieurs paroisses », explique le prêtre. « Certains viennent de la rue Pétel, d’autres de la rue Daru [où se trouve la grande cathédrale orthodoxe Saint-Alexandre-Nevsky, NDLR] ou de l’église Saint-Serge, rue de Crimée », détaille-t-il.

Près de huit mois après l’inauguration, il espère que ce « noyau de fidèles » se stabilisera prochainement, notamment grâce à la promesse d’offices quotidiens, mais il donne encore un peu de temps à la nouvelle cathédrale, dont les murs encore blancs devraient recevoir les premières couches de peinture à l’été 2018.

« Il faudra prévoir une année liturgique entière pour qu’une vraie communauté se crée », reconnaît-il. Le Père Georges compte également sur les autres activités organisées sur le site, comme des expositions ou des cours de langue dispensés au centre culturel, pour fédérer les fidèles et « mener une vie spirituelle et culturelle à la fois ».
Héloïse Fayet

2.Posté par Tamara Schakhovskoy le 30/05/2017 09:07
La Croix confond les "couches de peinture" et les icônes. Et l'odeur de l'encens est forcément "entêtante". Hé bien non, pour nous orthodoxes, l'encens est un délicieux parfum spirituel, qui participe de la prière.
Surmontons l'inévitable agacement devant ces lieux communs à connotation négative et contentons-nous de constater que la compréhension entre catholiques et orthodoxes reste, comme d'habitude, bien difficile.

3.Posté par Tchetnik le 30/05/2017 12:57
Voilà bien longtemps que "La Croix" n'est plus un journal Catholique.))

4.Posté par père Joachim le 03/06/2017 18:16
On a du mal en matière de "compréhension" parce que nous sommes confronté entres autres, avec la politique de la "savonnette" qui vient nier même les évidences.
Là le journal La Croix pas catholique ???
et pourquoi pas, BAYARD PRESSE témoins de Jéhovah ?

OUI a n'en pas douter la jeune nouvelle Cathédrale parisienne malgré ses bulbes surbaissés de cinq mètres, et l’intensité de l'éclat de ses ors un peu estompés n'en reste pas moins une écharde indigeste dans les pattes d'une société insensée, en déroute et surtout dans le dénie mortifère des exigences de la Parole Évangélique qui l'a fondée. Qui disait il y a peu: "France, qu'a tu fais de ton Baptême ?

A cette question magistrale la Cathédrale des bords de Seine et une autre Cathédrale orthodoxe qui s'achève prés d'Ales (encore plus pertinente) viennent apporter une tentative respectueuse de réponse.
Bon triduum pentecostal !


.

5.Posté par Tchetnik le 03/06/2017 22:08
Bayard-Presse dirigé jusqu'en 2009 par Bruno Frappat, qui a aussi travaillé pour "Le Monde".

Catholique comme Mgr Gaillot ou de La Morendais, donc.

Attention à la savonette, Père, elle est aussi utilisée comme appât...

6.Posté par Vladimir.G: quel évêque? le 03/06/2017 22:57
Bénissez cher père Joachim,

Quel est l'évêque orthodoxe qui va installer sa chaire prés d'Albi? Merci d'avance d'éclaire ma lanterne - j'avoue humblement ne pas en avoir entendu parler...

7.Posté par Marc de Montpellier le 04/06/2017 23:32
Immense gratitude du peuple français au peuple russe pour sa nouvelle cathédrale de la Sainte Trinité à Paris.
Une symphonie s’écrit pour une fête qui déplacera les étoiles.

8.Posté par Marc de Montpellier le 21/06/2017 08:54
"La force spirituelle qui a vaincu les idéologies
et inspire aujourd’hui le retour vers l’unité des chrétiens catholiques et orthodoxes,
mène l’Europe vers une synthèse nouvelle.
Un horizon large où l’on respire enfin de l’Atlantique à l’Oural et au-delà,
ouvert sur le ciel et sur la terre."


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