Une Exposition d’Ivan Glazounov du 12 septembre  jusqu’au 7 octobre 2018
Le Centre spirituel et culturel orthodoxe russe à Paris l’Association culturelle KULTURA et la Fondation moscovite Ivan Glazounov organise une exposition de peintures ainsi que d’anciens costumes russes et d’objets d’art populaire de la collection d’Ivan Glazounov, critique d’art, membre de l’Académie russe des arts et artiste émérite de la Fédération de Russie. L’exposition porte le nom « Le Pèlerinage de l’Âme. La Russie méconnue ».

Les 15 et 16 septembre le Centre culturel russe et la cathédrale de la Sainte Trinité seront ouverts au public à l’occasion des Journées Européennes du Patrimoine


Le thème de l’exposition est né de la réflexion de l’artiste sur le passé et le présent de la Russie du Nord. Le regroupement dans un même espace des peintures de l’artiste et des antiquités recrée la beauté du passé et plonge le spectateur dans la contemplation de la grandeur et du lyrisme du paysage russe, de l’image de la femme dans le portrait, des visions de l’histoire russe. L’œuvre d’Ivan Glazounov est la réflexion sur des événements historiques et des images du passé. Il s’inquiète de la disparition des liens entre l’homme et son passé historique et culturel. Les sujets de ses œuvres sont consacrés aux valeurs qui s’estompent des cultures russe et européenne.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 5 Octobre 2018 à 04:24 | 2 commentaires | Permalien

L’ÉGLISE ORTHODOXE ET LE MARXISME
Par Dimitris Michalopoulos

VG - Je propose ce court texte pour ouvrir un débat. Il contient en effet bon nombre d’informations érudites intéressantes, mais les diductions del’auteur sont souvent sujette à caution.

DIMITRIS MICHALOPOULOS est en effet un historien spécialiste de l'histoire des Balkans plus que de la religion. Il est Grec francophone, né à Athènes en 1952, diplômé de l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS, Paris) et ancien boursier de la Commission franco-américaine Fulbright; actuellement attaché à l’Institut d’Histoire maritime hellène, il enseigne «l’Histoire de la Grèce moderne et contemporaine » à l’Université du Peuple (Athènes).

C’est un habitué des théories historiques paradoxales : dans "Les Argonautes" (Dualpha éditions, 10/09/2013), il cherche à démontrer que le Anciens possédaient des connaissance scientifiques incroyables, qui ont été perdues à cause de l’athéisme, et dans son dernier ouvrage il veut prouver que l’Odyssée d'Homère eut lieu dans l'Océan atlantique …

Dans l’article proposé, il fait une analyse historico-sociologique pour le moins originale du développement de l’Orthodoxie...
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 4 Octobre 2018 à 10:47 | 9 commentaires | Permalien

LOURDES ET L’ORTHODOXIE
Une étape du Tour de France partant de Lourdes met le projecteur sur ce haut lieu du Catholicisme français mais ceux qui s’y rendent, comme pèlerins ou en touriste, ne se doutent généralement pas qu’ils y trouverons aussi une paroisse orthodoxe.

Il y avait aussi une paroisse orthodoxe il y a vingt ans (Eglise de la Dormition-de-la-Vierge 6, avenue Antoine-Béguière, ce qui semble bien montrer un intérêt des Orthodoxes pour ce lieux, mais je n’ai pas trouvé d’approche théologique orthodoxe fouillée des apparitions de 1858.

En dehors de quelques pages dans un petit livre de A. Merslukine publié en 1961 et consacré à la réfutation du dogme de l’Immaculée Conception (*) et d’un petits dossiers dans le "Feuillet de l’Exarchat" No 44, avril 2012 dont je reprends les principaux éléments.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 26 Septembre 2018 à 10:13 | 4 commentaires | Permalien

Les chasubles modernes du clergé russe sont des vêtements hautement technologiques
Les chasubles modernes du clergé russe sont des vêtements hautement technologiques, leur valeur peut atteindre plusieurs centaines de milliers de roubles

L’entreprise d’objets sacerdotaux Sofrino nous a fait part des spécifités que présente de nos jours la confection des vêtements liturgiques. « Nous avons recours à des machines automatiques allemandes ou japonaises. Le créateur introduit ses esquisses dans l’ordinateur qui contrôle la machine et reproduit point de couture par point de couture l’ornement prévu. L’impression thermique est également utilisée : il est possible de concevoir un ornement sur du papier à dessin, de faire passer la feuille superposée au tissu par des rouleaux incandescents.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 27 Août 2018 à 09:57 | 5 commentaires | Permalien

Le 12 août 2018 événement capital de l’année : consécration et ouverture après restauration de l’ensemble  spirituel Potchozerskij, XVIIIe siècle
L’événement capital de la vie du parc national Kenozerskij et de la région d’Arkhangelsk pour 2018 sera la consécration et l’ouverture solennelle du complexe spirituel Potchozerskij, chef d’œuvre de l’architecture russe en bois du XVIIIe siècle fermé depuis longtemps pour travaux de restauration. L’événement aura lieu le 12 août, veille de la commémoration de l’invention de la Sainte Croix de notre Seigneur, fête patronale de l’une des deux églises du complexe.

Bien que le complexe soit classé monument culturel d’importance fédérale, au début des années 1980, les deux églises et le campanile du complexe étaient dans un piteux état. Au milieu des années 1980, la direction des affaires culturelles de la région d’Arkhangelsk a confié des travaux de consolidation au groupe estudiantin « l’Athée ».

Et seulement en 2001 le parc national Kenozerskij a pu entreprendre des travaux de restauration grâce au financement de la Direction du patrimoine culturel de Norvège et du Ministère de la culture de Russie. En 2002, les spécialistes norvégiens et russes ont réussi, pour la première fois en Russie, à soulever la totalité de l’église pyramidale de l’Invention-de-la-Sainte-Croix-de-notre-Seigneur (plus de 200 tonnes) et d’en restaurer ou renouveler les rondins sans dommages.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 15 Août 2018 à 18:14 | -1 commentaire | Permalien

Dans le district d'Onega des bénévoles parmi lesquels une française, restaurent l'église de la Mère de Dieu de Vladimir.

Une plaque apposée sur l’enceinte de l'église encore à l'époque soviétique il est précisé que "l'édifice est sous la protection de l'Etat". Le nouveau pouvoir est en place depuis 1991, or le bénévoles ont démarché pendant de longues années le ministère de la culture de la Fédération de Russie. Ce n'est qu'en 2017 que l’autorisation d'entamer les travaux leur a été accordée.

L'église avait été fermée après la révolution de 1917. En 1938 son dernier recteur a été emprisonné. L'édifice est devenu un silo pour le stockage des céréales. Dans les années 1970-1980 l'église est devenu un lieu de rencontres pour les jeunes de la région. C'est est en 2018, pour la première fois depuis 80 ans, qu'un office y a été célébré.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 11 Août 2018 à 10:09 | -1 commentaire | Permalien

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 22 Juillet 2018 à 14:35 | 0 commentaire | Permalien

Persécutions de l’Eglise pendant les années Khrouchtchev
En URSS au début des années 60, une calamité, du type de celles qui se produisent périodiquement, se déclencha quand, sur l’ordre de Nikita Khrouchtchev furent fermées en l’espace de quelques années près de la moitié des églises orthodoxes (pas moins de 10.000), plus de la moitié des monastères, ainsi qu’une multitude de maisons de prières appartenant aux protestants.

Depuis lors, les chrétiens ont sollicité à maintes reprises que ces locaux ne soient pas détruits mais, dans tous les cas dont nous avons connaissance, leurs pétitions n’ont abouti à aucun résultat.

Quant à leurs requêtes que soient ouverts de nouveaux temples, elles ont subi un sort analogue. Nous ne connaissons pas un seul cas où ces demandes ont été prises en considération.

Durant la même période, quatre des sept Séminaires orthodoxes furent fermés, en dépit du fait que l’insuffisance des effectifs du clergé se fait de plus en plus sentir et que, par ailleurs, le nombre de ceux qui désirent recevoir une formation ecclésiastique s’accroît d’année en année.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 7 Juillet 2018 à 19:17 | 0 commentaire | Permalien

Sœur Jeanne (Reitlinger): Baronne à Saint-Pétersbourg, religieuse et artiste à Paris
Sœur Jeanne ou (Ioanna) s'est rapatriée en ex URSS en 1955 à la suite de 35 ans vécues dans la diaspora. Après son retour elle a été contrainte de gagner sa vie en faisant des pochoirs.

Alors qu'en Angleterre et en France elle avait orné des dizaines d'églises, elle a été réduite en Union Soviétique à peindre ses icônes d'une manière clandestine. Quasi aveugle et mal entendante elle a passé les dernières années de sa vie dans une solitude tragique....Suite

Emigrée de Russie, Ioulia Reitlinger (sœur Ioanna/Jeanne), peintre et iconographe, a fait découvrir la vieille Russie en France à travers les icônes. Dans les années 1920-1930, lorsque l’Eglise orthodoxe était victime de persécutions en Russie, quand les icônes et les autres valeurs religieuses étaient détruites, un peintre russe a réussi, loin de son pays, à garder le secret d’un art séculaire.

Saint-Pétersbourg, la Crimée, Prague et Paris

Elle appartient à la famille des barons Reitlinger. Elle est née à Saint-Pétersbourg en 1898 dans la famille d’un général. Adolescente, la fillette a commencé à perdre l’ouïe. Par contre, elle avait une vue particulière et ressentait finement la couleur et les proportions. Et dessinait beaucoup et avec entrain.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 6 Juillet 2018 à 19:08 | 0 commentaire | Permalien

La façade de l’église catholique Sainte-Catherine a été restaurée  pour l’ouverture de la Coupe du monde de foot
Saint-Pétersbourg: Pour l’ouverture de la Coupe du monde de football, la façade de l’église catholique Sainte-Catherine a été restaurée, elle a retrouvé les statues des quatre Évangélistes et de deux anges.

« Beaucoup de supporters viennent dans notre église. Pratiquement tous ceux qui se promènent sur la perspective Nevski, entrent pour quelques minutes.

On reconnaît tout de suite que ce ne sont pas nos paroissiens : ils sont habillés différemment. Ils sont d’autant plus nombreux que juste à côté se trouve une fan-zone. » Nous a déclaré le père Tomas Vyrtval, avant d’ajouter « les fans se tiennent correctement, nous n’avons pas de problèmes avec eux. »

L’agence « Karpovka » annonce que fin 2017, on a ôté les échafaudages dressés devant la façade de l’église Sainte-Catherine, la compagnie Renaissance-restauration a terminé le ravalement de l’extérieur de l’église.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 1 Juillet 2018 à 14:12 | 0 commentaire | Permalien

Le sang du Сrucifié – en 1931
Voici le miracle qui se produisit dans le grand village de Kalinovka.

A côté de la sucrerie, se trouvait une église près de laquelle s’élevait une grande croix de bois qui portait, peinte à l’huile sur fond métallique, l’image du Crucifié.

Le 1 septembre 1931, le comité du parti communiste arriva sur les lieux pour fermer l’église. Il apportait avec lui, toute prête, une « décision unanime du peuple » signée par tout le monde, paraît-il, afin de justifier la fermeture du sanctuaire pour « inutilité », mais les femmes commencèrent à crier : « Fermez d’abord vos synagogues si elles ne vous sont pas utiles ! Nous, nous voulons nos églises ! »

Au son de tout ce vacarme, les ouvriers surgirent de l’usine tandis que bientôt les paysans s’assemblaient aussi. Un des représentants du pouvoir ordonna à la foule de se disperser immédiatement sur menace de faire tirer sur elle. Pour effrayer cette manifestation, les soldats tirèrent en direction du Crucifié. Une des balles atteignit l’Homme-Dieu au côté droit, un peu au-dessous de la poitrine. Un flot de sang jaillit du trou !
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 22 Juin 2018 à 07:56 | 7 commentaires | Permalien

Plus de trente six mille nouveaux martyrs ont été inclus dans la base de données de l'Université Saint-Tikhon
E.I. Piskarev - Icône des Saints Pères du Concile pan-russe de 1917-1918

A ce jour, le nombre de ceux qui ont souffert pour leur foi dans les années de persécutions post-révolutionnaires, figurant dans la base de données de l'Université humanitaire orthodoxe Saint-Tikhon (UHOST), est de plus de 36.000.

Sur le fondement de cette base de données, cinq volumes d'un répertoire-martyrologe biographique ont déjà été compilés et publiés :« Ceux qui ont souffert pour le Christ » (lettres A à D). Deux autres volumes (de E à I) sont en préparation pour cette année. C'est ce qu'a déclaré le père Alexandre Mazyrine, professeur d'histoire de l'Eglise, adjoint du chef du Département d'histoire contemporaine de l'Eglise orthodoxe russe à l'UHOST.

« Tout l'aspect tragique de l'histoire de l'Église orthodoxe russe de cette période n'a pas encore été suffisamment étudié. Beaucoup de noms ont été oubliés. C'est pourquoi le travail de recherche dans ce domaine reste pertinent à ce jour. Notre base de données « Ceux qui ont souffert pour le Christ » englobe les informations sur ceux qui ont été persécutés pour leur foi pendant la période des persécutions de Lénine, Staline et Khrouchtchev.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 13 Juin 2018 à 22:19 | 0 commentaire | Permalien

Crimée: Bientôt il y aura de nouveau une église catholique au centre de Sébastopol
Le service de presse de la ville annonce que la municipalité de Sébastopol a restitué à la communauté catholique romaine Saint Clément le bâtiment d’une église catholique vide qui, sur la place Ouchakov, abritait jusqu’en 2006 le cinéma pour enfants « Droujba (Amitié) »

L’église catholique, construite en pierres d’Inkerman, a été élevée par souscription en 1911, la communauté comptait alors 3.000 catholiques dont les deux tiers étaient des marins de la flotte de la Mer noire. En 1936, l’église a été fermée au culte. Durant le siège de Sébastopol en 1941-42, elle a été un centre de transmissions et a subi des bombardements. L’autel était occupé par des toilettes publiques. En 1958, le bâtiment a été transformé en salle de cinéma.

La communauté catholique romaine de Sébastopol s’est reconstituée en 1993. Les offices, depuis 1996, sont célébrés dans un bâtiment contigu au cinéma « Droujba ».

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 10 Juin 2018 à 15:28 | -24 commentaire | Permalien

La Journée de l'orthodoxie 2018 à Paris le samedi 9 juin.
La Journée de l'orthodoxie 2018 en France, à Paris le samedi 9 juin. Thème: "Les questions bioéthiques: un regard orthodoxe".

La Journée de l’orthodoxie 2018, organisée par l’Assemblée des évêques orthodoxes de France aura lieu cette année le samedi 9 juin à Paris.

Elle commencera par la divine liturgie concélébrée à partir de 9h45 en la cathédrale grecque Saint-Étienne 7, rue Georges Bizet

Et se poursuivra au Centre spirituel russe (1 quai Branly, 75007 Paris).

En effet, au cours de cette année à la fois les institutions gouvernementales et les institutions religieuses sont appelées à une réflexions sur les questions bioéthiques qui vont êtres traitées par voie législative selon les promesses du programme du président de la République.

Programme: voir l'affiche >>>>
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 9 Juin 2018 à 15:00 | 0 commentaire | Permalien

Les martyrs russes du communisme honorés en la basilique du Latran
Une exposition consacrée aux martyrs de l’Eglise orthodoxe de Russie au XXe siècle a été inaugurée le 30 mai 2018 dans le Palais apostolique du Latran.

Cette exposition avait été auparavant présentée au Centre spirituel et culturel du quai Branly

La mémoire martyrielle faite par Rome à ces persécutés symbolise les rapprochements grandissants entre le Vatican et le Patriarcat de Moscou.

«Le concept si noble du martyre est perverti par le fondamentalisme islamique», a regretté lors de cette inauguration le cardinal Gianfranco Ravasi, président du Conseil pontifical pour la culture, rapporte imedia, l’agence de presse spécialisée sur le Vatican, jeudi 31 mai.

«Compatriotes en esprits» des premiers martyrs romains

Le cardinal Ravasi a rappelé à cette occasion combien le concept de martyre «unissait les Eglises catholique et orthodoxe». Sous le joug communiste, les Russes orthodoxes étaient «des compatriotes en esprit» des premiers chrétiens, persécutés par Rome, a souligné le métropolite Tikhon, président du Conseil patriarcal de Moscou pour la culture et primat de l'Église orthodoxe russe, relève imedia.

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 6 Juin 2018 à 14:16 | 0 commentaire | Permalien

Archimandrite Sabba (Toutounov): ma  vocation à l’Eglise correspond à ma vocation autrefois dans la science
Interview menée par Maria Svechnikova pour le site Vesti.ru.
Version russe originale >>> ICI Version française exclusivité pour "PO" - Photo Andréï Nikolski

« Père Savva, pourrais-je obtenir de vous une longue interview pour faire votre portrait ? » Je l’avoue, je m’attendais tellement à un refus, que je mis un long moment à me remettre de ma stupéfaction, tellement il fut facile d’obtenir l’accord du vice-chancelier du Patriarcat de Moscou, chef du service de contrôle et d’analyse de la chancellerie du Patriarcat de Moscou, recteur de l’église Saint-Prophète-Élie à Tcherkizovo, l’archimandrite Savva (Toutounov). Il m’a certes fallu ensuite attendre deux semaines avant de le rencontrer – avant de trouver une « fenêtre » dans son emploi du temps, mais cela n’avait aucune importance.

J’avais préparé une multitude de questions, il fallut donc choisir les plus importantes. Enfin, la structure de l’interview devint claire dans ma tête : quelques questions personnelles, parler de son travail au Patriarcat de Moscou, de son travail de recteur, de la vie de sa paroisse. Mais je devais aussi poser une question, a priori dénuée de sens et de logique. C’est par elle que notre dialogue débuta.

- Père Savva, vous dessinez ?

Non. Je suis sans doute le seul membre de toute la famille Toutounov à n’avoir jamais su. Mon grand-père dessinait, ou plutôt peignait des tableaux. Papa et un de ses frères peignent des tableaux. Mes frères aussi dessinent – l’un des deux mieux que l’autre. Quant à moi, je n’ai jamais eu aucun talent, déjà à l’école. J’étais parmi les meilleurs élèves, mais en activités artistiques et créatives je n’ai jamais eu de bonnes notes.

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 15 Mai 2018 à 15:39 | 1 commentaire | Permalien

NOSTALGIE: PÂQUES À PARIS 30 ANS APRÈS
L'Archimandrite Georges Leroy fut parisien au siècle dernier. Il a quitté momentanément son ermitage au fin fond du Québec pour revenir dans cette grande ville qui lui rappelle bien des souvenirs, et m’a fait part de ses impressions en m’autorisant à les publier. Je vous les propose donc.
VG

REVENIR À "LA CRYPTE"

Les années s'écoulent ; il y a plus de trente ans que je n'ai plus participé à la célébration de la Semaine Sainte et de la fête de Pâques à la paroisse de la Sainte Trinité, située dans la crypte de la cathédrale Saint Alexandre Nevsky, à Paris, où les Offices sont célébrés en français depuis plus de cinquante ans.

En notre contrée nordique, nous célébrons généralement en tout petit comité…
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 15 Mai 2018 à 09:34 | -3 commentaire | Permalien

Miracle spirituel – 1960
Le jour de Noël 1960, un groupe d’écrivains et intellectuels se trouvait réuni à Moscou.

L’écrivain X nous interpella soudain : Camarades, vous me connaissez depuis de longues années et vous connaissez aussi mes œuvres !

Vous savez que j’ai toujours été un bon patriote soviétique, un fidèle membre du parti communiste et que j’ai reçu à plusieurs reprises des médailles et des prix… Dites-moi, camarades, me trouvez-vous déraisonnable en quelque chose ou même étrange ?


Chacun s’empressa de le rassurer et on lui demanda de s’expliquer plus clairement. L’écrivain X reprit la parole :
« Il y a un mois, je séjournais dans le midi en Crimée. Une nuit j’étais assis dans ma chambre, en train d’écrire les premiers chapitres de mon dernier ouvrage et je me sentais l’esprit particulièrement clair et inspiré. Tout à coup à ma fenêtre, j’aperçus clairement la silhouette d’un vieil homme aux cheveux blancs, paraissant âgé de 90 ans et vêtu d’une soutane noire. Or, ma fenêtre se trouvait à plus de 7 mètres du sol.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 10 Mai 2018 à 08:40 | 0 commentaire | Permalien

Le 17 avril - 6 mai 2018 : Exposition consacrée aux nouveaux martyrs et confesseurs de l’Eglise russe
Une exposition multimédia consacrée aux nouveaux martyrs et confesseurs de l’Eglise russe sera inaugurée le 17 avril au Centre du quai Branly. Elle restera ouverte jusqu’au 6 mai 2018.

2017 est l’année du centenaire de la révolution en Russie. Il y a 100 ans, en 2018, furent assassinés le saint martyr Nicolas II et les membres de sa famille. C’est alors que commencèrent les persécutions à l’encontre de l’Eglise Orthodoxe Russe. Le coup d’état qui s’est produit en Russie en octobre 1917 a changé du tout au tout la vie du pays et de ses peuples. Les nouvelles autorités se sont mises à conduire une politique hostile à l’égard des religions.

Les persécutions dirigées contre l’Eglise Orthodoxe Russe se sont poursuivies jusqu’à l’effondrement de l’ex-URSS. Ces persécutions prenaient des formes différentes, leur intensité variait dans le temps. Les autorités communistes menaient en permanence une propagande forcenée de l’athéisme. En même temps elles procédaient à des arrestations et des exécutions de masse. Des membres du clergé, des fidèles, nombre d’évêques ont connu les prisons et la déportation. Un certain nombre de prêtres ont dû s’exiler.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 28 Avril 2018 à 07:21 | 0 commentaire | Permalien

Les restaurateurs de Novgorod vont reconstituer d’anciennes fresques à partir de trois millions de fragments
Le Centre de restauration de Veliki Novgorod a reçu les fragments manquants des compositions murales vieilles de 637 ans de l’église Saint-Sauveur de la Transfiguration, catholicon du monastère du Sauveur-sur-Kovalev

Le Centre de restauration de la peinture monumentale de Veliki Novgorod est un établissement unique en Russie.

C’est là que plusieurs ateliers ont envoyé toutes les compositions murales de l’église Saint-Sauveur de la Transfiguration du monastère du Sauveur-sur-Kovalev, pour que les restaurateurs puissent poursuivre leur travail d’une extrême minutie : la reconstitution d’une image de 15 x 20 cm nécessite plus de trois semaines, et pour faire revivre toutes les fresques d’une église il faut parfois des dizaines d’années.

La méthode élaborée par les époux Grekov, explique la responsable du Centre Tamara Anissimova, facilite considérablement la tâche des artistes restaurateurs : la collecte et le tri des éclats des fresques sont effectués sur le lieu même des fouilles, conformément à leur disposition sur les murs du monument. Toute cette « poussière des siècles », parfois au sens propre, certains fragments ne mesurant que quelques millimètres, est rassemblée au Centre de restauration.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 25 Avril 2018 à 08:00 | 0 commentaire | Permalien

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