Le concile vise aussi l'unité, au coeur des enjeux de ce concile, comme nous l'explique Carol Saba, porte-parole de l'assemblée des évêques orthodoxes de France.

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 22 Juin 2016 à 15:02 | 13 commentaires | Permalien


Commentaires

1.Posté par Père Joachim le 23/06/2016 12:49
Ce que demande l'église (entres autres) dans sa liturgie, c'est que soit dispensé "correctement la Parole de Vérité" !
Si telle ou telle Hiérarchie orthodoxe n'a pas crue bon de rejoindre le travail qui l'a mobilisé pendant 55 ans et qu’elle a cosigné « la veille » - c'est son droit le plus absolu !
D’autant que nous n'attendons ni la réforme du Code Civil ni l'imposition d'une nouvelle LOI TRAVAIL !
Et qu’en la matière, personne n'a le droit d'interrompre le fil de l'histoire de l'église et d'interdire pour quelque prétexte que ce soit l'expression attendue "de ce que l'Esprit veut dire à l'église"…

Quelqu'un a dit : la première étape historique de l'hérésie c'est l'isolement et le repli sur soi.

Aujourd'hui, en Crêtes, à lire et à entendre les médias (entre les lignes) quelque chose se passe qui semble interpeller ce que les gens ont de meilleur en eux, parmi les participants et parmi l'ensemble du monde chrétien.
Aujourd'hui les craintes, les peurs, les replis ne sont plus de mises !

Nous sommes à l'heure de la confession de foi pour les conciliaires physiquement présents (et l’Europe occidentale et la diaspora sont correctement représenté) A nous il reste l'essentiel à savoir vigilance, espérance et "prière".
En son temps viendra aussi l'heure d'accueil, de louange et de "RÉCEPTION" qui marquera la joie ecclésiale d'une permanente plénitude à nouveau renouvelée.

2.Posté par Vladimir G: Après avoir eu le vent en poupe dans les années 1960, l’œcuménisme est confronté à des courants plus identitaires et conservateurs depuis la chute du rideau de Fer le 24/06/2016 16:34
L’œcuménisme ne fait pas l’unanimité chez les orthodoxes
Samuel Lieven, le 23/06/2016 à 17h57

CHRONIQUE DU CONCILE 4/ Le concile orthodoxe, réuni en Crète, devrait voter vendredi 24 juin un texte sur l’œcuménisme, en dépit de l’opposition persistante de courants conservateurs.

« Demain, ce sera la bataille finale », confie ce métropolite grec à la pause de midi, ce jeudi 23 juin, alors que le concile orthodoxe réuni depuis lundi à Kolymbari (Crète) s’apprête à entériner le texte sur l’œcuménisme, un des plus discutés ces dernières années.

Intitulé « Les relations de l’Église orthodoxe avec l’ensemble du monde chrétien », le texte qui sera soumis demain au vote des dix Églises présentes (sur quatorze) proclame que « l’Église orthodoxe, étant l’Église une, sainte, catholique et apostolique, croit fermement, dans sa conscience ecclésiale profonde, qu’elle occupe une place prépondérante pour la promotion de l’unité des chrétiens dans le monde d’aujourd’hui ».
Évêques réticents

Certes, les deux Églises les plus ouvertement opposées au dialogue œcuménique, la Géorgie et la Bulgarie, n’ont pas fait le voyage jusqu’en Crète. Mais les délégations présentes dans l’hémicycle comptent chacune leur lot d’évêques réticents, voire opposées à un dialogue qu’ils considèrent comme une hérésie.

Des évêques de Chypre, du Montenegro ou encore de l’Église grecque ont déjà fait valoir leurs arguments contre le texte proposé au vote. D’autres, selon nos informations, pourraient encore donner de la voix sans toutefois compromettre l’adoption finale.

« Les plus conservateurs refusent d’accorder aux autres communautés chrétiennes le statut d’Église, lui préférant celui de communautés ecclésiales, explique un membre de la délégation de Constantinople. En l’absence de document définissant clairement ce qu’est l’orthodoxie, l’Église orthodoxe a du mal à définir ses interlocuteurs, ce qui laisse une marge de manœuvre aux plus conservateurs. »

Les plus zélés d’entre eux considèrent toujours l’Église catholique romaine comme hérétique et schismatique.
Chute du rideau de fer

Au début des années 1960, lorsque le patriarche Athénagoras lançait le processus conciliaire dans un contexte d’ouverture et de rapprochement avec Rome, l’œcuménisme avait le vent en poupe chez les orthodoxes. « Par la suite, la chute du rideau de fer et la renaissance des Églises catholiques en Europe de l’Est ont freiné cet engagement œcuménique », résume le P. Hyacinthe Destivelle, dominicain spécialiste de l’œcuménisme et membre du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens au Vatican.

Signe que les temps se durcissent, la Géorgie et la Bulgarie claquent en 1997 la porte du Conseil œcuménique des Églises (COE) à Genève.

Pour l’heure, l’ensemble des patriarches présents en Crète sont acquis à la cause. « Seul l’archevêque Hieronymus d’Athènes, favorable sur le fond à l’œcuménisme, doit rester sur ses gardes et cultiver le compromis avec les extrêmes afin de ne pas passer pour un traître à la tradition orthodoxe », rapporte un observateur grec.
Réseaux sociaux

Quant au pape François, principal interlocuteur de l’orthodoxie (il a déjà rencontré le patriarche œcuménique Bartholomeos à trois reprises) et attendu en Arménie à partir de demain, il a exprimé ses encouragements au concile via le réseau social Twitter : « Unissons-nous à nos frères et sœurs pour le saint et grand concile de l’Église orthodoxe qui s’ouvre aujourd’hui en Crète », pouvait-on lire sur son compte lundi dernier.

« C’est bien mais j’aurais personnellement préféré une lettre en bonne et due forme, a réagi un évêque de la délégation grecque. Je n’ai rien contre Twitter mais la moyenne d’âge de l’assemblée fait que nous ne sommes pas tous présents sur les réseaux sociaux… »
Dialogue œcuménique

Les structures où se déroule principalement le dialogue œcuménique sont le Conseil œcuménique des Églises (COE) à Genève, à la création duquel les Églises orthodoxes ont pris une part active. L’Église orthodoxe siège également au sein de la conférence des Églises européennes (KEK). Enfin, elle siège dans toute une série de commissions de dialogue bilatéral avec les Églises catholique et protestantes

Parmi ces dernières, la commission mixte internationale pour le dialogue théologique entre l’Église catholique et l’Église orthodoxe a repris ses travaux en 2007 après plusieurs années de suspension.

Après la levée mutuelle des excommunications et la résolution de nombreux points de désaccord au plan théologique, dont le fameux « Filioque » à l’origine du schisme de 1054, la primauté de l’évêque de Rome cristallise l’essentiel des débats.
Samuel Lieven

Commentaire de VG: d'après "Pravmir", le texte « Les relations de l’Église orthodoxe avec l’ensemble du monde chrétien » a été adopté dans une version amendée et remis au traducteurs pour amélioration des traductions. Les textes sur la diaspora, l'autonomie et le jeune ont aussi été adoptés (http://www.pravmir.ru/sobor-na-krite-obsudil-voprosyi-diasporyi-avtonomii-i-posta/)

3.Posté par V.G. le 24/06/2016 17:03

Commentaire de VG: d'après "Pravmir", le texte « Les relations de l’Église orthodoxe avec l’ensemble du monde chrétien » a été adopté dans une version amendée et remis au traducteurs pour amélioration des traductions. Les textes sur la diaspora, l'autonomie et le jeune ont aussi été adoptés (http://www.pravmir.ru/sobor-na-krite-obsudil-voprosyi-diasporyi-avtonomii-i-posta/)

4.Posté par Père Joachim le 25/06/2016 01:25
Églises hétérodoxes ? Communautés Chrétiennes ? ...
En Crêtes des églises se sont opposées toute cette journée de vendredi, allant jusqu'à l'échange de termes désobligeants.

Le Président du G.et St. a invité les théologiens de grandes pointures à une réflexion vespérale sur l'appellation à choisir à l’égard des frères séparés.

Alors que les éparchies de l'ex-Yougoslavie on proposé le renvoie du document à une prochaine étape conciliaire, il semble que que ce soit demain en fin de matinée que nous apprendrons quels sont les termes choisis pour désigner nos partenaires de"l'ensemble du monde chrétien"

Benoit XVI avait peut être connu une nuit plus noire que ce 25 juillet à Kolibari pour donner la position de son église à l'égard de la Réformes ainsi que des des églises orthodoxes qu'il pensait frappées d'une "certaine carence" ?
Ce sont des stigmatisations peu fraternelles qu'il doit être aussi difficile à dire qu'à entendre entre "gens normaux"
Prions donc pour que cette nuit porte conseil afin que "l’étroite ligne de crête" trouve demain sa plus juste expression.

5.Posté par Daniel le 25/06/2016 10:24
Églises hétérodoxes ? Communautés Chrétiennes ?

Il y a les hérétiques (foi différente), les schismatiques (foi identique mais désaccords ur des points pratiques) et les parasynagogues (foi orthodoxe mais prêtre et évêques révoltés). Tout cela est décrit dans le canon 1 de saint Basile.

6.Posté par Père Joachim le 25/06/2016 14:13
Bonjour les canons ... ils ont rentré les "machettes".
Sous resserves d'une meilleure traduction la correction du paragraphe 6 sur l’œcuménisme est tombée.
Il ne s'agit plus de "reconnaissance" mais d'"acceptation" (prendre acte) de l’existence historique d'autres églises et confessions chrétiennes hétérodoxes".

A ce palmarès synodal s'ajoute une condamnation formelle de l' uniatisme.

Toute cette prose trouvera t elle une "réception" auprès des quatre grands absents et du Peuple de Dieu ?
et favorisera t'elle la saine prolongation du cheminement vers un "mariage d'amour" et non pas seulement de "raison"... ou autres ?

Les décisions conciliaires "orthodoxes" d'ordinaire se veulent être plus des points de départ qui veulent soigner que des carcans pour inhiber et éteindre ou aliéner. (Jn. 8, 32)

7.Posté par Vladimir.G: "Un nom nous réuni et nous rapproche - Jésus-Christ." Cet appel de saint Nicolas d'Ohrid devant le COE en 1954 fut sont testament car il s'endormit dans le Seigneur 18 mois après. Il semble bien avoir été entendu en Crête le 25/06/2016 22:17
"Un nom nous réuni et nous rapproche - Jésus-Christ." Cet appel de saint Nicolas d'Ohrid devant le COE en 1954 fut sont testament car il s'endormit dans le Seigneur 18 mois après. Il semble bien avoir été entendu par les Églises réunies en Crêtes!

Il est évident que le texte qui vient d'être publié (https://www.holycouncil.org/-/rest-of-christian-world?inheritRedirect=true&redirect=%2Fhome) est d'une importance capitale pour la poursuite du dialogue œcuménique car il approuve clairement son intérêt et sa portée théologique pour l'Orthodoxie (articles 10-15), alors que ces positions sont rejetées par "les plus conservateurs" comme le rappelle l'article de "La Croix" (cf.commentaire 2); il donne même une méthode de dialogue (article 9). Mais il fixe aussi des limites, en particulier pour le rôle du COE (article 19), ce qui devrait freiner les velléités des ultra-œucuménistes...

La reconnaissance de "l’existence historique d’autres Églises et Confessions chrétiennes ne se trouvant pas en communion avec elle" démontre une évolution de la classification que cite Daniel (5): adaptée pour le IVe siècle, elle ne correspond plus à la situation actuelle:
- Le terme "parasynagogues" n'est plus utilisé, les "prêtre et évêques révoltés" étant qualifiés de "schismatiques" (cf. vieux-croyants, pseudo-patriarcat de Kiev, vieux-calendaristes, VCO et autres groupes non-canoniques.)
- Le terme "hérétiques" est de fait réservé à ceux qui ne reconnaissent pas 'le Seigneur Jésus Christ en tant que Dieu et Sauveur selon l’Écriture" et ne croient pas "en la Trinité, Dieu, Le Fils et le Saint-Esprit selon le Symbole de Nicée-Constantinople" (cf. article 19)
- La troisième catégorie est donc celle de ces "Eglises et Confessions chrétiennes ne se trouvant pas en communion avec l'Orthodoxie." Il faut reconnaitre qu'il y a là de tout et qu'un tri s'impose, comme le fait l'Église russe en rompant les dialogues avec certaines confessions protestantes jugées trop permissives...

Je n'ai pas trouvé la "condamnation formelle de l'uniatisme" dont parle Père Joachim (6). En revanche, l'article 22 est une condamnation sans appel des anti-œcuménismes qui se couvrent "d’une présumée défense de la pure Orthodoxie"...

Je pense que la "réception" de ce texte dépendra en grande partie de la position que prendra l'Église russe. Il ne me semble pas avoir de divergence fondamentale avec les "Principes fondamentaux régissant les relations de l'Eglise orthodoxe russe avec l'hétérodoxie" adoptés en 2000, mais l'Église russe peut adopter une posture plus dure, pour rester dans le camp du refus, ou rechercher un compromis qui permettrait d'entrainer aussi les trois autres absents du Concile de Crête.

PS: sur l'uniatisme, je pense que Père Joachim fait référence à la proposition de l’archevêque d’Athènes Jérôme rapportées par "orthodoxie.com" (http://orthodoxie.com/larcheveque-dathenes-jerome-a-demande-la-condamnation-de-luniatisme-par-le-concile/) d’après "romfea.gr". Les agences précisent bien que cette proposition "a été acceptée par les membres du saint et grand Concile et sera mentionnée dans les documents officiels" mais je ne l'ai pas trouvée...

8.Posté par Daniel le 26/06/2016 09:53
@ Vladimir (7)

Le texte qui vient d'être publié est l'ancien texte datant du 10-17 octobre 2015 et non le nouveau texte.

9.Posté par Vladimir G: retour aux documents secrêts? le 26/06/2016 10:23
Merci Daniel (8), vous avez absolument raison, Père Joachim et moi faisons la même confusion ... (ou bien Père Joachim aurait-il eu accès au document définitif? Il ne donne malheureusement aucune référence...)

10.Posté par Tchetnik le 26/06/2016 12:01
Etrange cette propension à faire dire à Saint Nicolas d'Ohrid ce qu'il n'a jamais dit en sortant une citation de son contexte...

11.Posté par Vladimir.G: Cet appel de saint Nicolas d''''''''Ohrid devant le COE en 1954 fut sont testament car il s''''endormit dans le Seigneur 18 mois après; ilsemble bien avoir été entendu en Crête le 26/06/2016 14:38
“In Evanston, one name brought all together and closer – Jesus Christ”; he continues: “As mentioned later (in the statement of Florovsky)21 the fact that if each denomination contains only a part of the Christian faith, only the Orthodox Church contains the totality
and plenitude of the true faith, ‘which was transmitted to the saints once and for all’ (Jude 3). Hope in Christ [an allusion to the theme of the meeting] is based on the true and whole faith, for it is written: first faith, then hope and then love, otherwise it is a house
without foundation. The same applies to eschatology which was contained in that faith from the beginning. Without such faith, it is difficult to approach with truth the Christ who is considered as the complete Hope, as well as the eschatological Christ who is destined to accomplish human history and to be the eternal Judge. The union of all the churches cannot be achieved through mutual concessions but only by adherence by all to the one true faith in its entirety, as it was bequeathed by the Apostles and formulated at the Ecumenical Councils; in other words, by the return of all Christians in the one and indivisible Church to which belonged the ancestors of all christians in the entire world during the first ten centuries after Christ. It is the Holy Orthodox Church.” (St. Nicolai Velimirovic, “Догађај у Еванстону” first published in review “Слобода” from 20th of October 1954 and reprinted in Collected Works. Vol. 13, Himmelsthür, 1986, p. 42-46 (in Serbian). In http://www.academia.edu/2619413/_St._Nikolai_Velimirovic_and_St._Justin_Popovic_on_Ecumenism)

12.Posté par Vladimir.G: le "Message du saint et grand Concile de l’Église orthodoxe" publié le 26 juin montre bien l''''orientation générale le 26/06/2016 15:02
En attendant de connaitre la teneur du document final sur les relations avec l’ensemble du monde chrétien, le "Message du saint et grand Concile de l’Église orthodoxe" publié le 26 juin (https://www.holycouncil.org/-/message?inheritRedirect=true&redirect=%2Fdocuments) montre bien l'orientation générale:

"Notre Église réfléchissant à la nécessité de témoigner de la vérité et de la foi apostolique, accorde une grande importance au dialogue, en particulier avec les chrétiens non-orthodoxes. De cette manière, le reste du monde chrétien connaît plus précisément l’authenticité de la tradition orthodoxe, la valeur de l’enseignement patristique, l’expérience liturgique et la foi des orthodoxes. Les dialogues que conduit l’Église orthodoxe ne signifient en rien un compromis en matière de foi."

Et il confirme aussi la condamnation condamnation des anti-œcuménismes: "L’explosion du fondamentalisme observée dans différentes traditions religieuses est l’expression d’une religiosité mortifère. Un dialogue interreligieux sobre contribue de manière significative à favoriser la confiance mutuelle, la paix et la réconciliation...." Et ce d'autant plus que le texte passe sans transition à la condamnation des violences antichrétiennes: "L’Église orthodoxe condamne sans équivoque l’expansion de la violence militaire, les persécutions, les expulsions et le meurtre des minorités religieuses, les conversions forcées, le trafic des réfugiés, les enlèvements, la torture et les terribles exécutions sommaires. Elle dénonce la destruction des lieux de culte, des symboles religieux et des monuments culturels. Plus particulièrement, elle exprime sa préoccupation pour la situation les chrétiens et des minorités persécutées au Moyen-Orient et ailleurs..." auxquelles les manifestations traditionalistes semblent quasiment assimilées!

13.Posté par justine le 28/06/2016 19:03
Post 6: La formule finale du paragraphe 6 du document sur les Relations avec le reste du monde chretien" ne parle pas d'acceptation de "l'existence historique", mais de "l'APPELLATION historique" d'autres "eglises chretiennes et communautes heterodoxes". Et dans une precision publiee par le Secretariat de l'Eglise de Grece (dont le primat avait propose cette formule) il est explique que cela signifie qu'on considere les heterodoxes non pas comme des Eglises au sens propre, mais seulement de nom.

Cette formule ambigue qui ne satisfait personne, est evidemment en contradiction totale avec la decision unanime du Saint Synode de la Hierarchie de l'Eglise de Grece du 24-25 mai 2016 de demander l'elimination totale du mot "Eglise" en rapport avec les heterodoxes et de se referer a eux uniquement par les mots "confessions" et "groupements", vue que selon l'ecclesiologie orthodoxe l'Eglise est Une et Unique et que cette Eglise Une et Unique, Corps ontologiquement indivisible du Christ, est l'Eglise Orthodoxe, en-dehors de laquelle il ne peut exister autres "Eglises". D'ailleurs l'expression "Eglises heterodoxes" est un non-sens en soi, puisque "heterodoxe", synonyme de "heretique" ("qui choisit autrement") veut precisement dire "confessant des dogmes differents de celles de l'Eglise".

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