Les orthodoxes russes vont coopérer vigoureusement avec les Catholiques pour protéger la famille et la lutte contre l'avortement, déclare le métropolite Hilarion (Alfeyev), président du Département des relations extérieures du Patriarcat de Moscou a TASS.

"Nous avons déjà une bonne coopération avec le Conseil pontifical pour la famille et des projets communs que nous mettons en œuvre. Ce sont des conférences dédiées aux questions de protection de la famille, la lutte contre l'avortement et ainsi de suite. Je crois que nous allons étendre cette orientation», a déclaré le métropolite.

L'Eglise orthodoxe russe prévoit de lutter contre l'avortement avec les Catholiques
Dans la déclaration conjointe signée le 12 Février à La Havane, le pape et le patriarche de Moscou ont proclamé le rejet de l'avortement, de l'euthanasie et des unions de même sexe.

V. G. Source: pravoslavie.ru


L'Eglise orthodoxe russe prévoit de lutter contre l'avortement avec les Catholiques

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 9 Mars 2016 à 20:43 | 10 commentaires | Permalien


Commentaires

1.Posté par Tchetnik le 09/03/2016 20:55
Voilà un bon exemple de ce qu'il est possible de faire ensemble, des combats communs que l'on peut mener sans pour autant confondre les enjeux et sans tomber dans le relativisme dogmatique.

2.Posté par zoulou1 le 10/03/2016 18:14
Rejeter avortements et euthanasie dans tous les cas ?

Quid d'un foetus atteint du virus Zika, d'une malformation majeur débilitante, du fruit d'un viol, d'une grossesse d'une fillette de 12 ans......

Quid d'un malade en phase terminal grabataire, d'une personne souffrant de façon non soignable...

Toute situation est unique et la décision se prend en tant que telle, la généralisation dogmatique est grossière et utopique.

Et la compassion, la pitié..?

3.Posté par Tchetnik le 10/03/2016 20:09
"Quid d'un foetus atteint du virus Zika, d'une malformation majeur débilitante, du fruit d'un viol, d'une grossesse d'une fillette de 12 ans......"

-Il n'est pas prouvé que le virus Zika ait un quelconque impact sur la grossesse, nul ne sait es joies et les peines d'un être atteint de malformation (mais gageons qu'elles existent comme chez ceux qui n'en sont pas atteints, mais ni plus ni moins) et tout bébé est innocent et ne porte pas la faite de son géniteur éventuel.

Par ailleurs le nombre d’avortements pratiqués suite à un viol sont ultra-minoritaires (En Nouvelle-Zélande, sur les 11’173 avortements déclarés en 1990, 66 (soit 0.5 %) ont été pratiqués suite à un viol.). De même les « thérapeutiques ». Le département de la Santé au Royaume-Uni a publié des statistiques indiquant que depuis la légalisation de l’avortement en 1967 en Angleterre et au Pays de Galles et jusqu’en 2011, 143 avortements sur 6,4 millions ont eu pour but de « sauver la vie de la mère » ou d’empêcher qu’elle subisse un dommage grave et permanent sur le plan physique ou mental. 143, sur plus de 6,4 millions…

« Quid d'un malade en phase terminal grabataire, d'une personne souffrant de façon non soignable... »

-Il existe les soins palliatifs, les analgésiques, la prière et l’accompagnement affectif. La cartouche de 6.35 n’est pas la seule option, comme vous le constatez.

« Toute situation est unique et la décision se prend en tant que telle, la généralisation dogmatique est grossière et utopique. »

-Il ya effectivement l’intelligence des situations et le discernement, il y a aussi des principes de fond avec lesquels on ne transige pas car la dignité humaine en dépend. Et elle ne se divise pas.

« Et la compassion, la pitié..? »

-Le fait de donner la mort ne correspond pas nécessairement à de la pitié et surtout pas le fait de généraliser le pouvoir de donner la mort.
Notre civilisation valorise la vie et y trouve plus de consolations.

4.Posté par Vladimir.G: L'ÉGLISE RUSSE ET L'ÉTAT SIGNENT UN ACCORD POUR LUTTER CONTRE LES AVORTEMENTS. le 16/07/2016 23:18
L'ÉGLISE RUSSE ET L'ÉTAT SIGNENT UN ACCORD POUR LUTTER CONTRE LES AVORTEMENTS.

Le ministère de la Santé de Russie et l'Eglise orthodoxe russe ont signé le 18 juin 2016 un accord avec qui inclut la prévention de l'avortement et la fourniture de soins palliatifs. L'accord prévoit de promouvoir «les valeurs familiales et la prévention de l'avortement" et de coopérer avec les institutions médicales pour la "création de centres d'urgence pour la grossesse dans les hôpitaux, avec la participation de psychologues et de représentants des organisations religieuses de l'Eglise russe pour conseiller les femmes qui ont l'intention de mettre fin à leur grossesse.

Les deux parties s'engagent aussi à œuvrer ensemble pour soutenir et aider les femmes enceintes dont le diagnostic prénatal indiquerait une malformation du fœtus, ainsi que les mères qui donnent naissance à un enfant ayant une déficience intellectuelle.

Cf. http://www.patriarchia.ru/db/text/4124569.html

L'ÉGLISE EST TRES CLAIREMENT RECONNUE COMME UNE REFERENCE MORALE par la société et le pouvoir exécutif recherche son appui pour ses campagnes sociétales. Ainsi dans le cadre de sa campagne pour relancer la natalité, le président Poutine avait plusieurs fois fait référence à l'action de l'association «Sainteté de la maternité» qui est très proche de l'Église. Des limitations du droit à l'avortement ont été introduites (réduction de la date limite de l'avortement à 12 semaines après la conception en 2003, interdiction de la publicité en faveur de l'avortement...) et l'Église est en pointe dans la lutte contre ce fléau. Ainsi elle gère déjà directement 29 centres d'urgence pour la grossesse et centres pour les mères célibataires qui ont aidé plus de 5.500 femmes l'année dernière.

Notons en revanche que sa position sur la contraception est nettement plus souple que celle de l'Église catholique: les méthodes de contraception sont autorisées pour autant qu'elles ne portent pas atteinte à un embryon conçu...

RÉDUCTION DU NOMBRE D'AVORTEMENTS EN RUSSIE: l'URSS fut le premier pays à légaliser l'avortement en 1920. Interdit en 1936, il est à nouveau légalisé en 1955 et le nombre d’avortements connait alors une progression dramatique pour dépasser les 5,5 millions en 1964. Le chiffre se stabilise ensuite autour de 4,5 millions jusqu'à la fin des années 1980 et représente alors le double du nombre des naissance (alors qu'il n'en représente "que" 25% en France.) l'avortement est en fait considéré comme une forme normale de contraception Comme dans les autres Pays de l'Est (à l'exception notable de la Pologne,.

La décroissance amorcée en 1990 continue jusqu'à maintenant: il n'y a eu "que" 890 000 avortements en 2013, soit moins de 50% des naissances, mais la Russie détient toujours le triste record parmi les pays développés pour le nombre d’avortements par femme en âge de procréer.

5.Posté par Vladimir G: Le patriarche Cyrille a signé mardi une pétition appelant à l''''interdiction de l''''avortement le 28/09/2016 11:37
Le patriarche Cyrille a signé mardi une pétition appelant à l'interdiction de l'avortement.

La formulation du texte, qui appelle à «la fin du meurtre légal des enfants avant leur naissance», a été entérinée par la Commission de l'Église orthodoxe sur la famille et la protection de la maternité et de l'enfance, précise-t-elle.

La pétition «exige des amendements législatifs» pour interdire l'avortement chirurgical et médicamenteux, ainsi que la pilule du lendemain.

Source: http://www.patriarchia.ru/db/text/4625720.html

Selon Vladimir Legoïda, président du département synodal des relations du Patriarcat de Moscou avec les médias, cette prise de position ne change pas la position de l'Église orthodoxe russe sur cette question: elle appelle à interdire les avortements dans les hôpitaux publics réalisés sans nécessité médicale et à les faire sortir du financement par la sécurité sociale. Et il a souligné que l'opposition à l'avortement est partagée par toutes les religions traditionnelles.

Source: http://www.patriarchia.ru/db/text/4626804.html

6.Posté par Vladimir.G: Interdire les avortements en Russie? Pas possible, selon l'Église orthodoxe russe le 20/11/2016 18:28
Interdire les avortements en Russie? Pas possible, selon l'Église orthodoxe russe

Le moment n'est pas venu pour interdire les avortements en Russie, selon le Patriarche de Moscou et de toutes les Russies Cyrille. Il n'est pas possible actuellement d'interdire les avortements en Russie, l'Église orthodoxe russe admettant toutefois la possibilité de leur sortie du système de l'assurance maladie obligatoire, a déclaré à l'agence Sputnik le Patriarche de Moscou et de toutes les Russies Cyrille.

«Lorsqu'on m'a proposé de signer la pétition (contre les avortements, ndlr), je l'ai signée, bien sûr, l'Église étant opposée à l'avortement. Mais nous marchons sur la terre et l'église a un ordre du jour complètement réaliste, il y a un dialogue avec l'État. Nous comprenons qu'actuellement, il est impossible d'interdire les avortements», a indiqué le Patriarche. Toutefois, il a jugé possible «la sortie des avortements du système de l'assurance maladie obligatoire».

En septembre, le Patriarche de Moscou et de toutes les Russies a signé une pétition appelant à interdire les avortements sur le territoire de la Russie qui a suscité une vive discussion au sein de la société. (cf. commentaire 5)

En savoir plus: https://fr.sputniknews.com/russie/201611201028784287-russie-avortements-eglise/

7.Posté par Vladimir.G: Interdire les avortements en Russie? Suite... le 20/11/2016 18:33
La pétition en faveur de l'interdiction de l'interruption volontaire de grossesse (IVG) a été signée par 300 000 personnes. Le 27 septembre dernier, les médias ont annoncé que le Patriarche de Moscou et de toutes les Russies Cyrille figurait parmi les signataires. Mais le service de presse de l'Église a plus tard expliqué que le patriarche l'avait fait en tant que chrétien et prêtre. Selon le patriarcat, le patriarche Cyrille œuvre contre la prise en charge de l'avortement par l'État.

L'idée n'est pas nouvelle, l'Église catholique est aussi hostile à l'avortement. Plusieurs pays européens, notamment Malte, l'Irlande, la Pologne, l'Espagne, le Royaume-Uni ou la Suisse, ont interdit ou restreint l'IVG sans être considérés comme barbares par la communauté internationale. Les autorités russes, doivent-elles écouter les auteurs de la pétition et les ecclésiastiques et interdire l'avortement ? Le porte-parole du président russe Dmitri Peskov a annoncé le 28 septembre que le président n'avait pris aucune décision concernant l'éventuelle interdiction des avortements et que cette question n'était pas à l'étude.

Il est à noter que la Russie a été le premier pays du monde à légaliser l'avortement en 1920.

En savoir plus: https://fr.sputniknews.com/russie/201610031028027232-russie-avortement-interdiction-rumeurs/

8.Posté par Vladimir.G: Le pape François facilite le pardon de l'Église pour l'avortement le 21/11/2016 18:00
Le Pape, ici le 20 novembre, lors de la clôture du jubilé de la Miséricorde, instaure désormais chaque mois de novembre dans l'Eglise catholique une «journée mondiale des pauvres».

En concluant l'année jubilaire de la Miséricorde, le Pape appelle à une « révolution culturelle » pour pousser la mentalité de l'Eglise catholique vers encore plus de compassion pour les situations difficiles.

Dans une Lettre apostolique intitulée «Miséricorde et paix» publiée par le Pape lundi 21 novembre, au lendemain de la clôture d'une année sainte consacrée à la «miséricorde», François confirme de manière définitive plusieurs mesures exceptionnelles prises pendant ce jubilé, dont le pardon possible de l'avortement qui est désormais délégué à tout prêtre diocésain.

«Je voudrais redire de toutes mes forces, écrit le pape François, que l'avortement est un péché grave, parce qu'il met fin à une vie innocente. Cependant, je peux et je dois affirmer avec la même force qu'il n'existe aucun péché que ne puisse rejoindre et détruire la miséricorde de Dieu quand elle trouve un cœur contrit qui demande à être réconcilié avec le Père. Que chaque prêtre se fasse donc guide, soutien et réconfort dans l'accompagnement des pénitents sur ce chemin particulier de réconciliation.»

Il précise: «En fonction de cette exigence, et pour qu'aucun obstacle ne s'interpose entre la demande de réconciliation et le pardon de Dieu, je concède à tous les prêtres, à partir de maintenant, en vertu de leur ministère, la faculté d'absoudre le péché d'avortement. Ce que j'avais concédé pendant le temps limité du Jubilé est étendu désormais dans le temps (…)»

Dans l'Église catholique, l'absolution pour un avortement était jusque-là du ressort de l'évêque diocésain qui déléguait souvent ce pouvoir à un prêtre expérimenté.

Par Jean-Marie Guénois Publié le 21/11/2016 à 13:11

9.Posté par Vladimir.G: Le pape appelle à prier pour les enfants "menacés par l'IVG" le 05/02/2017 14:39
Le pape appelle à prier pour les enfants "menacés par l'IVG"

Le pape François a appelé dimanche à défendre la "culture de la vie" face "la logique du déchet et à la baisse démographique", et à prier pour les enfants "menacés par l'interruption de grossesse et les personnes en fin de vie".

"Chaque vie est sacrée. Faisons avancer la culture de la vie comme réponse à la logique du déchet et à la baisse démographique", a déclaré le pape à l'occasion de la Journée mondiale de la vie.

"Soyons proches et prions ensemble pour les enfants menacés par l'interruption de grossesse, et aussi pour les personnes en fin de vie", ajouté le pontife argentin lors de l'Angélus place Saint-Pierre.

Comme ses prédécesseurs, le pape François, fidèle à la doctrine de l'Eglise catholique, est un farouche opposant à l'avortement. Dans le cadre du jubilé de la Miséricorde l'année dernière, il a cependant fait un pas en direction des femmes regrettant leur avortement, en permettant à tous les prêtres d'absoudre leur geste, alors que seuls les évêques avaient auparavant ce pouvoir.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2017/02/05/97001-20170205FILWWW00053-le-pape-appelle-a-prier-pour-les-enfants-menaces-par-l-ivg.php

Voir aussi: http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2017/01/22/01016-20170122ARTFIG00119-plusieurs-milliers-d-opposants-a-l-avortement-defilent-a-paris.php

10.Posté par Vladimir.G: L'ÉGLISE TRÈS ACTIVE CONTRE L'AVORTEMENT EN RUSSIE le 24/02/2017 19:52
L'ÉGLISE TRÈS ACTIVE CONTRE L'AVORTEMENT EN RUSSIE

Une vidéo très intéressante ci-dessous montrant comment les opposants à l'IVG dissuadent avec succès les femmes d'avorter avec l'aide de l'Église et de l'état: ils leur apportent une assistance concrète pour résoudre les problèmes matériels qui sont souvent à la base de leur refus de maternité. Une féministe appelle cela de la torture (!?!)

L'URSS fut le premier pays à légaliser l'avortement en 1920. Interdit en 1936, il est à nouveau légalisé en 1955 et le nombre d’avortements connait alors une progression dramatique pour dépasser les 5,5 millions en 1964. Le chiffre se stabilise ensuite autour de 4,5 millions jusqu'à la fin des années 1980 et représente alors le double du nombre des naissance (alors qu'il n'en représente "que" 25% en France.) l'avortement est en fait considéré comme une forme normale de contraception Comme dans les autres Pays de l'Est (à l'exception notable de la Pologne).

La décroissance amorcée en 1990 continue jusqu'à maintenant: il n'y a eu "que" 890 000 avortements en 2013, soit moins de 50% des naissances, mais la Russie détient toujours le triste record parmi les pays développés pour le nombre d’avortements par femme en âge de procréer.

http://www.lalibre.be/actu/international/en-russie-l-eglise-orthodoxe-prete-a-tout-contre-l-avortement-video-58affbd3cd70ce397f1e41d0

11.Posté par Tchetnik:Un choix de société véritablement Européen, à la différence de celui de l'"euroland". le 25/02/2017 16:42
On peut rappeler l’accord du 18 Juin 2016 (entre le Patriarche Kirill et Veronika Skvortsova, ministre de la Santé), qui prévoit une politique commune pour promouvoir la baisse, la prévention des avortements, les solutions alternatives comme les centres d’urgence pour mères célibataires (l’Eglise en gère 29 à cette date, association « Sainteté de la maternité »), ainsi que les soins palliatifs.
Accord avec qui porte généralement sur l’action conjointe de l’Eglise et de l’état dans le domaine de la santé publique (domaine dans lequel, avec ses hôpitaux, orphelinats, écoles, foyers d’accueil…l’Eglise a une longue pratique et une certaine efficacité, y compris actuelle), et inclut la prévention de l'avortement et la fourniture de soins palliatifs. L'accord prévoit de promouvoir «les valeurs familiales et la prévention de l'avortement" et de coopérer avec les institutions médicales pour la "création de centres d'urgence pour la grossesse dans les hôpitaux, avec la participation de psychologues et de représentants des organisations religieuses de l'Eglise russe pour conseiller les femmes qui ont l'intention de mettre fin à leur grossesse. Les deux parties s'engagent aussi à œuvrer ensemble pour soutenir et aider les femmes enceintes dont le diagnostic prénatal indiquerait une malformation du fœtus, ainsi que les mères qui donnent naissance à un enfant ayant une déficience intellectuelle.

Anna Kuznetsova, directrice de l’association « Pokrov » qui vient en aide aux enfants handicapés, défavorisés, et ardente défenseur des valeurs familiales, morales et idéaux de vertu traditionnels, a été nommée commissaire du Président aux Droits de l’Enfant par Vladimir Poutine le 9 Septembre 2016. Cela montre bien à quel point l’Eglise est perçue comme une référence morale dans l’espace public Russe.

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