Vladimir Legoyda, responsable au Synode du service des relations de l’Eglise avec la société et les médias, vient de déclarer :

« Une partie de la responsabilité pour les évènements tragiques de 1917 incombe à l’Eglise. Les soldats et les matelots avaient dans leur ensemble répudié leur foi. Ce contingent a par la suite eu un rôle quasi-déterminant dans la révolution et tout ce qui la suivit. La responsabilité, la faute tombe pour beaucoup sur le clergé de l’époque. L’Eglise, en effet, ne saurait rester indifférente.

Depuis le règne de Pierre I l’Eglise s’est systématiquement bureaucratisée. Le patriarcat a été aboli en tant que tel. La fonction de Procureur général du Saint Synode a été instituée, la tradition a commencé à se perdre au fil du temps.
En 1916 la confession obligatoire pour l’ensemble des personnels militaires a été abolie. Un an plus moins de 10 % des militaires allaient se confesser ».

Interfax Traduction "PO"

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 13 Mars 2017 à 06:13 | 2 commentaires | Permalien


Commentaires

1.Posté par Francis L le 02/03/2017 12:24
Vous confondez encore une fois l'Eglise avec le clergé. Votre cœur est désespérément à Romain !

2.Posté par Nicodème le 02/03/2017 20:49
Sans doute , c'est comme pour la France , en 1789 ... Mais on ne peut obliger les gens à recevoir un sacrement . D'ailleurs , ds ce cas , celui -ci n'a aucune valeur . Tout doit venir du cœur .Et si les cœurs se sont endurcis et les consciences obscurcies , c'est que les "croyants" n'ont pas su se faire plus attirants et persuasifs que Mammon et Bélial . Cela est particulièrement le cas ds notre pauvre France actuelle .

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