"L'héritage de Léon Tolstoï" - Institut d'études slaves
Pierre Gonneau, président de l'Institut d'études slaves: " J'ai le plaisir de vous annoncer que notre campagne "L'héritage de Léon Tolstoï. Accédez aux trésors de l'Institut d'études slaves" est désormais en ligne ! Celle-ci est disponible, jusqu'au 13 octobre, à l'adresse suivante Et PJ

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 2 Octobre 2017 à 20:09 | 2 commentaires | Permalien


Commentaires

1.Posté par Pierre Gonneau le 08/10/2017 13:11
Chers amis ,

La collecte Tolstoï a rempli et dépassé le plan !
Entre autres grâce à vous,
C'est un beau succès et je vous en remercie.

2.Posté par LA MORT DE TOLSTOÏ DANS LA MÉMOIRE RUSSE le 09/10/2017 11:09
Prêtre Vladimir Zielinsky

La mort de Léon Tolstoï le 20 novembre 1910 précédée par sa fuite précipitée et secrète de sa maison à Jasnaia Poliana (200 km au sud de Moscou), où il a vécu presque toute sa vie, reste même 100 ans plus tard, un des événements les plus énigmatiques et dramatique dans la mémoire de la Russie. Cette fuite n’était que la dernière manifestation d’une crise très profonde qui l’a poursuivi toute sa vie. Vu de l’extérieur, il a obtenu tout ce que les autres mortels ne pouvaient même pas espérer, mais il était tourmenté par une sorte de supplice spirituel dont il ne comprenait pas lui-même la source. Après avoir terminé « Guerre et paix », il fut parfois tenté par le suicide.

Des années plus tard il a réussi a se réconcilier avec lui-même dans la religion qu’il a inventée et proclamée : un christianisme sans résurrection du Christ et sans Église, réduit à quelques règles morales, basées sur le Sermon sur la montagne.

Son système, qui reçut le nom de "tolstoïsme", était fondé sur trois piliers principaux : la non-violence absolue, la vie pauvre et simple, soutenue par le travail manuel, le refus de l’État avec son armée, ses prisons, ses inégalités, ses mensonges. SUITE

3.Posté par Mischa le 11/10/2017 13:28
Какая хорошая новость! Толстой мой любимый писатель. Хорошо что его будут читать и французы

4.Posté par NB le 11/10/2017 15:21
@MISCHA
L’Eglise orthodoxe russe reste brouillée avec Léon Tolstoï

Selon un article du quotidien La Croix:

L’écrivain, à la fin de ses jours, poussé par ses disciples, était devenu une sorte de nouveau prophète, apôtre de la charité et de la non-violence, contestant l’enseignement de l’Église

Le 22 février 1901, le saint-synode de l’Église orthodoxe russe annonce l’excommunication de Léon Tolstoï . C’est l’aboutissement d’une évolution de l’écrivain. Dès 1881, il est revenu vers la religion, après avoir longtemps été sous l’influence des idées rationalistes. Il a entrepris de se rendre régulièrement à l’église.

Les dernières pages d’Anna Karénine, son roman paru en 1877, témoignent de cette évolution. Lévine, son personnage, est soudain illuminé de l’intérieur par l’évidence de sa foi nouvelle : « “Est-ce vraiment la foi ?” pensa-t-il, n’osant pas croire à son bonheur. “Mon Dieu, je Te remercie”, murmura-t-il retenant ses sanglots », fait-il dire à son personnage.
Mais Tolstoï le croyant se montre rapidement critique avec le clergé. Il lui reproche de flatter les riches et les puissants, quand le Christ prônait la pauvreté et la charité absolue. Le christianisme de Léon Nikolaïevitch est une recherche de l’abandon de soi dans l’amour de son prochain. L’écrivain veut vivre le message du Christ dans sa vie quotidienne. Il se sépare de ses SUITE

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