Les uniates encouragent l’Occident à s’ingérer dans les affaires intérieures de l’Ukraine
Le patriarcat de Moscou désapprouve l’action politique des gréco-catholiques ukrainiens.

Intervenant sur la chaîne « Rossya-24 » dans le cadre de l’émission « L’Eglise et le monde » le métropolite Hilarion, président du DREE du patriarcat de Moscou, a dit : « En la personne de son archevêque Sviatoslav Shevtchouk ainsi que de son ex métropolite Lioubomir Guzar, actuellement à la retraite, les uniates ont pris parti dès le début de ces dissensions qui, par la suite , se sont, hélas, transformées en un conflit sanguinaire.

Les uniates, non contents de militer pour l’euro intégration de l’Ukraine, se prononçaient pour une ingérence des pays occidentaux dans les affaires intérieures du pays.

L’archevêque Sviatoslav Chevtchouk n’a pas hésité à se rendre aux Etats-Unis en compagnie du prétendu « patriarche » Philarète Denissenko Ils ont fait ensemble les bureaux du Département d’Etat sollicitant les Etats–Unis de « s’occuper » de l’Ukraine.

Les uniates encouragent l’Occident à s’ingérer dans les affaires intérieures de l’Ukraine
Entretemps l’Eglise orthodoxe d’Ukraine (patriarcat de Moscou) estime que toutes les opinions, toutes les prises de position, à l’exception de l’ultra nationalisme, ont leur place au sein de l’Eglise. L’Eglise orthodoxe canonique a de la place pour tous. Elle ne refuse à choisir son camp. L’Eglise est un lieu d’unité pour tous et, lorsque cela devient nécessaire, elle tient à s’interposer. Des moines, récemment, sont sortis dans la rue risquant leurs vies et leur santé afin d’empêcher l’effusion de sang.

L’uniatisme, projet opérationnel de l’Eglise catholique, a toujours été rejeté par les orthodoxes. Les uniates revêtent des habits orthodoxes, pratiquent des rites orthodoxes tout en étant catholiques. Cette manière de faire offre un champ de manœuvre aux uniates comme, d’ailleurs, au Vatican.
J’ai pu m’entretenir de ceci avec de hauts dignitaires catholiques. Je les ai questionnés sur les manifestations de solidarité des uniates avec les schismatiques « philarétiens » : ils prient et voyagent ensemble ? La réponse a été, ils sont autonomes, le Vatican ne les contrôle pas.

J’estime, a ajouté le métropolite Hilarion, que le dialogue entamé entre l’Eglise et les entités ecclésiales non canoniques a des chances d’aboutir ».

Interfax religion
Traduction "PO"

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 26 Mars 2014 à 20:19 | 5 commentaires | Permalien


Commentaires

1.Posté par posté par Vladimir.G: Les évènements actuels en Ukraine prennent racine dans son histoire, et en particulier son histoire religieuse. le 26/03/2014 23:11
En voici un bref résumé qui peut donner des clés pour comprendre la situation.

X-XVIIE SIECLES: NAISSANCE DE 2 CONFESSIONS CHRETIENNES

FONDATION DE L'EGLISE RUSSE: le christianisme apparait à Kiev au Xe siècle et devient en 988 la religion officielle de la "Rus" (1), cet état féodal qui s'étendait de la mer Noire à la Baltique (2). Le métropolite envoyé par le patriarche de Constantinople s'installe à Kiev, capitale ou règne le Grand Prince, et la métropole de Kiev occupe la 60e place dans les dyptiques du patriarcat de Constantinople. La Rus kiévienne fut détruite au XIIIe siècle par les invasions mongoles, les différentes principautés qui la composaient étant soumises à la Horde d'or jusqu'à la fin du XVe siècle. La chaire est transférée à Vladimir (1354), puis à Moscou, devenue capitale du principal état russe, sans l'accord de Constantinople, mais son titulaire garde le titre de "métropolite de Kiev et de toute la Rus" jusqu'à l'obtention du titre de patriarche de Moscou (1686).

Dès la fin du XIIIe siècle les principautés du nord se rallient à la Lituanie pour échapper au joug mongol; Kiev est occupée par les Lituaniens en 1361 et vers 1400 ils atteignent la mer Noire. Entre temps l'union de la Lituanie et de la Pologne a été scellée (1386) et le catholicisme devient religion d'état, mais le duché reste tolérant (ouverture aux Juifs en 1388-1390). En 1458 la métropole de Kiev se rattache à Constantinople à nouveau, sans l'accord de Moscou qui proclame son autocéphalie peu après (1461).

PERSECUTION DE L'EGLISE ORTHODOXE: c'est durant cette période de domination polonaise que l'Eglise "uniate" est crée par l'Union de Brest-Litovsk (1596), signée par le métropolite de Kiev et 6 évêques sur 8 mais refusée par une grande partie du clergé paroissial, les monastères et les Cosaques (ils vont créer un éphémère état indépendant en 1646 et passer sous protectorat russe en 1654). La métropole orthodoxe de Kiev est alors démantelée: ses biens, églises, monastères passent aux uniates, les Orthodoxes sont privés de tous droits religieux et une sévère répression s'abat sur ceux qui résistent. En 1649 les Ruthène de haute Hongrie, actuelle Ukraine subcarpatique, signent à leur tour une union avec Rome. Les persécutions contre les Orthodoxes deviennent un abcès permanent entre Rome et l'Orthodoxie et c'est d'ailleurs toujours le principal obstacle à une rencontre entre le Pape de Rome et le patriarche de Moscou.

En 1632 Pierre Moghila obtient de la diète la reconnaissance des droits des Orthodoxes et la restitution de quelques églises et monastères. Il est nommé "métropolite de Kiev et de toute la Rus" et son dynamisme va faire renaitre la métropole orthodoxe malgré la poursuite des persécutions administratives.

XVII-XXE SIECLES: VICISSITUDES DE L'HISTOIRE ET MARTYR DES EGLISES

LA SEPARATION: l'Ukraine orientale avec Kiev est rattachée à la Russie en 1667 et la métropole de Kiev rejoint le patriarcat de Moscou en 1686; l'accord de Constantinople est obtenu après de difficile négociations faisant intervenir le Grand Vizir du Sultan (http://www.bogoslov.ru/text/315141.html). Après les trois "partages de la Pologne" (1773-1795) la majeure partie de l'Ukraine est rattachée à la Russie et la métropole de Kiev, qui garde le contrôle des diocèses orthodoxes de l'Ukraine occidentale, perd son autonomie et suit l'histoire de l'Eglise russe jusqu'à la révolution. Les autorités impériales favorisent le retour à l'Orthodoxie de plusieurs centaines de paroisses "uniates" tout au long du XIXe siècle.

Dans les provinces occidentales rattachées à l'empire austro-hongrois cette Eglise est au contraire favorisée: le décret impérial de 1774 lui attribue les mêmes droits qu'à l'Eglise latine, majoritaire, et lui donne le nom de "grecque-catholique" pour distinguer des latins ces catholiques qui utilisent le rite grec-byzantin, avec clergé marié, Credo sans "filioque", etc. Des Eglises "grecques-catholiques" sont aussi recensées dans d'autres régions de l'empire, en particulier en Roumanie et en Slovaquie (3).

LE MARTYR DES EGLISES: La révolution apporta son lot de souffrance et de désordres en Ukraine qui fut un champ de bataille de 1917 à 1920 (Kiev change neuf fois de mains!). Le métropolite de Kiev Vladimir fut l'un des premiers martyrs (4) et son successeur, le métropolite Antoine (futur primat de l'Eglise Russe Hors Frontières) fut expulsé en octobre 1918 (avec le métropolite Euloge, futur primat de l'Archevêché de "Daru"…). Deux tentatives d'autocéphalies firent long feu en Ukraine soviétique dans les années 1922-25 et la métropole de Kiev subit le martyre de l'Eglise russe, l'Ukraine étant particulièrement frappée par la collectivisation et la famine ("Holodomor").

En Ukraine occidentale annexée par la Pologne, les Eglises orthodoxe et grecque-catholique furent réprimées dans le cadre de la politique de polonisation du pays. Des paroisses qui avaient rejoint l'orthodoxie au XIXe se virent confisquer leurs églises bien que le métropolite André Cheptitsky ait proclamé en 1938 que l'Eglise grecque-catholique ne les revendiquait pas (5). L'Eglise grecque-catholique établit alors un vicariat aux États-Unis.

En 1921 Constantinople reconnait l'autonomie de l'Eglise orthodoxe de Pologne, comme héritière de la métropole de Kiev dont le rattachement à Moscou en 1686 est déclaré non canonique, puis cette Eglise sera déclarée autocéphale en 1924 (autocéphalie reconnue par Moscou en 1948). Une église autocéphale est autoproclamée en Ukraine occidentale dans le même temps. Supprimée lors de l'invasion par l'Armée Rouge (1939), rétablie sous l'occupation allemande (1941-44), tout son épiscopat émigre en 1944 et se rallie aux diocèses orthodoxes ukrainiens de l'émigration, essentiellement en Amériques.

A la fin de la seconde guerre mondiale, l’Eglise gréco-catholique d’Ukraine est liquidée par Staline sous l'accusation d’avoir collaboré avec les nazis et encouragé les revendications nationalistes contre l’URSS. Ses prêtres et évêques sont incorporés dans l'Eglises russe avec tous ses biens. Ceux qui résistent —1500 prêtres et évêques, des centaines de religieux, des milliers de laïcs— sont arrêtés, déportés, exécutés. L’Eglise russe, elle-même persécutée, entérine la situation, certains la justifiant comme le juste retour sur les persécutions des siècles précédents...

AUJOURD'HUI: 1 PAYS, 2 LANGUES, 2 CONFESSIONS, 3 JURIDICTIONS IMPORTANTES…

L'Ukraine suivra les vicissitudes soviétiques jusqu'en 1991 et fera partie des trois pays qui y mettront fin en signât la création de la CEI. Mais l'Ukraine indépendante se heurte à une délicate partition linguistique qui se retrouve sur le plan religieux: bien que la seule langue officielle y soit l'ukrainien, le russe est la langue maternelle de 30% de la population et se retrouve majoritaire dans l'est du et le sud du pays (6); une loi de 2012 entérine cela, après vingt ans de combat politique des russophones, en autorisant l'usage officiel du russe dans les régions (oblasts) où il est majoritaire. De fait, si les locuteurs de l'ukrainien sont majoritaires à 90 % dans l'Ouest, les langues sont pratiquement à égalité dans la capitale (Kiev) et le Centre, et ce sont par contre les russophones qui sont majoritaires à l'est et au sud. De plus les villes sont davantage russophones et russifiées, même dans l'Ouest, alors que les campagnes sont plutôt ukrainophones. Ce clivage se retrouve au niveau confessionnel et aussi dans le mouvement de contestation qui secoue le pays depuis novembre 2013 et dont l'issue est encore incertaine en cette fin février 2014 (carte ibid. 6).

Notons que plus de 75% des ukrainiens se réclament de 3 juridictions chrétiennes de rite byzantin d'après un sondage effectué en novembre 2010 (7) car le clivage confessionnel s'est encore compliqué après l'indépendance.

L’ORTHODOXIE EST FRACTUREE

Selon le sondage ci-dessus (ibid. 7), 78% d'Ukrainiens se déclarent croyants et plus de 67% Orthodoxes. Mais ceux-ci sont divisés entre 2 juridictions issues de l'Eglise russe et plusieurs autres de moindre importance (voir "L'Ukraine orthodoxe" (8) pour plus de détails).

- L'EGLISE ORTHODOXE AUTONOME D'UKRAINE – PATRIARCAT DE MOSCOU: UOC (MP), seule Église canonique, est la première Église d'Ukraine avec 46% des Ukrainiens d'après le sondage ci-dessus (d'autres sondages lui accordent environ 30%, à égalité voire au dessous de l'UOC-KP ci-dessous). Elle bénéficie d'une très large autonomie au sein du patriarcat de Moscou depuis 1990. Présente dans toute l'Ukraine elle joui d'un quasi-monopole dans les régions à majorité russophones. l'UOC-MP compte 45 diocèses, 11 704 paroisses, 9 518 clercs (Institut de la liberté religieuse (9).

- L'ÉGLISE ORTHODOXE D'UKRAINE - PATRIARCAT DE KIEV (UOC-KP), non canonique, est née en 1992 quand le métropolite Philarète, déçu de ne pas avoir été élu patriarche de Moscou en 1990, profite du soutien des autorités pour faire proclamer "le patriarcat de Kiev" par quelques évêques du patriarcat de Moscou et de l'Eglise autocéphale d'Ukraine. En 2010 elle compte 34 diocèses, 4251 paroisses, 3041 prêtres (ibid. 7) et le sondage ci-dessus la crédite de l'appartenance de 22% des Ukrainiens (d'autres sondages lui accordent jusqu'à 35%, à égalité voire au dessus de l'UOC-MP). Elle semble peu présente dans les régions russophones.

- AUTRES EGLISES NON CANONIQUES:
• L'Église Orthodoxe autocéphale d'Ukraine (UAOC), non canonique, 12 diocèses, 668 clercs, 1194 paroisses (ibid. 9) et moins de 1% dans les sondages. Continuatrice de l'Eglise autonome des provinces occidentales d'avant guerre, l'OUAC se réimplanta vers 1990 avec le soutien des autorités, surtout dans les provinces occidentales d'Ukraine, mais sa présence reste clairement très limitée.
• Il existe aussi d'autres groupes très minoritaires qui se sont crées au cours des années 1990-2000, en particulier lors de la réunification de l'Eglise russe avec l'Eglise Hors Frontière (2007). Ils sont généralement liés à des paroisses à l'étranger mais ne comptent guère plus de quelques dizaines de communautés et leur influence n'est pas mesurable...

L’EGLISE GRECO-CATHOLIQUE REPRESENTE UN UKRAINIEN SUR DIX

Mais beaucoup plus en Ukraine occidentale… (ibid. 7). Elle compte 8 diocèses, 3597 paroisses et 2347 prêtres (ibid. 9). Elle a aussi des éparchies hors d'Ukraine en Pologne, Allemagne, France, Grande Bretagne, Russie, Canada (5 éparchies), Etats-Unis (4 éparchies), Brésil, Argentine et Australie…

Elle a été officiellement reconnue en 1989 après la rencontre au Vatican entre Jean Paul II et Mikhaïl Gorbatchev, et la récupération des églises utilisées par les orthodoxes s'est faite par la force après l'indépendance du pays en 1991 avec la complicité des autorités; là ou leurs églises avaient été détruites par le pouvoir soviétique, les gréco-catholiques se sont emparés d'églises traditionnellement orthodoxes et "des communautés orthodoxes sont toujours privées de lieu de culte" vient de répéter Mgr Hilarion de Volokolamsk. Bien que l’Eglise gréco-catholique soit surtout présente en Ukraine occidentale, son siège a été officiellement transféré de Lviv à Kiev en 2005 et le titre du primat a évolué "d'Archevêque majeur de Lviv" à "Archevêque majeur de Kiev et de Galicie", provoquant la protestation de patriarcat de Moscou.

DEMAIN: OU VA L'UKRAINE?

L'histoire que nous avons essayé de résumer montre la profonde division du patchwork ukrainien et la religion en est un indicateur évident. Après les premières violences perpétrées par les forces de l'ordre en novembre 2013 on a pu voir un front uni des représentants des trois principales juridictions pour les reprouver, mais cette unité s'est fissurée quand les manifestants se sont eux-mêmes montrés non seulement violents, mais aussi organisant la violence: si on a vu des prêtres tenter de séparer les belligérants, les Eglises n'ont par contre pas été associées aux négociations car, de fait, elles sont considérées comme partisanes par les partis en présence.

Mais il y a un point qui rassemble actuellement tous les partis en présence et toutes les juridictions: personne n'accepte l'idée d'une nouvelle partition de l'Ukraine sauf quelques politiciens détachés du terrain (le russe Jirinovski par exemple (10)…)

(1) http://www.egliserusse.eu/blogdiscussion/Saint-Vladimir-le-Grand-Vladimir-le-BEAU-SOLEIL-980-1015-et-le-Bapteme-de-la-Russie_a3205.html?com#comments
(2) http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Kyiv_Rus_T.png
(3) http://risu.org.ua/ru/index/reference/major_religions/~%D0%93%D1%80%D0%B5%D0%BA%D0%BE-%D0%9A%D0%B0%D1%82%D0%BE%D0%BB%D0%B8%D1%87%D0%B5%D1%81%D0%BA%D0%B0%D1%8F+%D0%A6%D0%B5%D1%80%D0%BA%D0%BE%D0%B2%D1%8C/44022/
(4) http://www.egliserusse.eu/blogdiscussion/Une-eglise-en-l-honneur-du-premier-Saint-nouveau-martyr-sera-construite-a-Moscou_a2549.html
(5) http://www.ukrstor.com/ukrstor/east_west_bridge.html#_Toc468949492
(6) http://www.slate.fr/sites/default/files/photos/ukraine-protests-map-by-language-k.jpg
(7) http://www.radonezh.ru/analytic/14313.html
(8) http://www.egliserusse.eu/blogdiscussion/L-Ukraine-orthodoxe-ORTHODOXIE-MAJORITAIRE-MAIS-DIVISEE-1_a1117.html
(9) http://irs.in.ua/index.php?option=com_content&view=article&id=581%3A1&catid=51%3Astats&Itemid=79&lang=ru
(10) http://fr.ria.ru/world/20060708/51067420.html

2.Posté par Père Joachim le 27/03/2014 13:55
Aux dires de Son Éminence la communauté uniate pose un double problème politique à la fois religieux et civil en Ukraine.
Pourtant cette tare relevée fort justement par le Métropolite de Volokolamsk est inscrite dans les gènes même de la création de cet ensemble religieux appartenant à l'église latine.
Il semble même, à bien réfléchir, que le malin a semé l’ivraie de ces gènes dans le bon grain de la foi, autour du XIV siècle, au moment où l'église à demandé de préciser la pensée des Pères de l’Église à St. Grégoire Palamas.
Il a été contraint à affronter des théologiens grecs hellénisants qui voulaient altérer les racines spirituelles de la "théologie mystique de l'église d'orient". Il a démontré que cette résurgence médiévale de philosophie religieuse n'était qu'un avatar de la méthode prolongée par la théologie scolastique et la racine et seule justification profonde de ce que nous appelons: l' uniatisme. (un isme médiéval de plus chez les chrétiens) Une méthode malheureusement souvent reprise en orient dans une lecture possible des Pères de l'église cf. P.Trembelas et les mouvements "religieux"grecs du XX s. pour ne pas balayer que devant la porte du voisin.
La foi des Pères n'est en rien représentée par ces simulacres de "l'église d'orient". Les greco-cathos. ne sont qu'un leurre malheureux, un travestissement lamentable, une illusion et un piège à retardement et une charge mortifère surtout pour ceux qui en assurent aujourd'hui la promotion, un carcan stérilisant pour ceux qui en sont les victimes, une mascarade grotesque aux yeux des orthodoxes, et surtout "une tentation morbide" sur la voie étroite de la Bonne Nouvelle dont devrait être porteuse l'Unique Église du Christ .
Une ex uniate de longue tradition, hautement cultivée, disait en reprenant la pub. d'une boisson édulcorée: "le Canada Dry a tout de l'alcool, mais ce n'est pas de l'alcool" ! Je dirais pour ma part l' uniatisme n'a rien de l’église d'orient, si ce n'est, presque, tous ses travers... à bons entendeurs salut !
Aujourd'hui à cause du problème ukrainien cette réalité infinitésimale de l'église de Rome s'impose au centre de nos préoccupations politiques. Il est navrant que la vénérable institution romaine au dires du Président du DREE ose contourner son problème en se couvrant d'un élément d'une ecclésiologie qui lui est pour le moment encore étrangère, prétextant qu'il s'agit d'une " église autonome non contrôlable !" Le charisme de l'église latine est, et sera peut être, de tout contrôler Alors vous comprenez les pauvres popofs de service à Lvov entretenus à grands frais....

Toute cette prose n'a de sens que pour insister auprès des gens de bonne volonté nombreux en ces temps de crise, que, sur le " TOUT AUTRE" de la foi évangélique portée encore, avec eux tous, par l’église orthodoxe.
On pourrait donc oser se poser la question de savoir, si Dieu avait provisoirement permit l'existence d'une communauté que nous devrions tous aider à se libérer de "la tentation pseudo unitaire" afin de quitter ensemble l'ornière de l'antique tentation piétiste du ritualisme, honnie par Notre Seigneur Jésus Christ et excellemment stigmatisée en Jean 4,23 ?

3.Posté par posté par Vladimir.G: Sophiologie le 27/03/2014 17:52
"Dès 1993 au niveau théologique, catholiques et orthodoxes ont condamné l’uniatisme, reconnaissant que cette voie ne menait pas à l’unité. Mais les conséquences restent. Nous voyons ces gens agir, prendre position contre l’Église canonique et soutenir les schismatiques." a dit Mgr Hilarion de Volokolamsk en se référant au "document de Balamand" (*). Il souligne ainsi que l'activité de gréco-catholiques sur le terrain reste la principale pierre d’achoppement au dialogue entre le patriarcat de Moscou et Rome et le principal obstacle à la rencontre entre le patriarche e Moscou et le Pape.

(*) Cf. http://www.egliserusse.eu/blogdiscussion/Le-metropolite-Hilarion-Le-Patriarche-Cyrille-a-pour-objectif-d-employer-au-maximum-tout-le-potentiel-de-l-Eglise_a3579.html

4.Posté par Gilles (Bourges) le 27/03/2014 19:45
message du patriarche Cyrille à monseigneur Onuphre , un très beau message . C'est Carême toujours de Noël et Sa Croix

5.Posté par L'uniatisme en Ukraine: Une plaie sanglante, selon le Patriarcat de Moscou le 12/08/2016 12:38
L’uniatisme en Ukraine reste une plaie sanglante, affirme le Patriarcat de Moscou, qui considère comme de toute première urgence de revenir sur les conséquences canoniques et pastorales de l’”uniatisme”. Le Patriarcat veut mettre ce thème à l’agenda de la prochaine séance plénière de la Commission mixte pour le dialogue orthodoxe-catholique, prévue du 15 au 22 septembre 2016 à Chieti, en Italie.

Le torchon brûle à nouveau entre le patriarcat de Moscou et l’Eglise gréco-catholique ukrainienne de rite byzantin (EGCU), anciennement appelée “uniate” en raison de son rattachement à Rome. Moscou affirme que les “uniates” sont trop agressifs et mettent en danger le dialogue avec l’Eglise catholique.

L’uniatisme en Ukraine reste une plaie sanglante, affirme le Patriarcat de Moscou, qui considère comme de toute première urgence de revenir sur les conséquences canoniques et pastorales de l’”uniatisme”. Le Patriarcat veut mettre ce thème à l’agenda de la prochaine séance plénière de la Commission mixte pour le dialogue orthodoxe-catholique, prévue du 15 au 22 septembre 2016 à Chieti, en Italie. SUITE

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