" NICE MATIN " : Eglise russe - le descendant du Tsar Nicolas II s’engage
L’arrière-petit-fils, le prince Nicolas, estime « légitime » le retour de cet édifice religieux dans le giron de la Russie. Il s’en explique dans nos colonnes

Philippe Fiammetti (pfiammetti@nicematin.fr)

L’ « affaire » de la cathédrale russe de Nice ne pouvait laisser indifférent le descendant des tsars. Voilà quatre ans qu’un conflit oppose la fédération de Russie à l’association cultuelle qui gère ce bien depuis près d’un siècle. Ce bras-de-fer judiciaire s’est conclu par un premier épilogue au début de cette année : le 20 janvier, le tribunal de grande instance a attribué la propriété de l’édifice à l’Etat russe. L’association a immédiatement interjeté appel. La cour d’appel d’Aix devrait se prononcer au printemps prochain.
Questions sur cette querelle au prince Nicolas, 88 ans, arrière-petit-fils de Nicolas II, le Tsar qui a fait construire la cathédrale.


Etes-vous prétendant au trône de Russie ?

Je suis aujourd’hui l’aîné des descendants mâles de la dynastie des Romanoff. Mais je ne suis pas pour autant prétendant au trône de Russie. Je ne compte pas devenir le prochain tsar ! Je suis simplement le doyen de la Maison impériale de Russie. A ma mort, c’est mon frère Dimitri qui occupera cette position....suite Nice Matin

Photo: Le Prince Nicolas de Russie, doyen de la Maison impériale de Russie
...........................
" P.O." -"SITE des Amis de l'église orthodoxe russe Saint-Nicolas de Nice"

"Le Figaro" - Moscou veut récupérer la cathédrale orthodoxe de Nice

"A propos de la pétition Nice"
"La justice française reconnaît à la Russie le droit de propriété sur l'église russe de Nice"

Rédigé par l'équipe de rédaction le 3 Octobre 2010 à 09:54 | 22 commentaires | Permalien


Commentaires

1.Posté par Bartimée le 01/10/2010 08:54
"Nice Matin" toujours bien informé, nous apprend que le prince Nicolas est l'arrière-petit-fils du Tsar Nicolas II et non de Nicolas I-er comme nous l'avions cru par erreur jusqu'à présent.

2.Posté par PetiaS le 01/10/2010 10:42
La clairvoyance SAI le prince Nicolas est tout simplement saisissante. au dela des présentations et conceptions sur la Russie d'aujourd'hui je ne retiendrait qu'une seule phrase :

"D’ailleurs, en confirmant par un oukase du 20 décembre 1908 que la cathédrale devait être répertoriée en Russie en tant que propriété du cabinet impérial, Nicolas II a solennellement confirmé qu’il s’agissait d’un bien d’Etat."

Voila qui est dit !

3.Posté par Michel Englert le 01/10/2010 11:30
SA le Prince Nicolas est l'arrière-arrière-petit-fils du Tsar Nicolas I. Il est donc de la génération des enfants de Nicolas II.

4.Posté par Tchetnik le 01/10/2010 17:52
Arrière-petit-fils de Nicolas II? ce doit être une coquille.

5.Posté par Tchetnik le 02/10/2010 00:01
Excellent commentaire quand Son Excellence dit que l'on doit assumer qu'un cadeau est un cadeau. certains ont tendance à confondre don et investissement et donateur et propriétaire.

Une église ne saurait être la propriété d'un clan, qu'il soit ethnique ou familial. Elle reste la propriété de l'Église et de l'ensemble des Chrétiens orthodoxes qui sont amenés à s'y rendre, et dont la composition ethnique n,est jamais figée ou gravée dans le marbre. Commémorer les fondateurs ne veut pas dire vérouiller les instance directrices d'une paroisse, au détriment de sa réelle mission qui reste de donner Grace et Vérité aux hommes qui se trouvent dans son rayon d,action.

6.Posté par Marie Genko le 02/10/2010 21:47

Cher Tchetnik,

En ce qui concerne l'église de Nice, nous ne devons tout de même pas oublier qu'un bail emphytéotique a été établi dans le cas précis et, à présent, ce bail est échu....
Les églises sont, comme vous le dites, construites à la Gloire de Dieu, mais comme tout bien matériel elles ont un responsable civil, qui en répond par devant l'État dans lequel ce bâtiment a été construit.
Ce responsable civil est celui qui a octroyé le bail en question.
Et si les paroissiens de Nice ont la chance inouïe de pouvoir continuer à occuper les murs de l'église Saint Nicolas, c'est à son propriétaire légal qu'ils doivent cette faveur.

7.Posté par Chani le 03/10/2010 13:43
L'essentiel, c'est de ne pas se déchirer ainsi pour des biens humains. Car cela va à l'encontre les paroles de l'Evangile.
J'avoue que j'ignore totalement qui a raison, mais il est bien triste de voir les chrétiens en appeler aux tribunaux pour régler un litige sur une lieu de culte. Cela porte aux yeux des hommes un bien mauvais témoignage sur la foi chrétienne.

Je connais d'ailleurs plusieurs personnes qui ont hésité à entrer dans l'orthodoxie et ont renoncé à cause des scandales et haines entre juridictions.
Ce sont des comportements infantiles funestes pour la chrétienté.

8.Posté par Marie Genko le 03/10/2010 16:45
@Chani,

Chacun de nous est susceptible d'erreur!
Malheureusement, comme vous l'écrivez, les comportements infantiles, et j'y ajouterai la russophobie de certains, nous entraînent tous dans des comportements funestes pour la chrétienté.
Les juridictions orthodoxes issues de l'Église russe, n'ont aucune raison de ne pas fraterniser, de ne pas se partager les églises et de ne pas s'aimer en Christ.

9.Posté par Irénée le 04/10/2010 14:02
Je me répète, mais je crois utile et important de rappeler qu'à part dans certains cercles particulièrement obtus et fermés, les différentes juridictions issues de l'Eglise de Russie collaborent, prient et travaillent ensemble. Cessons d'être, ici et ailleurs, des porteurs de mauvaises nouvelles...
Un peu partout, dans les paroisses, n'importe quel prêtre orthodoxe de passage peut venir concélébrer dans n'importe quelle église ! Grâce à Dieu ! et s'il y a des exceptions, c'est, ponctuellement pour des raisons stratégiques ou politiques, pas pour des raisons touchant à l'Eglise !
Quant à la russophobie, je ne vois pas bien de quoi parle Marie...mais je crois qu'il conviendrait de ne pas systématiquement mettre en avant les origines "nationales" des l'Eglises...

10.Posté par Marie Genko le 04/10/2010 18:23
Cher Irénée,

Merci de vous efforcer de nous donner de bonnes nouvelles.
La russophobie existe hélas, mais je ne souhaite pas vous donner d'exemple précis pour ne pas parler en mal de personnes bien réelles!
Nous ne devons pas nous voiler les yeux, ni nous boucher les oreilles, nous devons comme vous vous efforcez de le faire, combattre la russophobie et rappeler que les concélébrations existent et que nous, les fidèles, nous les souhaitons de toutes nos forces.

11.Posté par Michel FAURE le 04/10/2010 19:45
Le prine Nicolas est un descendant de la famille Romanov et non un descendant direct du Saint Tsar Nicolas II ... Il serait bon de rectifier cette erreur de Nice Matin !!! Merci ...

12.Posté par vladimir le 05/10/2010 12:16
MISE AU POINT DYNASTIQUE: Son Altesse Nicolas Romanovitch de Russie est l'arrière-arrière-petit-fils de l'empereur Nicolas I. Son arrière grand-père est SA Nicolas Nicolaevich (1831-1891), 3ème fils de l'empereur Nicolas I (1796-1855) qui eut 7 enfants (l'ainé étant l'empereur Alexandre II, 1848-1881). Nous avons ensuite dans la lignée SA Pierre Nicolaevich (1864-1931) puis SA Roman Petrovich (1896-1978), contemporain des enfants de l'empereur Nicolas II et père de Nicolas Romanovich. Ce dernier est né le 13 septembre 1922 à Antibes.

Cette lignée est actuellement la seule qui assure une descendance masculine continue des Romanov, ce qui est l'une des règles de succession imposées par le manifeste successoral de l'empereur Paul (loi salique, 1797). Au décès du grand-duc Vladimir Kirillovitch de Russie (1992), Nicolas Romanovitch a été élu chef de la Maison impériale de Russie par les membres de la fondation "Association famille Romanov", qu'il préside depuis 1989, élection confirmée lors des funérailles de la famille impériale (1998) mais, comme il le dit dans cette interview, il n'est pas pour autant prétendant au trône de Russie…

La revendication au trône de Russie est portée par SA le prince Georgui de Russie et sa mère SA la grande-duchesse Maria Vladimirovna de Russie. Cette lignée descend de l'empereur Alexandre II et respecte plus scrupuleusement la règle des mariages princiers instaurée par Alexandre I (1820). Toutefois les opposants lui reprochent la rupture de la descendance masculine et un certain nombre de griefs concernant les mariages et la conduite des ses représentant pendant la révolution de février 1917.

L'OPINION EXPRIMÉE: par Nicolas Romanovitch sur la situation à Nice et, plus généralement, en Russie et dans le Patriarcat de Moscou, reflète la pensée d'une grande partie de l'émigration russe, comme le montrent majoritairement les commentaires de ce blog sur ces sujets. Toutefois une autre partie de cette émigration, majoritairement représentée dans la paroisse de Saint Nicolas et dans la direction de l'Archevêché (Daru), se tient à un avis diamétralement opposé: "ils n'ont rien appris et rien oublié" et parlent toujours "ex-soviétie, KGB" etc. Le meilleur exemple en est donné par la prise de position (en 2006) de feu SA Michel Fedorovich Romanoff (arrière-petit-fils de SA Michel Nicolaevich, 1832-1909, dernier fils de SM Nicolas I) publiée sur le site http://www.cathedralerussenice.org/spip/spip.php?article21.

13.Posté par Potomok le 05/10/2010 15:48
Quelques uns des paroissiens de la Cathédrale St Nicolas (ou plus généralement) de l'exarchat du patriarcat de Constantinople des paroisses de tradition russe devraient scruter leur ordre généalogique pour savoir s'ils n'ont pas d'aieux proches des idées marxistes ou SR qui firent "tant de bien" à la Russie...

Ceux-là, souvent, reconnurent leurs erreurs et se convertirent. Le pardon et la rédemption chrétienne furent, bien sûr, de fait, naturellement et heureusement, accordés.

Alors qui sont leur descendants pour s'autoriser à juger des russes d'aujourd'hui ?
N'est-il pas possible d'accorder la même clémence?

Le Prince Nicolas donne, dans ce sens, un exemple et un message d'une valeur morale inestimable!

14.Posté par Irénée le 06/10/2010 08:38
@ Potomok
Je ne savais pas que les opinions politiques, ni que la bêtise étaient héréditaires...mais dans tous les cas, je ne vois pas bien en qui le fait d'être le petit fils de je ne sais qui donne une autorité supérieure...
Si j'étais fils et petit fils de marchand de charbon auvergnats, cela ne m'empêcherait pas d'avoir une opinion sur quelque sujet que ce soit.
La grâce du baptême n'est pas héréditaire, l'orthodoxie non plus.

15.Posté par vladimir le 06/10/2010 10:19
@Irénée,
Je vous suis entièrement pour considérer que l'Orthodoxie n'est pas en cause, contrairement aux déclarations du recteur soutenu par Daru et même par le Patriarcat de Constantinople!

Mais pour une grande partie de l'immigration russe, la famille impériale et ses descendants restent une référence morale; c'est pour cela que j'ai fait cette mise au point dynastique. Et c'est d'autant plus intéressant ici que le débat devant la justice porte sur une propriété immobilière (que l'ACCOR veut à toute force, là encore, confondre avec la juridiction ecclésiale) et la question est justement de savoir s'il s'agit d'une propriété privée de l'empereur ou non. J'ai aussi tenu à souligner que deux descendants de même rang avaient deux opinions diamétralement opposées.

16.Posté par Potomok le 06/10/2010 23:53
Amusante tentative de diversion de la part d'Irénée me prêtant des propos grossièrement improbables ou incohérents selon lesquels le droit de s'exprimer qu'à des lignées choisies ou que le baptême seraient héréditaires. Mais nous aussi, nous avons lu Vladimir Volkoff et "Le montage"!

C'est donc bien la preuve que les propos du Prince Nicolas sont profondément fondés et qu'il faille tenter de faire dériver le sujet. Une autre fois, Irénée? Sans rancune!

Et revenons maintenant sur le coeur du sujet de cette discussion.



17.Posté par Cathortho le 07/10/2010 15:55
En ce qui me concerne, je trouve les délarations du prince Nicolas à " Nice-Matin " d'une clarté, d'une logique et d'une humilité tout à fait remarquables.

Pour le reste, comme dit le vieux proverbe : " La caravane passe.... " (c'est par charité chrétienne que je m'abstiens de citer la suite).


18.Posté par T. Schakhovskoy le 10/10/2010 16:50
Pardon d'arriver "après la bataille" (je viens de rentrer d'un long séjour en Russie), mais je voudrais tout de même ajouter deux remarques à ce qui a été dit parce que je m'étonne que personne n'en ait parlé : la première, sur l'acharnement évident des questions du journaliste, qui tente à toute force d'obtenir du prince Nicolas un commentaire désobligeant sur la Russie actuelle - en vain ! C'en serait comique si ce n'était désolant en tant que confirmation éclatante de la partialité aveugle de Nice-Matin dans cette affaire.
La deuxième, sur le commentaire n° 12 où notre ami Vladimir, toujours soucieux d'équilibre, met sur le même plan l'interview du prince Nicolas et une lettre attribuée au défunt prince Michel Romanoff. Or j'ai cru comprendre que ce texte - dactylographié et doté d'une signature dont l'authenticité a été contestée - a fort commodément fait son apparition après le décès du prince Michel. Il me semble que cela mérite d'être rappelé.
Pour ma part, je trouve très tiré par les cheveux d'accorder le même poids à cette mystérieuse lettre parue "post mortem" et attribuée à un Romanoff très discret, et à cette interview fulgurante du doyen des Romanoff, qui suit de près l'évolution des choses en Russie et confirme ici sa première prise de position (dès le début de l'affaire).

19.Posté par Marie Genko le 10/10/2010 18:54

Merci de revenir, Tamara, ta clairvoyance et ton fin jugement nous a manqué!

20.Posté par vladimir le 14/10/2010 15:10
Bien chère Tamara,
Je suis aussi très heureux de vous lire. Vos interventions sont toujours pleines de sincérité, même si le vieil "académique" que je suis ne peux toujours suivre tous vos sympathiques emportements.

Ainsi vous avez le droit de mesurer différemment le poids des princes Romanov, certains ne leur accorde aucun poids du tout! Mais je voudrais bien préciser que:
- Cette lettre avait déjà été publiée avant le décès de son auteur et je n'ai trouvé aucun élément probant en faveur de votre thèse qu'il s'agirait d'un faux qui ne refléterait pas son opinion. Or, bien entendu, il ne serait pas sérieux de fonder une analyse sur de vagues ragots colportés par la rumeur.
- Comme je l'ai écrit, cette lettre exprime bien l'opinion de toute une partie de l'émigration, majoritairement représentée dans la paroisse de Saint Nicolas et dans la direction de l'Daru comme l'ont montré les récentes élections. Cela aussi me semble à prendre en compte pour ne pas faire comme ceux qui, par exemple dans l'ACOR, s'autoproclament représentants de toute l'émigration russe...
-

21.Posté par Jean Kourdukoff le 22/04/2012 21:47
LE CHRIST EST RESSUSCITÉ !
Chers frères et sœurs, chers amis, notez le nouveau site de la cathédrale Saint Nicolas de Nice, sur Wikipédia
* * *

En raison de l'importance de la communauté russe installée à Nice au cours de la deuxième partie du XIXe siècle, il fut décidé la construction d'une église russe dans la ville. La tsarine Alexandra Fedorovna lança une souscription dès 1856 et l'église Saint-Nicolas-et-Sainte-Alexandra, fut inaugurée rue Longchamp, en 18595. Elle est alors la première église russe d'Europe de l'Ouest6. Mais rapidement, elle devint trop petite pour la colonie russe qui ne cessait de grandir.

Le besoin d'un nouveau lieu de culte se faisait sentir. En 1903, dans le parc Bermond, débuta la construction d'une cathédrale5 selon les plans de Préobrajenski, professeur d'architecture à l'Académie impériale des beaux-arts de Saint-Pétersbourg2. C'est à cet endroit qu'en 1865, le tsarévitch Nicolas Alexandrovitch, fils d'Alexandre II, s'était éteint à l'âge de vingt ans des suites d'une méningite, alors qu'il séjournait à la villa Bermond que son père avait louée7. Peu de temps après, celui-ci acheta le parc, rasa la villa et fit édifier une chapelle en hommage à son fils, à l'endroit exact où ce dernier était mort7. C'est à proximité de cet oratoire construit par l'architecte David Grimm, que la cathédrale fut bâtie. Elle fut inaugurée en 19128.
La cathédrale vue de côté

De 1923 à 2010, c'est une association cultuelle qui gérait la paroisse orthodoxe Saint-Nicolas de Nice et donc la cathédrale6. À partir de novembre 2006, la Fédération de Russie revendiqua la propriété de la cathédrale en s'appuyant sur le fait que le terrain sur lequel elle fut construite, appartenait à la famille impériale de Russie avant la Révolution russe de 19179. L'affaire fut portée devant la justice qui donna raison à la Fédération de Russie. De 1931 à 2011, la cathédrale dépendait de l'archevêché des Églises orthodoxes russes en Europe occidentale du Patriarcat œcuménique de Constantinople10. Elle est depuis rattachée au diocèse orthodoxe russe de Chersonèse du Patriarcat de Moscou et de toute la Russie.
Le conflit avec la Fédération de Russie[modifier]

Le 20 janvier 2010, le tribunal de grande instance de Nice décide, en première instance, d'attribuer la propriété de la cathédrale à la Fédération de Russie, estimant que la nature du bail emphytéotique, initialement signé en 1909 pour une durée de 99 ans, et aux termes duquel la construction et l'entretien de la cathédrale sont confiés à l'Église orthodoxe de Moscou, sous l'autorité du Patriarche, a été repris depuis 1923 par l'Association cultuelle orthodoxe russe de Nice (ACOR), puisque l'édifice est occupé par cette association, et ne donnerait pas à celle-ci droit à usucapion. Ceci signifie que malgré l'occupation continue des lieux depuis 86 ans, cette association n'obtiendrait pas la propriété effective du bâtiment, des terrains attenants, des biens et meubles contenus dans la cathédrale14,12. L'avocat de l'association a aussitôt annoncé l'intention de son client d'interjeter appel de la décision. Il soutient que l'association cultuelle n'existe que depuis 1923, et n'est donc pas partie au bail emphytéotique. Il évoque le fait que ledit bail n'a pu être repris par l'association, qui n'a occupé et entretenu le bien qu'à titre précaire, et pour éviter sa dégradation. Il affirme que la Fédération de Russie s'est désintéressée de la cathédrale depuis 1917 et la Révolution russe, et que l'association bénéficierait de la prescription trentenaire.

Le 19 mai 2011, la première chambre civile de la cour d’appel d’Aix-en-Provence confirme le jugement de première instance, en estimant que l’État de la Fédération de Russie est « fondé à reprendre possession, à la suite de l’arrivée du terme du bail emphytéotique du 9 janvier 1909, survenu le 31 juillet 2007, du bien immobilier, du terrain alentour ainsi que de tous les objets incorporés »11. Pour la cour, la propriété « est imprescriptible et ne se perd pas par le non-usage »11. L'association annonce alors son intention de se pourvoir en cassation3 et le recteur de la cathédrale Jean Gueit refuse de rendre les clés de l’édifice aux autorités russes estimant que la cour d'appel a statué sur la propriété mais pas sur l'occupation10. Le 12 septembre 2011, l'ACOR décide de fermer la cathédrale aux visiteurs, expliquant que la Russie lui interdit désormais de faire payer les entrées15. L’ambassadeur de Russie en France, Alexandre Orlov, entend récupérer les clés de la cathédrale et annonce qu'il les remettra à un nouveau recteur nommé par le Patriarcat de Moscou, Nicolas Ozoline15. Par ailleurs, ce dernier estime que l’état du bâtiment s’est fortement détérioré, ce que conteste l’association cultuelle16,15. Le 31 octobre 2011, le tribunal de grande instance de Nice, qui a été saisi par la Fédération de Russie, ordonne à l’ACOR de remettre les clés de la cathédrale aux autorités russes sous sept jours et fixe une astreinte de 6 000 euros par jour de retard10. Finalement, le 15 décembre 2011, les clés sont remises par l'ACOR à Nicolas Ozoline lors d'une cérémonie officielle17. Le fait que le nouveau recteur soit nommé par le diocèse orthodoxe russe de Chersonèse du Patriarcat de Moscou rattache désormais la cathédrale à ce dernier. Ce transfert est contesté, l'ACOR estimant qu'il est « contraire aux règles de fonctionnement de l’Église orthodoxe, tant d’un point de vue ecclésiologique que canonique18. »

En 2012, l'État russe a décidé d'engager une rénovation intérieure et extérieure de l'édifice13. Les travaux devraient durer deux ans13. SUITE....

22.Posté par Dona Rodrigue le 08/04/2014 16:20
Prince Nicolas Romanovitch (né le 13 septembre 1922 à Antibes) est le chef actuel de la Maison impériale de Russie. Il a été élu prétendant au trône de Russie par les membres de la famille Romanov en 1992 contre sa cousine la princesse (dite « grande-duchesse ») Maria Vladimirovna de Russie. Il appartient à la Maison de Holstein-Gottorp-Romanov.

Prince Nicolas Romanovitch Fils du prince Roman Petrovitch et de Prascovia Dimitrievna Cheremetieva.

Roman Petrovitch de Russie , ou Roman Petrovitch Romanov (en russe : Роман Петровичest Романов), est un prince de Russie né le 17 octobre 1896 à Peterhof et mort le 23 octobre 1978 à Rome. Il fut membre de la Maison de Holstein-Gottorp-Romanov.

Roman Petrovitch de Russie appartient à la troisième branche issue de la première lignée de la Maison d'Oldenbourg-Russie (Maison de Holstein-Gottorp-Romanov), elle-même issue de la première branche de la Maison de Holstein-Gottorp.

Ces trois branches sont toutes trois issues de la première branche de la Maison d'Oldenbourg. Il a pour ascendant direct Nicolas Ier de Russie. Il appartint à la branche agnate de Nikolaïevitch.


Vive la Grande Russie

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