Parution en Russie du journal (1937-1948) de Pierre Kovalevsky  une publication de Nicolas Ross. En vente à la librairie "Les Editeurs Réunis"
En vente à la librairie "Les Editeurs Réunis"

Les éditions « Khristianskaia biblioteka » Nijni Novgorod publient l’ouvrage de "Lumière pascale rue Daru" Pierre Kovalevsky ‒ Notes journalières (1937-1948) (Introduction, rédaction et notes: Nicolas Ross)

Extraits de l'introduction

Pierre Evgrafovitch Kovalevsky (1901-1978) est né à Saint-Pétersbourg dans une famille d’ancienne noblesse, dont plusieurs membres s’illustrèrent en Russie dans des domaines variés. À son arrivée en France en 1920, il s’installa avec ses parents et ses frères Maxime et Eugraphe à Beaulieu, près de Nice. Puis les Kovalevsky louèrent un modeste logement en rez-de-chaussée avec jardin à Meudon (62, rue de la République), qui resta leur foyer familial pendant un demi-siècle

Membre d’innombrables conseils ou comités d’organisations russes, Pierre Kovalevsky fut l’un des fondateurs et un participant actif de l’Action chrétienne des étudiants russes (ACER) en France. Il fut très proche, également, du Sokol russe et du mouvement Vitiaz, importantes organisations de jeunesse russes de l’émigration. Il fut enfin, et ce n’est pas le moindre de ses mérites, l’un des principaux promoteurs et responsables du réseau très actif des écoles paroissiales, dites du « du jeudi », qui donnèrent d’excellentes bases de culture russe, religieuse et profane, aux milliers d’enfants de l’émigration qui les fréquentèrent durant des décennies
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Parution en Russie du journal (1937-1948) de Pierre Kovalevsky  une publication de Nicolas Ross. En vente à la librairie "Les Editeurs Réunis"
Pierre Kovalevsky est l’auteur de nombreux articles et de plusieurs livres.

On peut pourtant considérer que son œuvre majeure, celle qui lui donne à jamais une place unique et inestimable dans l’histoire de la Russie de l’exil, ce sont ces Notes journalières, pour l’essentiel inédites, qu’il rédigea de 1918 à 1959 et qui constituent une chronique exceptionnellement complète de tout ce qui, de près ou de loin, a eu un rapport avec la vie de la communauté orthodoxe russe de France.

Chaque soir, Pierre Kovalevsky notait dans son journal des informations aussi variées qu’abondantes, et en une année cela constituait plusieurs centaines de pages dactylographiées. La question du choix à opérer pour que notre ouvrage restât à la fois lisible et suffisamment informatif s’est donc posée d’une manière particulièrement ardue. Il a été relativement facile d’éliminer l’essentiel de ce qui n’avait de rapport qu’avec la vie privée de Piotr Evgrafovitch : sa vie familiale, ses vacances, ses activités sociales, culturelles, intellectuelles et professionnelles sans rapport avec l’émigration russe et la vie religieuse. Mais même ainsi il serait resté encore beaucoup trop de texte. Il a donc fallu se limiter à quelques thèmes majeurs.

Le service de l’office dans la cathédrale Saint-Alexandre-Nevski de Paris constituait la principale raison d’être de Kovalevsky et rien de ce qui se passait à l’église de la rue Daru, et la concernait de près comme de loin, ne lui était inconnu ou indifférent. Les acteurs et les activités du petit monde de la rue Daru seront donc privilégiés, et ce que nous en apprennent les Notes Journalières de Pierre Kovalevsky sera très largement publié. Les lecteurs qui nous ont suivi dans nos précédents ouvrages pourront ainsi retrouver, pendant neuf ans encore, la chronique de l’église de la rue Daru dont nous avions naguère tenté de leur présenter les épisodes antérieurs.

Mais l’activité de Pierre Kovalevsky ne se limitait pas à la rue Daru.

Enseignant à l’Institut de théologie Saint-Serge, il y connaissait tout le monde et la « sainte colline » de la rue de Crimée occupe une place notable dans sa chronique. Il visitait souvent les paroisses et les prêtres orthodoxes de Paris et de province. Il suivait, avec un intérêt constant mais critique, les efforts des ses frères Eugraphe et Maxime pour créer une Église orthodoxe locale qu’ils souhaitaient authentiquement française. Il fut aussi l’un des initiateurs de ces réunions entre catholiques et orthodoxes où, sous l’aile protectrice de Mgr Beaussart et de Mgr Dumont, échangèrent leurs idées dans les années d’après-guerre les plus grands théologiens orthodoxes et catholiques du moment.

Nous avons largement conservé dans notre publication un autre thème abondamment traité par Pierre Kovalevsky et qui lui tenait beaucoup à cœur : celui des activités pédagogiques dans l’émigration russe. Il fut le moteur infatigable d’initiatives qui contribuèrent à la mise en place de structures pédagogiques orthodoxes et russes encore actives de nos jours (quoique sur une moindre échelle). Cet aspect, largement négligé par les historiens de la communauté russe de France, méritait, nous semble-t-il, de se voir lui aussi attribuer place privilégiée.
La vie de l’émigration russe en France durant la Seconde Guerre mondiale et l’immédiat après-guerre a été très peu décrite à ce jour, et nous avons également privilégié ce qui, dans le journal de Pierre Kovalevsky, permet d’en éclairer les aspects particuliers. Kovalevsky avait des amis dans tous les camps et il a noté de manière remarquablement objective leurs idées comme leurs actions.

Son regard sur ses compatriotes est particulièrement intéressant en ce qui concerne leur attitude à l’égard des Allemands en guerre contre l’Union Soviétique depuis juin 1941, mais aussi à l’égard de l’URSS après la Libération. La communauté orthodoxe russe de la France a alors été assez largement tentée par un retour en Russie, et plus encore par un retour dans l’obédience du Patriarcat de Moscou, réhabilité et restauré par Staline. Pierre Kovalevsky, qui a quasi quotidiennement fréquenté le métropolite Euloge dans les derniers mois de sa vie, qui furent aussi ceux de son retour sous la juridiction de Moscou, a pu ainsi apprécier les motivations et les actions de Mgr Euloge d’une manière particulièrement intéressante. Ses notes sur le sujet constituent l’un des témoignages les plus importants de sa chronique.



Parution en Russie du journal (1937-1948) de Pierre Kovalevsky  une publication de Nicolas Ross. En vente à la librairie "Les Editeurs Réunis"
Книга П. Е. Ковалевского «Пасхальный свет на улице Дарю», составитель Н.РОСС

Настоящее издание ознакомит читателя с тремя периодами жизни русского церковного парижского зарубежья: относительно спокойные довоенные годы (1937-1939), тяжелый и полный соблазнов военный период (1940-1944), послевоенное время (1945-1948) – время несостоявшегося воссоединения трех ветвей русской православной Церкви. Послевоенные годы, богатые событиями, были временем «выхода» православия во французскую среду, а также расцвета эмигрантской общественной и культурной жизни.

Начиная с 1940-го года записи «Дневников» освещают другой ценнейший источник истории русской церковной эмиграции во Франции – «Путь моей жизни» митрополита Евлогия.
Использованный в настоящем издании машинописный текст «Дневников» П.Е. Ковалевского исправлен самим автором. Он хранится в католическом монастыре восточного обряда Воздвижения Креста Господня в Шеветонь (Бельгия).

Les éditions « Khristianskaia biblioteka » Nijni Novgorod : Nouvelle édition russe des « Œuvres théologiques » de Mgr Basile (Krivochéine)

Издательство "Христианская библиотека"

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 5 Octobre 2014 à 08:42 | 2 commentaires | Permalien


Commentaires

1.Posté par Séraphin Rehbinder le 13/04/2014 15:48
Félicitations et profonds remerciements à Nicolas Ross

2.Posté par Félicitations! le 07/11/2014 10:21
Les éditions Hristianskaya Bibilioteka, Nijny Novgorod, annoncent que l'ouvrage de Nicolas Ross "Lumière pascale rue Daru" vient d'obtenir le deuxième prix du meilleur livre historique au concours "L'éducation par le livre".

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