Patriarche Cyrille: "La crise n'est pas seulement un mal, c'est aussi une bénédiction"
A la conférence de presse à Kaliningrad, après la célébration de la liturgie le dimanche 22 mars, le patriarche Cyrille de Moscou a abordé plusieurs questions dont celle des conséquences de la crise économique pour l'activité de l'Église orthodoxe. Selon le patriarche, l'Église russe n'a pas encore subi toutes les conséquences de la crise, mais il reconnait qu'il faudra réduire le financement de certains projets. Cependant, dit-il, l'Église en Russie est habituée à supporter des difficultés et des privations bien plus importantes que l'actuelle crise.

"La crise n'est pas seulement un mal, c'est aussi une bénédiction, affirme le patriarche Cyrille. C'est une occasion de réexaminer nos valeurs, elle nous fait réfléchir." Le patriarche est convaincu que la crise aidera les hommes à accorder plus d'importance à leur travail: "Nous devons apprendre à bien travailler pour ne pas être licenciés". "Ce sont des paroles dures, a-t-il avoué, mais il faut le dire et l'Église en a le droit, parce que cela concerne aussi la vie spirituelle des gens".

Au moment où nous mettions en ligne cet article, le Figaro annonçais dans ses nouvelles flash que la "Russie craint une seconde vague de la crise": voir cette dépêche ici.

Rédigé par l'équipe de rédaction le 24 Mars 2009 à 11:44 | 1 commentaire | Permalien


Commentaires

1.Posté par Thierry Jolif le 24/03/2009 16:09
Sages paroles ! Toutes tribulations sont aussi une occasion de "rachat". Toute chute (à moins qu'elle ne soit fatale) une occasion de se relever. Soljenitsyne l'avait déjà dit il y a longtemps, notre crise économique est moins grave que notre crise spirituelle ... Il demeure que cette crise de l'économie globalisée ne devrait pas être seulement l'occasion de lever les bras aux cieux jusqu'à la fin pour ensuite les utiliser à nouveau pour amasser ...
Que cette crise soit, en outre, une occasion "salutaire" de réfléchir sur le sens du travail, ce serait vraiment une bonne chose ... malheureusement comment interpréter :" apprendre à bien travailler pour ne pas être licencié" ? La réflexion s'impose avant ... car il est évident que, précisément, la crise met bien en relief ce fait que la qualité du travail n'a plus guère de rapport avec l'assurance d'un métier stable ... les milliers de licenciés actuels étaient-ils tous des saboteurs, j'en doute !

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