«Situer la théologie en dialogue avec le monde sécularisé d'aujourd'hui»

L'Académie théologique de Halki, sur l'île d'Heybeliada, dans l'archipel des Iles des Princes au large d'Istanbul, devrait très prochainement pouvoir rouvrir ses portes sur décision du Parlement turc. Pendant des siècles, elle a formé les cadres de l’Eglise grecque orthodoxe avant d'être fermée par les militaires en 1971. A l'invitation du Patriarche oecuménique de Constantinople, Bartholomée Ier, les doctorants, pour la plupart des étudiants en théologie de confession orthodoxe, ont pris part au programme doctoral de la Faculté de théologie de Fribourg sous la direction des professeurs Barbara Hallensleben, Astrid Kaptijn et Guido Vergauwen, recteur de l’Université de Fribourg. SUITE Apic

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 11 Septembre 2013 à 10:07 | 7 commentaires | Permalien


Commentaires

1.Posté par Perplexio le 13/09/2013 10:02
Il se dégage de l'article joint de APIC du flou, comme une certaine ambiguïté. Tout çà pour cà ?

2.Posté par Le patriarche Bartholomée le 28/09/2013 17:05
« Le fait que la faculté de théologie de Halki reste encore fermée, montre l’existence d’un déficit démocratique en Turquie ». C’est par ces paroles que le patriarche œcuménique a répondu à la question que lui posait au sujet de Halki le patriarche de Bulgarie Néophyte, en visite au Phanar, il y a quelques jours. « C’est une question de liberté religieuse, c’est une question de droits de l’homme. Dernièrement, on dit à nouveau avec insistance que nous nous trouvons près de la réouverture. Que sa Béatitude [le patriarche de Bulgarie, ndlr], prie pour que cette fois nos espoirs ne soient pas à nouveau déçus » a ajouté le patriarche.

3.Posté par Vladimir.G le 11/10/2013 18:42
Mosquées d'Athènes contre séminaire orthodoxe d'Istanbul : la Grèce rejette un accord avec la Turquie

La Grèce a rejeté un accord proposé par la Turquie, qui voulait échanger la réouverture de l'institut orthodoxe de Halki, non loin d'Istanbul, contre celle de deux mosquées ottomanes à Athènes. Tout marchandage ou toute discussion concernant cet établissement religieux serait « contre-productif », a insisté le ministre grec des affaires étrangères, Evangelos Venizélos, réagissant aux déclarations quelques heures plus tôt du Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan. Ce dernier avait par ailleurs demandé à son voisin que les Grecs musulmans de souche turque puissent élire eux-mêmes leur mufti, leur chef religieux dans l'islam, sa nomination étant jusque-là une prérogative du gouvernement grec.

4.Posté par Vladimir.G le 13/10/2013 18:10
Turquie : Une Église orthodoxe souhaite un joyeux Aïd aux musulmans

Une Église orthodoxe située dans la ville d’Iskenderun, dans la province de Hatay en Turquie, a accroché un signe à l’extérieur de leur Église, souhaitant un joyeux Aïd aux musulmans.

Un exemple de tolérance

La ville de Iskenderun , autrement connu sous le nom d’Alexandrette , a toujours été réputé pour son exemple de tolérance. Ceci a été prouvé une fois de plus, étant donné que la communauté orthodoxe a accroché un énorme signe à l’extérieur de leur Église sur Sehit Pamir Street, souhaitant ainsi aux musulmans, un heureux Aïd.

Une vieille tradition

Le prêtre de l’Église, Dimitri Yildirim, démontre que cela est une tradition perpétuée depuis de nombreuses années : « Nous avons vécu ensemble dans Hatay depuis des années, célébrer les fêtes de l’autre fait partie de notre protocole. »
Le chef de la fondation de l’Église, Can Teymur, a mentionné que l’Aïd est un temps pour la paix et la fraternité.

5.Posté par Vladimir.G le 14/10/2013 16:31
Depuis des années, Ankara promet la réouverture du séminaire orthodoxe de Halki, dans les îles des Princes, au large d’Istanbul. Néanmoins, le Premier ministre Erdoğan a mis en parallèle ce dossier avec celui des mosquées d’Athènes et de la situation de la minorité musulmane de Thrace. De quoi susciter la colère d’Athènes...

Les déclarations de Recep Tayyip Erdoğan ont été perçues comme une provocation par les autorités grecques, car le Premier ministre turc évoque un principe de « réciprocité » pour envisager la réouverture du séminaire orthodoxe de Halki, pourtant promise à plusieurs reprises ces derniers mois par Ankara. Recep Tayyip Erdoğan affirme qu’en contrepartie, Athènes devra permettre la rénovation de deux mosquées et une libre élection des muftis à Thrace. Cette intervention du Premier ministre turc a été qualifiée de « contre-productive » par le vice-Premier ministre grec Evángelos Venizelos (PaSoK).

S’adressant au groupe parlementaire de son parti, l’AKP, Recep Tayyip Erdogan à expliqué que «si nous devons restituer quelque chose, nous sommes aussi en droit d’attendre un retour», tout en précisant : «Nous avons à Athènes deux mosquées qui relève de héritage culturel ottoman. Nous avons dit à la Grèce de nous laisser les rénover. Les musulmans qui vivent à Athènes n’ont pas d’endroit où prier. J’ai discuté de cela, au cours des dernières dix années, avec tous les Premiers ministres de la Grèce, mais je n’ai malheureusement obtenu que des moqueries».

Il a affirmé que son gouvernement avait encouragé les minorités non musulmanes de Turquie, prenant comme exemple la réouverture de l’orphelinat de l’île de Büyükada (Prinkipos) et la liberté reconnue au Patriarche Bartholomée de faire venir des prêtres de l’étranger, auxquels le gouvernement donne la nationalité turque [toute personne exerçant une activité religieuse en Turquie devant être de nationalité turque, NdT].

«À ce jour, nous avons octroyé la nationalité turque à 17 prêtres orthodoxes», a souligné Recep Tayyip Erdoğan, comparant la situation qui prévaut désormais en Turquie à celle de la Thrace occidentale, en Grèce, «où vivent 150.000 Turcs». «Le gouvernement grec nomme le mufti en charge comme s’il s’agissait d’un fonctionnaire, comme si c’était moi qui nommais le Patriarche oecuménique»...

Recep Tayyip Erdoğan a mis l’accent sur les gestes de bonne volonté accomplis par Ankara : «nous avons permis le fonctionnement du monastère de Notre-Dame de Soumelà (Panagia Soumelà), de l’église de Tarse et de l’église Ahdamar de Van. Il n’est pas possible que nous soyons les seuls à faire des pas en avant».

La réplique a été apportée par le vice-Premier ministre grec Evángelos Venizelos (PaSoK), qui a déclaré : «Le position de la Grèce sur la question est claire et concise, en accord avec le droit international, et nous l’avons déjà souvent exprimée. Tout autre discussion sur la question devient contre-productive». Pour Athènes, la réouverture de l’Ecole de Halki n’est pas un sujet relevant des discussions bilatérales entre les deux États mais des droits fondamentaux de la personne. Cette réouverture ne doit donc pas s’inscrire dans une logique de «réciprocité».

Toutefois, la nouvelle intransigeance turque pose problème à Athènes. Des sources du ministère grec des Affaires étrangères font un lien entre ces «provocations» turques et la récente visite du Premier ministre Samaras en Israël, mal perçue à Ankara.

De plus, Athènes pense que le Premier ministre Erdoğan est mis sous pression sur le sujet par la communauté internationale, et qu’il il a donc besoin d’excuses pour repousser la réouverture de Halki, alors qu’il ne veut pas déplaire aux radicaux de l’AKP avant les élections de 2014.

6.Posté par Vladimir.G le 17/10/2013 23:07
J'avais oublié de donner la source du commentaire 5. Voilà:

http://balkans.courriers.info/article23379.html

7.Posté par Vladimir.G: Réouverture sous conditions le 02/09/2014 20:20
Réouverture sous conditions

Le président turque Recep Tayyip Erdogan a déclaré lundi que le séminaire de Halki pourrait ouvrir si la Grèce respecte ses engagements concernant la minorité musulmane de Thrace occidentale (nord-est de la Grèce).

Il s'agit d'environ 150 000 Turcs restés dans cette province, dont le statut est déterminé par le traité de Lausanne de 1923 (comme celui du patriarcat de Constantinople), et le problème vient de la «loi des 240 Imams» adoptée au Parlement au début de 2012, qui prévoit la nomination par l’état grec de 240 «professeurs de religion» qui enseigneraient l'Islam en grec aux étudiants turcs. Cette loi avait fait l'objet de protestations des représentants de la minorité turque et sa mise en œuvre avait été retardée...

Source: http://www.worldbulletin.net/news/143554/turkeys-erdogan-says-greek-orthodox-school-may-reopen

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