Le Christ est ressuscité! Христос Воскресе!
ВСЕХ ЧИТАТЕЛЕЙ, АВТРОВ И ДРУЗЕЙ НАШЕГО БЛОГА, ПОЗДРАВЛЯЕМ СО СВЕТЛЫМ ХРИСТОВЫМ ВОСКРЕСЕНИЕМ И ЖЕЛАЕМ ПАСХАЛЬНОЙ РАДОСТИ! ХРИСТОС ВОСКРЕСЕ!

"PARLONS D'ORTHODOXIE" SOUHAITE A SES LECTEURS, A SES CONTRIBUTEURS, A TOUS SES AMIS DES PÂQUES RADIEUSES! LE CHRIST EST RESSUSCITE! CHRIST IS RISEN! ΧΡΙΣΤΟΣ ΑΝΕΣΤΗ ! CHRISTUS IS VERREZEN ! CHRISTO E RISORTO ! CHRISTUS IS AUFERSTANDEN! HRISTOS A INVIAT ! CHRISTUS RESURREXIT !

Rédigé par Parlons d'orthodoxie le 15 Avril 2012 à 10:01 | 10 commentaires | Permalien

Message de Pâques de l'évêque Nestor de Chersonèse
Bien-aimés dans le Seigneur, pères, frères et sœurs,

LE CHRIST EST RESSUSCITÉ !

En cette sainte nuit de Pâques le Seigneur manifeste son immense miséricorde et son amour de l’homme en nous donnant à nouveau la faculté de participer à la grande fête qu’est le triomphe de la vie sur la mort. Il nous appelle au repas de noces de la foi, nous y devenons être les témoins et les participants de la glorieuse Résurrection des morts de Notre Seigneur Jésus-Christ.

En cette sainte nuit nous sommes particulièrement conscients du fait que le Sauveur Ressuscité ne nous a pas laissé seulement son enseignement et ses commandements mais, et surtout, Son exemple, Son image et Sa présence. La Résurrection du Christ englobe et contient tous les sacrifices et toute la foi de l’humanité, toutes les souffrances demandées par la vérité, tout l’amour manifestés au cours de l’histoire du genre humain.
Rédigé par Parlons d'orthodoxie le 14 Avril 2012 à 07:00 | 0 commentaire | Permalien

Prêtre Vladimir Zielinsky

Voir le suaire de Turin est un événement spirituel, un regard-rencontre.
On y sort changé, troublé, saisi par la présence qui nous envahit. Déjà le premier contact nous invite à la contemplation, mais aussi à la quête de quelque chose qui se trouve à l’intérieur de nous-mêmes. Devant le suaire nous tous, croyants ou non, nous changeons en chrétiens. Au moins pour un moment lorsque nous sommes interpellés par le message que ce Visage nous envoie.

Personne n’est cuirassé contre son langage expressif et communicatif. Il semble que le Visage entre dans la partie la plus profonde de notre être. Ses yeux sont fermés, mais nos yeux s’ouvrent. St Grégoire de Nysse en citant les paroles de St Paul « qui en effet a connu l’esprit du Seigneur ? », continue : mais qui a connu son propre esprit ?... »
Car notre esprit est scellé par l’image de Dieu remplie par la lumière du Verbe.
Rédigé par p.Vladimir Zielinsky le 14 Avril 2012 à 06:52 | 3 commentaires | Permalien

Message de Pâques du patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie
Chers Frères dans l’épiscopat, très honorables prêtres, diacres qui aimez Dieu, moines et moniales pleins de piété, chers frères et sœurs !

C’est dans la joie de l’esprit en cette grande et glorieuse fête de la Résurrection d’entre les morts de notre Sauveur, c’est en voyant avec les yeux de l’âme Jésus sortir du tombeau que je vous adresse à tous l’exclamation vivifiante, imprégnée de force intérieure, de vérité indéniable et de joie :

LE CHRIST EST RESSUSCITE !

Cette lumineuse nuit de Pâques manifeste à l’humanité la plénitude de l’amour divin qui veut que l’Eternel Fils de Son Père Céleste s’est incarné en acceptant la condition humaine, a guéri la nature humaine de la maladie qu’est le péché. En descendant dans les tréfonds de l’enfer Il a brisé les fers de la mort et nous a offert l’inappréciable possibilité de nous unir à notre Créateur Tout Puissant.
Rédigé par Parlons d'orthodoxie le 12 Avril 2012 à 16:41 | 0 commentaire | Permalien

Mercredi Saint
"Comme la voix me parlait, l'Esprit vint en moi, Qui me fit mettre debout; et j'entendis Celui qui me parlait. "Fils d'homme, me dit-Il,Je t'envoie vers les Israélites, vers cette nation de rebelles qui se sont révoltés contre Moi, qui ont, autant que leurs pères, péché contre Moi jusqu'à ce jour...SUITE

Tropaire
Ton 8 * Voici, l'Epoux arrive au milieu de la nuit * Et bienheureux le serviteur qu'Il trouvera veillant * Mais indigne celui qu'Il trouvera nonchalant * Veille donc, mon âme * à ne pas sombrer dans le sommeil * afin de n'être pas livrée à la mort et enfermée hors du Royaume * Mais reviens à toi et chante * Tu es Saint, Saint, Saint, notre Dieu * Par la Mère de Dieu, aie pitié de nous. (ter)

Cathisme

Ton 3 * La Prostituée vint à Toi qui aimes l'homme * Elle versa la myrrhe avec ses larmes sur tes pieds * et par ton ordre fut délivrée de la mauvaise odeur du mal * Mais le disciple ingrat qui respirait ta grâce * la rejeta et se couvrit de boue * Il Te vendit par amour de l'argent * Christ, gloire à ta miséricorde.
Rédigé par Vladimir GOLOVANOW le 11 Avril 2012 à 09:22 | 0 commentaire | Permalien

La joie qui imprègne et éclaire l'Office du Samedi de Lazare met l'accent sur un thème majeur : la prochaine victoire du Christ sur l'Hadès. "Hadès" est le terme biblique pour la Mort et sa puissance universelle, pour l'indéniable ténèbre qui engloutit toute vie et empoisonne le monde entier par son ombre. Mais maintenant – avec la résurrection de Lazare – "la mort commence à trembler." Un duel décisif entre la Vie et la Mort commence, nous donnant la clé de tout le mystère liturgique de Pâques. Déjà au 4ème siècle, le Samedi de Lazare était appelé "annonce de Pâques." Car en effet, il annonce et anticipe la merveilleuse Lumière et paix du Samedi qui suit – le Grand Samedi -, jour de la Tombe vivifiante.

Lazare, l'ami de Jésus, personnifie l'humanité entière et aussi chaque homme, comme Béthanie – la maison de Lazare – symbolise le monde entier – la maison de l'Homme. Car chaque homme a été créé en tant qu'ami de Dieu et appelé à Son amitié : la connaissance de Dieu, la Communion à Dieu, le partage de la vie avec Lui : "En Lui était la Vie, et la Vie était la Lumière des hommes" (Jean 1,4). Et cependant cet ami, que Jésus aime, qu'Il a créé dans l'amour, est détruit, annihilé par une puissance que Dieu n'a pas créée : la mort
Rédigé par Nikita Krivochéine le 8 Avril 2012 à 07:24 | 0 commentaire | Permalien

"Agrippez - vous au vêtement du Christ "
Extrait des causeries du saint père Varsanofi du monastère d’Optino avec ses fidèles

Chez nous, au monastère du désert d’Optino, les moines vivent au minimum par deux dans les cellules. Cette règle permet de parer à une hallucination démoniaque et de prier en cette circonstance pour son compagnon ; elle permet également en ce cas de frapper à la cellule voisine pour demander de l’aide.
Cet ordre de vie a été adopté après un évènement précis. Autrefois les moines vivaient en solitaires et voici qu’il advint, après la prière du soir, qu’un moine vit assis dans sa cellule un homme âgé. Cet homme s’adressa à lui :

« Que fais-tu ici ? Reviens dans le siècle à tes occupations précédentes. Tu apporteras bien plus de bienfaits au monde. Tu toucheras un bon salaire, tu vivras dans le plaisir, tu te marieras… »
Le moine lui répondit : « Mais comment sortirai-je d’ici, les portes du monastère sont closes ? »

Et cet étrange individu lui répondit :
« Sois sans inquiétude, souhaites-le simplement et je te transporterai aussitôt par-dessus la clôture. Devant le portail, une troïka attelée t’attend déjà ! »
Rédigé par Marie Genko le 5 Avril 2012 à 16:57 | 1 commentaire | Permalien

Paroles mémorables des pères du désert
Traduction Lucien Regnault. Solesmes 1984.

"Abba Xanthias monta un jour de Scété à Térenouthis. Et là où il s'arrêta, on lui apporta un peu de vin à cause de la peine qu'il s'était donnée. Apprenant qu'il était là, des gens lui amenèrent un démoniaque. Et le démon se mit à injurier l'ancien: "Vous m'avez conduit à ce buveur de vin!" L'ancien n'avait pas l'intention de le chasser, mais à cause de l'injure il lui dit: "J'ai confiance dans le Christ que je ne terminerai pas cette coupe avant que tu ne sois sorti".

Et quand il commença à boire, le démon poussa des cris en disant: "Tu me brûles, tu me brûles." Et avant que l'ancien n'ait terminé, il sortit par la grâce du Christ" (280)
Rédigé par Parlons d'orthodoxie le 3 Avril 2012 à 19:56 | 0 commentaire | Permalien

Vladimir GOLOVANOW

La "Revue des sciences religieuses" (1) a mis en ligne récemment un article du père Gabriel Tchonang (2) que je trouve très intéressant. Il donne d'abord une courte synthèse du rôle essentiel de l'Esprit Saint dans l'Orthodoxie (qui souligne "en creux" la différence avec le Catholicisme) puis résume le Pentecôtisme, que nous connaissons peu en Europe, où il s'est développé récemment (3), mais dont la progression a pu séduire des Orthodoxes (en particulier aux Etats Unis, voir l'article du père Gabriel). Bien que le père Gabriel pense que les différences seraient plus culturelles que théologique, sa conclusion démontre, à mon sens, que ces différences sont en fait fondamentales pour un Orthodoxe.

Je vous en propose le résumé, l'introduction et la conclusion:
Rédigé par Vladimir GOLOVANOW le 31 Mars 2012 à 18:05 | 0 commentaire | Permalien

Voir le début: LES DEUX SIGNIFICATIONS DE LA COMMUNION
et LES DEUX SIGNIFICATIONS DU JEÛNE

LA COMMUNION DU SOIR
La caractéristique première et essentielle de la Liturgie des Présanctifiés est qu’elle est un office du soir. Elle se présente comme un office de communion qui suit les Vêpres. Aux premiers stades de développement, elle était dépourvue de la solennité qu’elle revêt aujourd’hui, si bien que sa relation avec l’office du soir était encore plus manifeste.
La première question qui se pose, par conséquent, concerne le caractère vespéral de la Liturgie. Nous savons déjà que, dans la tradition orthodoxe, l’Eucharistie est toujours précédée d’une période de jeûne total. Ce principe général explique le fait que l’Eucharistie, différente en cela de tous les autres offices, n’ait pas d’heure fixe qui lui soit propre, car le temps de sa célébration dépend avant tout de la nature du jour où elle doit être célébrée.
Rédigé par Vladimir GOLOVANOW le 28 Mars 2012 à 17:01 | 0 commentaire | Permalien

Paroles de saint Nicolas de Jitcha sur le Mahatma Gandhi
V.G.

Devant la polémique soulevée par le communiqué de l'AEOF sur les élections, je voudrais proposer le texte suivant écrit par saint Nicolas (Vélimirovitch) à un noble britannique du nom de Charles B. Je l'ai trouvé sur le précieux site orthodoxologie.blogspot.fr

Comme homme de foi, vous êtes troublé par la pensée suivante: que va faire la Providence de Gandhi? Et quel est le sens de l'apparition de cet étrange personnage parmi les hommes d'État et les politiciens de notre temps?

Un avertissement de Dieu. C'est certainement le sens qu’a le guide de la grande nation indienne. Grâce à cette personne, la Providence montre aux politiciens et aux hommes d'État du monde, même aux chrétiens, qu'il existe d'autres méthodes dans la politique que l'adresse, la ruse et la violence. La méthode politique de Gandhi est très simple et évidente: il n’a besoin de rien d'autre que de l'homme qui crie et de Dieu qui écoute. Contre les armes, les munitions et l'armée, Gandhi place le jeûne; contre l’habileté, la ruse et la violence, la prière, et contre la querelle politique, le silence. Comme cela paraît chétif et pitoyable aux yeux des hommes modernes, n’est-ce pas?
Rédigé par V.G. le 27 Mars 2012 à 15:44 | 2 commentaires | Permalien

Père Boris BOBRINSKOY

La période du Carême des 40 jours, peut être comprise comme un temps unique, exclusif, un temps de préparation à la Pâque annuelle du printemps, et par cela, à la Pâque éternelle du «passage» (c'est le sens littéral du mot hébreu Pesah-Pâque), de la vie corruptible à la vie éternelle, des pénombres à la lumière, de l'exil dans une terre lointaine, celle du péché, à la vision dans le face à face du Royaume. Le programme du Carême qui résume et récapitule l'ascèse permanente de toute vie chrétienne consciente et responsable, c'est la réponse aux trois tentations qu'a subies le Christ au désert, au terme des 40 jours où il ne mangea pas et où il eut faim (Mt 4, 3).
Rédigé par Vladimir GOLOVANOW le 27 Mars 2012 à 13:26 | 0 commentaire | Permalien

Marie Genko

...On pourrait presque dire qu'il y a autant de commentaires de l'Ecriture qu'il en existe de lecteurs! Novatien expliquait l'Ecriture d'une certaine façon; Sabellius d'une autre; Donat avait ses propres idées sur le sujet; et Arius, Eunome, Macedonius, Photin, Apollinaire, Priscillien, Jovinien, Pélage, Célestius, Nestorius, tous ont eu leur opinion personnelle... Il est donc bien nécessaire, devant cette erreur aux replis si variés, de soumettre l'interprétation des Livres prophétiques et apostoliques à la règle du sens ecclésial et orthodoxe. Dans l'Eglise catholique (c'est à dire universelle, orthodoxe) même, il faut veiller avec le plus grand soin à tenir pour vrai ce qui a été cru partout , toujours et par tous...Plus je pense à tout cela plus je suis étonnée de la folie de certains, de l'impiété de leur âme aveugle, de leur passion pour l'erreur.
Rédigé par Marie GENKO le 23 Mars 2012 à 08:32 | 2 commentaires | Permalien

Daniel

Traditionnellement, lors d’une entreprise humaine, l’accomplissement du milieu de la tâche marque une sorte de cap, de moment fort. C’est également le cas pour le Grand Carême, dont nous franchissons aujourd’hui mercredi la moitié. 20 jours viennent donc de s’écouler depuis le début du carême. Il en reste 20 qui seront suivis de la semaine sainte.Ce franchissement de cap est placé sous le signe de la Croix. Dimanche dernier, nous célébrions déjà la Croix en nous prosternant devant elle, ce qui est une des rares fois où l’on se prosterne un dimanche.

Toute la semaine suivant ce dimanche de la Croix demeure donc placée sous le signe de cette même Croix qui fait l’objet de nombreux hymnes dans les vêpres et matines du Triode de Carême. Ces hymnes nous rappellent le terme de notre voyage (dans 27 jours environs), à savoir la Passion et la Résurrection du Christ.Et c’est aussi l’occasion de prier le Christ de nous donner de voir et de célébrer sa Résurrection tant attendue, et naturellement de nous affermir dans les bonnes dispositions du saint carême.

Rédigé par Daniel le 21 Mars 2012 à 14:04 | 1 commentaire | Permalien

LES DEUX SIGNIFICATIONS DE LA COMMUNION

Voir le début

Il n’y a aucune célébration de l’Eucharistie les jours de jeûne, parce que le célébration est un mouvement continu de joie ; mais il y a présence continue des fruits de l’Eucharistie dans l’Église. De même que le Christ " visible ", monté aux cieux, reste pourtant invisiblement présent dans le monde, de même que la Pâque, célébrée une fois l’an, illumine de ses rayons toute la vie de l’Église, de même que le Royaume de Dieu encore à venir est cependant déjà parmi nous, ainsi en est-il de l’Eucharistie. En tant que sacrement et célébration du Royaume, en tant que Fête de l’Église, elle est incompatible avec le jeûne et n’est pas célébrée durant le Carême ; mais en tant que grâce et puissance du Royaume qui sont à l’oeuvre dans le monde, en tant qu’elle nous fournit la " nourriture essentielle " et qu’elle est notre arme dans la lutte spirituelle, elle est au centre même du jeûne ; elle est vraiment la manne céleste qui nous garde vivants dans notre voyage à travers le désert du Carême.
Rédigé par Vladimir GOLOVANOW le 21 Mars 2012 à 08:32 | 0 commentaire | Permalien

Chers frères et sœurs,

en écoutant la lecture évangélique de ce jour, je me suis dit : ça y est, on parle de nous ! Je vais vous relire les paroles qui m’ont ainsi inspiré : « Alors qu’il [le Seigneur] était à table dans sa maison, beaucoup de publicains et de pécheurs se trouvaient à table avec Jésus et ses disciples : car il y en avait beaucoup qui le suivaient » (Mc 2, 15). Cela vous concerne sans doute moins, mais personnellement, j’aimerais m’identifier à ces nombreux pécheurs qui suivaient Jésus et partageaient sa table. J’aimerais pouvoir citer aux pharisiens de nos jours, ce que le Seigneur a dit à notre sujet, nous pécheurs qui le suivons, tant bien que mal, malgré le fardeau de nos transgressions, nous, qui sommes admis à sa table, tels que nous sommes : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin de médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler les justes, mais les pécheurs ».
Rédigé par Parlons d'orthodoxie le 17 Mars 2012 à 14:00 | 0 commentaire | Permalien

Pendant le Carême pensons aux nouveaux martyrs
Nicolas Werth, l’auteur du "Livre noir du communisme" vient de publier une recherche consacrée à la Grande Terreur: L’ivrogne et la marchande de fleurs (« Taillandier »). Le principal sujet en est l’étude du know how de la répression de 1937-1938 et du contingentement de ses victimes, hors « nomenklatura » et membres de base du parti.

L’approche est certes nouvelle, mais quant à l’envergure du processus ceux qui se souviennent de La grande terreur de Robert Conquest et, bien sûr, de l’Archipel ne feront pas de grandes découvertes, si ce n’est celle du déchaînement de cruauté chez les bourreaux du NKVD qui a atteint un paroxysme tel qu’il est difficile d’en trouver des précédents dans l’histoire. Les musées de la torture au Moyen Age font piètre figure comparés aux prisons et aux « polygones » du NKVD.

Comment le nombre des évêques en chaire s’est-il en ex URSS réduit à quatre en 1940 ?
Nicolas Werth a des réponses.En page 172, la déposition d’un comptable de kolkhoz de la région de Tomsk, juillet 1937:
«Le 23 juillet j’étais à l’embarcadère de Batourino, où j’ai reconnu le pope Pribylov. Il avait rassemblé autour de lui six personnes, surtout des vieux. Il disait : « Les kolhoziens vivent très mal aujourd’hui. Les adultes reçoivent tout au plus un kg de céréales par journée de travail (unité de comptage ne correspondant pas au temps de travail, N.K.), et les enfants rien du tout. Est-ce une vie ? »
Rédigé par Nikita Krivochéine le 16 Mars 2012 à 15:00 | 1 commentaire | Permalien | Trackbacks (0)

Frères, en prenant pour point de départ le psaume 94, l’auteur de l’Epître aux Hébreux montre que seuls les croyants et les obéissants entreront dans le repos de Dieu. Le psaume lui-même se réfère à la révolte d’une partie du peuple d’Israël contre Dieu pendant la pérégrination de quarante ans, dans le désert après la sortie d’Egypte ; cet épisode est décrit dans le chapitre 14 du livre des Nombres. Voici ce qui est dit dans ce psaume, qui du reste est un des plus cités dans la liturgie chrétienne : « Aujourd’hui, si vous entendez sa voix [de Dieu], n’endurcissez pas vos cœurs, comme cela s’est produit dans la Querelle, au jour de la Tentation, dans le désert » (Ps 94, 7-8).

Nous venons d’entendre un extrait de la fascinante leçon de l’Epître aux Hébreux sur la capacité de la foi à nous introduire dans le repos de Dieu, leçon fondée sur l’opposition entre les révoltés du désert et les croyants chrétiens. Pour ces révoltés, la parole de Dieu « ne servit de rien, parce qu’ils ne restèrent pas en communion par la foi avec ceux qui écoutèrent » ; à leur sujet Dieu dit : « Non, ils n’entreront pas dans mon repos » (Ps 94, 11). En revanche, les croyants, eux, entrent dans le repos de Dieu par la foi et la confiance en la promesse de Dieu.
Rédigé par Parlons d'orthodoxie le 11 Mars 2012 à 15:02 | 0 commentaire | Permalien

Je reproche à ce texte d'être en fait profondément moderniste et de sacrifier aux diktats modernistes actuels sous prétexte de tradition: (Père Barnabas (Powell) " J'aime travailler avec les jeunes. Ils ont tendance à poser des questions difficiles"

Exemple : "Les enfants de quelque foi que ce soit, sont influencés par les valeurs de leur culture environnante, et parmi ceux-ci, il y a un rejet fondamental de tout ce qui touche à "l'inégalité des sexes."

Je commencerais par apprendre aux enfants en question que ce dogme de l'égalité des sexes est lui-même très douteux. Il comprend d'une part un fond marxiste qui voit tout sous la forme de la lutte des classes avec la classe dirigeante masculine opprimant la classe féminine qui doit se rebeller et acquérir la liberté. Mais d'un point de vue chrétien, qui est tout de même le point de vue de l'église, que doivent partager les fidèles, "l'homme domine la femme" (je simplifie) et encore faut-il expliquer cela correctement.
Rédigé par Parlons d'orthodoxie le 6 Mars 2012 à 23:37 | 16 commentaires | Permalien

Père Barnabas (Powell) (1): Traduire les traditions anciennes en langage moderne

Durant une récente retraite de week-end, mon activité préférée fut quelque chose qui s'appelait "Feu sur le Père." C'était ma première fois dans ce camp particulier, j'étais donc un peu inquiet au sujet du titre.
Loin d'être frappé avec des projectiles cependant, je suis entré dans un barrage verbal.

Les enfants ont été invités à rédiger des questions sur des cartes de correspondance et à les mettre dans un sac. Faisant partie d'un panel avec deux autres prêtres, nous avons eu quelques minutes pour regarder ces papiers et nous préparer à rendre compte de l'enseignement de l'Eglise sur une gamme de questions sensibles. J'aime travailler avec les jeunes. Ils ont tendance à poser des questions difficiles.
Rédigé par Vladimir GOLOVANOW le 6 Mars 2012 à 13:18 | 2 commentaires | Permalien

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