Saint Zacharie et Sainte Elisabeth
Parents de saint Jean-Baptiste et de la parenté de la Vierge Marie.

Saint Zacharie était prêtre et c'est pendant qu'il accomplissait son service que l'ange Gabriel vint lui dire qu'il pourrait enfin avoir l'enfant tant attendu. Zacharie émet des doutes en raison de son âge et il en devint muet jusqu'au jour de la naissance de Jean le Baptiste. Sa joie éclatera dans l'hymne du "Benedictus". Quant à Elisabeth, sa joie, quelques semaines auparavant, avait été le tressaillement de son propre enfant au jour de la Visitation où jaillit l'action de grâces du "Magnificat".

Lire dans le premier chapitre de l'Evangile selon saint Luc:
"Il y avait, au temps d'Hérode le Grand, roi de Judée, un prêtre nommé Zacharie, du groupe d'Abia. Sa femme aussi était descendante d'Aaron ; elle s'appelait Élisabeth."et "quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l'enfant tressaillit en elle"

Le Christ est toujours source de joie et de bonheur!
Rédigé par Parlons d'orthodoxie le 18 Septembre 2020 à 03:55 | 0 commentaire | Permalien

L'archimandrite Andreas (Konanos) le théologien de renommée internationale a annoncé qu'il démissionnait de la prêtrise. Pourquoi?
Le théologien de renommée internationale a annoncé qu'il démissionnait de la prêtrise. Comment traiter cette situation et quelle est la raison possible de cette décision ?

Le 24 août a 2020 , l'un des plus célèbres prédicateurs, missionnaires, théologiens et écrivains spirituels orthodoxes, l'archimandrite grec Andreas (Konanos), a annoncé sa décision de quitter la prêtrise. Le père Andreas n'a pas expliqué les motifs de son action, se contentant d'écrire un message sur Facebook pour dire que les raisons de son départ sont multiples.

"Mes chers amis, je vous souhaite tout le succès possible ! Aujourd'hui est une étape importante dans ma vie. Quelque chose de très important touche à sa fin. Et quelque chose de nouveau commence", écrit-il dans sa déclaration. "Aujourd'hui, 24.08.20, j'ai présenté au saint Archevêché d'Athènes ma démission du sacerdoce, et je suis redevenu un citoyen ordinaire de ce monde. Je suis maintenant le "simple" Andreas Konanos".

Selon le père Andreas, il démissionne du sacerdoce, mais il n'est déçu ni par la foi ni par son cheminement, et son essence ne changera jamais - seules sa "forme et son apparence seront différentes maintenant".
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 8 Septembre 2020 à 15:41 | 0 commentaire | Permalien

Monseigneur Nestor: Homélie le jour de la fête de la Dormition de la Très-Sainte Mère de Dieu et toujours Vierge Marie
« Dans ton enfantement tu as gardé la virginité, dans ta Dormition tu n’as pas quitté le monde, ô Mère de Dieu. Tu as rejoint la Source de vie, toi qui conçus le Dieu vivant et qui délivres nos âmes de la mort par tes prières ».

En cette journée, chers frères, chères sœurs, nous célébrons, comme le fait toute l’Eglise orthodoxe du Christ, la mémoire de la glorieuse Dormition de la Très Sainte Mère de Dieu et toujours Vierge Marie. Cette fête clôt, ne l’oublions pas, le cycle des douze fêtes Majeures et couronne l’année liturgique nous faisant évoquer tout ce que nous avons ressenti et vécu, ce à quoi nous avons aspiré tout au cours l’année ecclésiale qui s’achève. La fête est précédée par deux semaines de jeûne strict. La Dormition est commémorée dans les monastères les plus connus, les Laures, les cathédrales ainsi que dans les petites églises éloignées. De nombreuses cathédrales et églises sont, au sein de l’Eglise orthodoxe d’Orient ainsi qu’en Occident consacrées à la glorification de la vie éternelle de la Très Sainte Vierge.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 30 Août 2020 à 11:19 | 2 commentaires | Permalien

Père Georges Florovsky: "Création et Rédemption"
Père Georges Florovsky est décédée le 11 août 1979

Vladimir Golovanow

« Le Verbe s'est fait chair » : telle est la joie ultime de la Foi chrétienne. C'est la plénitude de la Révélation. Le même Dieu incarné est à la fois Dieu parfait et homme parfait. La signification plénière et le but ultime de l'existence humaine est révélée est réalisée dans et par l'incarnation.

Il descendit des cieux et sauva la terre pour unir l'homme avec Dieu pour toujours. «Et il s'est fait homme». Le nouvel âge a commencé. Nous comptons maintenant les «anni Domini». Comme saint Irénée l'écrivait : «le Fils de Dieu devient le fils de l'homme afin que l'homme puisse devenir le fils de Dieu» (Adv. Haer. III, 10, 2 p. 302)

De "synthèse néo-patristique" qui devint l'axe de recherche de cette école Georges Florovsky


Georges Vassilievitch Florovsky (en russe: Георгий Васильевич Флоровский) (1893-1979), est l'un des plus grands théologiens orthodoxes du XXe siècle. Il fut le premier inspirateur du groupe de Paris et mit en avant l'idée théologique; il fut aussi l'un des pionniers du mouvement œcuménique dès 1927. Il a participé à la fondation de l’Institut Saint-Serge de Paris, où il enseigna la patrologie (1925-1948), relança le séminaire Saint-Vladimir de New York, dont il fut le doyen (1950-1955), et enseigna dans les universités de Harvard, Princeton et Holly Cross.

Outre plusieurs ouvrages fondamentaux, il a publié de nombreux articles aux Etats Unis, la plupart en anglais, qui ont été édités en 14 volumes dans "Collected works" dont 2 ont été traduits par Jean-Louis Palierne, ("Les voies de la théologie russe", Lausanne, L'Âge d'Homme, coll. "Sophia", 2001). Le père Georges Leroy met en ligne sa traduction commentée du ch. 5, "Redemption" du volume 3 (ici en PDF), " (p. 95-159), qu'il "met en dialogue" avec ses propres études.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 11 Août 2020 à 13:30 | 1 commentaire | Permalien

 Père ANDREW PHILLIPS :Quand cesse-t-on d'être des "convertis" ?
Comment le « convertis » cessent-ils d'être convertis?


Père ANDREW PHILLIPS: Presque tous les orthodoxes sont aujourd'hui convertis. Après la chute du communisme, des dizaines et des dizaines de millions de personnes se sont converties au Christ et ont été baptisées dans la foi de leurs ancêtres parce qu'elles étaient enfin libres de le faire. En Grèce également, de nombreuses personnes se sont éloignées de l'Église après les années 1960, mais certaines sont revenues de très loin, découvrant l'Orthodoxie pour la première fois, malgré leur nationalité et leur Orthodoxie présupposée. Tous ces exemples sont la preuve de la vérité évidente que l'ethnicité n'a rien à voir avec le fait d'être chrétien, une idée étrange qui ne serait jamais venue à l’esprit des Apôtres, des martyrs, des saints et des Pères de l'Église.

Les convertis doivent dépasser l'Orthodoxie des néophytes, une fascination pour ce qui leur semble dans leur éloignement de la normalité, être ésotérique ou exotique (ce qui n'est pas du tout ésotérique ou exotique pour nous qui la vivons quotidiennement). Cela implique de se rendre compte que la vraie Orthodoxie est simplement le mode de vie chrétien, le vrai christianisme, et que ce qu'ils pensaient auparavant être le christianisme (protestantisme / catholicisme) ne l'a jamais été. C'est un choc pour eux - cependant c'est la vérité, comme beaucoup le confirmeront ensuite. Et tous doivent découvrir que l'Orthodoxie ne concerne pas les croix en or et les cœurs en bois, mais les cœurs en or et les croix de bois.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 2 Juillet 2020 à 13:29 | 7 commentaires | Permalien

Le lundi du Saint-Esprit
Le séjour corporel du Christ parmi nous a pris fin, les actes de l'Esprit commencent. Nous célébrons la Pentecôte ; la venue de l'Esprit Saint, l'accomplissement d'une promesse et la réalisation d'une espérance. Et quel mystère ! Comme il est grand et vénérable !

La vie corporelle du Christ prend fin ou plutôt ce qui regarde son séjour corporel parmi nous ; car j'hésite à dire " ce qui a trait au corps de Jésus " jusqu'à ce que le raisonnement d'un orateur m'ait convaincu qu'il vaut mieux s'être débarrassé du corps. Les actes de l'Esprit commencent. Quels furent ceux du Christ ?

La Vierge, la nativité, la crèche, le berceau, les anges glorifiant le Seigneur, les bergers qui accourent, l'étoile qui s'avance, l'adoration des mages et leurs présents, le massacre des enfants par Hérode, la fuite de Jésus en Égypte, son retour, la circoncision, le baptême, le témoignage céleste, Jésus trahi, crucifié, enseveli, ressuscité, montant au ciel, toutes vicissitudes qu'il supporte pour une grande part ; des adversaires du Christ, il supporte les oeuvres d'impiété, car il est patient et magnanime ; de la part de ses amis, il agrée les hommages ; et si, loin des premiers, il retient sa colère, de même, à notre égard, il diffère sa bonté ; peut-être pour donner à ses ennemis le temps du repentir, et quant à nous, pour éprouver la valeur de notre amour, la solidité dans les épreuves et les combats soutenus en vue de la sainteté
Rédigé par l'équipe de rédaction le 8 Juin 2020 à 09:57 | 1 commentaire | Permalien

Archim. Sophrony (Sakharov): Unité de l’Eglise, image de la Sainte Trinité (Triadologie orthodoxe, comme principe de l’ecclésiologie)
Le hiéromoine Jérôme de Simonos Petras /1871-1957/ et l’archimandrite Sophrony Sakharov /1896-1993/, ont été canonisés par le Patriarcat œcuménique

Dix neuf siècles se sont écoulés depuis que Saint Paul, en parcourant la ville d’Athènes et en considérant les objets de culte, trouva un autel portant cette inscription: « au Dieu inconnu « Agnosto Theo » (Actes XVII, è3).

Il est évident, que cet autel fut érigé par les meilleurs représentant de la pensée humaine, par les sages qui avaient atteint les limites de la connaissance, ces limites de qui restent insurpassables jusqu’à nos jours pour l’entendement naturel de l’homme, — car Dieu est inconnaissable pour la pensée logique. La vraie connaissance du Dieu véritable vient de la Révélation.

Dans l’économie divine de notre salut l’Eglise marque certains événements, comme étant essentiels en les commémorant par des Fêtes. Elles se succèdent historiquement: l’Annonciation, la nativité, l’Epiphanie (cette fête est appelée le Baptême du Christ dans le rite byzantin), la Transfiguration, la Passion, la Résurrection, l’Ascension et la Descente du Saint Esprit. Dans les desseins révélateurs de Dieu, chacun de ces événements est lié aux autres d’une façon organique et indissoluble, mais le jour de la Pentecôte, ce jour, où la descente du Saint Esprit est célébrée, a une place particulière, car il marque l’accomplissement de la Révélation du Grand Dieu Tout-Puissant et Créateur de toutes choses.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 6 Juin 2020 à 17:45 | 30 commentaires | Permalien

Métropolite Antoine de Souroge: A la mémoire des Pères du Premier Concile œcuménique
Aujourd'hui, avec respect et gratitude, nous commémorons les Pères du Premier Concile œcuménique qui, face au mensonge qui s'est élevé sur le Christ, ont proclamé la foi de l'Église selon laquelle il est vraiment le Fils de Dieu et Dieu égal au Père et à l'Esprit.

Nous vivons à une époque où la foi semble si simple et évidente; mais elle n'était pas toujours telle, et elle ne l'était pas pour nombreux. À cette époque précoce, lorsque l'esprit humain faisait face à l'incompréhensibilité de la révélation divine, il était particulièrement difficile pour les gens tentés par la sagesse terrestre d'accepter le Christ comme le Dieu vivant, incompréhensible, non limité par le temps ou l'espace, mais, cependant incarné parmi nous dans la chair et devenu homme en tout semblable à nous, sauf dans le péché.

La même tentation, de siècle en siècle, menace tous ceux qui sont plongés dans les pensées de ce monde et ne sont pas prêts à accepter le mystère de Dieu et à , par la foi, la parole de vérité révêlée par Dieu lui-même. avec une grande révérence, nous devons traiter ceux qui étaient dans ces temps lointains pour nous, mais les temps proches des jours de la vie terrestre du Sauveur nous ont préservés et ont proclamé cette foi en toute gloire.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 31 Mai 2020 à 17:18 | 0 commentaire | Permalien

  LE MYSTÈRE DE L’ASCENSION
Père Vladimir Zelinsky

«  Pour moi, quand j’aurai été élevé de terre, j’attirerai à moi tous les hommes », dit Jésus (Gn 12,32). Il part avec une promesse, enracinée dans la mémoire de son séjour sur la terre. La promesse et la mémoire s’unissent, remplissent notre temps.

Ce temps est « évangélisé » désormais, il est comblé par une vie une fois vécue. Cette vie continue en nous ici et maintenant.

Or, irréversiblement elle appartient au passé, la Révélation de Dieu est close dans l’histoire, fermée dans les circonstances, dans les mots, dans les événements qui ne se produiront plus.

La parole de Dieu est mise tout entière en un personnage historique, dans ce qu’il a dit, dans ce qu’il a fait.

Mais l’Homme de Nazareth n’habite plus à Nazareth et ne célèbre pas la Pâque à Jérusalem. Or, sa Résurrection est célébrée sur toute la terre, et la création entière lui sert une habitation.

Nous reconnaissons Jésus dans « les plus petits de ses frères » : pauvres, torturés, tués. Son visage apparaît aussi dans les yeux de l’enfant qui vient au monde, dans chaque créature appelée à la vie par l’amour du Créateur. Clouée dans un petit coin de l’histoire humaine, Dieu se révèle partout, et sa brève existence terrestre est élargie à tout ce qui existe et passe à travers le temps.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 28 Mai 2020 à 08:47 | 5 commentaires | Permalien

LA BÉNÉDICTION DES ICÔNES
"La plénitude de la vénération rendue aux icônes, que ce soit dans la production des icônes ou dans la prière devant elles, ne peut pas être isolée de la totalité de la foi parce que, comme l’indiquent les prières de bénédiction, cette vénération puise essentiellement à la même source théologique que tout notre culte d’adoration.

Il se peut qu’elle ne soit qu’un ruisseau parmi tant d’autres, mais l’eau est la même, laquelle monte de l’unique source de la seule Église." Mère Thekla (1)

Nous connaissons tous le rite de bénédiction des icônes et nous pensons qu'il fait intrinsèquement partie de la tradition orthodoxe.

Certains en contestent pourtant le bien fondé en arguant qu'il est apparu tardivement: sans remonter au 1er millénaire (l'absence de rite de consécration servit d'argument aux iconoclastes pour nier la sainteté des icônes), cette pratique n'avait certainement pas cours en Russie avant les réformes Nikonniennes (1653-1656) puisque les Vieux-Croyants n'y ont pas recours.

UN RITE TARDIF

Le rite de bénédiction des icônes est inscrit pour la première fois dans les offices orthodoxes peu avant ces réformes, dans le Trebnik (2) slavon du saint métropolite de Kiev Pierre Moghila (1646)(3); il suit de près le "Rituale Romanum" catholique (1614), qui codifie l’antique usage de bénir de nombreux biens à l’intérieur de la messe, à la fin du canon. Ce bref vade-mecum est axé sur la discipline des sacrements, alors battue en brèche par les Protestants.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 20 Mai 2020 à 03:06 | 0 commentaire | Permalien

Le Christ est Ressuscité!  - en trois langues

Лаура Оника, Анна Димитрова, Даниил Набережный, священник Сергий Ким - Laura Onika, Anna Dimitrova, Daniel Naberejny, p. Serge Kim
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 1 Mai 2020 à 10:59 | 1 commentaire | Permalien

Prière d’intercession pendant l’épidémie de Coronavirus
Cet office a lieu devant le coin d’icônes

Quelqu'un parmi vous est-il dans la souffrance? Qu'il prie. Quelqu'un est-il dans la joie? Qu'il chante des cantiques. Quelqu'un parmi vous est-il malade? Qu'il appelle les anciens de l'Église, et que les anciens prient pour lui, en l'oignant d'huile au nom du Seigneur ; la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera; et s'il a commis des péchés, il lui sera pardonné. Confessez donc vos péchés les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris. La prière fervente du juste a une grande efficace. (Jacques 5 :13-16)

Cet office se fait en l’absence de prêtre, un membre de la famille faisant office de lecteur

Tous: Ô Dieu, purifie-moi, pécheur, et aie pitié de moi ! (3 fois)

Lecteur : Par les prières de nos saints Pères, Seigneur Jésus-Christ notre Dieu, aie pitié de nous.

Tous : Saint Dieu, Saint Fort, Saint Immortel, aie pitié de nous. (3 fois)

Gloire au Père, et au Fils et au Saint-Esprit, et maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen.

Très Sainte Trinité, aie pitié de nous. Seigneur, purifie-nous de nos péchés. Maître, pardonne nos iniquités. Saint, visite et guéris nos infirmités, à cause de Ton Nom.

Kyrie eleison ! Kyrie eleison ! Kyrie eleison !
Gloire au Père, et au Fils et au Saint-Esprit, et maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 30 Avril 2020 à 11:04 | 0 commentaire | Permalien

LES APPARITIONS VENANT DU MONDE INVISIBLE, ET SURVENANT HORS DE L'EGLISE ORTHODOXE (1)
V. Golovanow

Un article de 1991 dans Pravoslavnaia Rus' (Правoславная Русь), périodique publié par l’Église Orthodoxe russe à l’étranger sous la signature du "moine Gorazd", donne une analyse orthodoxe très traditionnelle de ce sujet qui permet de les remettre en perspective. J’en donne ci-après l’essentiel en ajoutant des sous-titres pour faciliter la lecture.

RESTER PRUDENT ET DUBITATIF

Nos Pères Saints, sachant que Satan peut se transformer en ange de lumière, conseillaient d'être très prudents et dubitatifs face à toute apparition de l'autre monde. « Si tu pries bien en silence, espérant être avec Dieu, dit le vénérable Grégoire le Sinaïte, n'accepte jamais ce que tu viendrais à voir de sensuel ou de spirituel, à l'extérieur ou à l'intérieur de toi, même si cela devait être l'image du Christ, d'un Ange ou d'un Saint, ou si la lumière prenait forme et t'imprégnait l'esprit.

L'esprit en lui-même possède une force naturelle d'imagination et peut facilement créer des images transparentes de ce qu'elle désire ardemment, chez ceux qui n'en perçoivent pas le danger et se causent ainsi du mal à eux-mêmes. Dieu ne s'indigne pas contre celui qui porte une scrupuleuse attention à soi-même si, par peur de tomber dans l'égarement, il n'accepte pas ce qui vient de Lui sans s'interroger au préalable et s'éprouver comme il se doit. »
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 9 Avril 2020 à 03:47 | -1 commentaire | Permalien

LES APPARITIONS VENANT DU MONDE INVISIBLE, ET SURVENANT HORS DE L'EGLISE ORTHODOXE (2)
V.G

EXIGER UN TEL SIGNE DU DIEU-HOMME EST UN PÉCHÉ GRAVE

« Les pharisiens, ne se contentant pas des miracles qu'accomplissait le Seigneur, exigeaient de Lui un miracle particulier : un signe des cieux (Marc 8 : 12). Ce désir d'un signe des cieux était aussi parfois exprimé par le peuple. Ainsi, après la multiplication miraculeuse des cinq pains qui rassasièrent une nombreuse assemblée comprenant 5000 hommes, sans compter les femmes et les enfants, les témoins oculaires de ce miracle et participants à ces agapes dirent au Seigneur : "Quel miracle donc fais-tu, afin que nous le voyions et croyions en Toi ?

Nos pères ont mangé la manne dans le désert, selon ce qui est écrit : il leur sera donné à manger le pain du ciel " (Jean 6, 30-31). L'étonnante multiplication des pains dans les mains du Sauveur ne leur semblait pas suffisante : elle s'accomplit dans le silence avec une sainte humilité dont étaient empreintes toutes les actions du Dieu-Homme et il leur fallait que le ciel se couvrît d'épais nuages que le tonnerre grondât et l'éclair fulgurât, que les pains tombassent du ciel... » (6)
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 9 Avril 2020 à 01:26 | -8 commentaire | Permalien

AVANT-FÊTE DE L'ANNONCIATION
AVANT-FÊTE DE L'ANNONCIATION A LA VIÈRGE MARIE.

Le 7 avril, la plus grande des fêtes qui se rencontre en cette période de l’année /le Carême/ est assurément la fête de l’Annonciation de la maternité divine faite par l’ange Gabriel à la Théotokos, la très sainte Vierge Marie

Tropaire de l’avant-fête de l'Annonciation - ton 4

En ce jour d'avant-fête nous chantons / le début de l'universelle jubilation; / voici que s'avance, en effet, Gabriel / pour annoncer à la Vierge la bonne nouvelle en disant : / Réjouis-toi, Pleine de grâce, le Seigneur est avec toi.

Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, et maintenant et toujours et pour les siècles des siècles. Amen.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 6 Avril 2020 à 07:29 | -1 commentaire | Permalien

Le patriarche Cyrille traversera Moscou portant l'icône de la Mère de Dieu de Tendresse  devant laquelle avait prié Saint Séraphin de Sarov
Saint Séraphin de Sarov gardait dans sa cellule l'icône de la Mère de Dieu de Tendresse . Cette icône avait apparu au Saint lorsqu'il se trouvait dans les forêts de Sarov. Le Saint disait d'elle "Joie de toutes les joies". Il ne se séparait jamais de cette icône qu'il gardait dans sa cellule jusqu'à ce  qu'il rende son âme à Dieu. Après son décès l'icône fut remise au monastère pour femmes de Divéevo.

Les fidèles faisaient à pied des centaines, voire des milliers de kilomètres pour pouvoir vénérer l'icône.

En 1927 les bolcheviques fermèrent  le monastère.  Les orthodoxes sauvèrent l'icône et la gardèrent chez eux. En juin 1991 elle fut remise au patriarche Alexis II. De nos jours elle se trouve constamment dans la résidence du patriarche à Moscou. Le format de l'icône est de 67X49 cm. Elle est peinte sur une toile tendue dans un cadre de cyprès.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 3 Avril 2020 à 01:12 | 1 commentaire | Permalien

N'oubliez pas que le Grand Canon pénitentiel de saint André de Crète - un des textes fondamentaux du Carême de Pâque 

Dans la tradition slave, ces matines sont souvent célébrées le soir du mercredi. Cet office est appelé "la station de sainte Marie l'Egyptienne" qui sera fêtée le dimanche prochain. Le canon de saint André de Crète est lu autrement en quatre parties pendant les quatre premiers jours du Carême, pendant l'office des complies.

C'est une belle manière de commencer ce mois d'avril de 2020 !

LE CANON POÉTIQUE

La poésie liturgique byzantine s’est développée tout au long de l’histoire millénaire de l’Église indivise et un peu au-delà. Cette poésie prit naissance dans les pays de langue syriaque, autour des métropoles d’Antioche et d’Édesse. C’est au sixième siècle que la création poétique en langue grecque prit un essor particulier avec les kondakia de saint Roman le Mélode ; les hymnes de saint Jean Damascène leur succédèrent au siècle suivant.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 1 Avril 2020 à 20:42 | 0 commentaire | Permalien

Le patriarche Cyrille prie pour la fin de la pandémie
Le patriarche Cyrille prie pour arrêter la propagation du coronavirus et appelle l'Église à renforcer la prière, a déclaré vendredi Vladimir Legoyda, chef du département synodal des relations de l'Église avec la société et les médias, dans sa chaîne de télégramme.

"En ces temps difficiles, lorsqu'une infection à coronavirus se propage dans le monde entier, Sa Sainteté le Patriarche de Moscou et de toute la Russie Cyrillel appelle tous les évêques, le clergé, les moines et les laïcs de l'Église orthodoxe russe à intensifier la prière", indique également la lettre circulaire publiée vendredi par l'administrateur du bureau du Patriarcat  le métropolite Deniss, qu'il a envoyé à tous les évêques de l'Église orthodoxe russe.

Le métropolite a proposé de lire dans tous les diocèses une prière pour le salut du coronavirus ("de la peste nuisible"), qui était auparavant recommandée pour la lecture dans les églises de Moscou et de la région de Moscou.

Moscou 27 mars. INTERFAX  Lien Патриарх Кирилл молится о прекращении пандемии
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 28 Mars 2020 à 19:55 | 0 commentaire | Permalien

Saint Haralampos, martyr au début du III-e siècle. Intercède depuis des siècles lors des épidémies
Saint Haralampos [Ἅγιος Χαράλαμπος, Charalampe, Haralambos, Charalambas, Charalampus...] était évêque de Magnésie, également et il prêcha l'Evangile dans cette région pendant de nombreuses années.

Un jour, lorsque la nouvelle de sa prédication fut connue du proconsul Lucien et du commandant militaire Lucius, le saint fut arrêté et traduit en justice, où il confessa courageusement sa foi en Christ et refusa d'offrir des sacrifices aux idoles et aux faux dieux.

Malgré son grand âge [il avait plus de 107 ans!], il fut torturé sans merci. On lui lacéra tout le corps avec des crochets de fer et on lui arracha toute la peau, l'écorchant vif. Certaines icônes représentent le saint souriant portant sa peau sur les bras, comme un vêtement. Le saint déclara simplement à ses bourreaux : "Merci, mes frères, d'avoir arraché la peau du vieux corps et d'avoir renouvelé mon âme pour la vie nouvelle et éternelle."

En voyant Haralampos endurer ces tortures, deux soldats, Porphyre et Baptus, confessèrent leur foi en Christ, et furent immédiatement décapités. Trois femmes qui assistaient aux souffrances de Haralambos commencèrent également à glorifier le Christ, et furent rapidement martyrisées elles aussi.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 19 Mars 2020 à 10:54 | 2 commentaires | Permalien

1 ... « 2 3 4 5 6 7 8 » ... 25


Recherche



Derniers commentaires


RSS ATOM RSS comment PODCAST Mobile