St Jacques, frère de notre Seigneur et 1er Evêque de Jérusalem
Frères de Jésus

Dans le christianisme oriental, les frères de Jésus sont des enfants que Joseph a eus avec une autre femme avant d'épouser Marie. Dans le christianisme occidental, ce sont des cousins de Jésus. Les évangiles synoptiques et de nombreux textes apocryphes mentionnent les frères de Jésus et indiquent leurs noms : Jacques, Joseph (parfois appelé Joset), Jude et Simon. De très nombreux documents chrétiens attestent de l'appellation « frère du Seigneur » donnée à Jacques le Juste

St Jacques, frère de notre Seigneur et 1er Evêque de Jérusalem : il était fils du premier mariage de Joseph le divin fiancé.

Cet homme fut béni par Dieu dès le sein de sa mère et à cause de son éminente justice, tous ceux de sa race l'appelaient «le Juste» et «Oblias», ce qui signifie en hébreux «rempart du peuple» et «justice». Dès son enfance, il vécut dans l'ascèse la plus stricte. Il ne buvait ni vin, ni boisson fermentée. Comme St Jean le Précurseur, il ne mangea jamais rien qui eût vécu. Le rasoir ne passa jamais sur sa tête, comme le recommande la Loi à ceux qui se consacrent à Dieu. Il ne prenait jamais de bain et ne s'oignait pas d'huile, préférant le soin de l'âme à celui du corps.

Icône de saint Jacques, frère de Notre Seigneur

St Jacques, frère de notre Seigneur et 1er Evêque de Jérusalem
Après l'Ascension aux Cieux du Seigneur, les Apôtres unanimes choisirent Jacques le Juste comme premier Evêque de Jérusalem. Accompli dans toutes les vertus de la vie active et de la contemplation, Jacques pénétrait seul dans le sanctuaire de la Nouvelle Alliance - non pas une fois par an, comme le grand prêtre des Juifs, mais chaque jour - afin d'y célébrer les Sts Mystères. Vêtu de lin, il pénétrait seul dans le Temple, et se tenait de longues heures à genoux, intercédant pour le peuple et le salut du monde, de telle sorte que ses genoux étaient endurcis comme la pierre.

C'est lui qui présidait au conseil des Anciens et qui, lors des discussions intervenues à Antioche sur la nécessité de circoncire les païens qui embrassaient la foi, demanda qu'on ne les tourmente pas avec les préceptes de l'ancienne Loi, mais qu'on leur demande seulement de s'abstenir des viandes immolées aux idoles et de la fornication (cf. Actes 15:20).

C'est lui qui écrivit également la Lettre qui porte son nom dans le canon des Ecritures. Dans celle-ci, il corrige ceux qui considéraient Dieu comme la cause des maux. «Dieu, en effet ne tente personne, dit-il, mais chacun est tenté par sa propre convoitise qui le pousse et le séduit» (Jc 1:14). Il exhorte aussi à ne pas se contenter de confesser sa foi dans le Christ, mais à la faire resplendir dans les oeuvres de la vertu. Car «de même que sans le souffle de vie le corps est mort, ainsi la foi sans les oeuvres est morte» (Jc 2:26). Il ajoute de nombreuses autres recommandations pour mener une vie agréable à Dieu et obtenir la sagesse d'En-Haut, nous apprenant à reconnaître en tout le don de Dieu: « Tout don excellent et tout cadeau parfait viennent d'En-Haut et descendent du Père des lumières, qui ne connaît ni variations, ni obscurcissement passager» (Jc 1:16). C'est lui aussi qui a rédigé la Divine Liturgie conservée sous son nom, source de toutes les Liturgies de l'Eglise Orthodoxe2

Vers l'an 62, alors que la Judée était dans le désordre et l'anarchie après la mort du gouverneur Festus, les Juifs, qui avaient échoué dans leur tentative de mettre Paul à mort (Actes 25-26), s'en prirent à Jacques, dont la réputation de juste parmi le peuple donnait forte créance à sa prédication. Beaucoup, et même des chefs du peuple, avaient déjà embrassé la foi, et les scribes et les pharisiens s'émouvaient et craignaient que tous reconnaissent bientôt en Jésus le Christ Sauveur. Ils allèrent donc perfidement vers Jacques, louèrent sa vertu et sa justice, et lui dirent: «Nous t'en prions, toi qui es juste et ne fais pas acception des personnes, persuade le peuple, qui va bientôt se réunir pour la Pâque, de ne pas s'égarer sur la personne de Jésus. Tiens-toi donc sur le pinacle du temple, afin que de là-haut tu sois en vue et que tes paroles soient entendues de tout le peuple et des païens qui sont accourus en foule pour la fête».


St Jacques, frère de notre Seigneur et 1er Evêque de Jérusalem
Церковь посвященная Св.Иакову - брату Иисуса по родству. Он занимал особое место среди апостолов, т.к. стал первым епископом Иерусалима

Lorsqu'il fut monté au sommet du temple, les scribes et les pharisiens lui crièrent d'en-bas: «Juste en qui nous devons avoir confiance, puisque le peuple se trompe en suivant Jésus le Crucifié, annonce nous, qui est ce Jésus».

Jacques répondit alors à haute voix: «Pourquoi m'interrogez-vous sur le Fils de l'homme? Il est assis maintenant au ciel à la droite de la Grande Puissance et il reviendra sur les nuées du ciel pour juger l'univers avec justice.» Beaucoup furent alors convaincus par le témoignage de Jacques et criaient: «Hosanna au Fils de David!» Mais les scribes et les pharisiens grinçaient les dents de rage et s'écriaient: «ô, même le Juste a été égaré». Et ils accomplirent la Prophétie écrite par Isaïe: «Enlevons le Juste, parce qu'il nous est insupportable» (Is. 3:10). Ils se ruèrent donc vers le pinacle du temple et jetèrent en bas le Juste. Jacques ne mourut pas en tombant, malgré la hauteur; mais s'étant retourné et mis à genoux, il cria vers Dieu: «Je T'en prie, Seigneur Dieu Père, pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu'il font».

Tandis qu'il priait ainsi pour ses bourreaux, à l'exemple du Christ et de St Etienne (cf. Luc 23:34; Act. 7:59-60), les juifs le lapidaient. L'un d'entre eux, devenu furieux en voyant la charité inébranlable du Juste, prit le bâton avec lequel il foulait les étoffes et lui en frappa la tête. C'est ainsi que Jacques le Juste rendit témoignage. On l'enterra sur les lieux mêmes, près du temple. Jacques était si admirable et si renommé pour sa vertu que les juifs les plus raisonnables virent dans son Martyre la cause immédiate du siège et de la ruine de Jérusalem en l'an 70.

1. Il faut distinguer St Jacques, fils d'Alphée (9 oct.) Apôtre et frère de l'Evangéliste St Matthieu; St Jacques le frère du Seigneur, commémoré aujourd'hui et le dimanche qui suit la Nativité; et Jacques, fils de Zébédée et frère de St Jean le Théologien (30 avril).
2. Dans certaines Eglises et Monastères, on célèbre aujourd'hui l'antique Liturgie de St-Jacques . Lien


St Jacques, frère de notre Seigneur et 1er Evêque de Jérusalem

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 14 Décembre 2020 à 15:00 | 1 commentaire | Permalien


Commentaires

1.Posté par Gilles le 25/11/2017 05:58
Traduire le "Notre Père" . Un Seul Père , Appel et Espérance , du Fils du Dieu Vivant , sur La Croix .pour nous et Vie Eternelle . "De tout le peuple et aux païens aussi" . C' est la Sainte Eglise vivante , Alliance d' ici-bas et d' En Haut aussi . Et comme intra-muros ouverte et dite hors-les-murs aussi . Sans uniatisme ni rejets , de multiples chemins . Chemins dépassant ceux de Compostelle . "En actes aussi" , comme reprend de Saint Jacques Saint Jean Chrysostome parmi d' autres . De multiples chemins de nos jours ,."Seigneur de nos jours" . des jours simples parfois compliqués et rudes de la vie de tous les jours ou de pèlerinages aussi . Petite flamme Espérance , Fidélité dans nos pas , certes imparfaits , petite flamme Espérance , intra-muros et hors-les-murs aussi , "faites de nous des instruments de Vie" , des paix aussi , et comme prière d' Assise en journées , petite flamme Espérance , en rappel et bientôt aux temps de l' Avent et La Crèche en rappel , Un Seul Père , Notre Père

Nouveau commentaire :



Recherche



Derniers commentaires


RSS ATOM RSS comment PODCAST Mobile