Une erreur de traduction a été commise dans la dépêche de l'AFP rapportant les propos de l'évêque Hilarion, président du département des relations extérieures du patriarcat de Moscou, au sujet de la possibilité d'une rencontre entre le pape Benoît XVI et le patriarche Cyrille de Moscou. Dans l'article précédent de ce blog citant le texte de l'AFP, la faute est désormais corrigée.

Alors que Mgr Hilarion parlait de la nécessité de renoncer à l'uniatisme "en tant que phénomène du passé", l'AFP lui a attribué le désir de "dénoncer les uniates". Il y a une grande différence entre les deux affirmations.

Voici la phrase de l'évêque dans l'original: "Как только станет возможным подписание, допустим, совместной декларации, в которой уния бы осуждалась как явление, имевшее место в прошлом и имеющее прямое отношение к настоящему..." (traduction juste: "Dès qu'il sera possible de signer, disons, une déclaration commune condamnant l'uniatisme en tant que phénomène du passé ayant des conséquences immédiates au présent...)

Et voici la traduction erronée de l'AFP: "Lorsqu'il sera possible de signer une déclaration conjointe dans laquelle les uniates seront dénoncés". C'est vrai que, pour les interprètes civiles, il n'est pas aisé de faire la distinction entre l'uniatisme en tant que méthode et les uniates en tant que personnes.

Pour Mgr Hilarion, il ne s'agit ni plus ni moins que d'appliquer les accords catholiques-orthodoxes de Balamand de 1993 qui s'appellent "L'uniatisme, méthode d'union du passé et la recherche actuelle de la pleine communion". Cette déclaration affirme notamment que "l'uniatisme ne saurait être un modèle de l'unité".

Rédigé par le hiéromoine Alexandre le 11 Avril 2009 à 16:14 | 1 commentaire | Permalien



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