10 juin 2018 - Hommage à Maxime Kovalevsky
HOMMAGE A MON FRÈRE MAXIME

Pierre Kovalevsky - 30 Août/12 Septembre 1973.

En tant que seul témoin des vingt cinq premières années de vie et d'activités de mon frère Maxime, je crois de mon devoir d'en dire quelque mots lors de son soixante dixième anniversaire 30 Août 1903-30 Août 1973.

Mon frère est né le jour de Saint Alexandre Nevsky à Saint Petersbourg et tout indiquait qu'il devait porter le nom du patron de la ville qui, consacrée à Saint Pierre l'Apôtre, avait néanmoins en tant que protecteur le héros national, dont les reliques reposaient dans l'archi-abbaye de la capitale.

Nous n'avions cependant d'Alexandre dans la famille et son parrain choisi, oncle de notre père, le sociologue très connu, portait le nom de Maxime. Ce nom était fréquemment donné dans la famille Kovalevsky depuis le XVIIIe siècle.

Vu que Maxime Kovalevsky habitait la France, Paris et Beaulieu-sur-Mer, on eut recours à un parrain supplémentaire, le cousin de notre père le professeur Eugène Markov, géographe réputé, avec qui notre père avait fait en 1888 l'ascension du Mont Ararat. Maxime eut donc exceptionnellement deux parrains. Maxime Kovalevsky rentra en Russie en 1904, mais l’on­cle Eugène resta néanmoins parrain.

10 juin 2018 - Hommage à Maxime Kovalevsky
Comme marraine de Maxime fut choisie une grande amie de notre mère, Madame Sophie Davydov, née de Goyer, Présidente de la Société d'Encoura­gement de l'Enseignement Professionnel Féminin et membre du Conseil d'Instruction Publique.

La tradition de notre famille, moitié militaire, moitié académique, demandait qu'au moins un des fils dans chaque génération soit militaire. Maxime et mon frère Eugraph furent par conséquent inscrits sur la liste de candidats au Corps des Pages, - le Saint-Cyr russe, réservé aux fils de militaires haut gradés. Vu que notre grand père Pierre Kovalev­sky (1826-1893) était général, il n'y eut pas de difficultés et, après avoir commencé ses études secondaires dans le corps de cadets Alexandre II à St Petersbourg, Maxime passa pour les classes supérieures dans l'école célèbre, installée au Palais Vorontsov, ancien siège des cheva­liers de Malte. Il fut constamment premier et resta dans cette école jusqu'à la fermeture définitive en Mai 1918.

Sur la préparation littéraire et scientifique ainsi que sur nos études à la maison sous la direction de notre mère, Maxime a parlé en détails dans les pages consacrées à notre frère Eugraph (évêque Jean) dans le Mémorial consacré à ce dernier (Paris 1971). Je n'y reviens donc pas.

A coté de la préparation scientifique et humaniste notre mère vou­lut nous donner une instruction musicale. On avait organisé chez nous un cours de danses, dirigé par une maîtresse expérimentée et des leçons de chant et de piano que réglait Madame Marie Tchernosvitov, la femme d'un des collègues de notre père à la Douma. Maxime et moi nous jouions du piano et Eugraph du violon. SUITE

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 2 Juin 2018 à 08:24 | -1 commentaire | Permalien


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