VEPRES Saint Spyridon de Trimythonte + 348

Premier Cathisme: Bienheureux l'homme.

Lucernaire, t. 5

Réjouis-toi, modèle des Pontifes sacrés, * inébranlable colonne de l'Eglise du Christ, * gloire des Orthodoxes et source de miracles étonnants; * inépuisable flot de charité, * flambeau rayonnant de mille feux, * instrument vibrant au souffle de l'Esprit; * modèle de douceur, d'intégrité, * paré de franche simplicité, * homme céleste, ange vivant ici-bas, * ouvrier de la vigne du Seigneur, * ami intime du Christ, * intercède auprès de lui, * pour qu'à nos âmes soit donnée la grâce du salut. (2 fois)

Héritier de la terre qu'ont les doux en partage, * gloire des Pères, Spyridon, * par la force de tes paroles sages et sans détours * et par grâce divine tu renversas * l'erreur funeste et folle d'Arius * et dans l'Esprit tu exaltas les enseignements salutaires et divins, * illuminant tous les chrétiens orthodoxes clairement, * leur apprenant à glorifier le Verbe unique, en vérité * consubstantiel au Père sans commencement, * celui qui donne au monde la grâce du salut. (2 fois)

Mortifiant les passions de la chair, * tu ressuscitas les morts par grâce de Dieu, * tu changeas en or un serpent et par tes prières freinas le cours d'un torrent; * de nuit tu apparus à l'empereur en danger * et le guéris par ta réelle apparition * dans la gloire prodigieuse que le Seigneur t'avait donnée; * c'est pourquoi nous célébrons ta mémoire tout haut * et vénérons la sainte châsse de tes reliques, Spyridon; * c'est d'elle que tu fais jaillir sur les croyants * des flots de guérisons et la grâce du salut. (2 fois)

Gloire au Père, t. 1
Bienheureux Père, vénérable Spyridon, * par amour de Dieu tu questionnas la trépassée comme vivante; * toi qui pratiquais la pauvreté, * tu changeas le serpent en or; * tu arrêtas le cours du fleuve par compassion pour les gens; * et comme un instrument de la providence de Dieu, * tu apparus à l'empereur pour le guérir; * et tu ressuscitas les morts, en disciple du Christ. * Au milieu des nombreux Pères réunis, * tu fis briller la clarté de la foi. * Ayant tout pouvoir dans le Christ qui t'assigne un tel don, * prie-le de sauver aussi nos âmes.

Maintenant, t. 6
Grotte de Bethléem, prépare-toi: * voici qu'arrive la Brebis * qui porte le Christ en ses entrailles. * Crèche, accueille celui * dont le verbe nous délivre, nous mortels, * de nos œuvres sans verbe ni raison. * Bergers qui passez la nuit dans les champs, * par votre témoignage confirmez le miracle étonnant, * Mages de Perse, apportez au Roi l'or, la myrrhe et l'encens; * car de la Vierge Mère a paru le Seigneur * qu'elle adore humblement inclinée, * disant à celui qu'elle porte en ses bras: * Comment as-tu été semé dans mon sein, * comment t'y es-tu développé, * ô Jésus, mon Rédempteur et mon Dieu.
Entrée. Lumière joyeuse. Prokimenon du jour. Si l'on veut faire les Lectures, voir celles du 6 de ce mois.

Apostiches, t. 1
Venez, tous les fidèles, participons * au festin sacré de cette brillante festivité, * au banquet spirituel auquel Spyridon nous convie: * divine table, doux miracles, actions immortelles; * imitons la douceur, la simplicité, * la franchise, la bonté, * la sagesse manifestée envers tous, * qualités par lesquelles il brilla * parmi les Pontifes comme un soleil.
Elle est précieuse devant le Seigneur, la mort de ses amis.
Sage pontife Spyridon, * tu excellas par tes miracles et tes vertus: * les unes ont rendu ta vie plus brillante que la lumière du soleil, * les autres illuminèrent la surface du monde plus que l'éclat du firmament; * en toutes choses tu nous apparais * comme un être sublime, splendide et glorieux * et comme le chaleureux défenseur * des fidèles se réfugiant sous ta protection.
Tes prêtres se revêtent de justice et tes fidèles jubilent de joie.
Merveille qui inspire l'effroi! * à ta demande la morte répondit de vive voix, * et sur ton ordre l'enjoignant, le cours du fleuve s'arrêta; * par ta prière fut guérie la maladie de l'empereur; * le serpent fut changé en or, * les morts furent ressuscités par toi; * car en toi c'est le Christ qui agissait, * pontife Spyridon qui prêchas bien clairement * le dogme de la sainte Trinité.

Gloire au Père, t. 2
Vénérable Père Spyridon, * tu t'es montré le trésor des Pontifes par tes vertus! * tu repoussas l'hérésie en défenseur de l'Eglise, * avec le concile tu terrassas le blasphème d'Arius * et, puisque tu fais merveilles en parole et en action, * intercède auprès du Christ notre Dieu, * pour qu'il sauve nos âmes.
Maintenant ...
Voici qu'approche pour nous le temps du salut: * Grotte de Bethléem, prépare-toi, * la Vierge va mettre au monde son enfant; * terre de Juda, exulte de joie, * car de toi se lève le Seigneur; * montagnes et collines, écoutez, * ainsi que toutes les campagnes de Judée, * car le Christ vient sauver * en son amour du genre humain * l'homme qu'il a formé jadis de sa main.

Tropaire, t. 1
Tu fus le champion du Premier des Conciles * et le thaumaturge, Père théophore Spyridon; * tu as parlé avec une morte ensevelie, * tu as changé en or un serpent; * quand tu chantais tes saintes oraisons, * les Anges célébraient avec toi, Pontife saint. * Gloire à celui qui t'a glorifié, * gloire à celui qui t'a couronné, * gloire à celui qui opère par toi la guérison en tous!
Ô Vierge, lorsque Gabriel te disait: Réjouis-toi, * à sa voix s'incarnait le Maître de l'univers * en toi, l'arche sainte, * selon la parole du juste David, * et tu as paru plus vaste que les cieux, * puisqu'en ton sein tu portas le Créateur. * Gloire à celui qui fit sa demeure en toi, * gloire à celui qui est sorti de toi, * gloire à celui qui est né de toi pour nous sauver.

MATINES
Cathisme I, t. 3
Tu as changé, vénérable Père, le serpent en or * et par la force de tes discours, * Père théophore, tu étouffas * la funeste impiété d'Arius; * Bienheureux, tu as guéri l'empereur, * ressuscité les morts et chassé les démons; * c'est pourquoi tous ensemble nous chantons, Pontife, ta mémoire vénérée.
De joie s'emplissent la terre et ses confins! * voici qu'en effet la Mère de Dieu * s'apprête à enfanter le Roi de l'univers, * merveille qu'il est impossible d'exprimer! * L'Infini commence dans le temps, * l'Incorporel se revêt de notre chair, * la grotte reçoit celui qui tient le monde en sa main. * Bethléem, exulte, Création, célèbre par des danses l'avant-fête du salut.

Cathisme II, t. 4
De tes paroles tu ornas l'Eglise du Christ, * par tes œuvres tu honoras ta ressemblance avec Dieu; * par ta sagesse, bienheureux Spyridon, * tu éclairas le monde entier * et tes charismes de guérisseur * ont resplendi sur l'univers; * c'est pourquoi nous célébrons fidèlement ton souvenir.
Vierges, donnez le signal * de la joie que la Vierge éprouvera, * mères, escortez de vos chants * la Mère du Christ notre Dieu; * aux Anges s'unissent les Mages d'Orient, * à notre chœur se joignent les Pasteurs: * car la Vierge s'avance pour enfanter * dans la cité de Bethléem. * Par ses prières, ô notre Dieu, sauve-nous.
Après le Polyéléos:

Cathisme, t. 8
Aux princes et aux évêques * dans l'assemblée vénérable des amis de la sagesse divinement tu montras * clairement la puissance de la sainte Trinité; * on te vit prêcher l'unité de la Divinité, * de l'unique substance tu fis connaître l'enseignement; * par divine inspiration et grâce à la puissance de l'Esprit * d'ineffable manière tu fis cesser le bavardage d'Arius. * Pontife inspiré, supplie le Christ notre Dieu * d'accorder la rémission de leurs péchés * à ceux qui célèbrent de tout cœur ta mémoire sacrée.
Trône flamboyant de notre Dieu, réjouis-toi, * siège royal, Ô Vierge, réjouis-toi, * lit nuptial recouvert de pourpre dorée, * chlamyde écarlate, temple richement orné, * char étincelant, chandelier porteur de la Clarté; * réjouis-toi, Ô Mère de notre Dieu, * ville aux douze remparts et porte dorée, * chambre illuminée, table aux reflets d'or, tabernacle orné par Dieu; * réjouis-toi, glorieuse épouse rayonnante de soleil, * réjouis- toi, unique splendeur de mon âme.
Anavathmi, la 1e antienne du ton 4: Dès ma jeunesse ...

Prokimenon, t. 4: Ma bouche dira la sagesse, et le murmure de mon cœur, l'intelligence. Verset: Ecoutez ceci, tous les peuples, prêtez l'oreille, tous les habitants de l'univers.
Que tout ce qui vit et respire loue le Seigneur. Evangile et Psaume 50.
Gloire au Père ... Par les prières de Spyridon ... Maintenant ... Par les prières de la Mère de Dieu . Aie pitié de moi, Ô Dieu ...

t. 6
Sage pontife Spyridon, * joyau des Pères et leur sommet, * par l'éclat de tes miracles illuminant * les confins de l'univers * et te montrant vainqueur de la fureur d'Arius, * implore le Christ notre Dieu, * pour qu'il sauve nos âmes.
Canon de la Mère de Dieu, puis le canon du Saint, œuvre de Théophane.

Ode 1, t. 2
« Dans l'abîme jadis fut culbutée * par la puissance invincible * toute l'armée de Pharaon, * et maintenant le Verbe fait chair * a supprimé le poids de nos péchés, * le Seigneur que nous glorifions, car il s'est couvert de gloire. »
Ayant rejoint la terre promise aux doux, * vénérable Père, en vertu de ta douceur, * de ta compassion et de ta pureté, * apaise la tempête soulevée * en mon cœur, afin que désormais * dans le calme divin je te puisse célébrer.
Emondé en ton âme par les soins de Dieu, * pontife Spyridon, tu devins semblable à lui * et tu fus comblé richement * du splendide rayonnement de l'Esprit saint; * c'est pourquoi tu es capable d'éclairer * les cœurs purs qui te déclarent bienheureux.
Comme David du milieu de ses troupeaux * t'a pris le Créateur * pour te placer en bon pasteur * à la tête des brebis spirituelles, * rayonnant de franchise et de douceur * et paré d'innocente splendeur.
Vierge pure et tout-immaculée, * illumine et sanctifie * les pensées de mon esprit, * éloignant de moi les brumes de l'erreur * et les ténèbres du péché, * afin qu'à juste titre je te dise bienheureuse.

Ode 3
« Tu m'as affermi sur la pierre de la foi, * tu m'as fait triompher devant mes ennemis, * et mon esprit exulte de joie en chantant: * Nul n'est saint comme toi, ô notre Dieu, * nul n'est juste comme toi, Seigneur. »
Le cœur illuminé, loin des passions, * paré aussi de sainte humilité, * tu as pu recevoir les charismes de l'Esprit * pour chasser les démons et guérir les maladies * des fidèles te vénérant, Père saint.
Pontife détruisant l'auteur du mal, le Serpent, * et foulant aux pieds la convoitise de l'argent, * par compassion pour les pauvres tu changeas * un reptile en objet d'orfèvrerie * par tes saintes prières, Spyridon.
Gravissant la montagne de la divine contemplation, * pénétrant dans la nuée - l'absence de passions - * tu as reçu sur les tables de ton cœur * saintement la Loi salutaire * en serviteur intime de ton Maître, le Christ.
Illumine mon cœur enténébré par négligence, * divine Epouse, guéris mon âme vulnérée, * afin que je chante: Nul n'est pur * comme toi, ô Vierge immaculée, * nul n'est sans tache, comme toi, notre Dame.

Cathisme, t. 8
C'est parmi les brebis du troupeau que tu fus choisi brillamment * pour paître l'Eglise du Christ, Spyridon, Pasteur élu de Dieu, * et tu éloignas par tes paroles les loups de l'hérésie, * nourrissant ton EgIise avec l'herbe fraîche de la piété; * au milieu des Pères saints, Hiérarque bienheureux, * tu as éclairé la foi dans la sagesse de l'Esprit. * Prie le Christ notre Dieu d'accorder la rémission de leurs péchés * à ceux qui célèbrent de tout cœur ta mémoire sacrée. .
Célébrant l'avant-fête de la Nativité du Christ, * fidèles, tous ensemble et le cœur en fête, partons à sa rencontre dignement, * comme les Mages, portant nos présents, les vertus, * avec les Anges, chantant un cantique nouveau * à celui que l'univers glorifie, notre Dieu * que sans semence la Vierge met au monde à Bethléem.

Ode 4
« Tu es issu de la Vierge non comme un ange ou un ambassadeur, * mais comme le Seigneur revêtu de notre chair, * tu as sauvé tout mon être; * c'est pourquoi je te crie: * Gloire à ta puissance, Seigneur. »
Enflammé par les braises de l'Esprit saint, * Bienheureux, tu consumas * le bois sec de tes passions * et par l'éclat de tes vertus * tu éclairas le monde, Spyridon.
Interrogée, la morte te parla * et sur ton ordre, Père bienheureux, * le cours du fleuve s'arrêta, * car tu fis des miracles aux yeux de tous, * ayant hérité la grâce de Dieu.
Ayant toi-même, par inspiration divine, * mortifié l'élan des passions charnelles, * par ta parole vivifiante tu ressuscitas les morts; * c'est pourquoi, je t'en supplie, Père saint, * vivifie mon âme réduite à la mort.
De ton mystère les Prophètes ont annoncé, * Vierge pure, l'insaisissable profondeur; * car seule tu as enfanté * l'Infini dans les limites de la chair * par un effet de son ineffable compassion.

Ode 5
« Lumière de qui se trouve en la ténèbre, * ô Christ Sauveur, salut des sans-espoir, * je veille devant toi, Prince de la paix: * illumine-moi de tes rayons; * je ne connais point d'autre Dieu que toi. »
Le fleuve de tes charismes, Bienheureux, * abreuve tous les cœurs * et les comble de vigueur, * les éveillant à la gloire de qui te glorifia * et t'honora des miracles les plus divers.
Le souverain de la terre, Bienheureux, * reconnut en toi l'intime , serviteur du Roi des cieux * comblé de ses charismes divins, * lorsque tu apparus à son chevet * en guérisseur divinement initié.
D'Abraham tu imitas l'hospitalité * en tenant ouverts les accès à ta maison * et laissant tout à la disposition de tous * pour assister, bienheureux Père Spyridon, * ceux qui étaient dans le besoin.
Vierge pure, tu enfantes comme nouveau-né * celui qu'avant les siècles engendre le Père sans commencement; * supplie-le, comme ton Fils et ton Dieu, * de faire grâce aux fidèles proclamant * d'un cœur pur ta divine maternité.

Ode 6
« Encerclé par l'abîme de mes péchés, * j'invoque l'abîme insondable de ta compassion: * de la fosse, mon Dieu, relève-moi. »
Tu considérais comme fange le fabuleux métal, * toi qui brillais plus que l'or, libéré de tes passions * et comblé, Père saint, des riches dons de l'Esprit.
D'un cœur pur officiant pour le Seigneur, * tu étais assisté par les invisibles chœurs * d'une multitude d'Anges, Père saint.
Sage Père, ton illustre vie * t'a rendu célèbre dans le monde entier: * nous célébrons ta mémoire en te chantant dans la joie.
Plus vaste que les cieux est devenu ton sein * qui logea le Dieu que nul espace ne contient, * Vierge inépousée, toute sainte et digne de nos chants.

Kondakion, t. 4
Ravi par l'amour du Christ, Pontife saint, * élevant aussi ton âme sur les ailes de l'Esprit, * tu atteignis par une pure contemplation * la perfection dans tes œuvres * et tu devins toi-même l'autel * pour implorer du Seigneur * la divine clarté en faveur de nous tous.

Ikos
Célébrons en ce jour Spyridon, * Pontife du Seigneur dès l'enfance sanctifié, * de la gloire divine ayant reçu * les tables de la grâce, nouvelle loi, * par ses miracles connu de tous * comme témoin de la divine clarté, * fervent défenseur des indigents, * réconciliateur des pécheurs, * et devenu par divine volonté * un Pontife capable d'implorer * en faveur de nous tous la divine clarté.

Synaxaire
Le 12 Décembre, mémoire de notre vénérable Père thaumaturge Spyridon.
Même défunt, le thaumaturge Spyridon
d'émerveiller n'a pas encor perdu le don.
C'est le douze environ qu'en son âme ravie
Spyridon a quitté cette éphémère vie.
Par ses saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.

Ode 7
« Sur l'ordre impie d'un injuste tyran * la flamme s'éleva très haut, * mais le Christ a répandu sur les Jeunes Gens * la rosée de l'Esprit saint: * à lui bénédiction et haute gloire! »
De Moïse possédant le franc-parler, * de David la douceur * et de Job d'Ausitide l'intégrité, * tu fus un temple de l'Esprit et tu chantais: * A lui bénédiction et haute gloire!
Sur ta tête, sous un soleil d'été, * des gouttes de rosée préfiguraient ta destinée: * car Dieu a glorifié ton souvenir, * vénérable Père, en sanctifiant * les fidèles par ta sainte médiation.
Dieu te glorifia au Concile, * bienheureux Père qui gardas pour le dénouement * les paroles qu'en ta foi tu prononças * pour faire chanceler Arius cet insensé * et démolir ses objections.
Par l'ineffable parole, ô Vierge, tu portas * comme une vigne le seul raisin qui a fait couler sans labours * le vin qui réjouit nos cœurs * et sanctifie tous les mortels * en mettant fin à l'ivresse des passions.

Ode 8
« Jadis à Babylone la fournaise ardente a divisé la force de son action * et selon le décret divin * elle consuma les Chaldéens, * mais répandit sa rosée sur les fidèles qui chantaient: * Toutes les œuvres du Seigneur, bénissez le Seigneur. »
Tu as éteint la fournaise des passions, * sous la pluie de l'Esprit saint et tu fais sourdre la rosée * pour ôter l'inflammation des maladies, * bienheureux Père Spyridon, * chez les fidèles qui s'approchent de toi.
Tu cultivas l'innocence, la douceur, * la droiture, la compassion et la résignation, * tu fus un hôte plein de charité, * un pontife saint, orné de la vraie foi; * et nous fidèles, nous célébrons tes vertus.
Comme vivante, la morte a répondu, * vénérable Père, jadis à tes questions: * miracle sublime, prodigieux mystère! * quelle grâce tu reçus, toi qui menais * la vie des Anges, Pontife digne d'admiration.
Viens guérir dans ta miséricorde les passions * de mon cœur, ô Toute-digne de nos chants; * éclaire mon âme, apaise mon esprit; * conduis mes pas sur la route du salut, * afin que je te magnifie sans cesse.

Ode 9
« Le Fils du Père sans commencement, notre Seigneur et notre Dieu, * ayant pris chair de la Vierge, * nous est apparu * pour illuminer les ténèbres * et rassembler ce qui était dispersé: * ô Mère de Dieu, toute digne de louange, nous te magnifions. »
Le Fils du Père sans commencement, * consubstantiel et de même éternité, * tu l'as proclamé au Concile * et tu fermas la bouche des impies, * bienheureux Pontife magnifié * parmi les Pères porteurs-de- Dieu.
Gloire des Pontifes, ornement des Pères saints, * compagnon des Anges, soleil aux mille feux, * procure la lumière sans couchant, * par tes prières, à ceux qui maintenant * célèbrent d'un cœur joyeux * ta mémoire porteuse de clarté.
Les divins tabernacles, la cité des cieux, * l'assemblée en fête des élus de Dieu * parmi les chants de liesse ont accueilli * ton âme sanctifiée * et resplendissante de vertus, * bienheureux pontife Spyridon.
Le grand mystère de ton enfantement, * Comblée de grâce par Dieu, * remplit les Anges d'étonnement, * charme la multitude des Moines saints * et réjouit les Pères vénérables te chantant, * toi l'espérance de nos âmes.

Exapostilaire (t. 3)
Du troupeau des bêtes sans raison * l'Esprit te porta vers les brebis spirituelles, * à l'instar de Moïse et de David * dont tu imitas la douceur, * Spyridon, toi qui éclaires les confins de l'univers.
Bienheureux Père, le Seigneur t'a glorifié * par des miracles et des prodiges nombreux; * avec le Concile sacro-saint * tu proclamas la sainte Trinité; * tu ressuscitas des trépassés, * tu changeas le serpent en or * et par ta sublime intercession * tu arrêtas le cours d'un fleuve pour pouvoir le traverser.
Vierge immaculée, tu enfantas * celui que Dieu engendre, le Verbe divin * qui porte au monde le salut * et très sagement accomplit la rédemption; * c'est pourquoi tous ensemble nous te chantons * comme celle qui intercède auprès de lui * pour nous délivrer de tout péril et de toute maladie.

Laudes, t. 1
Eclairé par la splendeur de l'Esprit, * le sage Pontife a mis fin * à l'obscur bavardage d'Arius; * et pour avoir enseigné fidèlement la Trinité * il fut glorifié par les sages et les prudents * et fit prévaloir le Concile sacro-saint. (2 fois)
Auréolé de rayons célestes, * procurant la guérison aux âmes et aux corps * par la puissance du Christ, * bienheureux Père thaumaturge Spyridon, * intercède sans cesse pour ceux * qui célèbrent maintenant ta mémoire avec foi.
Par ta foi, Père théophore, tu t'es montré * bon vigneron des préceptes du Christ; * aussi tu as reçu le denier du royaume d'en-haut; * et maintenant, sage Père Spyridon, * sans cesse intercède pour nous.

Gloire au Père … t. 4
Vénérable Père, Pontife renommé, * des Apôtres ayant suivi l'enseignement * et devenu par tes vertus la demeure de l'Esprit, * tu éloignas par tes enseignements * les méchants loups de l'Eglise * et tu fis resplendir la foi orthodoxe en toute clarté; * tu fus une colonne, un champion de la piété; * étendant tes miracles à tout l'univers, * tu changeas le serpent en or * et réveillas la morte pour qu'elle réponde à tes questions. * Parmi les Pères le plus digne d'admiration * et confident des saints Docteurs, prie le Christ, * pour qu'il sauve nos âmes.

Maintenant ...
Sauve de tout danger tes serviteurs, * Mère de Dieu et Vierge bénie, * afin que nous te glorifiions comme l'espérance de nos âmes.
Grande Doxologie. Tropaire. Litanies et Congé.


Rédigé par Daniel le 25 Décembre 2013 à 19:59 | 1 commentaire | Permalien



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