2014 - 2017 Crise a l'ITO  Saint-Serge à Paris !
Le 19 juin 2014, Son Eminence l’Archevêque Job de Telmessos a concélébré la Divine Liturgie en l’église Saint-Serge à Paris à l’occasion de la clôture de l’année universitaire de l’Institut de Théologie Orthodoxe avec l’Archiprêtre Nicolas Ozoline, Doyen de l’Institut, l’Archiprêtre Nicolas Cernokrak, directeur de la formation théologique à distance, l’Archiprêtre Jean Boboc, chargé du cours de bioéthique, l’Archiprêtre Serge Model, de Bruxelles, du Prêtre Joachim, étudiant malgache, et du Prêtre Nicolas Kazarian, chargé de cours.

2017 - Communiqué de l’Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge suite à l’assemblée générale qui s’est tenue le 22 juin

Lire aussi Samuel Lieven Un coup dur pour l’Institut Saint-Serge


A la fin de la Divine Liturgie, l’Archevêque Job de Telmessos a prononcé le discours suivant

Nous venons de célébrer la Divine Liturgie, l’action liturgique centrale de la vie ecclésiale, dont elle est la source et le sommet. C’est en effet de la structure de la liturgie que s’organise et se structure l’Église elle-même. Si l’évêque préside la Divine Liturgie, ce n’est pas de manière honorifique, mais parce qu’il agit en lieu et figure du Christ (eis topon kai tupon Christou). C’est de là que découle son autorité dans l’Église, comme l’enseigne l’ecclésiologie eucharistique des Pères de l’Église, rappelée par le Père Nicolas Afanassieff, illustre théologie de cet Institut, et plus récemment par Mgr Jean Zizioulas, le métropolite de Pergame. Je veux croire que cette théologie n’est pas seulement enseignée dans notre Institut de théologie, mais qu’elle est aussi mise en pratique tant par nos enseignants que par nos étudiants.

Malheureusement, l’observation que j’ai pu faire depuis ma prise de fonction à la tête de notre archevêché et de notre Institut, durant les six derniers mois où j’ai patiemment, attentivement et silencieusement été à l’écoute, montre qu’il existe plusieurs disfonctionnements et problèmes au sein de notre Institut, d’ordre ecclésial, administratif et académique, et ma conscience pastorale ne me permet pas de me taire davantage. Alors que nous devrions aujourd’hui nous réjouir en cette cérémonie de clôture académique, le cœur n’est malheureusement pas à la fête, car nous sommes profondément attristés pour de nombreuses raisons.

Cette situation inquiétante, que plusieurs semblent tout simplement ignorer, n’est pas uniquement mon soucis personnel, mais préoccupe non seulement l’archevêché, mais aussi l’Église Mère, le Patriarcat œcuménique.

Personne n’ignore que ce n’est pas l’Institut qui a fondé notre archevêché, mais bel et bien l’archevêché, en la personne du Métropolite Euloge de bienheureuse mémoire, qui a fondé l’Institut. Par conséquent, dès l’origine le rapport de l’Institut vis-à-vis de l’archevêché a toujours été un rapport d’enfant à sa Mère, car il ne pourrait en être autrement. Or, malheureusement, on observe ces derniers temps un éloignement, voire même un estrangement de l’Institut par rapport à l’archevêché, et plus généralement, par rapport à l’Église. D’aucuns préfèreraient, semble-t-il, le concevoir tel un institut laïc, supervisé de loin par le Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, et non comme une institution ecclésiastique, trahissant par là la conviction et le souhait des pères fondateurs.

Ceci a été illustré par la tentative de changer le règlement intérieur de l’Institut, entre mon élection et mon intronisation, visant à réduire complètement le rôle de l’archevêque en tant que recteur à un rôle honorifique et quasi inexistant. Cette décision prise à l’unanimité par le corps enseignant n’a bien évidemment pas pu recevoir mon approbation, car contraire à l’esprit et à la lettre des statuts de notre archevêché et du tome patriarcal établissant notre exarchat, et de ce fait non valable. Par ailleurs, dans un courrier qui m’a été adressé, le Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche me rappelait que l’Institut est bel et bien administré par un doyen travaillant sous la supervision de l’archevêque des églises orthodoxes russes en Europe occidentale, et qu’il était de mon ressort, en ma qualité de recteur, de veiller au bon ordre de notre Institut.

Cette tentative que nous pourrions qualifier de coup d’état n’est pas nouvelle, puisque, depuis 5 ans, l’archevêque dirigeant n’est plus élu président de l’association Institut de Théologie Orthodoxe (ITO), contrairement à la coutume bien établie et attestée dans les statuts eux-mêmes, tel que déposés en Préfecture, où nous pouvons lire que le métropolite Euloge était président de l’Association I.T.O. lors de sa constitution en 1932, et que le métropolite Wladimir en était le président lors de la modification des statuts en 1947. Ne pas vouloir élire l’archevêque président de l’Association I.T.O. aujourd’hui signifie non seulement vouloir entrer en guerre avec lui personnellement, mais s’opposer à l’Archevêché et au Patriarcat œcuménique en se détournant de l’esprit et de la lettre des statuts et du Tomos patriarcal.

Par ailleurs, nous pouvons observer une chose similaire dans l’évolution des statuts l’Association pour le Maintien et l’Entretien de l’Institut de Théologie Orthodoxe (AMEITO). Alors que les statuts au moment de sa fondation, en 1948, prévoyaient que l’archevêque dirigeant était le président d’office (ex officio), et que ce dernier désignait comme vice-président l’un de ses évêques auxiliaires, les statuts actuels ne font aucune référence ni à l’archevêque, ni à l’archevêché.

On reconnaît l’arbre à ses fruits. Si cette tendance laïcisante portait des fruits, d’aucuns pourraient peut-être la considérer comme souhaitable. Malheureusement, cette tendance de vouloir s’éloigner de l’Église et de s’en séparer, manifestée par cette volonté que l’Institut cesse d’être une institution ecclésiale et au service de l’Église, se traduit malheureusement par une mauvaise gestion et un mauvais niveau académique.

Au lieu de nous réjouir en ce jour de clôture académique, nous sommes tout d’abord attristés en constatant l’état de délabrement des bâtiments. Nous sommes aussi attristés par l’état des finances de l’Institut, qui se trouve sur le point de déposer son bilan, finances qui ne permettent pas de payer les professeurs régulièrement et convenablement.

Par ailleurs, nous avons appris que près de 400 000 euros ont été détournés ces trois dernières années des caisses de l’AMEITO et du Fond de dotation de l’Institut, alors même que des assemblées générales se sont réunies pour valider les comptes. Certes, d’aucuns diront que ce sont des entités distinctes de l’I.T.O., et que tout va bien dans le meilleur des mondes. Néanmoins, nul n’ignore que l’AMEITO et le Fond de dotation existent dans le seul but unique de faire fonctionner l’I.T.O. et qu’ils sont administrés pratiquement exclusivement par des membres de l’I.T.O. Un tel scandale financier est une honte non seulement pour notre Institut, mais aussi pour notre Archevêché, au sein duquel de nombreux fidèles apportent des dons généreux à ces entités, étant convaincus d’aider ainsi au bon fonctionnement de l’Institut et contribuer ainsi à la vie de l’Église. Vouloir ignorer ce problème est par conséquent une attitude irresponsable par rapport à nos donateurs et donne une très mauvaise image de l’I.T.O. Devant une telle situation grotesque, montrant une complète incompétence dans la gestion, n’aurait-on pas normalement attendu des administrateurs de ces entités qu’ils démissionnent ?

Sur le plan académique, nous avons récemment appris que d’après la loi ESR de juillet 2013, la reconnaissance par l’État de notre Institut ne concerne que l’établissement et non les diplômes qu’il délivre. En effet, selon celle-ci, les établissements d’enseignement supérieur privés ne peuvent pas délivrer de diplômes nationaux tels que la licence, le master ou le doctorat. Les établissements d’enseignement supérieur privés peuvent cependant délivrer des diplômes en convention avec un établissement d’enseignement supérieur public ou bien, lorsque la convention n’a pas été signée, par les services rectoraux qui organisent le contrôle des connaissances pour l’obtention du diplôme. Malheureusement, rien n’a été fait par les personnes s’étant appropriés de la direction de notre Institut, et de ce fait, nos diplômes de licence, master et doctorat ne sont non seulement pas reconnus, mais illégaux.

Par ailleurs, j’ai entre mes mains le rapport d’analyse de notre Institut, fait par l’Agence d’Évaluation de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur et rendu au Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, qui est négatif par rapport à la qualité académique de l’Institut, soulignant l’absence de projet et de stratégie de recherche, l’absence d’informations et une organisation complexe et incohérente.

Cette situation lamentable ne peut plus durer, et devant un si grand nombre de disfonctionnement nous ne pouvons plus nous permettre de continuer à mener une politique de l’autruche en fermant les yeux devant les problèmes.

Dans les circonstances actuelles, je ne peux aujourd’hui apposer ma signature sur les diplômes qui, je vous le rappelle, sont actuellement non reconnus par l’État et illégaux, puisque ce serait donner mon approbation et mon consentement à une telle situation dont je serait complice.

C’est pourquoi je vous invite à entreprendre une réforme en profondeur. Je suis là pour vous aider, en ma qualité d’archevêque et de recteur, non seulement avec mes compétences ecclésiales et canoniques, mais aussi avec mes compétences académiques et scientifiques, vérifiées et validées par une université d’état.

Si vous collaborer avec moi et avec l’Église, de grandes choses pourront être accomplies et de grands maux pourront être guéris. Si vous vous fermez et vous opposez à l’Église, alors il faudra en accepter les conséquences.

Indépendamment de votre choix, l’archevêché en tant que propriétaire des lieux ne peut se permettre de les abandonner à la ruine. C’est pourquoi des travaux seront entrepris dans les mois qui viennent, indépendamment de votre choix, afin de remettre de l’ordre dans la propriété.

Je prie le Paraclet, dont nous avons célébré il n’y a pas si longtemps la venue sur les Apôtres, de vous inspirer le discernement nécessaire et de vous accorder la sagesse dans vos choix pour remédier à cette situation anormale qui nous attriste profondément et qui préoccupe l’Église dans son ensemble, tout en étant assuré que nous nous reverrons très prochainement.

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 2014 - 2017 Crise a l'ITO  Saint-Serge à Paris !

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 26 Juin 2017 à 17:18 | 29 commentaires | Permalien


Commentaires

1.Posté par Tchetnik le 19/06/2014 16:05
Bon, des problèmes de ce genre surviennent toujours. Ce n'est pas un signe de "faiblesse" même s'il convient de s'en occuper.

La non reconnaissance des diplômes par l'État est un peu plus ennuyeuse, mais l'homologation peut s'obtenir.

2.Posté par Boris le 19/06/2014 23:29
Tant va la cruche à l'eau qu'elle casse: fusée-t-elle boulgakovienne ou berdiaevienne.
Même les stylites s'alimentaient.
Hors l'ITO, devenu taudis antihygiénique est ce qu'il est pour ,en 2003 refuse , comme sa hiérarchie, la main tendue par le PM
Seules quelques quêtes Olivier de Serre-Lecourbe dépanneront Saint Serge! ! !

3.Posté par DEXTER le 20/06/2014 09:57
Les problèmes de ce genre ne sont pas nouveaux à l'institut Saint Serge, cela a toujours été.

Même si cela peut rendre impopulaire, Son Éminence JOB de TELMESSOS a fait le bon choix de ne plus se taire, et de demander aux administrateurs de l'Institut Saint Serge de prendre leurs responsabilités, au regard de leurs gestions en sens générale.

De cette gestion qui est un véritable échec, et qui est la conséquence de délabrement et d'abandon de l'Institut Saint Serge.

Il suffit juste de regarder l'état général des bâtiments, et apparemment ce n'était pas une question d'argent…

4.Posté par Cosinus le 21/06/2014 10:21
Ce n'est pas nouveau, le délabrement au propre et au figuré était déjà bien amorcé dans les premières années du XXI°s.
Ce serait inique de refiler la patate chaude aux derniers doyens. Il faut remonter un peu plus haut.

5.Posté par Victor Hugo le 22/06/2014 06:09
"Au secours ….
Un tas de nains difformes se taillent des pourpoints dans ton manteau de roi,
Et l'aigle impérial qui jadis, sous ta loi, faisait trembler le monde de tonnerre et de flamme
cuit, pauvre oiseau plumé, dans leur marmite infâme."

6.Posté par Nina le 22/06/2014 06:20
Un homme de haute naissance s'en alla dans un pays lointain, pour se faire investir de l'autorité royale, et revenir ensuite.
13 Il appela dix de ses serviteurs, leur donna dix mines, et leur dit: Faites-les valoir jusqu'à ce que je revienne.
14 Mais ses concitoyens le haïssaient, et ils envoyèrent une ambassade après lui, pour dire: Nous ne voulons pas que cet homme règne sur nous.
15 Lorsqu'il fut de retour, après avoir été investi de l'autorité royale, il fit appeler auprès de lui les serviteurs auxquels il avait donné l'argent, afin de connaître comment chacun l'avait fait valoir....

... Je vous le dis, on donnera à celui qui a, mais à celui qui n'a pas on ôtera même ce qu'il a.

27 Au reste, amenez ici mes ennemis, qui n'ont pas voulu que je régnasse sur eux, et tuez-les en ma présence.

7.Posté par Plusieures publications sur "PO" consacrées aux problèmes de la diaspora russe en France le 22/06/2014 08:57
Plusieures publications sur "PO" consacrées aux problèmes de la diaspora russe en France
P.O. version française :NICOLAS ROSS Hommage à l'ACER « Un S.O.S. lancé de Paris » Père Georges KOTCHETKOV A propos de la situation au sein de l'Archevêché: "Ne pas répudier le patrimoine" Séraphin Rehbinder : Des statuts arrangés..... Suite

8.Posté par nina le 24/06/2014 09:58
tout cela est bien triste et bien dommage et surtout en premier lieu pour les étudiants qui viennent avec labeur et confiance et ne reçoivent pas leur diplôme. En effet, même si c'est compréhensible, il demeure malgré tout le fait que le travail ne reçoit pas sa "récompense" et que ceux qu isont "punis" ne le méritent pas. Comment les étudiants peuvent ils s'en sortir déjà que les études coûtent cher, qu'il faut se déplacer, etc...

9.Posté par Fête et rentrée universitaire de l’Institut Saint-Serge le 12/10/2014 22:06
Les 7 et 8 octobre 2014, Son Éminence l’Archevêque Job de Telmessos a célébré les vigiles et la Divine Liturgie de la fête patronale de l’église Saint-Serge à Paris. Lui ont concélébré :

Son Excellence l’évêque Nestor de Chersonese (Église de Russie), le Doyen de l’Institut, l’archiprêtre Nicolas Cernokrak, des archiprêtres Nicolas Ozoline, Eugène Czapiuk, Vladislav Trembovelsky et d’autres clercs venus d’autres diocèses orthodoxes de France.

Dans son homélie, l’archevêque a rappelé le sens des béatitudes comme voie ascétique de la vie chrétienne. A la fin de la Divine Liturgie, un Office d’intercession à Saint Serge a été célébré. Un déjeuner à ensuite été offert au réfectoire par l’Institut de théologie orthodoxe pour toutes les personnes présentes.


Le 9 octobre, en la même église, il a présidé la Divine Liturgie à l’occasion de la fête de saint Jean le Théologien qui marque la rentrée universitaire de l’Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge.

Dans son homélie, l’archevêque à présenté la figure de l’évangéliste Jean comme modèle de théologien. A la fin de la Divine Liturgie, un Te Deum pour le commencement de l’année universitaire a été célébré, puis une séance académique de rentrée s’est déroulée dans la salle des actes. Un déjeuner à ensuite été offert au réfectoire par l’Institut de théologie orthodoxe pour toutes les personnes présentes.

10.Posté par Vladimir.G: Première réunion du Comité indépendant ad hoc Institut Saint-Serge le 15/10/2014 11:16
Première réunion du Comité indépendant ad hoc Institut Saint-Serge

(JPEG)Le lundi 29 septembre 2014 s’est tenue la première réunion du Comité indépendant ad hoc concernant l’Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge.

Sur décision de Sa Sainteté le Patriarche œcuménique Bartholomée et du Saint Synode du Patriarcat œcuménique, un tel comité a été constitué afin d’examiner "la situation de l’Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge et les graves problèmes auxquels celui-ci est confronté". En sont membres : Son Eminence le Métropolite Emmanuel de France (président), Son Eminence l’Archevêque Job de Telmessos (Recteur de l’Institut Saint-Serge), M. l’Académicien Nicolas Grimal, Mgr Philippe Bordeyne (Recteur de l’Institut Catholique de Paris) et M. le Pasteur Jacques-Noël Pérès (Doyen honoraire de l’Institut Protestant de Théologie).

La mission de ce Comité, d’après la décision synodale, est "d’élaborer le plan d’une nouvelle stratégie académique et administrative concernant l’avenir dudit Institut".

Les membres du Comité feront de leur mieux pour que le plan de réorganisation de l’Institut puisse permettre à celui-ci de fonctionner pour le mieux à l’occasion de son quatre-vingt-dixième anniversaire qui, espérons-le, lui donnera un nouvel élan.

11.Posté par Deuxième réunion du Comité indépendant ad hoc Institut Saint-Serge le 03/11/2014 20:07
Le lundi 3 novembre 2014 s’est tenue la deuxième réunion du Comité indépendant ad hoc concernant l’Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge. La mission de ce Comité, d’après la décision patriarcale et synodale, est "d’élaborer le plan d’une nouvelle stratégie académique et administrative concernant l’avenir dudit Institut". En sont membres : Son Eminence le Métropolite Emmanuel de France (président), Son Eminence l’Archevêque Job de Telmessos (Recteur de l’Institut Saint-Serge), M. l’Académicien Nicolas Grimal, Mgr Philippe Bordeyne (Recteur de l’Institut Catholique de Paris) et M. le Pasteur Jacques-Noël Pérès (Doyen honoraire de l’Institut Protestant de Théologie).

Durant cette réunion, il a été décidé d’engager un audit financier et académique de l’Institut de Théologie Orthodoxe par des organismes indépendants et compétents.

12.Posté par Mischa le 06/04/2016 17:36
Archiprêtre Nicolas Cernokrak, doyen
doyen@saint-serge.net

Декан Николай Чернокрак -Написал письмо. "Скоро, скоро мы вас всех будем учить в нашем Институте! Жизнь восстанавливается. Записывайтесь на курсы. У нас теперь есть сайт по русски" http://saint-serge-russe.com/

Это надо же - СДЕЛАЛИ САЙТ ДЛЯ РУССКИХ СТУДЕНТОВ!
Своих по-французски не собрать, профессуры нет. Кто же будет учить по русски?

вот только правда ли все это!
ХОДЯТ СЛУХИ. ЧТО ИНСТИТУТ ИЩЕТ ДРУГОЕ ПОМЕЩЕНИЕ. ОСЕНЬЮ ПЕРЕЕДУТ
В старом нельзя оставаться, профессоров уволили, долги. заочное обучение. Хотя многие эмигранты ( как всегда) получили письма " Помогите нам!" и эти эмигранты не знают, что происходит на самом деле. Отсылают чеки
Такая же история как с домом АСЕР на улице Оливье де Серр, который скоро продадут вместе с храмом.

13.Posté par Boris: déménagement, changement de statut, le 93 rue de Crimée le 11/03/2017 15:38
Entretien avec Jean-François Colosimo

////Ah, alors là, de manière indiscutable, dans la meilleure tradition de Saint-Serge ! C’est-à-dire en dessous du seuil de pauvreté. Plus sérieusement, après l’énorme malversation dont nous avons été victimes, nous n’avons plus de réserve financière. En attendant de la reconstituer, nous vivons très chichement, d’échéance en échéance, grâce à nos fidèles donateurs, à nos faibles revenus et à de drastiques économies. Pour votre information, les personnels, enseignant et éducatif, ont accepté de réduire de moitié leurs émoluments et le plus haut salaire atteint un demi-smic mensuel, soit 570 euros par mois. Mais, pour la plupart, ils reçoivent moins et certains travaillent pour rien. Telle est la réalité. Elle ne nous fait pas peur. Pour autant, nous devons évoluer et nous rétablir. Les membres désormais plus diversifiés du Conseil d’administration nous y aident grandement avec des compétences qui jusque-là faisaient défaut et ils renforcent ainsi nos capacités de prévision, de contrôle et de décision. La vérité est aussi que trop longtemps nous avons beaucoup demandé et peu démontré. C’est en nous réinventant, en créant des offres nouvelles et en étant plus proches de nos soutiens que nous gagnerons en stabilité et autonomie. Encore une fois, il nous faut nous ouvrir.

Est-ce pour ces raisons que vous quittez le 93 rue de Crimée, votre berceau historique ?

Non. Vous pouvez au contraire imaginer quel poids symboliquement grave revêt une telle décision. Elle répond à une situation d’urgence qui s’impose à nous et qui n’est pas de notre choix. Pour mémoire, le site appartient à l’Archevêché des églises orthodoxes russes en Europe occidentale et est géré par la Société immobilière Serguievski Podvorie. L’Institut et la paroisse sont locataires mais le bail leur destine la charge financière des gros travaux. Or, la malformation géologique des sols génère désormais une situation menaçante qui entraîne la détérioration accélérée de bâtiments déjà forts vétustes, le tout provoquant des injonctions des services préfectoraux avec le risque, à terme, d’une évacuation sous contrainte. Ni conflit, ni litige, donc. Tout simplement, l’Institut ne peut faire face aux coûts de rénovation estimés qui correspondent à plusieurs années d’exercices et dont la simple inscription budgétaire devrait causer, en bonne comptabilité juridiquement fondée, une incapacité à poursuivre l’activité au cas où les instances dirigeantes ne prendraient pas les décisions idoines. De quelque manière que l’on se saisisse du problème, nous sommes forcés de déménager. C’est malheureux, mais c’est ainsi.

Pour aller où ?

Diverses pistes sont à l’étude. Dès que l’option finale sera connue, je vous promets de la réserver en exclusivité à Orthodoxie.com.

Vous n’en direz pas plus ?

À grands traits, les dispositifs universitaires à localisations diverses constituent un modèle, la question de l’internat peut être assez facilement résolue et il nous importe par-dessus tout que la vie liturgique, fondement de notre mission théologique, puisse continuer à s’épanouir. Mais, pour l’essentiel, il serait mortifère de confondre le maintien du patrimoine matériel, les pierres, et la sauvegarde du patrimoine immatériel, l’esprit. Par ailleurs, notez qu’en toute hypothèse, et ce n’est là qu’un paradoxe apparent, le fait que nous quittions le lieu peut permettre à la Société immobilière de mieux le préserver parce que nous libérons par-là, incidemment, son pouvoir d’initiative. Enfin, c’est bien au terme d’une séquence historique que nous arrivons, mais non pas la fin de l’histoire de Saint-Serge que nous scellons. Le défi n’est pas nouveau. Il nous éprouve depuis quelques années maintenant. Qu’il se précise dans son caractère impératif peut être l’occasion d’une revivification inattendue.

Ce déménagement signifie-t-il un changement de statut ou d’orientation ?

Absolument pas ! C’est un transport physique, en rien un transit spirituel et encore moins un transfert ecclésial. Du point de vue du droit français et européen, l’Institut est un établissement d’enseignement supérieur privé dont l’autonomie est garantie et qui est donc libre de tout assujettissement qui relèverait de surcroît du régime distinct, spécifique et cultuel de la loi de 1905.

Pour autant, l’Institut s’inscrit résolument dans la vie et la communion de l’Église. Par sa genèse, il est lié à l’Archevêché ; par sa tradition, il a Mgr Jean de Charioupolis pour chancelier ; par sa vocation, il s’honore de subsister, comme l’Archevêché et comme Mgr Jean, dans le patriarcat œcuménique, auprès de Sa Toute Sainteté Bartholomée Ier, dans la fidélité à sa personne, à sa vision et à son action. Pour nous, rien de tout cela n’est appelé à changer, dans tous les cas pas de notre volonté. Enfin, n’oublions pas que l’Institut a toujours été au service du plérôme orthodoxe dans le monde entier, que de nombreux hiérarques comptent parmi ses anciens étudiants, ne serait-ce qu’au sein de l’Assemblée des Évêques de France, Mgr Nestor, Mgr Joseph et, en premier lieu, le Métropolite Emmanuel qui en est le président. Il serait pour le moins curieux que l’on confonde un changement d’adresse avec un changement d’identité !
SUITE....

14.Posté par justine le 12/03/2017 19:50
Post 13: Ce qui ne change pas, donc, dans cet Institut, c'est son orientation ecumeniste et postpatristique. Et quoique insere dans un corps ecclesial nominellement de "tradition russe", il semble dorenavant plutot attache, et ceci tout a fait litteralement, a la "tradition fanariote". Sous SUITE en effet, on lit notamment ceci: "Tout d’abord, et sans tarder, l’Institut doit intensément contribuer à la diffusion et à la réception de l’événement décisif qu’est le Saint et Grand Concile qui s’est tenu la Pentecôte 2016 en Crète..."

15.Posté par Vladimir.G: LES MUTATIONS EN COURS DE L’INSTITUT DE THÉOLOGIE ORTHODOXE SAINT-SERGE A PARIS – ENTRETIEN AVEC JEAN-FRANÇOIS COLOSIMO le 12/03/2017 23:10
Extraits du début de l'interview pour équilibrer le commentaire 13, sous-titres personnels, article complet sur http://orthodoxie.com/les-mutations-en-cours-de-linstitut-de-theologie-orthodoxe-saint-serge-a-paris/)

LES MUTATIONS EN COURS DE L’INSTITUT DE THÉOLOGIE ORTHODOXE SAINT-SERGE A PARIS – ENTRETIEN AVEC JEAN-FRANÇOIS COLOSIMO

L’ITO a repris vie, déménage et innove… Entretien avec Jean-François Colosimo, président du conseil d’administration de l’ITO Saint-Serge
...
BASE ACADÉMIQUE INTACTE
... Cette année 2016-2017, nous comptons 34 étudiants réguliers répartis dans les trois cycles du cursus, 76 à distance préparant un diplôme dans ce cadre et 16 auditeurs libres au programme fourni. En d’autres termes, nous n’avons pas perdu, ni en rayonnement, ni en recrutement.

... Aujourd’hui, sur quatorze enseignants, dont six membres du clergé, nous disposons de huit docteurs, de deux agrégés et de trois doctorants qui occupent également d’autres fonctions significatives dans des universités, des centres de recherche, des instances œcuméniques, interreligieuses ou culturelles. Pour ma part, la diversité de provenances et d’expériences, d’approches et de talents de mes collègues m’épate. Mais, oui, eux comme moi, nous devons recevoir la critique pour ce qu’elle est, non seulement comme bienvenue, mais encore comme indispensable puisque c’est la notion de service qui nous réunit.

16.Posté par Boris le 13/03/2017 11:05
Si M. Colosimo n'avait pas dispersé son corps enseignant, sil avait prêté l'oreille à la donatrice Madame Beaux, personnification de la générosité, s'il avait ne fût-ce que parcouru les objurgations de Mgr Job (voir plus haut), il n'aurait pas été contrait à la "lyssenkovienne Mutation" dont il traite avec tant de pudeur...

17.Posté par Кирилл Петрович Семенов-Тян-Шанский le 14/03/2017 19:45
Qui dirige l'Institut Saint-Serge ?
L'organigramme de l'Institut de Théologie Orthodoxe Saint-Serge, tel que relevé sur son site officiel, aujourd'hui à 19 heures 33, ne mentionne aucun nom à l'intitulé "Recteur", et Monsieur Colosimo n'y a aucune fonction dirigeante.
Pourtant, c'est l'archevêque des Eglises russes en Europe Occidentale qui est le recteur de jure de l'Institut. On pourrait croire, en se référant au site Web officiel, que la place de recteur est vacante...

18.Posté par Communiqué de l’Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge le 23/06/2017 15:32
« L’assemblée générale de l’Institut Saint-Serge s’est tenue ce jeudi 22 juin 2017 au 93 rue de Crimée 75019 Paris.

Suite aux divers rapports, pédagogique du Doyen P. Nicolas Cernokrak, moral du Président M. Jean-François Colosimo, financier de la Trésorière Mme Catherine Desplanque et consécutivement aux rapports de certification du Commissaire aux comptes M. Guy de la Tour d’Artaise agissant au nom de la société IREC, l’assemblée a approuvé à l’unanimité les comptes pour l’exercice 2016-2017 ainsi que l’ensemble des résolutions prises au cours de cette période.
Il en ressort :

1. Qu’en dépit de sa suspension partielle d’activité en 2015-2016, l’Institut a su renouer avec une activité prometteuse.

2. Que les économies drastiques qui ont été consenties par l’ensemble des personnels ont permis de retrouver un équilibre financier minimal, en fait de survie, qui reste de fait insuffisant en l’absence de reconstitution de ressources propres.

3. Que, consécutivement à la résiliation de son bail de location en raison de la détérioration des sols du site qui rend impossible à terme la poursuite de son activité, l’Institut est menacé de faillite par les demandes réitérées à ce jour par le bailleur, la Société immobilière SISP, agissant au nom de l’Archevêché des églises russes orthodoxes d’Europe occidentale. Ces demandes de la SISP postulent la nécessité d’analyser les « conditions juridiques, économiques et financières » de la rupture du bail, notamment « la remise en état des locaux loués » et « le financement des travaux entrepris cette année, mais également ceux qui auraient dû l’être ». Ces exigences de la SISP, quoique contestables juridiquement partiellement ou totalement, sont de nature à mettre en péril la continuité de l’exploitation de l’Institut, c’est-à-dire à le forcer à déposer son bilan et à fermer définitivement. Ce dont convient le Commissaire aux Comptes dans son rapport annexe où il alerte l’assemblée sur la réalité de ce risque.

4. Que le protocole d’accord conclu le 1er mai 2017 entre l’Institut et l’Archevêché visant à l’établissement d’un Comité conjoint apte à régler tout possible différend passé et à rechercher des solutions communes à l’avenir du site du 93 rue de Crimée reste à ce jour en attente d’une mise en effet de la part du Conseil diocésain de l’Archevêché.

5. Que l’Institut regrette la situation d’impasse qui résulte des deux points précédents, qu’il réaffirme être prêt à entreprendre un dialogue réel sur des bases raisonnables, concertées et participatives, qu’il réaffirme être désireux d’apporter une contribution dans la mesure de ses moyens à la solution des problèmes les plus urgents, mais qu’à défaut il assumera les responsabilités qui lui incombent.
L’assemblée a félicité le Doyen P. Nicolas Cernokrak pour sa réélection à ce poste pour un mandat de trois ans. Elle a réélu au Conseil d’administration les membres sortants et candidats M. Vladimir Gantchenko, P. Jivko Panev, M. Michel Stavrou. Le Conseil d’administration a recueilli la démission, pour des raisons de convenance personnelle, de Mme Catherine Desplanque de son poste de Trésorière et l’a remercié d’en demeurer membre. Il a reconduit comme Président M. Jean-François Colosimo, comme Vice-Président M. François Guès qui assurera jusqu’en janvier 2017 l’intérim au poste de Trésorier, ainsi que P. Renaud Presty comme Secrétaire.

Le Conseil a acté que les comptes certifiés de l’exercice 2016-2017 seront rendus publics sur le site de l’Institut dès après le 26 juin 2017 afin de les rendre accessibles à tous. Il a également confirmé les dispositions pratiques de déménagement et de relocalisation de l’Institut pour les deux futurs exercices 2017-2018, 2018- 2019 qui seront effectives au 15 septembre 2017. »

19.Posté par Tchetnik le 23/06/2017 17:22
Ah, le feuilleton de l'été...

Ca tombe bien, !!!! venait de s'arrêter.

20.Posté par N.B. le 01/07/2017 17:09
Surprenant: Institut de Théologie Orthodoxe Saint-Serge
déménagement – prévu pour septembre 2017
nouvelle adresse Institut Protestant de Théologie
83, boulevard Arago
75014 Paris – France

21.Posté par père Joachim le 02/07/2017 17:19
... HORS DE SAINT SERGE, POINT DE SAINT SERGE !
BONS VENTS MESSIEURS LES DÉSORMAIS ANONYMES ET SANS FILIATION.

22.Posté par Clovis le 02/07/2017 20:32
Admettez tout de même que c'est intriguant, voire cocasse.
L'église sur la montagne "Saint-Serge" fut si je ne m'abuse construite pour des ouvriers allemands (?) protestants, et voilà-t-il pas que le séminaire de ladite montagne de déménager pour trouver refuge finalement à l'institut de théologie protestante... Y pas de hasard.
Dommages s'ils avaient poussés un peu plus loin il y avait Port-Royal.
Le symbole eut été plus heureux.)

23.Posté par père Joachim le 03/07/2017 09:18
Désolé 22, la Colline Saint Serge dit "PODVOR" est placé sous ce saint vocable et consacré depuis des décennies par le Culte Slavon qui y est célébré par la communauté de saints.

Elle a été édifiée par une élite d'intellectuels russe qui ont représenté une autre voie de synthèse pacifique dans les remous meurtriers d'un "changement de monde"qu'a connu l'Empire Russe.
Toutes les forces en présences la bas ont enfanté dans une déflagration humaine cette école sur la colline issue du creusement du jardin des buttes Chaumont.

Si le sang du martyre du Peuple Russe à fait naitre la nouvelle Fédération leur larmes ont arrosées la Colline de leur espérance. Et l'arbre chéri issue de cette nouvelle terre russe a donné de multiples bénédictions pour le plus grand honneur de la Slavité mais représente surtout son passage (un de ses passages) vers son UNIVERSALISATION.

Quand on pense "Coline" on ne peut ignorer la Plaine et son Fleuve... la Russie a permit la multiplication de lieux de spiritualité -divers et partagés voire opposés sur la Capitale des Gaules-. Ils se développent jusqu'à nos jours; mais au delà des clivages "tribaux"qui n'engendrent jusqu'à nos jours des TRACASSERIES IDIOTES, ils fondent une unité autre sur des critères plus LARGES de SLAVITE supra nationale.

Cette UNIVERSALITÉ ( œcuménicité) propre à la foi de ces Peuples devrait mériter RESPECT et PROTECTION de tous ...

et plus d'attention pour le sort futur de l’héritage moral, menacé dans le XIXe. parisien.

24.Posté par Clovis le 03/07/2017 18:27
Je n'ai jamais dit le contraire père Joachim (concernant les décennies durant lesquelles une paroisse orthodoxe y était établie) j'ai moi-même été paroissien de Saint Serge, mais, je persiste et signe :
La colline accueillait bien une paroisse protestante de 1858 à 1914.

D'où mon commentaire sur l'ironie du sort.

Vérifiable sur le site de la paroisse (Saint Serge).

25.Posté par Tchetnik le 03/07/2017 20:58
Sinon, il y a le cimetière du Père Lachaise, pas très loin et aussi très prestigieux. Et très œcuménique.

26.Posté par OLTR - WEB-MASTER le 04/07/2017 09:12
En regard des discussions encours, il nous semble opportun de rappeler la position qu'avait exprimé l'OLTR à ce sujet. Lien ci-dessous:

27.Posté par Vladimir.G: quel triste gâchis ! le 05/07/2017 17:25
C'est en 2002, en refusant la main tendue par l'Église russe, que Daru a signé son déclin sans retour, entrainant aussi l'ITO... Comme le décrit très justement Seraphin Rehbinder (*) le patriarcat de Moscou est la seule institution qui a les moyens, et avait la volonté, de faire vivre et prospérer l'Archevêché et l'ITO. "L'attitude, systématiquement hostile, qu'il a rencontrée a fini par décourager les meilleures volontés" (ditto.) et les difficultés qui s'accumulent - des malversations financières eux désordres géologiques - sont autant de "signes"clairs.

Pendant ce temps, le séminaire d'Épinay continue son développement (http://www.seminaria.fr/Presentation_a22.html) et une nouvelle cathédrale voit le jour à Paris... Au déclin de "Daru", passant d'une centaine de paroisse en 1946 à moins de 60 communautés en France actuellement, répond le succès de Chersonèse dont les paroisses ont quintuplé depuis la guerre (elles sont maintenant 69, dont 24 en France).

Quel triste gâchis provoqué par la poignée d’exaltés qui tient le pouvoir dans L'Archevêche et ne veut rien entendre en dehors de sa doxa pourtant régulièrement contredite par le faits, comme le rappelle, là encore Seraphin Rehbinder (ditto)!

(*) http://www.oltr.fr/documents/publications/188-editorial-de-mai-2017-l-institut-de-theologie-orthodoxe-saint-serge

28.Posté par Gueorguy le 05/07/2017 19:47
@ 27 - Vladimir

En fait, quand bien même des discussions l'ont précédé, je pense qu'il faut situer au 1er Avril 2003, exactement, la date de ce que vous qualifiez de "main tendue", en fait l’appel historique lancé, le 1er avril 2003, par Sa Sainteté Alexis II, patriarche de Moscou et de toutes les Russies.

Le lien, ci dessous, rappelle la teneur de cet appel.

29.Posté par Vladimir G: Merci Gueorguy d'avoir rectifié le 05/07/2017 22:40
Merci Gueorguy d'avoir rectifié! Il s'agit en fait simplement d'une faute de frappe!

30.Posté par Boris le 08/07/2017 18:26
ITO: parti sans laisser d'adresse? Le livret 2017/2018 joint laisse entendre que la Colline continue à briller de mille feux?
Ou l'adresse Crimée indiquée dans le livret fait POSTE RESTANTE?

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