Diversité dans l'Unité: les catholiques aussi
Je pense que l'Eglise catholique aborde là des thèmes particulièrement proches pour nous, Orthodoxes, et que cet article nous ouvre plusieurs pistes de réflexions…

Au moment même où l’archevêque Hilarion de Volokolamsk, venu à Rome au nom du patriarche orthodoxe de Moscou, termine sa visite dans un climat très positif (VG: sic, c'est une phrase de l'article), Benoît XVI a voulu répondre au besoin de reconnaissance de "ses" Églises orientales: il a reçus tous les patriarches et archevêques majeurs des Églises catholiques d’Orient(1), représentant dix rites différents (latin, melkite, maronite, arménien, syriaque chaldéen, copte…) et il a annoncé la tenue, du 10 au 24 octobre 2010 à Rome, d’une assemblée spéciale du Synode des évêques sur «L’Église catholique au Moyen-Orient, communion et témoignage»: “La multitude des croyants n’avait qu’un cœur et qu’une âme” (Ac 4, 32)» a rappelé le Saint Père.

Ce sera une première : une telle assemblée avait eu lieu pour le Liban en 1995, mais jamais le Synode n’avait été convoqué au sujet du Proche-Orient. Benoît XVI prend acte du fait que « l’horizon œcuménique est souvent lié à l’horizon interreligieux » et déclare : « Je considère comme un devoir primordial de promouvoir la synodalité si chère à l’ecclésiologie orientale et saluée par Vatican II. »

Quatre points devraient être abordés par l’assemblée synodale, tant attendue après la visite de Benoît XVI en Terre sainte:
* La montée des fondamentalismes et les inquiétudes qu’elle suscite parmi les chrétiens, souvent voués à l’exil; (2)
* Les modalités du dialogue islamo-chrétien;
* Le statut des patriarches catholiques orientaux dans l’Église universelle,
* La juridiction ecclésiastique au Koweït et dans les pays du Golfe.
Rédigé par Vladimir Golovanow le 26 Septembre 2009 à 13:21 | 1 commentaire | Permalien

Une histoire étonnante rapportée directement par ses protagonistes
"FOMA"
A.Tkathenko


Comment naissent les monastères?

Pour qu’apparaisse un monastère, il faut l’abnégation de quelques personnes, la décision de consacrer sa vie au salut de son âme et aussi, le concours de la grâce venue d’en haut. C’est ainsi que fut fondé il y a une dizaine d’années, en Russie, l’un des couvents les plus jeunes du monde : le monastère de l’Icône du Christ « non façonnée de main d’homme »(1) au village de Klykovo, dans la région de Kalouga.
L’higoumène Mikhaïl (Semenov) dirige l'un des plus jeunes monastères de la planète : le couvent fondé en l’honneur de l’Icône du Seigneur achéiropoiète du village de Klykovo (région de Kalouga) a tout juste un peu plus de 10 ans. En conversant avec le père Mikhaïl, nous avons bénéficié d’une occasion unique de vous transmettre une histoire étonnante, recueillie de première main, puisque le père Mikhaïl a vécu les prémisses du miracle de la naissance de ce nouveau monastère.

Rivière, prairies : la nature alentour est belle. Le cœur s’emplit d’un sentiment nouveau, comme s’il pouvait enfin respirer son content d’air frais. La voilà, la vraie vie, la voilà, la beauté divine !

La route actuelle qui mène à l’Eglise n’existait pas jadis - à vrai dire, il n’y avait pas de route du tout. Une église s’élevait sur un mont, et autour, sous la pluie, s’étendait un marécage. Au printemps et en automne, la boue devenait si épaisse qu’il fallait organiser une véritable expédition pour amener un prêtre jusqu’à l’église. On conduisait le bon père aux portes mêmes de l’édifice, parce que le marais arrivait jusqu’au seuil.

A cette époque, l’été était particulièrement agréable. С'était beau, tout en vert, sans asphalte, sans barrière ni maison. C’était le paradis sur terre : une nature généreuse, intacte. Il y avait encore arbres et buissons, que l’on a du enlever lorsqu’on a fait le plan des lieux. L’herbe poussait plus haut qu’un homme ! A travers ces fourrés, deux chemins étaient empruntés par les gens du coin, mais on ne les voyait même pas à cause des herbes. C’était un vrai désert. Rien que la verdure, le ciel, et le silence…
Rédigé par l'équipe rédaction le 25 Septembre 2009 à 10:22 | 1 commentaire | Permalien

Le patriarche Cyrille : août 1991 n’a pas marqué le débuts de nouveaux temps troubles dans l’histoire de la Russie
Le patriarche de Moscou et de Russie Cyrille I estime qu’août 1991 (effondrement du régime soviétique) a eu pour conséquence essentielle la renaissance de la vie religieuse et la cessation des persécutions athées.
Voici ce qu’il a, selon Interfax, dit au cours de l’homélie qu’il a prononcée le 24 août devant l’icône miraculeuse de la Vierge de Koursk :

« Le Seigneur a laissé détruire ses églises, blasphémer les saintes reliques, le sang a coulé, nous avons éprouvé de grands tourments afin que notre peuple, et le monde entier à travers notre histoire, puissent s’imprégner de la logique Divine de l’être, des mystères de la volonté Divine. Le chemin de souffrances qu’a connu le pays au XX siècle n’a pas été vain car nous avons tous pu expier nos péchés face à Dieu, expier d’avoir abjuré notre foi, ceci dans la douleur, le martyr et les malheurs. Il est venu un jour quand Dieu, et Dieu seul, sans qu’une intervention humaine ne soit envisageable, cela à la date de Sa glorieuse Transfiguration, a renoncé à Sa colère et manifesté Son amour : Il a mis fin à notre captivité athée qui avait duré plus de soixante dix ans.

(C’est en effet le 19 août 1991, jour de la Transfiguration dans le calendrier julien que s’est effondré le pouvoir soviétique.)

La Russie a certes du beaucoup endurer pendant les années qui ont suivi 1991 mais, et c’est essentiel, nous avons été les témoins d’un ample mouvement de retour à la foi.
Nous ne considérons pas que cette pénible période puisse être comparée à une retour « aux temps troubles » dans l’histoire de la Russie. Les troubles se sont toujours accompagnés chez nous de persécutions de la foi. Or, nous venons de traverser une époque très dure, une véritable crise d’amnésie et d’obscurcissement de nos consciences mais aussi, et c’est essentiel de notre volonté de retour à Dieu.
Les décennies de régime athée n’ont pas été vaines, elles ont appris à la société qu’il nous faut protéger notre foi de sorte à ce que les évènements, même les plus terribles, ne puissent plus jamais l’ébranler. »
Rédigé par l'équipe rédaction le 24 Septembre 2009 à 17:18 | 3 commentaires | Permalien

Communisme et décommunisation: à propos du livre du père  Georges Mitrofanov
Ces dernières semaines le net et la presse russes sont saturés de textes polémiques consacrés au livre du père Mitrofanov.
Voici une contribution de Xenia Krivochéine

A la télé le camarade Ziouganov (secrétaire du P.C. russe) nous expose sans la moindre gêne les exploits du peuple et nous chante les louanges du grand Staline. Il n’est pas le moins du monde troublé par le souvenir des crimes commis par son parti de concert avec la Tcheka et le KGB. N’exagère-t-il pas les facultés d’oubli des Russes ? Ou mise-t-il sur leur pardon chrétien ? Ziouganov s’adresse à la génération non avertie de ceux nés après 1990 et qui sont dans l’ignorance des camps de concentration. Or sont encore de ce monde leurs pères, leurs grands-parents qui savent parfaitement ce que signifiaient les locutions « ennemi du peuple » ou « enfants d’un ennemi du peuple ». Il induit les jeunes âmes en tentation, il s’agit de sa part d’une manipulation coupable au regard d’un chrétien. On nous apprend dès l’enfance à s’en tenir à la vérité. La notion de « devoir de mémoire » est reconnue depuis la fin de la guerre dans tout les pays civilisés, ce devoir fait l’objet de mille soins de la part des victimes du national-socialisme, surtout par les Juifs du monde entier. Le génocide qu’ils ont eu à souffrir se traduit en une séquelle sans fin de revendications et d’exigences à l’égard de la nation allemande. Il y a longtemps que les Allemands ont apporté leur repentir pour Hitler, leur compatriote dégénéré. Mais le souvenir des atrocités qu’il a commises est toujours là, il nous immunise d’un retour ce ces horreurs à l’avenir.
Rédigé par l'équipe rédaction le 23 Septembre 2009 à 09:48 | 12 commentaires | Permalien

Un chef de l'Eglise croate visite pour la première fois l'"Auschwitz" croate
"La Croix"

Le cardinal Josip Bozanic, se rendra jeudi au camp de concentration de Jasenovac, surnommé l'"Auschwitz croate", première visite sur ce site d'un chef de l'Eglise catholique croate, qui a entretenu des relations controversées avec le régime pro-nazi, a indiqué mardi son bureau.

Outre Jasenovac, camp mis en place par le régime oustachi pendant la Seconde Guerre mondiale à 100 km au sud-est de Zagreb, le cardinal Bozanic visitera le site du camp voisin de Stara Gradiska et la ville de Petrinja où il va célébrer une messe, a-t-on ajouté de même source.
Des centaines de milliers de Serbes, de Juifs, de Tziganes et de Croates antifascistes sont morts dans les camps de concentration du régime pro-nazi croate, dont le plus notoire était celui de Jasenovac.
Chaque année une cérémonie à la mémoire des victimes est organisée à Jasenovac et des messes oecuméniques y sont célébrées. La visite du cardinal Bozanic est en revanche la première d'un chef de l'Eglise catholique croate.
Rédigé par l'équipe rédaction le 23 Septembre 2009 à 08:47 | 3 commentaires | Permalien

ПАЛОМНИЧЕСКАЯ СЛУЖБА КОРСУНСКОЙ ЕПАРХИИ ВО ФРАНЦИИ
SERVICE DE PELERINAGE DU DIOCESE DE CHERSONESE EN FRANCE
avec la bénédiction de l'archevêque Innocent de Chersonèse

Chers frères et sœurs nous vous invitons à prendre part à notre pèlerinage qui aura lieu en Alsace: Eschau – Saint Nicolas de Port – Soulosse Saint Elophe – Ottrott – Andlau
Les trois Saintes Martyres Foi, Espérance et Charité et leur mère Sainte Sophie


Début du pèlerinage le 29 septembre a 19h30, retour a Paris le 1 octobre a 22h00

Départ le 29 septembre 2009 a 19h30 de l’église des Trois-Saints-Docteurs.
Durée du pèlerinage : 2 jours et demi

Pour toutes questions concernant les réservations contactez nous au:
b[tel.: 01 75 43 97 23 (de 15h00 a 18h00) 06 29 97 16 64 – Violetta MASLOV

Rédigé par l'équipe rédaction le 22 Septembre 2009 à 20:35 | 2 commentaires | Permalien

LE GASCON: Un aristocrate français parle de sa paroisse orthodoxe.
"FOMA"
Tatiana MASSE


En arrivant à l’église Saint Jean le Russe à Lyon, on remarque tout de suite le prêtre d’un certain âge qui prie dans le sanctuaire en français. La voix est faible, mais son intonation chavire le cœur…

Le protoprêtre Michel de Castelbajac est né en 1928. Après des études à Sciences Po et à l’institut de Théologie de Saint Denis, il a travaillé au Ministère des Affaires Etrangères, puis dirigé une usine de production de cristal. Il fut ordonné prêtre en 1964 par saint Jean (Maximovitch), archevêque de Shanghaï et de San-Francisco.

Etroit est le chemin qui mène au ciel.


— Il faut sans doute que je vous parle un peu de ma vie. Jusqu’à l’âge de dix-sept ans, j’ai vécu en Gascogne où mon père possédait quelques terres dont il avait hérité. Nous travaillions nous-même aux champs. Je ne me souviens guère de vacances scolaires que je n’aurais passées entre les haricots et les tomates. Ma famille était de tradition catholique, et l’on nous avait appris dès l’enfance à dire : « Que Dieu vous bénisse » en guise de salutation. Cela étant, si j’aimais beaucoup l’Eglise, je ne peux vraiment pas dire que j’étais un adolescent idéal et pieux. Je sortais la nuit, volais l’argent de mes parents pour m’acheter des albums d’art, dont je voulais faire ma profession. Pourtant mon père avait d’autres projets. Il rêvait pour moi d’une carrière de haut fonctionnaire ou d’homme d’affaires. On chercha d’abord à me placer dans un collège de Jésuites où il y avait des cours de commerce, et ensuite, comme cela n’avait pas marché, à Sciences Po. Je me souviens du jour où je dus quitter ma Gascogne ensoleillée pour le brouillard parisien. Je n’avais aucune envie de cette vie de fonctionnaire dont rêvait mon père. Je devins quand même diplomate et travaillai au Ministère des Affaires Etrangères.
Rédigé par l'équipe rédaction le 22 Septembre 2009 à 10:03 | -40 commentaire | Permalien

XVIIème Colloque œcuménique international de spiritualité orthodoxe: “Communiqué de presse final”
« Il y a un lieu précis dans lequel se déroule le combat spirituel … Ce lieu est cet organe central de l’homme que la Bible appelle le “cœur” (lev, kardia) ». Par ces mots, le prieur de Bose, Enzo Bianchi, a tracé, dans sa conférence d’ouverture, l’espace et le temps intérieurs qui caractérisent le combat spirituel dans l’anthropologie biblique. Car c’est précisément « Le combat spirituel dans la tradition orthodoxe » qui a été le thème de la XVIIe édition du Colloque œcuménique international de spiritualité orthodoxe qui s’est tenue auprès du Monastère de Bose du 9 au 12 septembre 2009, en collaboration avec les Églises orthodoxes.

L’importante portée œcuménique de la rencontre s’est rendue visible en particulier à travers les mots de salutation et d’encouragement qui ont été reçus de la part du pape Benoît XVI, mais aussi du patriarche de Constantinople Bartholomée Ier, du patriarche d’Antioche Ignace IV, du patriarche de Moscou Cyrille Ier, du patriarche de l’Église orthodoxe roumaine Daniel Ier, de l’archevêque d’Athènes Jérôme.

La suite du communiqué, les interventions des conférenciers, celles des Métropolites Georges du Mont Liban qui avait pour titre: “Le combat spirituel pour l’unité de l’Église” et Kallistos de Dioklleia “Le combat spirituel dans le monde contemporain” ainsi que bien d’autres informations sont à votre disposition.
Rédigé par l'équipe rédaction le 21 Septembre 2009 à 19:24 | 0 commentaire | Permalien

Aujourd'hui 21 septembre fête de la Nativité de la Vierge
L’année liturgique comporte, outre le cycle des dimanches et le cycle des fêtes commémorant directement Notre Seigneur, un cycle des fêtes des saints. La première grande fête de ce cycle des saints que nous rencontrons après le début de l’année liturgique est la fête de la nativité de la bienheureuse Vierge Marie, célébrée le 21 septembre. Il convenait que, dès les premiers jours de la nouvelle année religieuse, nous fussions mis en présence de la plus haute sainteté humaine reconnue et vénérée par l’Église, celle de la mère de Jésus-Christ. Les textes lus et les prières chantées à l’occasion de cette fête nous éclaireront beaucoup sur le sens du culte que l’Église rend à Marie.
Au cours des vêpres célébrées le soir de la veille du 21 septembre, nous lisons plusieurs leçons tirées de l’Ancien Testament. C’est tout d’abord le récit de la nuit passée par Jacob à Luz (Gn 28, 10-17).
L’Évangile lu aux matines du 21 septembre (Lc 1 : 39-49, 56) décrit la visite faite par Marie à Élisabeth.
Deux phrases de cet évangile expriment bien l’attitude de l’Église envers Marie et indiquent pourquoi celle-ci a été en quelque sorte mise à part et au-dessus de tous les autres saints.
Rédigé par l'équipe rédaction le 21 Septembre 2009 à 09:57 | 0 commentaire | Permalien

La rencontre à Castelgandolfo entre le pape Benoit XVI et Monseigneur Hilarion, le numéro deux du patriarcat de Moscou, n'a pas fait la une des journaux. Pourtant l'audience était importante puisqu'elle a confirmé des rapports d'amitié entre l'Église catholique et l'Église orthodoxe russe.

Plus précisément le président du département des relations extérieures du patriarcat de Moscou est venu souder une nouvelle alliance entre chrétiens contre les dérives du monde sécularisé. Monseigneur Hilarion a ainsi expliqué que le patriarche Cyrille lui avait demandé de se dédier « à une seule symphonie, celle qui unie les Églises chrétiennes contre l’avancée du sécularisme ».

Le frère dominicain Hyacinthe Destivelle revient sur cette rencontre. Il est directeur d’Istina, un centre de réflexion œcuménique


Des propos recueillis par Marie Duhamel.
Rédigé par l'équipe rédaction le 19 Septembre 2009 à 14:56 | 4 commentaires | Permalien

Prudence du Patriarcat de Constantinople sur l'Ukraine
Dans l'interview citée dans ma note précédente, le p. Job Getcha avait aussi développé le thème ukrainien. Il s'est félicité du début de déblocage qui s'est produit grâce aux rencontres des primats en 2008 et 2009: la question a ainsi été mise à l'ordre du jour des réunions interorthodoxes à la suite du succès des contacts de l'an dernier entre le patriarche Bartholomé I et le patriarche Alexis II de bienheureuse mémoire. "Après dix ans de relations tendues, dit le p. Job, ce dernier a participé a la réunion de primats en octobre dernier avec Mgr Vladimir (Sabodan), primat de l'Église autonome d'Ukraine qui a demandé par lettre à tous les primats de régler le problème ukrainien d'une façon conciliaire."

"Le processus préconciliaire a été réactivé après cette synaxe. Une Conférence a eu lieu à Chambézy /en juin/. Lorsque le Patriarche de Moscou a rendu visite au Patriarche de Constantinople, les deux primats ont passé en revue ce qui était fait et restait à faire. Bien entendu, la question ukrainienne ne sera pas réglée très vite dans le cadre de ce processus, mais elle n'est certainement pas oubliée. Au contraire, bien des progrès ont été obtenus en un an."
Rédigé par Vladimir Golovanow le 18 Septembre 2009 à 13:09 | Permalien

CITE DU VATICAN

Le second tome du "Jésus de Nazareth" de Benoît XVI en librairie au printemps

Le second tome du "Jésus de Nazareth" écrit par le pape Benoît XVI sortira en librairie "au printemps 2010", a annoncé jeudi le père Federico Lombardi, porte-parole du pape, à l'agence télévisuelle catholique Rome reports.

Le pape avait prévu de se consacrer durant ses vacances d'été dans le Val d'Aoste à la rédaction de ce second ouvrage consacré à la vie du Christ, mais il a dû y renoncer après sa fracture au poignet qui a nécessité un plâtre.

Le premier tome est paru en avril 2007.
Rédigé par l'équipe de rédaction le 18 Septembre 2009 à 10:00 | 0 commentaire | Permalien

70ème anniversaire de la consécration de l’église de la Dormition de la Mère de Dieu
Programme des Festivités à l’occasion du 70ème anniversaire de la consécration de l’église de la Dormition de la Mère de Dieu auprès du cimetière russe de Sainte Geneviève des Bois.


Adresse de l’église : Rue Léo Lagrange, 91700 Sainte Geneviève des Bois.

Samedi 10 octobre
- 10h00 : Ouverture d’une exposition d’icônes et d’artisanat russe. (Vente de cierges, d’encens, de CD, de livres, d’objets de piété orthodoxe)
- 17h00 : Office des défunts en mémoire de nos évêques et de tous les clercs et laïcs ayant servis dans l’église de la Dormition.
- 18h00 : Vigiles solennelles.

Dimanche 11 octobre

- 9h30 : Divine Liturgie pontificale, concélébrée par l’archevêque Gabriel, l’archevêque Innocent et l’évêque Michel, suivie d’un office de grâce à la Très Sainte Mère de Dieu et d’une procession autour du cimetière russe.

- 13h00 : Grand buffet russe dans les jardins de l’église.
- 15h30 : Conférence de Monsieur Nikita Struve sur l’histoire de l’église, de sa construction à nos jours. Exposition de photos anciennes.

-18h00 : Concert de chants liturgiques orthodoxes russes par la chorale de l’église, par le choeur de la laure Trinité Saint Serge de Moscou suivi de musique instrumentale russe par l’orchestre de balalaïkas « Saint Georges » en la salle Gérard Philipe, rue Marc Sangnier, Sainte Geneviève des Bois.


По благословению Высокогопреосвященнейшeго архиепископа Koмaнcкогo Гавриила, архиепископ Корсунский Иннокентий, (Московский патриархат) и епископ Женевский и Западноевропейский Михаил (Русская Православная Церковь Заграницей) сослужилaт Владыке Гавриилу, торжественную Божественную литургию в воскресенье 11 октября.

Rédigé par l'équipe de rédaction le 17 Septembre 2009 à 21:17 | 15 commentaires | Permalien

A l’occasion du  centenaire de la fondation du monastère Marthe et Marie
A l’occasion du centenaire de la fondation du monastère Marthe et Marie, une exposition d’objets ayant appartenu aux membres de la famille impériale a été inaugurée.

Pour la première fois, 91 ans après l’assassinat de la famille impériale à Ekaterinbourg et celui d’autres membres de la maison Romanov, à Alapaïevsk, on peut voir à Moscou des pièces uniques ayant trait à ces évènements tragiques. Cette exposition est organisée par le monastère de la Sainte Trinité (Jordanville, USA) et le séminaire qui s’y trouve.

Des objets personnels des membres de la famille impériale, trouvés après l’assassinat de l’empereur Nicolas II, de sa femme et de ses enfants, dans la maison Ipatiev, de même que des objets trouvés à Alapaïevsk appartenant à la sainte martyre Elisabeth Féodorovna et à sa compagne, la moniale Varvara, sont présentés dans cette exposition. De plus les visiteurs pourront voir des documents d’archives, témoignant de la destinée tourmentée des objets rassemblés par le musée du monastère de la sainte Trinité à Jordanville.
Sont aussi montrées des icônes trouvées dans la maison Ipatiev après l’assassinat de la famille impériale. On trouve dans cette exposition, des choses ayant appartenu à Nicolas II, à son épouse et au Tsarévitch Alexis (une tunique, un fragment de couverture tricotée par les grandes-duchesses pour le tsarévitch) ainsi que les Actes des Apôtres, livre ayant appartenu à la grande duchesse Elisabeth Féodorovna, trouvé à Alapaïevsk avec d’autres objets.
Historique de cette exposition
En janvier 1919, l’amiral A.V. Koltchak, par l’ordre N°36, ordonna au général M.K. Diteriks, de transférer d’Ekaterinbourg tous les objets ayant appartenu à la famille impériale, de même que les objets relatifs à l’enquête en cours. Au début de février 1919, ce général achemina tous ces objets à Omsk à la disposition de Koltchak.
Furent en même temps transportés à Omsk, des objets acheminés par le Général Major Galitzine depuis Alapaïevsk, ayant appartenus à la grande duchesse Elisabeth Féodorovna, au grand duc Serge Mikhaïlovitch, aux princes Jean, Igor et Constantin Constantinovitch et aussi au prince Vladimir Paley. Tous ces objets étaient disposés dans des malles, des valises et des caisses, sans description du contenu.
Parmi les objets réunis à Ekaterinbourg, furent tout d’abord sélectionnés les objets et les documents trouvés dans la maison Ipatiev, la maison Popov, la décharge de la maison Ipatiev et les fouilles effectuées dans la proximité de la Fosse Ganina, dans les bureaux du conseil régional et ceux des Postes et Télégraphe. Tous ces objets et ces documents constituaient des preuves matérielles de l’assassinat de la famille impériale, et pour cette raison ils furent soumis à une étude et une description détaillée. Après cette expertise policière, une grande partie de ces objets, notamment ceux qui présentaient une valeur matérielle, firent l’objet de nouvelles descriptions, puis furent à nouveau emballés et scellés.
Rédigé par Marie Genko le 17 Septembre 2009 à 15:40 | 2 commentaires | Permalien

Mgr Marc (Arndt) accorde une interview à Interfax
Les medias russes laïcs publient un très grand nombres d’articles traitant de la déclaration récente du synode de l’Eglise russe hors frontières à propos du livre du père Georges Mitrofanov et donc du mouvement « vlassovien ».
La polémique est devenue virulente à un tel point que l'archevêque Marc de Berlin et d’Allemagne a cru nécessaire d’apporter des clarifications sous la forme
d’une interview à Interfax.
En voici l’essentiel :

Excellence, la déclaration du synode l’EORHF a suscité en Russie de fortes réactions pour la plupart critiques. Ceci non seulement dans les milieux communistes, mais aussi dans des cercles que l’on pourrait nommer « patriotiques blancs », chez ceux des croyants qui estiment faussé le choix « Staline ou Vlassov ». On aurait souhaité voir des personnages plus acceptables et plus univoques en tant que symboles de la résistance au pouvoir athée et de service à l’idée nationale russe. Comment, selon vous, se poursuivra le dialogue entre la partie de l’Eglise qui se situe à l’étranger et la société russe qui éprouve une forte vénération à l’égard de la victoire de 1945 ?

-La résolution adoptée par le Synode n’avait pas pour but de glorifier Vlassov et d’en faire l’alternative à ce qui existait à l’époque dans le pays. Telle n’était pas la portée de ce texte. Le Synode tenait à contribuer à ce qu’un débat ouvert se développe quant à ce qui s’est produit en réalité. Jamais ces thèmes n’a encore été discutés en profondeur en Russie. La parution de l’ouvrage du Père Georges Mitrofanov a pour ainsi dire ouvert le feu. Le livre s’est heurté à de violentes critiques. Les évêques de l’étranger ont simplement tenu à préciser que le personnage du général Vlassov devait être abordé dans toute sa complexité. Il y de cela assez longtemps Alexandre Soljenitsyne a longuement parlé de Vlassov dans son « Archipel ».
Rédigé par l'équipe de rédaction le 16 Septembre 2009 à 20:38 | 2 commentaires | Permalien

Délégation vaudoise à Moscou

Le Musée de l'Elysée s'invite sur la Place Rouge de Moscou: durant le mois de septembre, il y expose des clichés uniques de la famille Romanov pris par le Vaudois Pierre Gilliard au Musée historique d'Etat.

Un évènement culturel qui suscite un engouement majeur dans la capitale russe.

Précepteur durant treize ans à la cour de Russie, le Vaudois Pierre Gilliard (1879-1962) a suivi les quatre grandes duchesses Olga, Anastasia, Tatiana et Maria Nicolaëvna, ainsi que le tsarévitch Alexis Nicolaiëvitch, des années fastes jusqu'à leur exécution à Ekaterimbourg en 1918.

Léguées au canton de Vaud, les photographies de Pierre Gillard retrouvent une place symbolique et ephémère sur la mythique Place Rouge. Le destin de la famille du tsar, canonisée par l'Eglise orthodoxe russe en 2000, rencontre un vif intérêt chez les Russes et explique le succès de l'exposition temporaire visitée par la délégation vaudoise en voyage en Russie du 13 au 16 septembre.


Rédigé par l'équipe de rédaction le 15 Septembre 2009 à 09:30 | 3 commentaires | Permalien


Première visite du responsable des relations extérieures

ROME, Lundi 14 septembre 2009 (ZENIT.org)
Le responsable des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou, l'archevêque Hilarion de Volokolamsk rencontrera Benoît XVI au cours de sa visite au Vatican où il a été invité par le cardinal Kasper, du 15 au 20 septembre.

Un communiqué du Conseil pontifical pour la promotion de l'unité des chrétiens, présidé par le cardinal Walter Kasper souligne que cette visite témoigne de « la continuité des bonnes relations » entre le conseil pontifical et le département présidé par l'archevêque Hilarion.

Il s'agit de « confirmer les rapports d'amitié entre l'Eglise catholique et l'Eglise orthodoxe russe ».

C'est la première visite de l'archevêque Hilarion à Rome, depuis sa nomination à cette responsabilité, auparavant assumée par le nouveau patriarche de Moscou, Kirill.

L'archevêque orthodoxe russe rencontrera outre le cardinal Kasper, le cardinal-secrétaire d'Etat Tarcisio Bertone, et le cardinal Leonardo Sandri, préfet de la Congrégation pour les Eglises orientales, et Mgr Gianfranco Ravasi, président du Conseil pontifical de la culture.

Dans son communiqué, le Conseil pontifical pour la promotion de l'unité des chrétiens fait observer que, « dans le sillage de nombreuses rencontres et conversations tenues par le passé avec le patriarche, cette visite confirmera les rapports d'amitié entre l'Eglise catholique et de l'Eglise orthodoxe russe, sur de solides bases de compréhension et de respect réciproques, dans la perspective d'une collaboration par la présence des Eglises dans la vie des peuples en Europe et dans le monde ».

Anita S. Bourdin

Rédigé par l'équipe de rédaction le 15 Septembre 2009 à 09:22 | 0 commentaire | Permalien

L’Eglise russe considère qu’elle a un rôle important à jouer dans les relations russo-géorgiennes.

L’archevêque métropolitain de Moscou a estimé, ce 13 septembre 2009, que les liens d’amitiés qui persistent entre les Eglises russe et géorgiennes sont un gage d’amitié entre ces deux pays qui se disputent la tutelle de l’Abkhazie et de l’Ossétie du Sud. Alors que la Fédération de Russie a reconnu, il y a un an, l’indépendance de ces deux régions sécessionnistes, l’Eglise russe se révèle plus prudente.

Pour elle, la loi canonique de partage d’influence des provinces n’est pas remise en question : l’Eglise orthodoxe géorgienne, autocéphale, inclut l’Abkhazie et l’Ossétie du Sud, « malgré le changement de frontière » qui a eu lieu avec leur détachement officiel de la Géorgie. Rappelons toutefois que ce redécoupage n’est reconnu que de la Russie, du Nicaragua et du Vénézuela.

Par Sophie Tournon. Source : Georgia Times
Rédigé par l'équipe rédaction le 14 Septembre 2009 à 21:24 | 2 commentaires | Permalien

vendredi11 septembre 2009, par Gari/armenews

Le Patriarcat arménien de Jérusalem a récemment émis une vive protestation contre une décision du ministère israélien de l’Intérieur d’expulser deux séminaristes impliqués dans une rixe avec un jeune homme juif qui avait craché sur une procession religieuse à laquelles ils prenaient part.

Le porte-parole du Patriarcat, le Père Pakrad Bourjekian, a noté que ce n’était pas la première fois que des membres du clergé arménien ou d’autres églises chrétiennes étaient victimes d’agressions de ce genre à Jérusalem. Il a ajouté que les hommes d’église n’étaient d’ailleurs pas les seuls visés par ces actes gratuits de violence ou de mépris, qui s’en prennent indifféremment aux membres de la communauté arménienne affichant leur appartenance religieuse par le port de la croix ou tout autre signe.
Cette dernière provocation est survenue le soir du dimanche 6 septembre, alors que les séminaristes arméniens réintégraient le couvent de Saint-Jacques à l’issue de leur procession hebdomadaire à l’église du Saint-Sépulcre. Aux abords du couvent, un jeune Juif coiffé de la kipa a craché au passage du cortège religieux.
Rédigé par l'équipe rédaction le 14 Septembre 2009 à 17:53 | 1 commentaire | Permalien

L’activité pastorale de père Alexandre Men était pure et sans tâche
Le métropolite de Kroutitzy et Kolomna Juvénal a célébré le 9 septembre un office des défunts, jour du dix-neuvième anniversaire de la mort tragique du père Alexandre Men (1935-1990).

« Voilà dix neuf ans que nous nous réunissons avec amour et reconnaissance sur la tombe du père Alexandre Men. Toutes ses activités pastorales étaient pures et sans le moindre manquement. Il nous appelait au salut, à la conquête du Royaume de Dieu », a dit le métropolite Juvénal dans son homélie.

L’office funèbre a été dit dans l’église de la Purification de la Vierge, à Novaya Derevnia, non loin de Moscou. Le père Men a été pendant de longues années le recteur de cette paroisse. A la suite de l’office le métropolite, accompagné de nombreux membres du clergé, s’est rendu sur la tombe du défunt, dans le village Semkhoz lieu où le père Men a été assassiné.
Le même jour le métropolite Juvénal a inauguré la conférence annuelle « Lectures du père Men » qui avait cette fois pour sujet « L’Eglise et la jeunesse ».
Rédigé par l'équipe rédaction le 14 Septembre 2009 à 17:19 | 0 commentaire | Permalien

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