Le patriarche de Géorgie se réjouit de l'ouverture de la première paroisse de sa juridiction en France
L'agence de presse Blagovest-Info rapporte les paroles prononcées par le patriarche et catholicos Élie II de Géorgie, à son retour de France. Le catholicos est heureux que "sainte Thamar soit entrée dans le cœur même de l'Europe": le patriarche venait en effet de consacrer l'église géorgienne Sainte-Thamar à Villeneuve-Saint-Georges, dans la banlieue de Paris. Il considère cet événement comme historique, parce qu'il s'agit de la première paroisse en Europe dans la juridiction du patriarcat de Géorgie.

"Le 14 mai nous avons inauguré dans la banlieue de Paris, dans un très bel endroit, une église géorgienne dédiée à sainte Thamar. Beaucoup de monde y était présent et je vous souligne qu'il s'agit d'une première église en Europe, relevant de la juridiction du patriarcat de Géorgie. C'est un événement historique", a déclaré le catholicos.

Élie II a quitté la France le 16 mai. A l'aéroport de Tbilissi, il a été accueilli par des ecclésiastiques et les autorités civiles.
Rédigé par l'équipe de rédaction le 18 Mai 2009 à 10:45 | 41 commentaires | Permalien

Les sectes en Russie
Selon Alexandre Dvorkine, président de l’association de recherches sur les religions et les sectes on a recensé en Russie près de quatre-vingt sectes aux effectifs nombreux et près de mille petites sectes.

« Il y a de nombreuses sectes dont nous ignorons tout. Leur existence devient connue seulement en cas de survenue d’incidents graves, comme cela a été le cas avec la secte « des enfouis . En 2008 ses membres se sont enfermés dans une grotte souterraine pour y attendre la fin du monde. Les effectifs des sectes peuvent être évalués à environ sept cent mille membres. La secte « la plus dangereuse » est celle qui attire nos proches. Alexandre Dvorkine a particulièrement souligné le rôle néfaste de la scientologie. Les scientologues s’appliquent à influencer les responsables politiques par l’intermédiaire de leurs secrétaires et de leurs adjoints. Il est indispensable d’élaborer de nouvelles lois afin de contrecarrer l’implantation des sectes dans la société ».

RIA, le 16 mai
Photo: la secte des "enfouis de Pensa"

Rédigé par l'équipe de rédaction le 17 Mai 2009 à 10:26 | 4 commentaires | Permalien

La plateforme a publié plusieurs textes portant sur le phénomène de la christianophobie. Nous continuons à suivre ce thème.

De Prague, le 14 mai, Interfax cite une déclaration de l’higoumène Philarète (Boulekov), représentant de l’Église orthodoxe russe auprès du Conseil de l’Europe. Intervenant dans le cadre du forum « Dialogue des civilisations », il a notamment affirmé: « Il nous faut être conscients du fait que la christianophobie est un sous-produit de la civilisation chrétienne, ou de la civilisation européenne comme on dit maintenant. La christianophobie n’est rien d’autre qu’une tumeur qui menace la survie même de la civilisation européenne».

Le père Philarète a appelé tous ceux qui se reconnaissent dans la tradition culturelle européenne dont les sources sont chrétiennes de réfléchir à leurs espoirs de survie dans ce monde en pleine globalisation.

"Pourquoi sont si nombreux ceux qui ne sentent pas concernés par le présent et l’avenir de leur culture, de leurs traditions religieuses ? Il convient de constater que la christianophobie n’est pas engendrée par l’islam, les travailleurs migrants ou 'le conflit entre les civilisations'. La responsabilité en incombe à ceux qui ont hérité de la culture chrétienne européenne. C’est notre faute à tous ».
Rédigé par l'équipe de rédaction le 16 Mai 2009 à 18:44 | 0 commentaire | Permalien

Selon l'agence de presse "Nouvelles de Géorgie", le catholicos Elie II de Géorgie effectue cette semaine une visite en France, à Paris. Le jeudi 14 mai, fête de sainte Tamara, il a consacré à Paris la nouvelle église géorgienne, dédiée à la sainte reine. La bénédiction a été suivie par la divine liturgie.

Le catholicos rentre en Géorgie le vendredi 15 mai.
Rédigé par l'équipe de rédaction le 15 Mai 2009 à 13:15 | 0 commentaire | Permalien

En Finlande, le prêtre qui ne veut plus seulement prier
Le Monde, 15 mai.

Le Père Mitro Repo est l'un des candidats les plus chanceux des élections européennes. Ce prêtre orthodoxe finlandais bénéficie en effet d'une publicité massive dans la presse, qui suit avec délectation ses déboires avec sa hiérarchie. Celle-ci voit en effet d'un mauvais oeil que le Père se lance en politique, qui pis est, sous la bannière du Parti social-démocrate, le principal parti d'opposition. Les évêques orthodoxes vont jusqu'à menacer le Père Mitro de lui retirer le droit de porter croix et soutane. Ils soutiennent qu'un prêtre ne peut pas servir deux maîtres. En outre, l'archevêque apprécie peu les photos du prêtre dans son Alfa Romeo rouge ou entouré de jeunes femmes court vêtues.

Le Père Mitro, le cuir tanné par vingt ans d'exposition aux médias, qui le chouchoutent, n'est pas franchement impressionné par les menaces. " Ce n'est pas très grave, assure-t-il au Monde. Mon Eglise est très conservatrice et ces menaces sont plutôt l'expression d'intrigues internes à l'Eglise, d'autant que je suis sur la liste social-démocrate alors que mon Eglise est très proche du parti centriste du premier ministre. " Fils et petit-fils de prêtre dans un pays qui compte 1 % d'orthodoxes, il dit avoir reçu les propositions de six partis avant de choisir les sociaux-démocrates. " Je veux une Europe plus sociale. Il arrive un moment où on ne peut plus seulement parler et prier, il faut agir. C'est pour cela que je me présente. "


Olivier Truc (Stockholm, correspondance)
Rédigé par l'équipe de rédaction le 14 Mai 2009 à 15:12 | 1 commentaire | Permalien

Athens, May 13, Interfax -

Patriarch Bartholomew of Constantinople was taken to hospital upon the recommendation of doctors on Wednesday morning.

According to the Constantinople Patriarchy, "he feels quite well and is going to return to his office in a few days," Romfea.gr reports.

For almost a week, Bartholomew I has been suffering a bad cold.

The meeting of the Constantinople Patriarchate Synod is adjourned for the reason of Patriarch's illness.
Rédigé par l'équipe de rédaction le 13 Mai 2009 à 19:50 | 1 commentaire | Permalien

Hier, l'assemblée générale extraordinaire de la paroisse des Saints-Archanges (9 bis, rue Jean de Beauvais, Paris 5e), a décidé à l'unanimité de passer sous la juridiction du métropolite Joseph (métropole orthodoxe roumaine de l'Europe occidentale et méridionale).

L'« Église roumaine de Paris » (paroisse fondée en 1853) s'est séparée du patriarcat de Roumanie en 1948, au moment de l'installation du communisme dans ce pays. Le 10 mai 2009 a été la dernière étape et l'aboutissement de plusieurs années de dialogue et marque la réconciliation définitive de la communauté avec l'Église orthodoxe de Roumanie. Lors de la divine liturgie présidée par le métropolite Joseph, entouré par 8 prêtres et 3 diacres, le diacre Jean Boboc a été ordonné prêtre pour cette église.

Sources: Orthodoxie.com Église des Saints Archanges (en roumain).
Rédigé par l'équipe de rédaction le 11 Mai 2009 à 09:55 | 2 commentaires | Permalien

Une interview du père Georges Riabych, vice-président du département des relations extérieures du patriarcat de Moscou, explique le sens de la nouvelle organisation de la direction de l'Église orthodoxe russe proposée par le patriarche Cyrille. Cette longue interview contient beaucoup d'informations importantes et intéressantes que je ne peux malheureusement analyser ici par manque de temps. Je vais néanmoins mentionner deux points particulièrement intéressants:

- cette réorganisation est prévue pour mettre l'Église en ordre de bataille afin de répondre aux défis que lui pose la société par son retard en matière d'information et de formation religieuse, d'une part, et par sa sécularisation croissante d'autre part;

- un rôle croissant va être donné aux laïcs, comme le montre la nomination de Vladimir Legoïda à la tête du département de l'information du patriarcat, et surtout la mise en place d'un organe interconciliaire, suivant la décision du Concile local. Crée à l'exemple de ce qui avait été mis en place pour préparer le Concile de 1917, ce nouvel organe, qui comprend aussi des laïcs, va certainement contribuer à augmenter la conciliarité au sein de l'Église et préparer la tenue de conciles locaux plus fréquents, en dehors de l'élection des patriarches.
Rédigé par Vladimir Golovanow le 11 Mai 2009 à 09:52 | 0 commentaire | Permalien

Les conditions de vie des chrétiens en Israël

Les chrétiens ne sont pas plus de 120 000 en Israël. Outre les catholiques romains, on compte des orthodoxes grecs (majoritaires), des orthodoxes russes, ainsi que de nombreuses petites églises byzantines, assyriennes et melkites.

La très grande majorité des chrétiens d'Israël sont arabes et résident dans le nord du pays. À Nazareth, à Haïfa et dans des villes et villages de moindre importance, ils bénéficient de la liberté de pratiquer leur culte. Contrairement à leurs concitoyens juifs, ils sont autorités à se rendre dans les territoires palestiniens (Bethléem) à l'occasion de la Noël et du nouvel An.
Rédigé par l'équipe de rédaction le 10 Mai 2009 à 10:54 | 2 commentaires | Permalien

Article intéressant de Nicolas Senèze (La Croix) sur la situation de l'orthodoxie en Europe occidentale, publié en russe par Blagovest-Info. Je n'en ai pas vu de version en français.

Il donne in fine les statistiques suivantes sur le nombre d'orthodoxes par pays:

* Allemagne - environ 1,2 M.
* France– 300 - 500 000
* Italie – 200 - 600 000.
* GB– 250 - 300 000.
* Suisse – 132 000.
* Belgique – 70 -80 000.
* Suède – 50 - 60 000.
* Hollande– 20 000.

Cela ferait donc entre 2,5 et presque 3 millions d'orthodoxes pour l'ensemble de ces pays, dont près de 50% en Allemagne, mais plusieurs pays sont ignorés (Espagne, Portugal, Autriche, Hongrie, Norvège, Danemark…). En tout cas, c'est la première fois que je rencontre ce type de statistiques. Malheureusement l'article ne donne pas les sources…
Rédigé par Vladimir Golovanow le 10 Mai 2009 à 09:30 | 6 commentaires | Permalien

Le Grand Pardon?
J’éprouve un profond respect pour le patriarche Cyrille I, sa personnalité, le bien immense qu’il a fait à l’Eglise au cours de ses longues années à la tête du Service des relations extérieures du patriarcat de Moscou, son érudition, ses talents de prédicateur, sa vision globale dans le meilleure sens du mot de l’avenir de l’orthodoxie et du christianisme dans le siècle, dans ce siècle. Les premiers mois de son règne sur le trône patriarcal ne peuvent que me conforter dans cette conviction.

Le père du patriarche a été victime de la répression communiste. Lui-même, disciple proche du défunt métropolite Nicodème, a débuté dans sa carrière de « diplomate ecclésial » à l’époque de l’asphyxie brejnévienne et a su la franchir sans accepter de compromis inacceptables.

Il m’est d’autant plus affligeant de lire (Interfax-Religion) que le patriarche vient d’exprimer des condoléances louangeuses à l’occasion du décès, il a trois jours, du maréchal Varennikov.
Pour ceux auxquels ce nom ne dit pas grand-chose : le défunt, que son âme repose en paix, n’a jamais manifesté le moindre signe de religiosité, encore moins de foi orthodoxe. Stalinien invétéré, Varennikov, avait le mérite de la constance : encore en 2008 lors du jeu télévisé « Un nom pour la Russie » qui a passionné l’audience le maréchal avait pris sur soi d’être l’avocat de Joseph Staline. Varennikov allait dans sa plaidoirie jusqu’à justifier la terreur de 1937, la collectivisation sanguinaire, etc. Petit détail du parcours de Varennikov : le 19 août 1991, étant en service actif, il se joint aux putschistes communiste et fait rouler les tanks dans les rues de la capitale russe. Arrêté et incarcéré, il est, curieusement, libéré quelques mois plus tard. Depuis le maréchal conduisait de tout cœur une propagande staliniste effrénée.

Le patriarche était dans ce jeu télévisé l’éloquent défenseur de Saint Alexandre de la Neva. C’est son « client » qui « a gagné » contre tous les autres candidats.

Reste à conclure : la décision du patriarche Cyrille I d’exprimer ses condoléances, fût-ce pour des raisons de « realpolitik », ne peut que froisser de nombreux croyants en Russie et dans le monde.

Nikita Krivochéine
Rédigé par Nikita Krivochéine le 9 Mai 2009 à 14:40 | 15 commentaires | Permalien

Le long week-end du 1er mai a donné lieu à plusieurs manifestations de l'unité orthodoxe à différents niveaux:

 La manifestation la plus importante a été le 13e congrès orthodoxe d'Europe occidentale (1) du 30 avril au 3 mai dernier, à Amiens (Somme), sur le thème "La Création remise entre nos mains". De 600 à 700 participants, selon les sources, se sont retrouvées dans la fraternité et la convivialité qui font toujours les succès de ces congrès, pour écouter des conférenciers de haut niveau et participer aux tables rondes et ateliers. La divine liturgie du dimanche 3 mai était concélébrée par six évêques et une dizaine de prêtres et diacres. Certains anciens m'ont dit avoir retrouvé leurs souvenirs de jeunesse.

 Une autre manifestation, moins importante en nombre mais aussi fraternelle et conviviale a réuni le vendredi 1er mai les représentants de toutes les paroisses dans le cadre de l'assemblée générale de l'Association diocésaine de l'Église orthodoxe russe - Diocèse de Chersonèse. Il s'agit de la première assemblée de cette nouvelle forme juridique du diocèse de Chersonèse en France et elle a été suivie, dans l'après-midi, de l'assemblée générale de l'Union des associations cultuelles, forme juridique du doyenné des paroisses orthodoxes russes en France. Les deux assemblées se sont tenues dans les locaux diocésains dans le XVe arrondissement de Paris et des comptes rendus des travaux seront diffusés dans les paroisses dont les représentants étaient heureux de voir ainsi réunie notre famille, qui s'agrandit à chaque réunion, et souhaitent créer et approfondir les liens entre paroisses. (2)
Rédigé par Vladimir Golovanow le 8 Mai 2009 à 15:02 | 13 commentaires | Permalien

Foi et pratique religieuse en Russie
Dans une récente conférence, Jean-François Colosimo, qui connaît parfaitement le sujet, parlait d'une approche essentiellement ritualistes de la religion en Russie et, allant plus loin, des commentateurs parlent de "faible" voire "mauvaise" pratique religieuse en Russie, ce qui amène ensuite à se poser des questions sur la réalité même de la foi chez les Russes. Le retour de la foi en Russie ne serait-il donc qu'un simple effet de mode? Une poudre aux à base de restaurations d'églises et de cérémonies d'un apparat impressionnant mes creux? Je pense bien évidement qu'une telle approche est complètement erronée, car les racines de la pratique russe plongent profondément dans la spécificité de l'histoire récente et de la culture russe; je pense que nombre d'entre nous en ont une expérience particulière et, pour lancer le débat, je propose quelques pistes de réflexion. Elles ne prétendent aucunement faire le tour du problème, mais juste amorcer une discussion.
Rédigé par Vladimir Golovanow le 7 Mai 2009 à 11:56 | 7 commentaires | Permalien

Le 6 mai M. Alexandre Avdéev, ministre de la culture, était présent à la séance des questions au gouvernement de la Douma, annonce RIA-Novosti. Son ministère, a-t-il dit aux députés, reste neutre en ce qui concerne une éventuelle sépulture du corps de Lénine et la fermeture du mausolée. « Il m’est vraiment difficile de dire qu’il s’agit de patrimoine culturel , a précisé le ministre, il s’agit d’une question d’ordre purement politique". Le ministère de la culture, a ajouté M. Avdéev, n’est pas impliqué dans le financement de l’entretien de cette dépouille. C’est l’administration du Kremlin qui assume ce budget. Les questions des députés portaient sur la sauvegarde du patrimoine culturel. Plus de 2.500 monuments culturels et historiques ont disparu au cours des dix dernières années. Plus de la moitié des monuments classés ne se trouvent pas dans un état satisfaisant, nombre d’entre eux demandent des interventions urgentes.
Rédigé par Nikita Krivochéine le 7 Mai 2009 à 09:29 | 1 commentaire | Permalien

Sainte Elisabeth : Princesse allemande, martyre russe
Un livre que l’on peut commander :
Sainte Élisabeth : Princesse allemande, martyre russe (Broché)
de Lioubov Miller, Editions « Temps et périodes »


L'auteur de l'ouvrage, Lioubov Miller, vit en Australie. Elle est née en Chine, en Mandchourie, dans une famille de réfugiés russes blancs qui, après avoir vécu la guerre civile de 1918-1922, puis les persécutions communistes, ont dû fuir jusqu'en Australie. Cet ouvrage, déjà traduit en plusieurs langues et plusieurs fois réédité, très documenté et écrit avec beaucoup d'émotion, est un salut rendu à une femme hors du commun, dont les bienfaits prodigués à ceux qui souffrent et le sacrifice de son existence continuent de porter leurs fruits. Ecoles, hôpitaux, associations d'aide aux enfants et aux adultes dans le besoin sont autant d'institutions caritatives qui se sont développées de par le monde à son instigation. Morte en martyre pendant la révolution russe, la grande-duchesse Élisabeth (1864-1918) a été canonisée par l'Eglise orthodoxe russe à l'étranger en 1981, puis par le patriarcat de Moscou en 2000. Sa vie d'abnégation, son courage, sa foi et son amour absolu de l'autre ont profondément marqué son époque et continuent de marquer, dans le monde entier, des générations de croyants et de non-croyants, à qui elle offre simplement l'exemple de l'espoir et de l'amour infini.
Rédigé par l'équipe de rédaction le 5 Mai 2009 à 09:37 | 0 commentaire | Permalien

Selon les études publiées par Amnon Ramon, de Jerusalem Institute for Israel Studies, et citées par l'agence de presse Interfax, au cours des soixante dernières années, le nombre des chrétiens vivant à Jérusalem a diminué de deux fois. Actuellement, la ville accueille 14 000 chrétiens, dont 2 600 religieux. En 1946, les chrétiens de Jérusalem était au nombre de 31 000 personnes. Ainsi, aujourd'hui, les chrétiens constituent 2 % de la population de Jérusalem, contre 20 % il y a soixante ans.

En revanche, le nombre de musulmans s'est beaucoup accru dans la Ville sainte. En 1946, ils étaient 30 000; actuellement, ils sont 230 000.

Parm les chrétiens, les plus nombreux à Jérusalem sont les catholiques (4 500). Les orthodoxes viennent à la deuxième place (3 500).
Rédigé par l'équipe de rédaction le 4 Mai 2009 à 12:10 | 7 commentaires | Permalien

L'Église russe et l'Islam
L'Église russe est fière à bon droit de ses bonnes relations avec l'Islam car la Russie constitue un cas exceptionnel de bonne entente pendent plus de 450 ans entre une forte minorité musulmane et une majorité chrétienne. Cela peut d'ailleurs constituer un exemple intéressant pour nos sociétés occidentales actuelles.

Tout commence avec l'annexion des khanats de Kazan et Astrakhan par Ivan le Terrible en 1552 et 1556, puis c'est toute la côte nord de la Caspienne, la côte de la mer Noire avec la Crimée, le Caucase et l'Asie Centrale qui sont conquis du XVII au XIXe siècles avec leurs populations musulmanes, si bien que les musulmans représenteront jusqu'à 30% des sujets de l'Empereur orthodoxe puis de l'URSS. La prise de Kazan entraînera bien la destruction des mosquées du kremlin, mais la Grande Catherine édictera les oukases de tolérance (1782 et 87)(1), autorisant la construction de mosquées en pierre et faisant éditer le Coran en arabe pour qu'il soit distribué gratuitement au Kirghizes. A partir de là il n'y aura plus de problème avec l'Islam en Russie, en dehors de l'exode des Tcherkesses à la fin de la conquête du Caucase, les Musulmans ayant moins de restrictions dans l'empire que les Juifs, en particulier au niveau militaire (pensons à la garde techerkesse de l'empereur, dont a fait partie le futur shah d'Iran, ou à la "division sauvage" de Kornilov), et ils résistent mieux que les chrétiens au pouvoir athée des Soviets. Ils seront d'ailleurs instrumentalisés par l'état soviétique pour servir sa politique au Proche Orient et dans le Tiers Monde et M. Vladimir Poutine continue: il a réussi le tour de force d’être le premier chef d’un État à majorité non musulmane invité à prendre la parole au sommet de l’Organisation de la conférence islamique (OCI), qui regroupe cinquante-sept États musulmans, le 10 octobre 2003. Un succès politique et diplomatique. En faisant valoir que la Fédération de Russie compte plus de 15 % de musulmans (2) et que huit de ses vingt et une républiques autonomes portent le nom de peuples musulmans (3), la Russie a obtenu le statut de membre observateur de cette organisation internationale. Et ce grâce à l’appui plutôt paradoxal de l’Arabie saoudite et de l’Iran (4).
Rédigé par Vladimir Golovanow le 2 Mai 2009 à 17:51 | 4 commentaires | Permalien

Plusieurs lecteurs nous demandent où en est le dialogue officiel entre les orthodoxes et les catholiques en France. Il y existe un Comité mixte catholique-orthodoxe. En réalité les informations sont difficiles à obtenir ! Il est presque impossible de savoir qui fait partie de ce comité et de quoi on y parle en ce moment. Pourtant il semblerait que ce soit le seul Comité de ce genre en Europe. Et on se plaint après que l’œcuménisme soit devenu une affaire de spécialistes…

Une chose est sûre : ce Comité est sous la haute main du patriarcat de Constantinople. Son coprésident orthodoxe est imposé à vie par ce même patriarcat , semble-t-il sans aucune consultation des membres de l’Assemblée des évêques orthodoxes de France. Ce coprésident de Constantinople en nomme seul les membres orthodoxes (qui sont évidemment presque tous du patriarcat de Constantinople), nomme le secrétaire (devinez de quel patriarcat…). Lorsque l’on connaît les différences d’ecclésiologie (surtout en ce qui concerne la question des « diasporas » ou la question de la primauté) entre Constantinople et les autres Églises orthodoxes (les Russes, Roumains et Serbes contestant de plus en plus ouvertement les positions de Constantinople), cela laisse songeur…

C’est dommage, car le dialogue théologique est important. Ici encore, l'instrumentalisation du dialogue au profit d'une seule juridiction nuit à son efficacité et à sa justesse.
Rédigé par l'équipe de rédaction le 1 Mai 2009 à 18:14 | 13 commentaires | Permalien

Une dépêche de l'Agence France Presse:

TBILISSI, 28 avr 2009

Le patriarche orthodoxe géorgien Élie II a rencontré mardi les chefs de l'opposition géorgienne, pour tenter de mettre fin aux manifestations de protestation qui se poursuivent à Tbilissi depuis le 9 avril.

"J'espère que la situation dans notre pays se calmera bientôt et que la joie remplacera le chagrin", a déclaré le patriarche, qui a proclamé mardi une journée de "repentir national", lors d'un sermon transmis par la télévision géorgienne.

Pour sa part, le président géorgien Mikheïl Saakachvili, qui a assisté au sermon, a appelé les leaders de l'opposition à mettre de côté leur rivalité politique et commencer les négociations.
Rédigé par Nikita Krivochéine le 1 Mai 2009 à 18:04 | 21 commentaires | Permalien

Selon l'agence de presse Interfax, la conférence récente de l'Organisation des Nations Unies à Genève a finalement mentionné la discrimination des chrétiens dans le document sur la lutte contre le racisme et la xénophobie.

Dans la déclaration finale, les participants se disent préoccupés par "la croissance de l'intolérance raciste et religieuse, y compris l'islamophobie, l'antisémitisme, la christianophobie et l'anti-arabisme".

Récemment, sur notre blog, il y a eu un petit débat sur les propos du père Georges Riabykh, vice-président du département des relations extérieures du patriarcat de Moscou, au sujet de la nécessité de condamner la christianophobie au même titre que la discrimination contre les autres religions. Cet article se trouve ici.
Rédigé par l'équipe de rédaction le 30 Avril 2009 à 13:13 | 1 commentaire | Permalien

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