Avec la bénédiction de Mgr Nestor, évêque de Chersonèse, la fête en mémoire de saint Alexis d'Ugine sera organisée les 15 et 16 septembre 2012
Chers Frères et Sœurs,

Avec la bénédiction de Son Éminence l' évêque de Chersonèse, Nestor, la fête en mémoire de Saint Alexis d' Ugine sera organisée les 15 et 16 septembre 2012 à Ugine, en l’église Saint Nicolas et Saint Alexis, à l’adresse suivante: 38, avenue Paul-Girod - 73400 Ugine
Depuis avril 2012, l'église est dédiée aux grands saints Nicolas le thaumaturge et Alexis d' Ugine.

Le 15 septembre à 18h, seront célébrées les vêpres solennelles en l' honneur du Saint et juste Alexis d' Ugine Le lendemain, 16 septembre, la Divine Liturgie sera célébrée à 10h.

C'est pourquoi nous vous invitons à venir et participer nombreux aux prières communes. Nous vous remercions pour votre contribution au partage festif organisé sur place à la fin de l'office (thé, café, gâteaux salés et sucrés)Contact pour informations:Alexis Daboncourt

Les Russes d'Ugine et l'église orthodoxe Saint-Nicolas

P.O." a récemment publié le récit de la visite effectuée par Monseigneur Nestor, évêque de Chersonèse, qui a vénéré les reliques du juste prêtre Alexis d’Ugine, canonisé par le patriarcat de Constantinople. Le texte qui suit raconte la vie de la communauté d'Ugine au cours des dernières décennies (Traduction V.Golovanow)

2000 Russes viennent à Ugine
Le 13 septembre 1923, Ivan Tistchenko, un cosaque de la stanitsa d’Ouroubskaïa au Kouban, arrive sur le quai de la gare d’Ugine en Savoie. Il a vingt-quatre ans. Il ne sait pas que 2500 autres Russes vont le suivre. Il ne sait pas qu’il va travailler aux aciéries d’Ugine jusqu’à sa retraite, s’y marier trois fois et mourir en 1990 à l’age de 91 ans. Il s’est enrôlé dans l’armée des cosaques du Kouban puis rejoindra l’armée blanche et la suivra dans sa retraite en Crimée.
Il s’embarquera entre le 31 octobre et le 3 novembre 1920 à Théodossia et avec ses 145 000 compagnons de l’armée Wrangel, il gagnera Gallipoli dans l’attente d’une reconquête de la Russie. L’histoire en décidera autrement et les émigrés vont essaimer vers l’Europe, notamment la Bulgarie et l’Estonie où ils retrouveront d’autres Russes réfugiés venant du Nord, Moscou, Saint-Pétersbourg ou Pskov. Pendant plusieurs années, ils vont survivre comme ils peuvent, certains sont bûcherons, d’autres mineurs ou récolteurs de tourbe. Certains vont fonder une famille, d’autres poursuivre leurs études. Leur vie est le plus souvent misérable.

A la même époque, dans les Alpes, plusieurs entreprises cherchent de la main d’œuvre pour leurs usines. La grande saignée de la première guerre mondiale les oblige à recruter à l’étranger. L’existence de nombreux Russes vivant dans des conditions difficiles en Europe de l’Est les incite à ouvrir des bureaux de recrutement à Sofia en Bulgarie et à Tallin en Estonie. C’est ainsi que de 1923 à 1931, 2000 salariés russes vont venir à Ugine en Savoie où les Aciéries vont leur fournir un contrat de travail, un logement et l’occasion de commencer une nouvelle vie dans une nouvelle patrie. La plupart d’entre eux sont des militaires dont une très grande proportion d’officiers. Tous, du général au cosaque, vont débuter comme manœuvres et ils s’acquitteront avec courage et discipline de leur nouveau métier dans des conditions matérielles difficiles. Ils nourrissent l’espoir de repartir bientôt se battre contre un régime qui ne devrait pas durer et ils vont former une communauté vivante et très présente à Ugine.

Très vite on crée une école pour enseigner le russe aux enfants, un cercle, une bibliothèque, une école de musique et de danse, un orchestre, une troupe de théâtre. Mais avant tout, les Russes demandent à la direction de l’usine un local pour installer une église....SUITE

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 11 Septembre 2012 à 10:54 | 3 commentaires | Permalien



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