Barbarie communiste : le "Holodomor" (l'«extermination par la faim») en Ukraine
Vladimir GOLOVANOW

Par rapport à la dénonciation des crimes nazis, la France soufre toujours d'une amnésie concernant les crimes communistes (cf. la statue de Lénine érigée à Montpellier l'an dernier et le film Katyn pratiquement pas diffusé en France). Aussi je propose cette critique car, malgré son parti-pris antirusse stupide (toute la paysannerie était visée et pas uniquement les Ukrainiens), elle lève le voile sur l'un des aspects les plus horrible du bolchévisme et les plus occultés en France.

Citation:
"En 1932, un génocide est organisé par le pouvoir communiste de l'Union des républiques socialistes soviétiques. Son but est d'exterminer la paysannerie ukrainienne /note du rédacteur: faux! TOUTE la paysannerie!/ car les communistes considèrent cette paysannerie comme un vecteur irréductible de l'identité nationale et des traditions.
Un film a été réalisé sur cette barbarie. Il s'intitule Famine 33. Il est enregistré en noir et blanc, avec quelques tableaux en couleurs, procédé typique du cinéma pictural qui renforce la noirceur du monde et des hommes. Traités en flash-back, les plans en couleurs déroulent les souvenirs joyeux du temps où la famille était heureuse.

Le film est montré pour la première fois le 12 novembre 1991 au premier festival panukrainien de Kiev, et il obtient le Grand Prix. Le 30 novembre 1991, la veille du référendum sur l'indépendance de l'Ukraine, Famine 33 est programmé à la télévision ukrainienne. Les spectateurs qui n'ont ni oublié ni pardonné les crimes des communistes, sont bouleversés. Le lendemain, l'indépendance nationale est votée à une écrasante majorité. Un peuple européen se libérait !

Alors que lei film KATYN YOU TUBE fut quasiment censuré en France (seules treize salles de cinéma en France l'ont diffusé lors de sa sortie en 2009), Famine 33 n'a jamais été distribué en France. Il a toutefois été honoré par le Prix Henri Langlois aux quatrièmes Rencontres internationales du cinéma de Vincennes en 2009 (l'affiche du festival est visible en bas de ce post).

Le film met en scène (…) la lente agonie d'une famille dont l'unique survivant sera un petit garçon, Andriїko. Andriїko sait où est dissimulé le calice de l'église que son père aurait pu vendre ou restituer aux autorités pour sauver toute sa famille de l'atroce famine. Mais, caché dans un arbre, le calice doit être bu jusqu'à la lie."

Article complet ici
Publié par Mac Guffin

Note du rédacteur: ce témoignage confirme le magnifique témoignage de Kravtchenko "J'ai choisi la liberté", qui n'a pas été réédité depuis 1949… toujours la même conspiration du silence qui montre la puissance de cette "pensée de gauche" que le père Alexandre Schmemann dénonçait dans son "Journal" et dont nous sentons toujours le poids! Les persécutions religieuses, qui ne sont pas l'objet du filme, en sont une composante nécessaire, comme on le voit dans cette recension, tant l'Eglise était présente dans la campagne russe. De même Kravtchenko, bien qu'il semble être un athée convaincu et ne parle jamais de religion, ne peut manquer de décrire l'horreur qu'inspire les jeunes activistes qui se sont cousus de belles chemises dans rideau de l'iconostase…

L'Eglise russe dénonce depuis longtemps

Le 22 novembre 2009, le métropolite Vladimir de Kiev, primat de l'Église orthodoxe d'Ukraine, a inauguré dans la capitale ukrainienne un mémorial impressionnant aux victimes de la grande famine de 1932-1933. La cérémonie, s'inscrivant dans le cadre des commémorations du 75e anniversaire du Holodomor, s'est déroulée en présence du président Viktor Youchtchenko et de nombreux représentants du monde religieux, civil et politique.

La grande famine de 1932-1933 a causé la mort de millions de personnes en Ukraine, en Russie et au Kazakhstan. Les offices de commémoration de ces victimes du régime stalinien ont eu lieu le week-end dernier dans de nombreuses cathédrales et églises en Ukraine et en Russie.

Le 75e anniversaire de l'extermination par la faim a suscité de nombreux débats en Ukraine et en Russie. Le Saint-Synode de l'Eglise orthodoxe d'Ukraine (patriarcat de Moscou) a publié une déclaration où il appelle le Holodomor génocide contre les peuples ukrainien et russe.

Selon le métropolite Onuphre de Tchernovtsy et de la Bucovine, membre du Saint-Synode de l'Eglise d'Ukraine, il s'agit aujourd'hui non pas de chercher des responsables, mais "de prier pour nos ancêtres qui ont commis de telles atrocités, de demander pour eux le pardon de Dieu". Il a regretté qu'il existe aujourd'hui des tendances "à transformer le Holodomor en pierre d'achoppement entre la Russie et l'Ukraine et de considérer les Russes comme responsables de l'extermination des Ukrainiens". "Pourtant, dit le métropolite, il y a eu presque autant de victimes de la grande famine en Russie qu'en Ukraine".

Source: orthodoxeurope.org

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Rédigé par Vladimir GOLOVANOW le 3 Mars 2011 à 21:18 | 3 commentaires | Permalien



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