En anglais le cas Meriam Yehya ainsi que la pétition à signer

N'hésitez pas!

"Le destin suspendu de Meriam Yahia Ibrahim Ishag, condamnée à mort au Soudan pour apostasie"

Elle n'a pas voulu céder ni renoncer à sa foi. Une jeune chrétienne a été condamnée jeudi 15 mai à la peine de mort par pendaison pour apostasie au Soudan, provoquant la colère des Etats-Unis et du Royaume-Uni. L'espoir pour cette jeune femme c'est que si les peines de flagellation sont souvent exécutées au Soudan, la peine de mort l'est rarement.

Née d'un père musulman, Meriam Yahia Ibrahim Ishag a été condamnée en vertu de la loi islamique en vigueur au Soudan depuis 1983 et qui interdit les conversions sous peine de mort! "Nous vous avions donné trois jours pour abjurer votre foi mais vous avez insisté pour ne pas revenir vers l'islam. Je vous condamne à la peine de mort par pendaison", a déclaré le juge Abbas Mohammed Al-Khalifa à l'adresse de la jeune femme, voilée et vêtue d'une robe traditionnelle soudanaise, qui est restée impassible.

Avant le verdict, un chef religieux musulman avait en vain cherché à la convaincre à retourner à l'islam, mais elle a avait dit calmement au juge: "Je suis chrétienne et je n'ai jamais fait acte d'apostasie".

Durant ce procès devant la cour criminelle de Haj Yousef, une banlieue de Khartoum où vivent de nombreux chrétiens, Mme Ishag, mariée à un chrétien du Soudan du Sud, a également été condamnée à 100 coups de fouet pour "adultère". Selon l'interprétation soudanaise de la charia (loi islamique), une musulmane ne peut épouser un non musulman, et toute union de ce type est considérée comme un "adultère".....SUITE TV5

В интернете собирают подписи в защиту Мериам, приговоренной к смерти за Христа

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 18 Mai 2014 à 10:53 | 14 commentaires | Permalien


Commentaires

1.Posté par Daniel le 18/05/2014 13:26
La condamnée serait orthodoxe selon certaines sources. On note le silence des patriarches, sans doute trop occupés à discute diptyques, réunion avec le Pape etc.

2.Posté par Daniel le 18/05/2014 16:11
A noter la manifestation demain à Paris devant l'ambassade du Soudan :

http://www.chretientesolidarite.org/event/veillee-de-solidarite-et-dindignation-devant-lambassade-du-soudan/

L'article suivant semble confirmer qu'il s'agit bien d'une orthodoxe. Vu toutefois, le peu de familiarité de la presse avec l'orthodoxie, je suis surpris car j'ignorais l'existence d'orthodoxes au Soudan, raison pour laquelle je m'interroge si elle ne pourrait pas être copte ou éthiopienne orthodoxe, ce qui n'interdirait pas de se mobiliser en sa faveur.

"ICC reported that Ibrahim was raised as an Orthodox Christian, is a graduate of Khartoum University and was a practicing MD. She married a South Sudanese Christian, Daniel Wani, but since she was born in Sudan, a heavily Islamic country, she is officially considered a Muslim, which makes her marriage to a non-Muslim illegal in Sudan's court system."

Source: http://www.pravoslavie.ru/english/70651.htm

http://www.pravoslavie.ru/english/70651.htm

3.Posté par Vladimir.G : « Il faut prier pour les lycéennes du Nigéria » le 18/05/2014 17:31
« Il faut prier pour les lycéennes du Nigéria »
Jessica Matam, 25 ans, explique à Aleteia pourquoi elle a lancé sur le site Hozana une chaîne de prière pour les lycéennes enlevées par Boko Haram.
14.05.2014
Anne Hirel

14/05/14

Depuis l'enlèvement des jeunes nigérianes par Boko Haram (cf. Aleteia) , des chaines de prière se mettent en place à travers le monde, comme celle de Jessica Matam, une jeune ingénieur de 25 ans, qui a choisi Hozana .org pour la lancer.

Pourquoi avoir lancé une chaîne de prière pour la libération des lycéennes enlevées par Boko Haram ?
Jessica Matam : Les jours passaient et rien ne se passait pour ces jeunes filles enlevées au Nigéria. Je me sentais impuissante face à ce qui leur était arrivé. Il fallait que j'agisse, que je prie. Alors j'ai eu envie de proposer à d'autres de prier avec moi. Il faut que les gens se mobilisent, que l'on prie pour elles. C'est ce que nous demande Dieu, de prier les uns pour les autres.

Pourquoi avoir choisi Hozana.org pour lancer votre chaîne de prière ?
Jessica Matam : Quand on va sur Hozana.org, on est invité à prier. Je suis chrétienne, catholique. Je fais partie du mouvement des Focolari. J'ai découvert le site de prière Hozana.org, grâce à une amie qui avait partagé sur Facebook l'article de présentation du site publié sur Aleteia.org. J'ai trouvé que c'était une très bonne idée. Je suis allée voir le site et j'ai lu, j'ai entendu ces paroles de Jésus, qui sont également le leitmotiv dans notre mouvement : « si deux d'entre vous sur la terre se mettent d'accord pour demander quelque chose, ils l'obtiendront de mon Père qui est aux cieux. Et aussi (…) Quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là, au milieu d'eux. » ( Mt 18, 19-20). J'ai trouvé ça génial de pouvoir réunir des gens dans la prière sur Internet. Internet c'est notre avenir, cela fait partie de notre vie. Il faut que les chrétiens y soient présents. En plus, le site est ludique, ergonomique. On peut facilement naviguer parmi les intentions. Je les ai toutes regardées, et j’en ai fait miennes quelques-unes. Il y en avait où seule une personne priait, alors je me suis inscrite pour prier avec cette personne. J'ai été touchée par la démarche de la cousine de Nicolas (Hénin), le journaliste qui était otage en Syrie. Elle demandait de prier pour lui. Elle alimentait la chaîne de prière en nous donnant régulièrement des informations. J'avais la sensation d'être un membre de la famille, de prier pour un membre de ma famille. Et puis le week-end de Pâques, je rentrais d'un week-end Focolari et j'ai appris qu'il était libéré. J'ai senti la puissance de la prière. Mes prières peuvent être entendues par Dieu. Elles ont été entendues. J’ai juste dis Merci mon Dieu.

Qu'est-ce que vous souhaitez dire à celles et ceux qui liront cet article ?
Jessica Matam : Qu'ils me rejoignent ! En créant cette chaîne de prière, je ne voulais pas que les gens se contentent de dire « bravo, c'est bien » ou de « liker » sur Facebook ma proposition. Je souhaiterais que les gens se mobilisent et qu'ils rejoignent la chaîne de prière pour ces jeunes filles. Nos prières ne sont pas vaines. Dieu nous écoute et en nous exauçant suivant Sa volonté. Cela demeure parfois invisible à nos yeux. Peu importe ! Prions quand même !

Sur Hozana, chacun peut créer et partager très facilement des chaînes de prière via Internet. Qu'il s'agisse de prier pour les chrétiens persécutés, pour le pape François ou pour la France, Hozana permet de rassembler une communauté de priants autour d’une intention.

REJOINDRE LA CHAINE DE PRIERE POUR LES LYCEENNES ENLEVEES AU NIGERIA
http://www.aleteia.org/fr/religion/interview/%2Ffr%2Freligion%2Finterview%2Fil-faut-prier-pour-les-lyceennes-du-nigeria-5842313301458944

4.Posté par Lise le 18/05/2014 20:14
Daniel, elle est ethiopienne orthodoxe.

5.Posté par Bartimée le 19/05/2014 13:42
L'exécution des rénégats est parfaitement légale et conforme canoniquement mais couramment minimisée voire occultée, remember "Le pris à payer" de Joseph Fadell.

Les chrétiens du Soudan (ils ne sont malheureusement pas les seuls) et même les ENFANTS - payent très nombreux, très cher, depuis très longtemps leur foi chrétienne.

Cela fait plaisir de voir que P.O. a le courage de ne pas tomber dans le piège des niaiseries poético-incantatoires, oecuménico-relativisantes, quand au projet réel de cette stratégie de conquête par essence extrêmiste qui tente toujours de se déguiser en religion "douce". Mais ce qui est écrit est écrit. On ne dira jamais assez que chacun peut et doit en vérifier le contenu criminel et barbare chez Folio n° 4697, Gallimard, 9 euros - avant qu'il ne soit retiré des rayons ce qui ne saurait tarder.
Lequel contenu est d'ailleurs le plus souvent ignoré par la base.

Il est moins fastidieux et plus éclairant de commencer par la fin la lecture de cette incontournable traduction AGRÉÉE.

Il s'agit bien du CONTENU, à ne pas amalgamer avec les ADEPTES forcés ou non qui il faut le répéter, l'ignorent la plupart du temps et en sont les premières victimes.

Paradoxalement nos aïeux européens ont pendant des siècles historiquement repoussé bien des tentatives extérieures, auxquelles depuis peu on tend les bras, ouvrant des centaines de lieux de culte où peuvent être lues - obligatoirement dans la langue originelle il est vrai peu compréhensible - et prêchées les dizaines et dizaines d'injonctions de tuer qui sont le socle même de cette stratégie extrême.
Dont la malheureuse Meriam Yehya est sur le point de faire les frais sous nos yeux dans son pays soumis à jamais.

6.Posté par Mlle Nicaise Dominique le 19/05/2014 19:11 (depuis mobile)
C,est une atteinte Aux Droits De L'homme .

7.Posté par Vladimir.G : fait-religieux.com: Née d'un père musulman... le 22/05/2014 10:51
Née d'un père musulman, Meriam Yahia Ibrahim Ishag, 27 ans, a été condamnée jeudi 15 mai en vertu de la loi islamique en vigueur au Soudan depuis 1983 et qui interdit les conversions sous peine de mort. « Nous vous avions donné trois jours pour abjurer votre foi mais vous avez insisté pour ne pas revenir vers l'islam. Je vous condamne à la peine de mort par pendaison », a déclaré le juge Abbas Mohammed Al-Khalifa à l'adresse de la jeune femme, voilée et vêtue d'une robe traditionnelle soudanaise, qui est restée impassible.

Avant le verdict, un chef religieux musulman avait en vain cherché à la convaincre à retourner à l'islam, mais elle a avait dit calmement au juge : « Je suis chrétienne et je n'ai jamais fait acte d'apostasie ».
Durant ce procès devant la cour criminelle de Haj Yousef, une banlieue de Khartoum où vivent de nombreux chrétiens, Meriam Yahia Ibrahim Ishag, mariée à un chrétien du Soudan du Sud, a également été condamnée à 100 coups de fouet pour « adultère ». En effet, selon l'interprétation soudanaise de la charia (loi islamique), une musulmane ne peut épouser un non musulman, et toute union de ce type est considérée comme un « adultère ».

La cathédrale Saint-Matthieu de Khartoum (Wikimedia Commons).
« Nous condamnons fermement cette sentence et exhortons le gouvernement soudanais à respecter ses obligations définies par les lois internationales protégeant les droits de l'homme », a réagi dans un communiqué la porte-parole du Conseil de sécurité national de la Maison Blanche, Caitlin Hayden, dénonçant les « violations systématiques, flagrantes et continues de la liberté de religion » au Soudan. Le département d'État américain s'est de son côté dit « profondément troublé » et a appelé le gouvernement à « respecter le droit à la liberté religieuse consacré dans sa propre Constitution intérimaire de 2005 ».
Le Royaume-Uni, par la voix de son ministre chargé des questions africaines Mark Simmonds, s'est dit « horrifié » par cette « condamnation barbare qui témoigne du véritable fossé entre les pratiques des tribunaux soudanais et les obligations du pays en matière de droits de l'homme ».

De même, l'organisation Amnesty International s'est déclarée « horrifiée », exigeant la libération immédiate et inconditionnelle de cette femme de 27 ans, « enceinte de huit mois » et « détenue avec son fils de 20 mois ». Selon Amnesty International, Meriam Ishag a été élevée en tant que chrétienne orthodoxe, la religion de sa mère, car son père, un musulman, était absent pendant son enfance.

L'un des avocats de la jeune femme, Mohanad Mustafa, a indiqué que la défense ferait appel, et qu'elle était prête à s'adresser à la Cour constitutionnelle. Selon le groupe de défense des libertés religieuses Christian Solidarity Worldwide, en cas d'exécution, Meriam Ishag serait la première personne mise à mort pour apostasie, en vertu du code pénal de 1991. Si les peines de flagellation sont souvent exécutées au Soudan, la peine de mort l'est rarement.

Christian Solidarity Worldwide a affirmé que les « actes répressifs » contre les minorités religieuses au Soudan, dont les expulsions, la confiscation et la destruction de propriétés de l'Eglise, ont augmenté depuis fin 2012.

Source : AFP

8.Posté par La Soudanaise condamnée à mort ne sera finalement pas libérée le 03/06/2014 10:01
Meriam Yahia Ibrahim Ishag, la Soudanaise condamnée à mort pour ne pas avoir accepté de renoncer à sa religion, ne sera finalement pas libérée. Les autorités de Khartoum ont affirmé que la déclaration laissant croire à une prochaine remise en liberté, samedi 31 mai, avait en fait été « sortie de son contexte » par les médias. Enième épisode d'une condamnation qui a suscité de nombreuses réactions indignées.

Pourquoi est-elle condamnée à mort ?

Meriam Yahia Ibrahim Ishag, 27 ans, est née d'un père musulman mais elle a été élevée par sa mère en tant que chrétienne orthodoxe. Aux yeux de l'Etat soudanais, elle est cependant musulmane, par son père. Le jour où elle a décidé de se marier à un chrétien, elle a été condamnée pour « adultère », puisque, selon la loi islamique, en vigueur au Soudan, une musulmane ne peut épouser un homme d'une autre religion.

L'Etat lui a alors demandé de renoncer à la chrétienté, d'abjurer sa foi. Ce qu'elle a fermement refusé d'accomplir lors de son jugement, le 15 mai, déclarant : « Je suis chrétienne et je n'ai jamais fait acte d'apostasie. »

Une décision qui lui vaut d'être emprisonnée jusqu'à l'exécution de sa peine : la mort par pendaison. Sa condamnation pour adultère lui a coûté cent coups de fouet. Un jugement qui a provoqué une mobilisation planétaire, d'autantq ue Meriam Yahia Ibrahim Ishag a depuis mis au monde une petite fille en prison. Le Times lui a consacré plusieurs couvertures.


Qu'est-ce qui a laissé penser à sa libération ?

Quelques jours après son accouchement, une déclaration d'un ancien responsable du ministère des affaires étrangères soudanais a donné l'espoir d'une sortie de prison imminente. Samedi 31 mai, des médias rapportaient qu'Abdallah Al-Azraq avait prononcé la phrase suivante :

« La femme sera libérée dans les prochains jours selon les procédures légales qui seront prises par le pouvoir judiciaire et le ministère de la justice. »

Des déclarations que le mari de la condamnée, Daniel Wani, un ressortissant américain originaire du Soudan du Sud, avait mises en doute.

« Personne ne m'a contacté et je ne pense pas que cela va se produire. Nous avons déposé un appel mais ils ne l'ont pas encore examiné. Donc comment est-il possible qu'ils la libèrent ? »

Pourquoi reste-t-elle en prison ?

Le lendemain de la déclaration de M. Azraq, les autorités soudanaises se sont empressées de démentir cette information. « Certains médias ont sorti de son contexte ce que le sous-secrétaire a dit, changeant le sens de ses propos », écrivent-elles dans un communiqué.

Selon elles, M. Azraq n'avait fait qu'annoncer que « la défense de la citoyenne concernée avait fait appel du verdict (...), et que si la cour d'appel jugeait en sa faveur, elle serait libérée ». Meriam Yahia Ibrahim Ishag reste donc en prison jusqu'à un prochain jugement.

9.Posté par La chrétienne Meriem Ishag réfugiée à l'ambassade américaine le 28/06/2014 13:02
Les autorités l'accusent d'avoir voulu quitter le pays avec de faux papiers. Son avocat a annoncé qu'elle avait trouvé refuge auprès de l'ambassade américaine à Khartoum.

La soudanaise chrétienne qui avait été condamnée à mort pour apostasie avant d’être libérée s’est réfugié à l’ambassade américaine à Khartoum, a indiqué son avocat jeudi.

«Elle est à l’ambassade américaine en ce moment», a déclaré Me Muhanad Mustafa à l’AFP. Meriem Yahia Ibrahim Ishag, 26 ans, avait été condamnée à mort pour apostasie, un jugement annulé lundi. Le lendemain, alors qu’elle tentait de quitter le Soudan avec son mari et leurs deux enfants, elle avait été arrêtée par la police. Elle avait alors été inculpée d’usage de faux, Khartoum l’accusant d’avoir présenté un faux document et fourni de fausses informations pour partir.

Le cas de cette jeune femme, qui met au jour la question de la liberté de culte au Soudan, et sa condamnation à la peine de mort le 15 mai ont suscité l’indignation de gouvernements occidentaux et de groupes de défense des droits de l’homme. Une cour d’appel a décidé lundi de sa libération de prison, où elle était détenue avec ses enfants, mais menacée de mort, elle a dû se cacher dès sa sortie. Elle s’est ensuite rendue à l’aéroport de Khartoum avec son mari et leurs enfants, pour quitter le Soudan.

C’est là, selon son époux, Daniel Wani, qui a la double nationalité américaine et sud-soudanaise, qu’elle a été retenue par des agents de la sécurité nationale alors qu’elle était escortée par des diplomates de l’ambassade américaine. La famille voulait se rendre aux Etats-Unis. «Nous sommes inquiets. C’est pour cela que nous voulons partir d’ici aussi vite que possible», a expliqué Wani, assurant que tous les documents étaient en règle.

Le ministre soudanais de l’Information, Ahmed Bilal Osmane, a expliqué à l’AFP que la jeune femme aurait dû utiliser un passeport soudanais, mais son avocat a expliqué qu’elle n’en avait pas. «C’est là tout le problème. Elle a pris un document étranger pour voyager. Ce qu’elle a fait est illégal», a insisté Osmane, tout en assurant que la situation pouvait être résolue. «Je suis sûr qu’elle va s’expliquer, obtenir le passeport et qu’elle pourra voyager. Pas de problème», a-t-il déclaré.

Meriam Yahia Ibrahim Ishag est née d’un père musulman et d’une mère chrétienne orthodoxe, qui l’a élevée dans sa confession après le départ du père quand l’enfant avait 5 ans. Selon l’archevêché catholique de Khartoum, elle s’est convertie à la confession catholique juste avant d’épouser Daniel Wani fin 2011. Ce sont des hommes «qui disaient être» de sa famille paternelle qui ont engagé les poursuites pour apostasie.

10.Posté par Soudan : libérée après avoir été condamnée à mort, Meriam Yahia Ibrahim Ishag arrêtée le 28/06/2014 13:04
Sa liberté n’aura été que de courte durée. A peine sortie de prison, Meriam Yahia Ibrahim Ishag aurait été arrêtée en tentant de quitter le Soudan, ce mardi, à l’aéroport de Khartoum, en compagnie de son mari. Leurs deux jeunes enfants, dont un est né en prison le 27 mai dernier, ont également été interpellés. La famille aurait été emmenée hors de l’aéroport, dans les locaux du Service national de renseignement et de sécurité (NISS).

Cette jeune chrétienne de 27 ans avait été libérée lundi par la justice soudanaise après avoir été condamnée,, le 15 mai dernier à la pendaison pour apostasie (le fait de changer de religion). L’apostasie, ou le fait de renoncer publiquement à sa religion, est un crime condamné par la loi islamique en vigueur au Soudan. En épousant un mari chrétien, originaire du Soudan du Sud, Meriam Yahia Ibrahim Ishag, née d’un père musulman, s’était également vu infliger une peine de 100 coups de fouet pour « adultère ». Des faits que Meriam a toujours rejetés. Elle est née d’un père musulman, élevée seule par sa mère chrétienne orthodoxe.

Sa condamnation à mort avait provoqué un tollé à l’international, surtout qu’elle était enceinte au moment de son emprisonnement et que son fils de 20 mois a séjourné avec elle en prison. Plusieurs voix, dont celle de la Belgique, des Etats-Unis, du Canada, se sont élevées contre la justice soudanaise, appelant à la clémence pour Meriam et à lui permettre d’avoir la vie sauve.

11.Posté par Père Joachim le 28/06/2014 17:53
Il est douloureux et fort navrant d'arriver à l’horreur soudanaise incapable d'accepter la liberté de conscience alors que tous nous professons le "libre arbitre" dont Dieu orné sa créature.
Comment accepter que l'autre ait décidé de dire que la religion qui est la votre ne soit plus la bonne pour lui (ou elle) ?
comment puis-je admettre que l'autre puisse renier son prophète ou son messie qui est et restera toujours le mien ? Mon Seigneur et mon Dieu ne sera plus le sien, sa source de joie, de liberté, de ressourcement, de régénération et de vie ?
Peut on comme orthodoxe digérer que la Maria et la Macha devienne une Samira, Leila ? J'ai eu a vivre de tels reniements. Des Marias et des Dimitris ont cru bon prendre le large !
Plus près de nous il y a bien un PÈRE GABRIEL qui lui a eu le privilège de rejoindre les rangs de l'église orthodoxe.
Mais ce personnage qui a usé de sa liberté de conscience ne fait il pas figure de privilégier quand on découvre le mal qu’éprouvent un grand nombre de jeunes ecclésiastiques qui ne peuvent consommer leur quête spirituelle en rejoignant la confession chrétienne qui correspond le mieux à leur aspiration spirituelle ou théologique ?
Je crains que la conviction religieuse mal placée et d'apparence chrétienne nous précipite dans des options qui tendent vers la méthode "soudanaise" honnie, condamnée.
Que ferrions nous, nous, si nous avions encore la liberté de faire déplacer les forces de l'ordre ou d'allumer la mèche d'un bûcher pour interdire à notre prochain d'agir selon la volonté de son cœur ?
D'une manière ou d'une autre ne jouons nous pas selon la modestie de nos moyens la carte soudanaise ?

12.Posté par Bartimée le 29/06/2014 13:57
"… À eux (les infidèles) le tourment sans bornes … Ils ont dans le coeur un mal et Dieu aggrave ce mal, à eux l'affreux tourment …Dieu se moque d'eux et les maintient dans la révolte … Dieu leur prend leur lumière et les laisse dans la nuit … Dieu cerne les incroyants … les infidèles qui nieront nos signes seront pour toujours les hôtes du feu …". S 2, versets 7, 8, 9, 15 , 17 et svts.
- "Dieu est terrible en chatiment". S 2, v 211; S 5, v 2; S 8,v 25; etc.. etc..
- "Dieu est terrible en tourment". S 2, v 165; S 2, v 197.
- "Dieu a en haine les incroyants". S 2, v 96.
- "S'ils se détournent Dieu les frappera d'un affreux tourment en cette vie et dans l'autre et ils n'aurons sur terre ni aide ni protecteur". S 9, v 74.
- "… Dieu rira d'eux car ils auront un affreux tourment." S 9, v 79.
- "Dieu maudit les incroyants il leur a préparé un brasier". S 23, v 64.
- ".. on taillera des vêtements de feu pour les incroyants, on leur versera de l'eau bouillante sur la tête … à eux les fouets de fer "… etc S 22, v 19, 20, 21 et svts.
(Traduction Jean Grosjean approuvée par Al Azhar)
Etc .. etc .. ce ne sont que des extraits parmi des dizaines du même acabit, d'innombrables racolages meurtriers d'un bout à l'autre.

Pourquoi avoir traduit le mot ALLAH par DIEU ? Que vient faire Dieu dans ce florilège de haine et de sadisme ? c'est un non-sens, une falsification, une imposture.

Dieu est Dieu d'amour, de tendresse exprimée, de miséricorde. Le mot "amour" ne figure nulle part dans cet ouvrage de litanies imprécatoires homicides qui ne comporte qu'une seule très courte prière. Le mot "amour" ne figure nulle part dans ce qu'il faut bien appeler étant donné son contenu, un Mein Kampf des temps anciens plus que jamais d'actualité.

C'est par cette ambiguïté que les traducteurs ont contribué à faire passer une stratégie de conquête mortifère pour une religion. C'est ainsi que la papauté (infaillible) en est venue à vénérer publiquement il y a quelques jours cet ouvrage. Donnant ainsi par naïveté et par ignorance un imprimatur complice à ce réservoir d'appels au meurtre qui sévit depuis 1400 ans et qui maintient ses adeptes dans un état d'ignorance, de misère, de pauvreté indignes.

Pas étonnant qu'un de ses adeptes soit venu tout récemment défier publiquement la chrétienté au Vatican même !

Pour la jeune femme Meriam née de mère chrétienne éthiopienne qui va être pendue au Soudan ou gardée en prison jusqu'à ce qu'elle en meure et pour tous et toutes les autres on peut toujours signer des bouts de papier et prier, c'est sans aucun risque.

Mais ce sont d'abord les chefs, primats, patriarches, primus inter pares ("d'honneur" ou pas) et évêques, des pays libres, qui doivent se lever les premiers, unis pour condamner , libérer et exiger l'arrêt de ces aberrations meurtrières et stupides.
Ce que les bourreaux eux-mêmes attendent car ils en sont eux aussi prisonniers !

L'honneur n'est pas dans on ne sait quelle primauté anachronique.
La prière oui, mais pas sans le courage
L'honneur dans le courage, maintenant.

13.Posté par Mission accomplie Meriam est arrivé à Ciampino le 24/07/2014 13:45
Soudan : Meriam Yahia Ibrahim Ishag retrouve la liberté

Meriam Yahia Ibrahim Ishag a été libérée, c’est son avocat qui l’a annoncé ce lundi. Le sort de cette Soudanaise chrétienne de 27 ans a ému bien au-delà des frontières de son pays. Elle avait été condamnée à mort le 15 mai dernier pour apostasie d’après la loi islamique qui interdit les conversions. Enceinte au moment du verdict et déjà mère d’un bébé de 20 mois, elle accouché en prison.

Rome, 24 Juillet - Meriam Yehya Ibrahim, la femme soudanaise condamné à mort pour apostasie au Soudan, puis acquitté, et «arrivés à l'aéroport de Ciampino sur un vol de la présidence du Conseil. Pour accueillir le Premier ministre, Matteo Renzi, et le ministre des Affaires étrangères, Federica Mogherini. Les Soudanais Christian Meriam, qui avait été condamné à mort pour apostasie et a été déchargé par les autorités de Khartoum », et« arrivé sur un vol accompagné du secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères Lapo Pistelli qui a posté la photo sur son profil Facebook: " par Meriam, Maya, Martin et Daniel, à quelques minutes à Rome. Mission accomplie ". (AGI). - See more at: http://apocalisselaica.net/fr/fuori-tema/politica/pistelli-missione-compiuta-meriam-arrivata-a-ciampino#sthash.WONguFOG.dpuf

14.Posté par La Soudanaise chrétienne condamnée à mort a rencontré le pape le 24/07/2014 18:29
Le pape François s’est entretenu jeudi 24 juillet avec Meriam Yahia Ibrahim Ishag, la Soudanaise condamnée au Soudan à 100 coups de fouet pour adultère et à la mort par pendaison pour apostasie.

Le pape, qui a rencontré la jeune femme et son mari, les a « remerciés pour leur témoignage de foi », a rapporté le P. Federico Lombardi, directeur du Bureau de presse du Saint-Siège. La jeune Soudanaise de 26 ans et le pape et le pape François ont eu « une belle conversation » de près d’une demi-heure, a précisé le P. Lombardi qui a précisé que Meriam et son mari « ont remercié pour la proximité et les prières, pour le soutien du pape et de l’Eglise ».

Arrivée par un vol du gouvernement italien, la jeune femme avait atterri peu après 9 h 30 à l’aéroport militaire de Rome-Ciampino, accompagnée par le vice-ministre italien des affaires étrangères Lapo Pistelli. Elle a été accueillie sur le tarmac par le président du Conseil italien Matteo Renzi, son épouse et la ministre des affaires étrangères Federica Mogherini. SUITE

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