Le Patriarcat grec-orthodoxe d'Antioche annonce dans un communiqué du 8 mars le retrait de sa délégation de la rencontre des primats des Eglises orthodoxes qui se déroule à Constantinople entre le 5 et le 9 mars 2014, et la suspension de sa signature sur son communiqué final ainsi que sa non-participation à l’office de la divine liturgie de clôture qui est célébré ce jour du Dimanche de l’orthodoxie.

Communiqué du Patriarcat grec-orthodoxe d’Antioche et de tout l’Orient Le 8 mars 2014

La délégation patriarcale antiochienne, composée des métropolites Saba (ESPER) et Silouane (MOUSSI) et du Père Porphyrios (GEORGI), a pris part avec grande joie, et un engagement certain à faire réussir ses travaux, à la rencontre des primats des Eglises orthodoxes qui s’est tenue au siège du Patriarcat Œcuménique, ainsi qu’à ses travaux préparatoires. Lors de cette rencontre, la délégation antiochienne a évoqué le différend existant entre le patriarcat d’Antioche et le patriarcat de Jérusalem, et a essayé, sur orientations directes de Sa Béatitude le Patriarche Jean X qui n’a pas pu prendre part à la rencontre des primats pour des raisons de santé, et en coordination avec Sa Sainteté le Patriarche Œcuménique, d’œuvrer en vue du règlement de ce différend d’une manière conforme aux décisions convenues lors de la réunion tenue à Athènes –en juin 2013- à laquelle avaient pris part des représentants des Eglises de Constantinople, d’Antioche et de Jérusalem.

Compte tenu du fait que toutes les tentatives entreprises par Sa Sainteté le Patriarche Œcuménique et la délégation antiochienne avec Sa Béatitude le Patriarche de Jérusalem ont abouti à un échec,

Et attendu que l’Eglise de Jérusalem persiste à vouloir constituer un diocèse et à établir un évêque à sa tête, dans le périmètre de la juridiction canonique du patriarcat d’Antioche,

Et attendu que le Patriarcat de Jérusalem refuse toute solution à cette crise qui ne soit pas une confirmation du fait accompli, en dépit du fait que la majorité des Eglises orthodoxes reconnait le caractère véridique de la position antiochienne,

Et attendu que l’Eglise d’Antioche a épuisé toutes les solutions iréniques, et a suspendu l’exécution de la décision de son Saint Synode visant la rupture de la communion avec le Patriarcat de Jérusalem et ce afin de réunir toutes les chances de succès à la rencontre des primats des Eglises orthodoxes, en espérant qu’il soit procédé au règlement de cette question pendant cette rencontre, avec un esprit de fraternité et de paix,

Et devant le refus du Patriarche de Jérusalem de l’intermédiation de Sa Sainteté le Patriarche Œcuménique pour le règlement de cette question selon les dispositions de la tradition et du droit canonique,

Le Patriarcat d’Antioche a décidé ce qui suit :
1. Le retrait de sa délégation de la rencontre des primats des Eglises orthodoxes qui se déroule à Constantinople entre le 5 et le 9 mars 2014, et la suspension de sa signature sur son communiqué final jusqu’au règlement de cette crise, 2. La non-participation à l’office de la Divine Liturgie de clôture qui sera célébré le jour du Dimanche de l’Orthodoxie, exprimant ainsi le fait que l’unité orthodoxe ne peut se réaliser en présence d’une telle agression par une Eglise contre la juridiction territoriale d’une Eglise sœur, et de la dénégation par la première de l’accord qui a été conclu avec le patronage bénéfique et aimant de Sa Sainteté le Patriarche Œcuménique 3. L’évocation de la question de nouveau lors de la prochaine session du Saint Synode antiochien qui se tiendra le 27 mars 2014, afin de prendre les mesures qu’il juge opportunes en raison de cette nouvelle situation.

En conclusion, l’Eglise antiochienne ne peut que lancer un appel aux primats des Eglises orthodoxes sœurs afin qu’ils œuvrent au règlement de ce différend conformément aux dispositions du droit canon, le plus vite possible afin d’éviter l’obstacle que constitue cette question à l’unité orthodoxe.
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Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 9 Mars 2014 à 14:50 | 13 commentaires | Permalien


Commentaires

1.Posté par Bartimée le 14/03/2014 16:30
Sans disposer d'informations particulières, la logique conduit à présupposer que le Patriarcat de Jérusalem pourrait avoir été l'objet de pressions locales pour outrepasser ainsi la doctrine ecclésiologique. L'échiquier géopolitique étant ce qu'il est dans ses contrées compliquées. Pour autant on comprend le fermeté du vénérable Patriarcat d'Antioche. Dura lex sed lex.

2.Posté par Une terre de mission? (posté par Vladimir.G) le 14/03/2014 19:45
Je ne vois pas de quelles "pressions locales" il pourrait s'agir et j0imagine une logique plus simple: les seuls Orthodoxes du Quatar se trouvent parmi les travailleurs immigrés palestiniens, fidèles du patriarcat de Jérusalem. Ils se sont adressés à leur patriarche pour créer une paroisse et celui-ci se conduit comme en terre de mission; cela n'est pas illogique puisqu'il n'y a effectivement aucune autre action orthodoxe dans ce pays qui est, de facto, territoire vierge pour l'Orthodoxie...

Pour moi, nous touchons là encore aux limites du principe géographique des territoires...

3.Posté par Daniel le 14/03/2014 20:24
@ Vladimir (2)

Non le Qatar relève du Patriarcat d'Antioche depuis la nuit des temps... Il est Patriarche de tout l'Orient, un orient qui put aller jusqu'en Chine. Les travailleurs palestiniens l'ignoraient peut-être de bonne foi; Antioche ignorait aussi peut-être de bonne foi la présence d'orthodoxes sur place... Jérusalem aurait du réorienter vers Antioche la demande.

Si des Antiochiens s'installent au Swaziland, où il n'y a pas d'église orthodoxe, ils relèveraient du Patriarcat d'Alexandrie, même si actuellement il n'y a pas d'action orthodoxe au Swaziland. Au passage, la Qatar, terre de mission, c'est vite dit, la conversion de l'autochtone musulman doit être punie pénalement je pense, comme dans tout pays musulman qui se respecte.

4.Posté par Irénée le 15/03/2014 10:37
La situation n'est sans doute pas aussi simple que ce que vous dites Daniel.
Il est exact que le Patriarche d'Antioche a bien dans son titre, et donc son territoire "tout l'orient". Mais en même temps, Jérusalem, Nazareth et l'actuelle Jordanie sont bien en orient, sans pour autant être territoire de l'Eglise d'Antioche.
Les titres portés traditionnellement définissent les territoires, mais sans grande précision géographique, et donc avec beaucoup d'ambiguïtés !
Ainsi, le titre porté par le patriarche de Jérusalem mentionne "la cité Sainte de Jérusalem, et toute la Palestine, la Syrie, les terres au delà du Jourdain, Cana en Galilée et la sainte Sion....
La Syrie en question n'est pas l'état actuel de la Syrie, mais bien la province romaine à l'époque byzantine, quant aux terres à l'est du Jourdain, nul ne sait où elles s'arrêtent....
Dans la mesure où ces régions étaient peuplées essentiellement de nomades, on ne s'est pas vraiment posé de questions précises sur les limites des territoires ! Sans être spécialiste de ces régions, le territoire de l'actuel Qatar ne devait pas être une préoccupation prioritaire am moment du concile de Chalcédoine !
Cependant, on peut lire dans les vies des pères du désert écrites par saint Cyrille de Scythopolis, que le Métropolite de Pètra (au sud de l'actuelle Jordanie) qui dépendait de l'Eglise de Jérusalem, avait sous son omophore les chrétiens vivant sous les tentes dans les déserts d'arabie... pas forcément très loin du Qatar donc !
La réponse à cette question qui divise aujourd'hui l'Eglise locale ne sera sans doute pas trouvées dans les archives des uns ou des autres, mais dans une concertation dans laquelle le seul objectif sera de savoir qui peut le mieux répondre aux besoins de la communauté orthodoxe locale....

5.Posté par Irénée le 16/03/2014 15:11
En prolongeant la réflexion, on pourrait aussi se demander si le Caucase, Vladivostok ou le japon ne seraient pas en Orient, sur le territoire de l'Eglise d'Antioche donc !

6.Posté par posté par Vladimir.G: les canons ne sont pas des documents juridiques et la "mission intérieure" est essentielle. le 16/03/2014 19:50
Les travailleurs immigrés Palestiniens comme successeurs des "chrétiens vivant sous les tentes dans les déserts d’Arabie... " Belle vision de notre réalité actuelle! Merci bien cher Irénée!

Daniel a tendance à vouloir applique les canons " comme des documents juridiques, de simples règles administratives, à appliquer d’une manière purement formelle, " contrairement à ce qu’explique le père Alexandre Schmemann qui préconise au contraire: "Quand nous essayons de déterminer la norme canonique de notre organisation ecclésiale dans les circonstances où Dieu a voulu nous faire vivre, nous devons avant tout autre chose nous rappeler ce que l’Église a toujours et partout manifesté par son organisation externe, ce contenu essentiel qui est aussi ce que nous indiquent les canons." (1)

Pour cette question de territoire, les canons parlent peu de géographie, en dehors des limites administratives de l'empire romain, mais plutôt de paroisses et diocèses. L'Eglise de Chypre a débordé de son ile quand la population a du s’exiler, les provinces Illyriennes et Ravenne ont été disputées entre Rome et Constantinople en fonction des fluctuations des limites de l'empire de Byzance, le patriarcat d'Ohrid a été absorbé par Constantinople après la conquête de la Bulgarie... Les territoires canoniques se sont ainsi adaptés aux réalités humaines.

Et pour la mission, Daniel néglige toujours cette mission essentielle qu'est la "mission intérieure": "Elle s’adresse aux membres de l’Église, y compris ceux qui ont été baptisés mais ne sont pas suffisamment ancrés dans la foi orthodoxe, n’ont pas d’expérience de participation à la vie sacramentelle de l’Église. Elle sert à la croissance spirituelle de ses membres."(2) Pour la diaspora, cette mission consiste essentiellement en accompagnement pastorale des ouailles dispersées en terre étrangère. Faute de structure orthodoxe sur place, cette mission est essentielle pour l'Eglise-mère et, dans le cas des travailleurs palestiniens immigrés, c'est bien la mission du patriarcat de Jérusalem...

Mais, bien évidement, il faut que les Eglise parviennent à se parler et à se mettre d'accord!
(1) In "Église et organisation ecclésiale", p2-3, Paris, 1949. Traduction : D.S (2007). http://www.exarchat.org/spip.php?article771
(2) Cf: http://www.egliserusse.eu/blogdiscussion/Sur-la-mission-exterieure-contemporaine-de-l-Eglise-orthodoxe-russe-I-Definitions_a3345.html

7.Posté par Daniel le 16/03/2014 21:54
@ Irénée

Votre question est loin d'être stupide car il y a eu des des communautés orthodoxes en Asie centrale dépendant d'Antioche. Quand à l'Eglise de Géorgie, son autocéphalie fut donné par Antioche, signe incontestable que l'Orient d'Antioche allait bien assez loin vers l'Est et comprenait le Caucase et au-delà, pourquoi pas le Japon car l'Eglise monophysite rivale (ou nestorienne) était bien présente en Chine.

8.Posté par Daniel le 16/03/2014 22:22
@ Vladimir

Ce qui est saisissant avec Vladimir, c'est qu'il invoque les canons quand cela l'arrange et les oublie quand cela l'arrange. C'est une démarche purement partisane. Ainsi, sur les affaires estoniennes et ukrainiennes, il demandera le strict respect des canons, dénonçant le phylétisme. Mais par la même occasion, quand le phylétisme sera acceptable à ces yeux, il le justifiera. Du deux poids deux mesures en sorte.

Si vous étiez logique, prenant conscience de l'apparition de nouveaux états, vous auriez dû en conclure à la nécessité d'adapter cela aux réalités humaines... A savoir des églises autocéphales macédoniennes, ukainiennes, estoniennes etc.

9.Posté par Irénée le 17/03/2014 10:02
Merci Daniel de ne pas considérer ma question comme stupide !
Je connais bien les relations anciennes entre la Géorgie et Antioche, ainsi que la présence de communautés liées à l'Eglise d'Antioche en Inde et ailleurs en Asie...
Pour autant, cela n'aide guère à voir clair dans les limites des juridiction au XXI è siècle...
Il semblerait qu'à l'époque byzantine, il y ai eu une sorte de partage tacite entre Antioche et Jérusalem, la métropole de Pétra ayant eu une activité missionnaire dans la péninsule arabique.
On pourrait se risquer à dire que les régions situées au nord d'une ligne reliant Sidon au Golfe persique ont toujours été antiochiennes, et les régions au sud de cette ligne ont plutôt été proches de Jérusalem....

10.Posté par Vladimir.G: "Utiliser les canons signifie donc avant tout savoir trouver dans leur texte le noyau éternel..." le 17/03/2014 23:42
Bien cher Daniel,

J’essaye toujours d’appliquer les canons comme le père Alexandre cité plus haut : "Utiliser les canons signifie donc avant tout savoir trouver dans leur texte le noyau éternel, l’élément d’enseignement dogmatique au sujet de l’Église qu’ils renferment, pour ensuite actualiser sans cesse cet élément éternel dans la vie. Mais pour un tel usage des canons, comme d’ailleurs pour tout dans l’Église, il ne suffit pas d’une connaissance mécanique du Livre des règles, il faut un effort spirituel, car on ne peut détacher les canons de l’ensemble de la Tradition, comme le font souvent ceux qui en usent comme de règles juridiques absolues. La fidélité aux canons est la fidélité à la totalité de la Tradition, et cette fidélité, selon le père George Florovski, « ne signifie pas la fidélité à l’autorité extérieure du passé, mais un lien vivant avec la plénitude de l’expérience de l’Église. Les références à la Tradition ne sont pas seulement un argument historique et la Tradition ne se réduit pas à l’archéologie ecclésiastique.»"

Ainsi je ne me prononcerai ni sur la Macédoine ni sur le Monténégro, dont je connais mal la situation. En Ukraine et Estonie, par contre, les situations sont très différentes :

- En Estonie il y a une juridiction orthodoxe totalement canonique qui regroupe la majeure partie des croyants. Le pouvoir politique, avec la complicité de Constantinople, a créé de toutes pièces une juridiction parallèle, soi-disant pour les Estoniens de souche. C’est évidemment un mauvais coup porté à l’Orthodoxie et, malgré tous les avantages administratifs accordés à cette nouvelle juridiction, en particulier au plan immobilier et pour la rémunération des clercs, et aux difficultés artificielles faite à la juridiction traditionnelle, c’est celle-ci qui reste très largement majoritaire parmi les Orthodoxes… Les canons et la réalité de la vie se rejoignent clairement.

- En Ukraine il n’y a qu’une seule juridiction canonique, à l’intérieur de laquelle la question de l’autocéphalie n’est soutenue que par une minorité et je ne crois pas qu’aucun canon prévoit de créer une autocéphalie contre la volonté de l’Eglise concernée… Cette juridiction regroupe environ 50% des Orthodoxes. Le pseudo patriarcat de Kiev regroupe aussi environ 50% (les autres juridictions ne font pas 5%),mais cette structure est un schisme classique fomenté par M. Denissenko, ancien métropolite de Kiev vexé de ne pas avoir été élu patriarche de Moscou en 1990 et poussé par le président Koutchma ; il a été canoniquement destitué en 1992 et anathémisé en 1997…. Là aussi, la situation canonique semble claire et ne pourra évoluer que par la résorption du schisme, après laquelle une évolution vers l’autocéphalie semble tout à fait envisageable si le Peuple de Dieu le souhaite (les diocèses de Crimée et certains autre en Ukraine du nord et de l’est y seront probablement opposés et il pourrait en résulter une scission, comme ce fut le cas de plusieurs dizaines de paroisses lors de l’autocéphalie de l’OCA.) Comme vous voyez, il n’y pas de réponse simple et il faut attendre qu’un consensus conciliaire se dégage...

Je ne connais pas la situation du Quatar, mais d’après les informations disponibles il n’y aurait jamais eu aucune juridiction orthodoxe là-bas (en dehors de ces ''Chrétiens vivant sous des tentes" ?). L’établissement de Jérusalem y est donc canoniquement logique, mais je suis d’accord avec Irénée qu’il faut un accord avec Antioche sur une délimitation de territoire (la ligne Sidon - Golfe persique d'Irénée?)

Il est en tout cas bien triste que ces questions donnent lieu à de telles crises et ne puissent se régler fraternellement jusqu’ici ; j’espère que le Concile, et surtout sa préparation, permettront d’avancer sur ces points là aussi.

11.Posté par Daniel le 18/03/2014 11:24
@ Vladimir

Dans votre message 6, vous dites : « Le patriarcat d'Ohrid a été absorbé par Constantinople après la conquête de la Bulgarie... Les territoires canoniques se sont ainsi adaptés aux réalités humaines. » Si l’on se réfère au cas de ce Patriarcat d’Ohrid, la suppression de son autocéphalie, sauf acceptation par les intéressés dont je n’ai aucun écho, se fit donc de force et donc, en violation des canons. Nous avions discuté ce point en parlant du cas de Chypre, traité au 2nd concile œcuménique. Celui-ci confirma l’autocéphalie de Chypre, sur laquelle Antioche empiétait et fit même du respect des privilèges de chaque province, une règle universelle. Ce qui fait donc qu’une autocéphalie ne peut être canoniquement supprimée de façon unilatérale, la chose arriva dans le cas de Chypre et plus tard de la Géorgie. Par votre phrase, « Les territoires canoniques se sont ainsi adaptés aux réalités humaines. » vous justifiez donc les infractions canoniques pour des raisons humaines dans un cas, mais les refusez par la suite dans un autre cas, Ukraine, Estonie.

Pourtant, les cas estoniens et ukrainiens comportent aussi des réalités humaines douloureuses : les Estoniens ethniques se méfient des Russes ethniques, peuvent arguer que la présence de l’Eglise de Russie est de fait un héritage d’une invasion soviétique de leur pays, de meme que la présence de personnes d’ethnie russe qui ont immigré pendant la période soviétique sans leur consentement etc. Les Ukrainiens peuvent aussi mettre en avant leur désir de prier en ukrainien, leur méfiance etc. Les réalités humaines ne manquent pas. Si l’annexion d’un pays par un autre justifie la suppression de l’autocéphalie de l’Eglise qui lui était lié, au dépens des règles canoniques, ce que vous faites, rien n’interdit de faire fi de ses règles par la suite… et de considérer qu’une nouvelle indépendance justifierait une nouvelle autocéphalie…

Vous pratiquez une sorte de deux poids deux mesures. Les canons, quand cela m'arrange...

12.Posté par Vladimir.G Le Patriarcat d'Antioche rompt la communion avec Jérusalem le 01/05/2014 15:10
Le Saint-Synode du Patriarcat grec-orthodoxe d'Antioche s'est réuni le 29 avril en session extraordinaire à l'Institut de théologie de Balamand (Liban) essentiellement sur le différend qui oppose le Patriarcat d'Antioche au Patriarcat de Jérusalem à propos du Qatar et a décidé d'interrompre la communion Eucharistique avec Jérusalem. Le différent semble donc empirer...

13.Posté par Vladimir.G: Traduction du communiqué du patriarcat d''''Antioche le 02/05/2014 15:37
Communiqué Emis par le Secrétariat Général
Du Saint Synode du Patriarcat grec-orthodoxe
d’Antioche et de tout l’Orient
---
Session Extraordinaire du Saint Synode -- Sous la présidence du
Patriarche Jean X d’Antioche - Institut de théologie Saint Jean
Damascène (BALAMAND) --- 29 avril 2014
Le Saint Synode du Patriarcat grec-orthodoxe d’Antioche s’est réuni le mardi 29 avril 2014 en
session extraordinaire à l’Institut de théologie orthodoxe Saint Jean Damascène à
BALAMAND sous la présidence de Sa Béatitude le Patriarche Jean X et en présence des
métropolites : Georges (MONT LIBAN), Jean (LATAKIEH), Elie (BEYROUTH), Elie
(HAMA), Saba (HAURAN), Georges (HOMS), Ephrem (TRIPOLI), Ignatios (FRANCE) et
Isaac (ALLEMAGNE). Ont également pris part aux travaux du Synode, les évêques Moussa
(KHOURY), Ghattas (HAZIM), Costa (KAYAL), Athanasios (FAHD), Dimitri (CHARBAK),
Elie (TOHME), Nicolas (BAALBAKI) ainsi que le Vicaire Patriarcal, l'évêque Ephrem
(MAALOULI), secrétaire général du Saint Synode ainsi que le secrétaire du Synode,
l'Econome Père Georges (DIMAS). Ont été excusés : leurs Eminences Spiridon (ZAHLE),
Constantin (BAGDAD-KOWAIT), Elie (TYR-SIDON), Antoine (MEXIQUE), Serge (CHILI),
Damaskinos (BRESIL), Silouane (ARGENTINE) et Paul (AUSTRALIE). Etait présent dans la
prière des pères membres du Saint Synode formulant leurs voeux pour sa libération, le
métropolite Paul (ALEP-ALEXANDRETTE), toujours en captivité.

Après la prière inaugurale, les membres du Synode ont commémoré feu Son Eminence le
Métropolite Philippe (SALIBA) [Archevêque du diocèse Antiochien de New York et
d’Amérique du Nord, nouvellement décédé] pour toutes les contributions qu’il a apportées à
l’Eglise du Christ et ont prié le Seigneur Ressuscité pour qu’Il l’entoure de l’éclat de Sa
lumière.
Les membres du Synode ont évoqué la situation douloureuse que vivent les pays de la région
(du Moyen Orient), et particulièrement la Syrie, en réaffirmant la constance de leur soutien à
notre peuple dont le « Seigneur essuiera toute larme de ses yeux ». Ils ont renouvelé leur
appel en faveur de la préservation des principes de la coexistence islamo-chrétienne en Syrie
et au Liban et dans toutes les contrées de l’Orient et ont réaffirmé leurs prises de position
précédentes à cet égard. Les membres du Synode ont renouvelé également leur appel
insistant à la communauté internationale pour la libération de toutes les personnes enlevées
et plus particulièrement, la libération des métropolites d’Alep, Paul et Jean, toujours captifs
depuis un an dans un contexte de silence arabe et international scandaleux.
Les membres du Synode ont appelé de même à l’accomplissement dans leurs délais
respectifs, des échéances constitutionnelles en Syrie et au Liban de telle manière à préserver
tous les fondements de l’Etat civil à savoir, notamment, la souveraineté, la stabilité et la
coexistence qui sont bénéfiques à la croissance et à l’épanouissement de la personne humaine
dans ces pays.
Les membres du Synode ont passé en revue la situation ecclésiale générale et discuté les
derniers développements relatifs au conflit avec le Patriarcat de Jérusalem et indiquent à cet
égard ce qui suit :
Attendu que le Patriarcat de Jérusalem a procédé le 4 mars 2013 à l’élection de
l’Archimandrite MAKARIOS en tant que « archevêque du Qatar », après la création nouvelle
d’un tel diocèse, qui fait partie de la juridiction de l’Archidiocèse de Bagdad, Kuwait,
Presqu’île Arabique et de ses dépendances, qui relève de la juridiction canonique du
Patriarcat d’Antioche.
Attendu que le Patriarcat de Jérusalem a procédé à l’ordination épiscopale de
l’Archimandrite mentionné en date du 10 mars 2013 comme évêque titulaire de ce diocèse
nouvellement créé, en dépit de l’objection du Patriarche d’Antioche tant sur la création de ce
diocèse que sur l’élection en question, objection communiquée par le Patriarche d’Antioche
par entretien téléphonique à Sa Béatitude le Patriarche de Jérusalem et Sa Sainteté le
Patriarche Œcuménique.
Attendu que le Patriarche d’Antioche, a accompagné et fait suivre son objection orale, de
deux lettres écrites datées du 6 et du 8 mars 2013, à l’attention de Sa Béatitude le Patriarche
de Jérusalem et de Sa Sainteté le Patriarche Œcuménique, sur lesquelles le Patriarche
d’Antioche n’a reçu aucune réponse.
Attendu que le Saint Synode du Patriarcat d’Antioche qui s’est tenu en session extraordinaire
le 13 mars 2013 pour évoquer cette question et ses conséquences, avait décidé de considérer
l’initiative du Patriarcat de Jérusalem comme une agression à l’encontre des frontières
canoniques du Patriarcat d’Antioche, et a demandé au Patriarcat de Jérusalem de
reconsidérer sa position et de rétablir la situation antérieure le plus rapidement possible afin
d’éviter toute décision de la part du Patriarcat d’Antioche qui peut aller jusqu’à la rupture de
la communion et la remise en cause des relations inter-orthodoxes et des accords de Genève
conclus dans le contexte des commissions préparatoires du Saint et Grand Concile Pan
Orthodoxe et, en ce, compris, les accords qui concernent l’organisation de la diaspora
orthodoxe.
Attendu que des délégations antiochiennes ont visité les Eglises orthodoxes soeurs pour
évoquer avec elles cette affaire et pour ouvrir la voie aux solutions iréniques afin d’éviter les
dangers qui peuvent menacer le plérome de l’Eglise (orthodoxe).
Attendu que le Saint Synode de l’Eglise Antiochienne a passé en revue lors de sa première
session ordinaire en juin 2013 les lettres échangées avec le Patriarcat de Jérusalem au sujet
de ce différend, et a décidé d’accepter l’initiative prise par le Patriarcat OEcuménique pour
tenir une réunion le vendredi 21 juin 2013 entre le Patriarcat d’Antioche et le Patriarcat de
Jérusalem en présence d’une délégation du Patriarcat OEcuménique au siège du ministère
grec des affaires étrangères.
Attendu que cette réunion qui s’est tenue à la date indiquée a abouti à la conclusion d’un
accord en trois points entre les parties concernées qui consiste notamment à rétablir la
situation telle qu’elle était avant l’ordination épiscopale et puis par la suite à étudier la forme
de la présence pastorale du Patriarcat de Jérusalem au Qatar conformément à la tradition
ecclésiale constante.
Attendu que le Patriarcat de Jérusalem s’est délié de cet accord en le répudiant et a poursuivi
dans son agression étendue, en dépit de toutes les initiatives et des médiations entreprises
par le Patriarcat OEcuménique et par le gouvernement grec pour résoudre cette crise selon les
canons de l’Eglise dans un esprit irénique, le Saint Synode Antiochien qui a discuté de
nouveau de cette affaire lors de sa deuxième session ordinaire d’octobre 2013 dans l’objectif
de faire prévaloir la solution pacifique sur toute autre solution, a décidé de la nécessité de
trouver une solution à cette crise dans un délai maximum de deux mois à partir de la date du
synode d’octobre et a donné mandat à Sa Béatitude le Patriarche, dans le cas où le Patriarcat
de Jérusalem ne répondait pas positivement à la demande juste du Patriarcat d’Antioche de
lever l’agression contre sa juridiction canonique, de prendre toutes les mesures nécessaires
pour aboutir à ce résultat en ce compris la rupture de la communion avec le Patriarcat de
Jérusalem.Attendu que le Patriarche d’Antioche qui a reçu une invitation à prendre part à la rencontre
des chefs des Eglises autocéphales orthodoxes, qui devait avoir lieu au siège du Patriarcat
OEcuménique au Phanar entre le 6 et le 9 mars 2014, a décidé de suspendre l’exécution de
cette décision et a demandé dans sa lettre de réponse à Sa Sainteté le Patriarche OEcuménique
d’oeuvrer au règlement de ce différend avant la tenue de la SYNAXE des chefs des Eglises
orthodoxes locales.
Attendu que cette crise n’a pas été traitée lors des réunions préparatoires de cette SYNAXE
en vue de son règlement, et n’a pas été non plus mise à l’ordre du jour de la SYNAXE des
chefs des Eglises orthodoxes en dépit de la demande faite dans ce sens par la délégation
patriarcale antiochienne,
Attendu que toutes les tentatives pour le règlement de ce différend se sont heurtées à un mur
d’échec, le Patriarcat Orthodoxe d’Antioche a décidé alors de suspendre sa signature sur la
déclaration finale de la SYNAXE des chefs des Eglises orthodoxes autocéphales et de ne pas
concélébrer ni de participer à la Divine Liturgie (de clôture de la SYNAXE) à l’occasion du
Dimanche de l’Orthodoxie (le dimanche 9 mars 2014)
Sur la base de ce qui précède, et devant l’intransigeance du Patriarcat de Jérusalem et sa
persistance à vouloir perpétuer l’agression à l’encontre de la juridiction canonique du
Patriarcat d’Antioche en dépit de toutes les initiatives canoniques entreprises par notre
Patriarcat pour éviter le recours à la rupture de communion avec le Patriarcat de Jérusalem,
et devant l’incapacité des Eglises orthodoxes à contribuer au règlement de cette crise
conformément aux exigences du droit canonique orthodoxe
Et devant l’insistance du Patriarche de Jérusalem à vouloir s’accrocher dans sa lettre du 29
février 2014, qui a été remise en mains propres à la délégation antiochienne lors de la
rencontre de la SYNAXE des chefs des Eglises orthodoxes autocéphales au Patriarcat
OEcuménique (du 6 au 9 mars 2014), dans laquelle le Patriarche de Jérusalem a renouvelé
son allégation que « la Syrie et l’Arabie » font parties de la juridiction du Patriarcat de
Jérusalem
Le Saint Synode Antiochien, Qui réaffirme le fait que l’Archidiocèse de Bagdad, du Kuwait, de
la Presqu’île Arabique, et ses dépendances, est un des diocèses du Patriarcat d’Antioche dont
la juridiction couvre les pays suivants : Iran, Irak, Kuwait, Bahrain, le Royaume d’Arabie
Saoudite, les Emirats Arabes Unis, le Qatar, le Sultanat d’Oman et le Yemen, et que toute
présence orthodoxe dans l’un quelconque de ces pays devrait être conforme et prendre en
compte la Tradition Orthodoxe établie et les règles du droit canonique qui régissent les
relations entre les Eglises orthodoxes.

A décidé ce qui suit :
1. De demander au Patriarche d’Antioche de ne plus mentionner le Patriarche de
Jérusalem dans les dyptiques (liste des noms des chefs des Eglises orthodoxes
autocéphales qui sont en communion entre elles et qui sont commémorés
réciproquement par les chefs d’Eglises à chaque Divine Liturgie) à l’occasion de sa
mention des Patriarches et chefs des Eglises orthodoxes autocéphales
2. De supprimer le deuxième alinéa de la décision 2-5/2013 prise lors de la session
ordinaire du saint synode antiochien d’octobre 2013 étant donné qu’elle a accompli
l’objectif pour lequel elle a été prise, et de renouer avec la participation antiochienne
telle qu’elle était avant la prise de la décision mentionnée, dans les assemblées
épiscopales orthodoxes dans les pays de la diaspora
3. De demander à Sa Béatitude le Patriarche d’écrire aux chefs des Eglises orthodoxes
autocéphales soeurs pour les informer des attendus et particularités de la présente
décision et de leur demander d’agir pour le règlement de cette crise dont les
conséquences vont aboutir à un empêchement du témoignage de l’unité orthodoxe
4. De donner mandat à Sa Béatitude le Patriarche de prendre les mesures nécessaires
pour la mise en application de cette décision ou la cessation de ses effets dans le cas
où les raisons qui ont conduit à cette prise de décision n’existent plus.
Les membres du Synode ont poursuivi l’étude des autres questions ecclésiales à l’ordre du
jour et ont évoqué la question de la formation de la Conseil Disciplinaire Clérical d’Appel et
ont approuvé la nouvelle composition des membres titulaires et intérimaires, comme suit :
- le métropolite Elie (Beyrouth), président titulaire,
- le métropolite Isaak (Allemagne), président intérimaire,
- l’évêque Athanasios (FAHD), membre titulaire,
- l’évêque Dimitri (CHARBAK), membre titulaire,
- l’évêque Nicolas (BAALBAKI) membre intérimaire,
- l’évêque Elie (THOME), membre intérimaire,
- l’Archimandrite Jean (BATCH), secrétaire général du Conseil
- l’Archimandrite Ibrahim (DAOUD), secrétaire général adjoint
Attendu que le Patriarche d’Antioche qui a reçu une invitation à prendre part à la rencontre
des chefs des Eglises autocéphales orthodoxes, qui devait avoir lieu au siège du Patriarcat
OEcuménique au Phanar entre le 6 et le 9 mars 2014, a décidé de suspendre l’exécution de
cette décision et a demandé dans sa lettre de réponse à Sa Sainteté le Patriarche OEcuménique
d’oeuvrer au règlement de ce différend avant la tenue de la SYNAXE des chefs des Eglises
orthodoxes locales.
Attendu que cette crise n’a pas été traitée lors des réunions préparatoires de cette SYNAXE
en vue de son règlement, et n’a pas été non plus mise à l’ordre du jour de la SYNAXE des
chefs des Eglises orthodoxes en dépit de la demande faite dans ce sens par la délégation
patriarcale antiochienne,
Attendu que toutes les tentatives pour le règlement de ce différend se sont heurtées à un mur
d’échec, le Patriarcat Orthodoxe d’Antioche a décidé alors de suspendre sa signature sur la
déclaration finale de la SYNAXE des chefs des Eglises orthodoxes autocéphales et de ne pas
concélébrer ni de participer à la Divine Liturgie (de clôture de la SYNAXE) à l’occasion du
Dimanche de l’Orthodoxie (le dimanche 9 mars 2014)
Sur la base de ce qui précède, et devant l’intransigeance du Patriarcat de Jérusalem et sa
persistance à vouloir perpétuer l’agression à l’encontre de la juridiction canonique du
Patriarcat d’Antioche en dépit de toutes les initiatives canoniques entreprises par notre
Patriarcat pour éviter le recours à la rupture de communion avec le Patriarcat de Jérusalem,
et devant l’incapacité des Eglises orthodoxes à contribuer au règlement de cette crise
conformément aux exigences du droit canonique orthodoxe
Et devant l’insistance du Patriarche de Jérusalem à vouloir s’accrocher dans sa lettre du 29
février 2014, qui a été remise en mains propres à la délégation antiochienne lors de la
rencontre de la SYNAXE des chefs des Eglises orthodoxes autocéphales au Patriarcat
OEcuménique (du 6 au 9 mars 2014), dans laquelle le Patriarche de Jérusalem a renouvelé
son allégation que « la Syrie et l’Arabie » font parties de la juridiction du Patriarcat de
Jérusalem
Le Saint Synode Antiochien, Qui réaffirme le fait que l’Archidiocèse de Bagdad, du Kuwait, de
la Presqu’île Arabique, et ses dépendances, est un des diocèses du Patriarcat d’Antioche dont
la juridiction couvre les pays suivants : Iran, Irak, Kuwait, Bahrain, le Royaume d’Arabie
Saoudite, les Emirats Arabes Unis, le Qatar, le Sultanat d’Oman et le Yemen, et que toute
présence orthodoxe dans l’un quelconque de ces pays devrait être conforme et prendre en
compte la Tradition Orthodoxe établie et les règles du droit canonique qui régissent les
relations entre les Eglises orthodoxes.
A décidé ce qui suit :
1. De demander au Patriarche d’Antioche de ne plus mentionner le Patriarche de
Jérusalem dans les dyptiques (liste des noms des chefs des Eglises orthodoxes
autocéphales qui sont en communion entre elles et qui sont commémorés
réciproquement par les chefs d’Eglises à chaque Divine Liturgie) à l’occasion de sa
mention des Patriarches et chefs des Eglises orthodoxes autocéphales
2. De supprimer le deuxième alinéa de la décision 2-5/2013 prise lors de la session
ordinaire du saint synode antiochien d’octobre 2013 étant donné qu’elle a accompli
l’objectif pour lequel elle a été prise, et de renouer avec la participation antiochienne
telle qu’elle était avant la prise de la décision mentionnée, dans les assemblées
épiscopales orthodoxes dans les pays de la diaspora
3. De demander à Sa Béatitude le Patriarche d’écrire aux chefs des Eglises orthodoxes
autocéphales soeurs pour les informer des attendus et particularités de la présente
décision et de leur demander d’agir pour le règlement de cette crise dont les
conséquences vont aboutir à un empêchement du témoignage de l’unité orthodoxe
4. De donner mandat à Sa Béatitude le Patriarche de prendre les mesures nécessaires
pour la mise en application de cette décision ou la cessation de ses effets dans le cas
où les raisons qui ont conduit à cette prise de décision n’existent plus.
Les membres du Synode ont poursuivi l’étude des autres questions ecclésiales à l’ordre du
jour et ont évoqué la question de la formation de la Conseil Disciplinaire Clérical d’Appel et
ont approuvé la nouvelle composition des membres titulaires et intérimaires, comme suit :
- le métropolite Elie (Beyrouth), président titulaire,
- le métropolite Isaak (Allemagne), président intérimaire,
- l’évêque Athanasios (FAHD), membre titulaire,
- l’évêque Dimitri (CHARBAK), membre titulaire,
- l’évêque Nicolas (BAALBAKI) membre intérimaire,
- l’évêque Elie (THOME), membre intérimaire,
- l’Archimandrite Jean (BATCH), secrétaire général du Conseil
- l’Archimandrite Ibrahim (DAOUD), secrétaire général adjoint
- Maître Elie Nicolas MOUSSI, délégué général ecclésial de ce Conseil.
De même, les membres du Synode ont approuvé la liste annuelle des candidats possibles
ayant aptitude à l’épiscopat.
En clôture des travaux, les membres du Synode ont prié pour la paix en Orient et dans le
monde, et ont adressé la salutation pascale à tous leurs enfants et fidèles dans les pays de
l’Eglise Mère et en Diaspora en leur demandant de bien vouloir prier pour que le Seigneur
apporte Sa paix dans les contrées antiochiennes et qu’Il soulage les âmes de tout un chacun,
par la force et l’espérance du Christ qui a vécu la Passion et qui est ressuscité des morts, et
qu’Il couvre par la Lumière de sa sainte et glorieuse résurrection toute la création.

Source: http://www.orthodoxie.com/actualites/communique-du-patriarcat-dantioche/

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