Crucifix dans les écoles: Rome s'insurge contre la décision de Strasbourg
La ministre italienne de l'Education s'est insurgée mardi contre la décision "idéologique" de la Cour européenne des droits de l'Homme condamnant la présence de crucifix dans les salles de classe italiennes, tandis que le gouvernement a annoncé un recours.
"La présence du crucifix dans les classes ne signifie pas une adhésion au catholicisme, mais c'est un symbole de notre tradition", a affirmé Mariastella Gelmini, citée par l'agence Ansa.
"L'histoire de l'Italie passe aussi à travers des symboles : en les supprimant on supprime une partie de nous-mêmes. Dans notre pays, personne ne veut imposer la religion catholique", a-t-elle affirmé.

"Personne, et encore moins une cour européenne idéologique, ne réussira à supprimer notre identité. Notre Constitution reconnaît en outre, justement, une valeur particulière à la religion catholique", a-t-elle ajouté.



Rédigé par l'équipe de rédaction le 3 Novembre 2009 à 18:47 | 4 commentaires | Permalien


Commentaires

1.Posté par Anna Rotnov le 03/11/2009 23:13
Nous voilà à nous justifier de notre christianisme .

2.Posté par Père Claude le 05/11/2009 09:21
Le monde marche sur la tête ! On veut bannir de nos écoles tous les signes extérieurs d'une religion chrétienne que l'on considère comme une affaire privée. Parallèlement, on accepte tous les signes extérieurs liés à la religion musulmane.
Cette politique, qui se veut d'ouverture, revient à nier non seulement notre adhésion au christianisme mais à toute notre culture occidentale.
Ainsi, en Suisse, nous allons devoir nous exprimer, par votation, sur une initiative visant à l'interdiction de construction de nouveaux minarets et.... en même temps ôter les crucifix de nos écoles !
Et il n'y a pas besoin d'être devin pour pronostiquer l'échec de l'initiative. Et l'Islam gagnera encore cette bataille et s'installera mieux encore avec la bénédiction populaire et démocratique.
Le crucifix est un symbole de notre culture et de notre histoire quoi que lon en pense au niveau théologique.
N'est-on pas en train de mettre inconsciemment nos Eglises dans une position minoritaire, telles les Eglises persécutées d'URSS ou de l'Afrique du Nord actuelle ?
+ Claude

3.Posté par Tchetnik le 05/11/2009 16:16
L'hypocrisie en marche. La "Tolérance" et la "liberté d'expression" à sens unique pour imposer une vision systématiquement perverse, bestiale et antichrétienne de l'homme, ce qui semble être devenu le seul et unique objectif de cet "Euroland" de loges et de Banksters.

A quand la débabtisation des villes et villages portant des noms de saints,

A quand la destruction de tous les calvaires et croix qui embellissent les routes,

A quand l’interdiction de mentionner l’origine Chrétienne de moultes institutions charitables, hopitaux, hospices, orphelinats, écoles, à l’époque ou Voltaire et ses chers collègues mangeaient dans les assiettes de ces aristocrates qu'ils critiquaient tant,

A quand l'interdiction pure et simple, au nom de ces impostures de "liberté" et de "tolérance" des prénoms chrétiens qui foisonnent dans les calendriers?

Petite comparaison: -Inquisition Espagnole: 35000 morts en trois siècles, selon une estimation que la plupart des historiens sérieux revoient à la baisse.

-Révolution Française: 300 000 morts en 6 ans...

Pas de commentaire sur l'immense prétention de jugement universel de la part des héritiers de la seconde. Sinon là aussi du caractère "deux poids, deux mesures" de ce comportement.


4.Posté par Père Claude le 06/11/2009 00:16
Si la question des crucifix est anecdotique, il n'en reste pas moins qu'elle cache un mal plus profond: la perte de nos repères, à nous, les chrétiens. L'abandon de notre foi vivante, de notre spiritualité profonde et vivifiante et de notre participation aux sacrements de l'Eglise.
Nous laissons l'homme d'aujourd'hui à l'abandon par la tiédeur de notre témoignage.
Ainsi, nous laissons la place aux sectes et autres mouvements spiritualistes. Nous laissons la place aussi à ceux qui ne voient dans l'Eglise qu'une institution héritée d'un autre âge, dans le christianisme qu'une religion obsolète condamnée à disparaître.
Oui, nous portons aussi notre responsabilité face à cette déchristianisation et a-culturation que nous dénonçons justement.
Si nos églises se vident, c'est notre responsabilité.
Il faut combattre, bien entendu, le nivellement des signes religieux par les Autorités laïques. Cela ne se peut qu'en étant plus présents dans nos églises.
Tentons d'être de bons chrétiens, soyons vivants, soyons sel et lumière du monde !
Le combat que nous devons mener n'est pas celui de colmater les voies d'eau mais bien celui aux avant-postes de la charité et de l'affirmation de notre foi par l'exemple dans le monde.

+ Claude

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