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Nos lecteurs seront surpris d’apprendre que Constantinople a collaboré avec le régime soviétique dès son instauration, quitte à sacrifier le saint patriarche Tikhon. Les relations entre les deux patriarcats sont jusqu’à présent restées difficiles.
Le patriarche Meletios IV est le premier à avoir pratiqué la politique destructrice inhérente au Phanar. Un mois après son sacre, le 1 mars 1922 , il a abrogé le Tomos accordé aux paroisses grecques des Etats-Unis. Il a ainsi rétabli pour ces paroisses la juridiction de Constantinople. Cette décision a été désapprouvée par l’Eglise de Grèce. Ces dissensions persistent jusqu’à aujourd’hui.
En mars 1922 Meletios IV élabore, sans se concerter avec qui que ce soit, un autre Tomos « Sur le droit de Constantinople de superviser directement et de gérer l’ensemble des paroisses orthodoxes d’Eurоpe, d’Amérique, etc. En 1923 un autre Tomos annonce que le diocèse de Revel relevant de l’Eglise orthodoxe russe appartient désormais à sa juridiction sous le nom de Métropole orthodoxe d’Estonie. Un troisième Tomos annonce la création de l’Eglise orthodoxe de Finlande relevant du patriarcat de Constantinople.
***
Par Dimitri Safonov
Le patriarche Tikhon a dû, en juin 1924, faire face à des dangers suscités par la politique du patriarcat de Constantinople.
Le patriarche de Constantinople est traditionnellement considéré comme étant le primus inter pares. Il n’en découle cependant pas qu’il dispose de droits particuliers en ce qui concerne les Eglises orthodoxes locales. Au début des années 1920 la politique conduite par les patriarches de Constantinople a changé du tout au tout s’écartant de plus en plus de la tradition orthodoxe. [
Le patriarche Meletios IV est le premier à avoir pratiqué la politique destructrice inhérente au Phanar. Un mois après son sacre, le 1 mars 1922 , il a abrogé le Tomos accordé aux paroisses grecques des Etats-Unis. Il a ainsi rétabli pour ces paroisses la juridiction de Constantinople. Cette décision a été désapprouvée par l’Eglise de Grèce. Ces dissensions persistent jusqu’à aujourd’hui.
En mars 1922 Meletios IV élabore, sans se concerter avec qui que ce soit, un autre Tomos « Sur le droit de Constantinople de superviser directement et de gérer l’ensemble des paroisses orthodoxes d’Eurоpe, d’Amérique, etc. En 1923 un autre Tomos annonce que le diocèse de Revel relevant de l’Eglise orthodoxe russe appartient désormais à sa juridiction sous le nom de Métropole orthodoxe d’Estonie. Un troisième Tomos annonce la création de l’Eglise orthodoxe de Finlande relevant du patriarcat de Constantinople.
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Par Dimitri Safonov
Le patriarche Tikhon a dû, en juin 1924, faire face à des dangers suscités par la politique du patriarcat de Constantinople.
Le patriarche de Constantinople est traditionnellement considéré comme étant le primus inter pares. Il n’en découle cependant pas qu’il dispose de droits particuliers en ce qui concerne les Eglises orthodoxes locales. Au début des années 1920 la politique conduite par les patriarches de Constantinople a changé du tout au tout s’écartant de plus en plus de la tradition orthodoxe. [
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 21 Juin 2019 à 17:05
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2 commentaires
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Vladimir Golovanow
Une petite église orthodoxe de Nice, très peu connue, est menacée par la vente de l'immeuble qui l'abrite. L'intérêt du champion serbe Novak Djokovic l'a fait connaitre et va peut-être la sauver.
UN PETIT BIJOU FONDÉ PAR L'ÉCOF
L'église, dédiée à Notre-Dame-de-Laghet, ou les offices orthodoxes sont célébrés en français, fut fondée dans les années soixante en louant une ancienne cave à charbon de 75 m2 au pied du vieux Nice, à deux pas du port, dans le cadre de l'ECOF (Église Catholique Orthodoxe de France, cf. Nouvelle Forme de Communauté Orthodoxe).
Elle avait alors été recouverte de fresques par le père Eugraph Kovalevsky, (fondateur de l'ÉCOF, qui fut plus tard sacré évêque Jean de St Denis par St Jean de Shangaï). Ces peintures retracent la vie de la Vierge Marie et les douze apôtres, chacun associé à un saint régional; elles sont tout à fait remarquables par la tradition renouvelée de la vision iconographique qui leur donne une grande modernité.
Une petite église orthodoxe de Nice, très peu connue, est menacée par la vente de l'immeuble qui l'abrite. L'intérêt du champion serbe Novak Djokovic l'a fait connaitre et va peut-être la sauver.
UN PETIT BIJOU FONDÉ PAR L'ÉCOF
L'église, dédiée à Notre-Dame-de-Laghet, ou les offices orthodoxes sont célébrés en français, fut fondée dans les années soixante en louant une ancienne cave à charbon de 75 m2 au pied du vieux Nice, à deux pas du port, dans le cadre de l'ECOF (Église Catholique Orthodoxe de France, cf. Nouvelle Forme de Communauté Orthodoxe).
Elle avait alors été recouverte de fresques par le père Eugraph Kovalevsky, (fondateur de l'ÉCOF, qui fut plus tard sacré évêque Jean de St Denis par St Jean de Shangaï). Ces peintures retracent la vie de la Vierge Marie et les douze apôtres, chacun associé à un saint régional; elles sont tout à fait remarquables par la tradition renouvelée de la vision iconographique qui leur donne une grande modernité.
Le Général Dzambolat Abatsiev (1857-1939), aide de camp de l'empereur Alexandre III, se trouvait à Livadia (lieu de villégiature estivale des derniers souverains de Russie en Crimée) où se trouvait l'empereur malade qui devait y mourir le 1er novembre 1894.
Le père Jean y avait été appelé au chevet de l'Empereur mourant le 17 octobre pour le faire communier lui donner l'Onction des malades. Il était déjà très connu pour ses guérisons miraculeuses et des gens accouraient de tout l’Empire pour le voir – orthodoxes, mais aussi musulmans et juifs. Des centaines de cas de guérisons furent dénombrés.
Un soir une dame demanda au général Abatsiev de lui obtenir une rencontre avec le père Jean et celui-ci décida d'aller le voir à 5 heures du matin. Malgré l'heure matinale une petite foule se pressait devant la maison du thaumaturge, y compris des Tatars locaux que la police ne laissait pas approcher.
Le père Jean y avait été appelé au chevet de l'Empereur mourant le 17 octobre pour le faire communier lui donner l'Onction des malades. Il était déjà très connu pour ses guérisons miraculeuses et des gens accouraient de tout l’Empire pour le voir – orthodoxes, mais aussi musulmans et juifs. Des centaines de cas de guérisons furent dénombrés.
Un soir une dame demanda au général Abatsiev de lui obtenir une rencontre avec le père Jean et celui-ci décida d'aller le voir à 5 heures du matin. Malgré l'heure matinale une petite foule se pressait devant la maison du thaumaturge, y compris des Tatars locaux que la police ne laissait pas approcher.
Vitaly Koissin
Traduction Hélène Bekisz-Boklevsky
Au 5ème siècle s'installa dans le Désert de Lybie l'abba Felixphile. Il vivait en solitaire, n'allant qu'une seule fois par mois à l'église qui se trouvait dans l'oasis à 50 stades* de son ermitage. Il partageait sa vie d'anachorète avec seulement un chat, venu chez lui un an plus tôt. Au début le voisinage du chat lui avait bien plu.
Mais avec le temps, le père commença à trouver sa présence pesante, parce que le chat faisait le difficile devant les racines et les croûtons que mangeait l'ermite, et au moment de la prière, le chat, le plus souvent dormait, ronronnant bien fort et le rendait distrait. D'ailleurs il dormait quasi tout le temps !
En outre, l'ermite soupçonnait que le chat rompait le jeûne monastique en chassant les gerboises. Sinon – comment se faisait-il qu'il était si bien en chair alors qu'il refusait les racines et les biscuits ? Et durant le mois de «pakhon» – que les Romains appellent «mars» – le chat avait disparu pendant au moins deux semaines, revenant le museau égratigné, mais l'air satisfait. Il était, c'est sûr, allé dans l'oasis pour se battre et s'adonner à la luxure !
Traduction Hélène Bekisz-Boklevsky
Au 5ème siècle s'installa dans le Désert de Lybie l'abba Felixphile. Il vivait en solitaire, n'allant qu'une seule fois par mois à l'église qui se trouvait dans l'oasis à 50 stades* de son ermitage. Il partageait sa vie d'anachorète avec seulement un chat, venu chez lui un an plus tôt. Au début le voisinage du chat lui avait bien plu.
Mais avec le temps, le père commença à trouver sa présence pesante, parce que le chat faisait le difficile devant les racines et les croûtons que mangeait l'ermite, et au moment de la prière, le chat, le plus souvent dormait, ronronnant bien fort et le rendait distrait. D'ailleurs il dormait quasi tout le temps !
En outre, l'ermite soupçonnait que le chat rompait le jeûne monastique en chassant les gerboises. Sinon – comment se faisait-il qu'il était si bien en chair alors qu'il refusait les racines et les biscuits ? Et durant le mois de «pakhon» – que les Romains appellent «mars» – le chat avait disparu pendant au moins deux semaines, revenant le museau égratigné, mais l'air satisfait. Il était, c'est sûr, allé dans l'oasis pour se battre et s'adonner à la luxure !
Le 31 mai 2019 le patriarche Cyrille a consacré la cathédrale de la Résurrection du monastère Novodevitchi, un événement attendu depuis longtemps. Dans les années trente du XX siècle la cathédrale datant de 1748 avait été entièrement détruite et il était même envisagé d’en dynamiter les ruines.
Des croquis des fresques ont été conservés. Nathalie et Nicolas Bogdanov, parmi les meilleurs iconographes de nos jours, ont travaillé pendant sept ans pour recréer cette immense beauté sur une surface de 6.000 m2.
Des croquis des fresques ont été conservés. Nathalie et Nicolas Bogdanov, parmi les meilleurs iconographes de nos jours, ont travaillé pendant sept ans pour recréer cette immense beauté sur une surface de 6.000 m2.
Le P. Alexandre Siniakov publie un nouveau livre aux Éditions Fayard
La plupart du temps, les moines murmurent des prières à l’oreille de Dieu, pendant que les chevaux écoutent bruire l’univers. La plupart du temps, les moines vont à pied à l’appel des cloches, pendant que les chevaux piétinent ou dodelinent sans nulle part où aller. La plupart du temps, les moines se retirent dans leur cellule, pendant que les chevaux regagnent leur stalle.
« Mais il arrive qu’un moine se recueille auprès des chevaux sous leur abri. Il arrive qu’il aille à cheval par les chemins à la rencontre de l’inconnu et peut-être de l’abandonné. Il arrive qu’il murmure ses prières à l’oreille des chevaux comme une hymne de louange adressée par l’homme à l’univers. »
La plupart du temps, les moines murmurent des prières à l’oreille de Dieu, pendant que les chevaux écoutent bruire l’univers. La plupart du temps, les moines vont à pied à l’appel des cloches, pendant que les chevaux piétinent ou dodelinent sans nulle part où aller. La plupart du temps, les moines se retirent dans leur cellule, pendant que les chevaux regagnent leur stalle.
« Mais il arrive qu’un moine se recueille auprès des chevaux sous leur abri. Il arrive qu’il aille à cheval par les chemins à la rencontre de l’inconnu et peut-être de l’abandonné. Il arrive qu’il murmure ses prières à l’oreille des chevaux comme une hymne de louange adressée par l’homme à l’univers. »
Texte par Emilie Van Taack pour le catalogue de L'EXPOSITION CONSACRÉE A L'OEUVRE DU PÈRE GREGOIRE KROUG
Le père Grégoire Kroug, un prophète de la beauté incréée. De la liberté et de sa signification dans la peinture des icônes
"Voici, je fais toutes choses nouvelles..."
Apocalypse, 21, 5
Le moine iconographe Grégoire fut dès sa vie sur cette terre unanimement reconnu comme une personnalité hors du commun. Et lorsqu'il devint moine, sa dimension spirituelle fut aux yeux de tous celle d'un grand mystique. Après les cinquante ans qui nous séparent de son rappel à Dieu, nous ne devrions jamais l'oublier. Et lorsque nous évoquons sa mémoire, nous devons garder à l'esprit que son art, et particulièrement la liberté qui est la sienne, s'enracinent dans des profondeurs spirituelles rarement atteintes.
Bien que ce soit un artiste exceptionnel, sa liberté n'est pas d'ordre artistique. C'est une liberté spirituelle qu'il a acquise à travers de grandes épreuves, par son renoncement à lui-même et aux choses de la terre, par une obéissance monastique sans faille, vivant dans une humble soumission à un père spirituel tout aussi exceptionnel, l'archimandrite Serge (Chévitch), de bienheureuse mémoire.
Le père Grégoire Kroug, un prophète de la beauté incréée. De la liberté et de sa signification dans la peinture des icônes
"Voici, je fais toutes choses nouvelles..."
Apocalypse, 21, 5
Le moine iconographe Grégoire fut dès sa vie sur cette terre unanimement reconnu comme une personnalité hors du commun. Et lorsqu'il devint moine, sa dimension spirituelle fut aux yeux de tous celle d'un grand mystique. Après les cinquante ans qui nous séparent de son rappel à Dieu, nous ne devrions jamais l'oublier. Et lorsque nous évoquons sa mémoire, nous devons garder à l'esprit que son art, et particulièrement la liberté qui est la sienne, s'enracinent dans des profondeurs spirituelles rarement atteintes.
Bien que ce soit un artiste exceptionnel, sa liberté n'est pas d'ordre artistique. C'est une liberté spirituelle qu'il a acquise à travers de grandes épreuves, par son renoncement à lui-même et aux choses de la terre, par une obéissance monastique sans faille, vivant dans une humble soumission à un père spirituel tout aussi exceptionnel, l'archimandrite Serge (Chévitch), de bienheureuse mémoire.
En juillet 2018, le patriarche Cyrille s'est rendu en pèlerinage dans l’Oural à l’occasion du centenaire de l’assassinat de la famille de Nicolas II
Choix et rédaction des documents, avant-propos et notes de Nicolas Ross - Documents traduits du russe par Jean Christophe Peuch
Dans la nuit du 16 au 17 juillet 1918 mourraient Nicolas II et sa famille à Ekaterinbourg, dans la maison de l’ingénieur Ipatiev, où ils étaient détenus depuis le 30 avril. Contrairement à ce qu’on a pu croire, les exécutants et les complices de et assassinat ont beaucoup parlé et beaucoup écrit, mais sous le sceau d’un secret bien gardé jusqu’aux dernières années de l’existence de l’URSS.
Avant de donner la parole aux acteurs de ces événements, Nicolas Ross revient sur le massacre de la famille impériale, la disparition puis la réapparition de ses restes. Ce court récit facilite la lecture des seize témoignages qui suivent.
Choix et rédaction des documents, avant-propos et notes de Nicolas Ross - Documents traduits du russe par Jean Christophe Peuch
Dans la nuit du 16 au 17 juillet 1918 mourraient Nicolas II et sa famille à Ekaterinbourg, dans la maison de l’ingénieur Ipatiev, où ils étaient détenus depuis le 30 avril. Contrairement à ce qu’on a pu croire, les exécutants et les complices de et assassinat ont beaucoup parlé et beaucoup écrit, mais sous le sceau d’un secret bien gardé jusqu’aux dernières années de l’existence de l’URSS.
Avant de donner la parole aux acteurs de ces événements, Nicolas Ross revient sur le massacre de la famille impériale, la disparition puis la réapparition de ses restes. Ce court récit facilite la lecture des seize témoignages qui suivent.
LE MOINE GREGOIRE KROUG: Exposition du 14 mai au 30 juin 2019, au Centre culturel et spirituel orthodoxe russe
UN COLLOQUE
- le samedi 8 juin, de 10h à 17H, commémoration du cinquantième anniversaire du rappel à Dieu du père Grégoire Kroug - Six conférences, à l'auditorium du Centre Culturel et Spirituel Orthodoxe Russe, 1 quai Branly, 75007, Paris.
DES EXCURSIONS
En complément de l'exposition consacrée à l'œuvre du père Grégoire Kroug, sont proposées des visites commentées par Mr. Grégoire Aslanoff dans les églises et chapelles qu'il a ornées d'iconostases et de peintures murales. C'est l'occasion de découvrir ou de revoir un pan essentiel de son travail. Pour chacun des sanctuaires dont il a eu la charge, le père Grégoire a conçu des programmes originaux, adaptés à la spécificité de ces différents lieux.
UN COLLOQUE
- le samedi 8 juin, de 10h à 17H, commémoration du cinquantième anniversaire du rappel à Dieu du père Grégoire Kroug - Six conférences, à l'auditorium du Centre Culturel et Spirituel Orthodoxe Russe, 1 quai Branly, 75007, Paris.
DES EXCURSIONS
En complément de l'exposition consacrée à l'œuvre du père Grégoire Kroug, sont proposées des visites commentées par Mr. Grégoire Aslanoff dans les églises et chapelles qu'il a ornées d'iconostases et de peintures murales. C'est l'occasion de découvrir ou de revoir un pan essentiel de son travail. Pour chacun des sanctuaires dont il a eu la charge, le père Grégoire a conçu des programmes originaux, adaptés à la spécificité de ces différents lieux.
"UN PROPHETE DE LA BEAUTE INCREEE" LE MOINE GREGOIRE KROUG 1969-2019 à l'occasion du 50 ème anniversaire du rappel à Dieu du célèbre moine iconographe.
Georges Ivanovitch Krug naquit à Saint-Pétersbourg le 5 janvier 1908.
C'est la première exposition consacrée à l'œuvre de Georges Kroug, ce peintre émigré de Russie, devenu moine juste après-guerre sous le nom de Grégoire et qui vécut durant plus de vingt ans à l'ermitage du Saint Esprit, dans la solitude de la forêt de Rambouillet. Ami et collaborateur de Léonide Ouspensky dès leur rencontre en 1931, il prit part égale dans le retour à l'icône traditionnelle dont, par la profondeur de son inspiration et son talent artistique exceptionnel, il fut comme l'indicateur spirituel.
Une centaine d'œuvres, venues de plusieurs pays d'Europe ont été rassemblées pour cette exposition qui retrace le parcours de ce peintre génial, unanimement apprécié de son vivant par tous les Chrétiens - plusieurs de ses œuvres, en effet, sont détenues par des communautés catholiques - parcours qui le mena, depuis les tentatives d'une iconographie occidentale, durant les vingt ans passés dans le monachisme érémitique, jusqu'à son accomplissement à la fois comme peintre et comme contemplatif.
Georges Ivanovitch Krug naquit à Saint-Pétersbourg le 5 janvier 1908.
C'est la première exposition consacrée à l'œuvre de Georges Kroug, ce peintre émigré de Russie, devenu moine juste après-guerre sous le nom de Grégoire et qui vécut durant plus de vingt ans à l'ermitage du Saint Esprit, dans la solitude de la forêt de Rambouillet. Ami et collaborateur de Léonide Ouspensky dès leur rencontre en 1931, il prit part égale dans le retour à l'icône traditionnelle dont, par la profondeur de son inspiration et son talent artistique exceptionnel, il fut comme l'indicateur spirituel.
Une centaine d'œuvres, venues de plusieurs pays d'Europe ont été rassemblées pour cette exposition qui retrace le parcours de ce peintre génial, unanimement apprécié de son vivant par tous les Chrétiens - plusieurs de ses œuvres, en effet, sont détenues par des communautés catholiques - parcours qui le mena, depuis les tentatives d'une iconographie occidentale, durant les vingt ans passés dans le monachisme érémitique, jusqu'à son accomplissement à la fois comme peintre et comme contemplatif.
Bonjour à toutes et à tous,
L’inauguration du Centre Culturel Mère Marie Skobtsov s’est déroulée le lundi 29 avril 2019 au 91 rue Lecourbe, Paris 15e, en présence d’élus du 15e arrondissement, de responsables d’associations, de représentants des cultes, de médias, d’historiens, d’écrivains et d’un nombreux public intéressé par la personnalité et l’œuvre intellectuelle et sociale de Mère Marie. Nous remercions toutes les personnes présentes d'être venues et d'avoir rendu cette soirée inaugurale chaleureuse et mémorable.
Nous serions honorés si vous rejoigniez notre association (Bulletin d’adhésion en pièce jointe). N'hésitez pas à nous contacter si vous avez des informations à nous communiquer, et de notre côté, nous vous tiendrons au courant de nos activités à venir.
L’inauguration du Centre Culturel Mère Marie Skobtsov s’est déroulée le lundi 29 avril 2019 au 91 rue Lecourbe, Paris 15e, en présence d’élus du 15e arrondissement, de responsables d’associations, de représentants des cultes, de médias, d’historiens, d’écrivains et d’un nombreux public intéressé par la personnalité et l’œuvre intellectuelle et sociale de Mère Marie. Nous remercions toutes les personnes présentes d'être venues et d'avoir rendu cette soirée inaugurale chaleureuse et mémorable.
Nous serions honorés si vous rejoigniez notre association (Bulletin d’adhésion en pièce jointe). N'hésitez pas à nous contacter si vous avez des informations à nous communiquer, et de notre côté, nous vous tiendrons au courant de nos activités à venir.
L’orthodoxie est l’un des six cultes reconnus officiellement par l’État belge (avec le catholicisme, le protestantisme, l’anglicanisme, le judaïsme et l’islam) à côté de la laïcité organisée.
Par ce statut légal, qui date de 1985, trois droits sont accordés aux orthodoxes de Belgique : la reconnaissance (initialement par l’État belge, aujourd’hui par les trois Régions et la Communauté germanophone) de paroisses déterminées, avec traitement pour leurs desservants et possibilités de subsides ; la possibilité d’intervention dans les médias (radio et télévision) ainsi que dans les hôpitaux et les prisons ; l’organisation de cours de religion chrétienne orthodoxe dans les établissements d’enseignement public.
Aujourd’hui, le nombre de chrétiens orthodoxes vivant en Belgique est d’environ 100 000 personnes, toutes provenances confondues (Grecs, Russes, Roumains, etc.). Le territoire belge compte plus d’une soixantaine de lieux de culte orthodoxe : paroisses, chapelles, missions, petits monastères. Ceux-ci sont desservis par trois évêques résidant dans le pays, une cinquantaine de prêtres et une quinzaine de diacres.
Par ce statut légal, qui date de 1985, trois droits sont accordés aux orthodoxes de Belgique : la reconnaissance (initialement par l’État belge, aujourd’hui par les trois Régions et la Communauté germanophone) de paroisses déterminées, avec traitement pour leurs desservants et possibilités de subsides ; la possibilité d’intervention dans les médias (radio et télévision) ainsi que dans les hôpitaux et les prisons ; l’organisation de cours de religion chrétienne orthodoxe dans les établissements d’enseignement public.
Aujourd’hui, le nombre de chrétiens orthodoxes vivant en Belgique est d’environ 100 000 personnes, toutes provenances confondues (Grecs, Russes, Roumains, etc.). Le territoire belge compte plus d’une soixantaine de lieux de culte orthodoxe : paroisses, chapelles, missions, petits monastères. Ceux-ci sont desservis par trois évêques résidant dans le pays, une cinquantaine de prêtres et une quinzaine de diacres.
Yakov Korobka demeurait au village de Belvédère dans le diocèse de Chersonèse-Odessa.
Fils d’un paysan pauvre, il était né en 1893 et avait terminé les trois classes de l’école paroissiale du village. Il lisait couramment, savait écrire et connaissait bien l’Ecriture Sainte.
Depuis son enfance, il avait l’habitude de faire des pèlerinages dans les monastères russes, ainsi que beaucoup de chrétiens orthodoxes aimaient à le faire. C’était un zélé défenseur de l’Eglise.
Lors de l’organisation des kolkhozes il refusa catégoriquement d’y entrer.
Fils d’un paysan pauvre, il était né en 1893 et avait terminé les trois classes de l’école paroissiale du village. Il lisait couramment, savait écrire et connaissait bien l’Ecriture Sainte.
Depuis son enfance, il avait l’habitude de faire des pèlerinages dans les monastères russes, ainsi que beaucoup de chrétiens orthodoxes aimaient à le faire. C’était un zélé défenseur de l’Eglise.
Lors de l’organisation des kolkhozes il refusa catégoriquement d’y entrer.
Issu de la meilleure aristocratie, saint Ambroise /340-397/ est d’abord un grand commis de l’Empire romain avant de devenir évêque de Milan, en 374.
Milan est une ville qui compte pour Patrick Boucheron C’est à l’urbanisme de la capitale lombarde à la fin du Moyen Age qu’il consacra jadis sa thèse, et c’est Milan qu’il parcourt de nouveau aujourd’hui sur les traces du plus célèbre de ses enfants, Ambroise de Milan.
C’est aux «vies posthumes» de ce dernier qu’il consacre un gros livre bourré d’érudition, c’est-à-dire aux multiples réemplois de la figure du saint milanais durant le millénaire qui sépare sa naissance (au IVe siècle) de la fin du Moyen Age. Par bien des aspects, ce livre est donc d’abord une histoire politique et religieuse de la capitale lombarde, rédigée à partir du souvenir ou, mieux, d’une anamnèse collective. «Tout à Milan est ambrosien - ou plus exactement, tout l’est devenu», écrit-il.
Milan est une ville qui compte pour Patrick Boucheron C’est à l’urbanisme de la capitale lombarde à la fin du Moyen Age qu’il consacra jadis sa thèse, et c’est Milan qu’il parcourt de nouveau aujourd’hui sur les traces du plus célèbre de ses enfants, Ambroise de Milan.
C’est aux «vies posthumes» de ce dernier qu’il consacre un gros livre bourré d’érudition, c’est-à-dire aux multiples réemplois de la figure du saint milanais durant le millénaire qui sépare sa naissance (au IVe siècle) de la fin du Moyen Age. Par bien des aspects, ce livre est donc d’abord une histoire politique et religieuse de la capitale lombarde, rédigée à partir du souvenir ou, mieux, d’une anamnèse collective. «Tout à Milan est ambrosien - ou plus exactement, tout l’est devenu», écrit-il.
Montgeron : l’ex-château des dissidents russes vendu 504 000 € aux enchères
Renaissance de la paroisse Saint Séraphin de Sarov - VOIR le SITE. Cette église est restée de longues années en déshérence. Voilà deux ans qu’elle revit, le nombre de ses fidèles, multiethniques ce qui correspond à la tradition du lieu. L’église compte aujourd'hui près de 500 fidèles, c'est l'une des plus nombreuses du diocèse de Chersonèse, très unis, très actifs. Pâques à Montgeron!
Les prêtres qui la desservent appartiennent au diocèse de Chersonèse. SUITE
Après trois ans de procédure, la Ville a annoncé l’inscription du Moulin de Senlis au titre des Monuments historiques. La bâtisse du XVe siècle va pouvoir être rénovée à moindre coût. VIDEO
C’est une victoire pour les Montgeronnais. Propriétaire du bâtiment depuis un an, la Ville a vu sa demande d’inscription du Moulin de Senlis au titre des Monuments historiques acceptée par le Préfet de région. « Au terme de trois ans de procédure, notre implication forte et constante pour préserver notre patrimoine historique est enfin récompensée ! », se félicite la maire (LR) de Montgeron, Sylvie Carillon.
Il faut dire que la ville revient de loin. Fin juillet 2016, une dizaine de familles, originaires des pays de l’Est, étaient expulsées du château, à la suite d’un arrêté de péril imminent suite aux inondations du mois de juin. Elles avaient toutes étaient relogées à l’époque. Aujourd’hui, seules deux personnes, en situation irrégulière, sont toujours à l’hôtel, « mais toutes ont un toit sur la tête », assure Sylvie Carillon.
Renaissance de la paroisse Saint Séraphin de Sarov - VOIR le SITE. Cette église est restée de longues années en déshérence. Voilà deux ans qu’elle revit, le nombre de ses fidèles, multiethniques ce qui correspond à la tradition du lieu. L’église compte aujourd'hui près de 500 fidèles, c'est l'une des plus nombreuses du diocèse de Chersonèse, très unis, très actifs. Pâques à Montgeron!
Les prêtres qui la desservent appartiennent au diocèse de Chersonèse. SUITE
Après trois ans de procédure, la Ville a annoncé l’inscription du Moulin de Senlis au titre des Monuments historiques. La bâtisse du XVe siècle va pouvoir être rénovée à moindre coût. VIDEO
C’est une victoire pour les Montgeronnais. Propriétaire du bâtiment depuis un an, la Ville a vu sa demande d’inscription du Moulin de Senlis au titre des Monuments historiques acceptée par le Préfet de région. « Au terme de trois ans de procédure, notre implication forte et constante pour préserver notre patrimoine historique est enfin récompensée ! », se félicite la maire (LR) de Montgeron, Sylvie Carillon.
Il faut dire que la ville revient de loin. Fin juillet 2016, une dizaine de familles, originaires des pays de l’Est, étaient expulsées du château, à la suite d’un arrêté de péril imminent suite aux inondations du mois de juin. Elles avaient toutes étaient relogées à l’époque. Aujourd’hui, seules deux personnes, en situation irrégulière, sont toujours à l’hôtel, « mais toutes ont un toit sur la tête », assure Sylvie Carillon.
A Rostov sur le Don, peu avant la seconde guerre mondiale, l’église Saint Séraphin, située dans la rue Gailovskaya fut désaffectée et transformée en cinéma.
A droite, dans l’église, on pouvait voir une magnifique fresque représentant la Vierge. Lorsque l’église devint cinéma, cette fresque fut recouverte d’une épaisse couche de chaux, mais il arriva quelque chose de tout à fait imprévisible.
Chaque fois que l’on éteignait la lumière dans « la salle », l’icône apparaissait et brillait d’une telle lumière que l’écran s’obscurcissait. Avertie de cette étrange apparition, une commission municipale vint à plusieurs reprises voir ce qui se passait. A chaque séance, cette commission put constater le phénomène. On jugea que la couche de chaux n’était pas assez épaisse mais, en dépit des nouvelles couches surajoutées, l’icône s’illuminait toujours, attirant vers elle toute l’attention du public.
A droite, dans l’église, on pouvait voir une magnifique fresque représentant la Vierge. Lorsque l’église devint cinéma, cette fresque fut recouverte d’une épaisse couche de chaux, mais il arriva quelque chose de tout à fait imprévisible.
Chaque fois que l’on éteignait la lumière dans « la salle », l’icône apparaissait et brillait d’une telle lumière que l’écran s’obscurcissait. Avertie de cette étrange apparition, une commission municipale vint à plusieurs reprises voir ce qui se passait. A chaque séance, cette commission put constater le phénomène. On jugea que la couche de chaux n’était pas assez épaisse mais, en dépit des nouvelles couches surajoutées, l’icône s’illuminait toujours, attirant vers elle toute l’attention du public.
Xenia Krivochèine
Mère Marie est largement connue en tant que poète de l'époque de "l'Age d'argent". Mais elle ne l'est pas suffisamment connue en tant qu'Artiste. L'œuvre de mère Marie - tableaux, estampes, broderies, le tout d'une rare expressivité se trouve chez des collectionneurs privés ou dans des paroisses orthodoxes en France et en Grande Bretagne. Peu de ces pièces ont été publiés. Le livre est accompagné d' un texte très fourni consacré à la vie et à l'art de la moniale, on y trouve de nombreuses références.
Mère Marie, a commencé par être connue en tant que poète lyrique sous le nom de Kouzmina-Karavaeva. Ses premières poésies ont été composées du vivant d'Alexandre Blok, époque entrée dans l'histoire de l'art sous le nom de " Siècle d'argent ". Son œuvre picturale et artistique est malheureusement restée bien plus confidentielle. Certains critiques estiment que mère Marie avait une vocation de peintre plus que de poète. Plusieurs raisons font que l'étude du patrimoine artistique de mère Marie est difficile. La vie ainsi que l'œuvre de mère Marie consistent de deux parties, ceci à cause de l'exil.
Sa vie consciente commence à Moscou. Adolescente, elle tombe passionnément amoureuse, du poète symboliste Alexandre Blok . Il a 26 ans, elle 15. Liaison platonique, mais à jamais décisive . "Vous êtes entré dans mon cœur et vous n'en sortirez jamais", lui écrit-elle, bien plus tard. Cette passion survivra en elle, indifférente aux exils comme au passage des ans. "Nos rapports ne dépendent ni de l'espace ni du temps", dira-t-elle encore un jour a propos de celui a qui elle avait écrit : "Je peux continuer à vivre seulement parce que je sais que vous êtes a moi pour l'éternité."
L'amoureuse éperdue se marie avec un ami de son inaccessible poète, mais ce couple mal ajuste se défait. Elisabeth finit par avoir un enfant avec un autre, un "homme simple", comme Blok autrefois le lui avait conseillé. Sa première fille, Gayana, naît en Crimée. C'est là aussi que la trouve la révolution d'Octobre. Elle devient maire de la ville d'Anapa, se remarie avec un officier cosaque et finit par s'exiler a Paris avec ce second mari, sa première fille et deux nouveaux enfants. Ces tribulations ne présagent en rien sa future sainteté. Tout change à partir de 1927, année de la mort de sa plus jeune fille âgée de 5 ans. "Ma vie n'est plus la même", dit-elle.
Mère Marie est largement connue en tant que poète de l'époque de "l'Age d'argent". Mais elle ne l'est pas suffisamment connue en tant qu'Artiste. L'œuvre de mère Marie - tableaux, estampes, broderies, le tout d'une rare expressivité se trouve chez des collectionneurs privés ou dans des paroisses orthodoxes en France et en Grande Bretagne. Peu de ces pièces ont été publiés. Le livre est accompagné d' un texte très fourni consacré à la vie et à l'art de la moniale, on y trouve de nombreuses références.
Mère Marie, a commencé par être connue en tant que poète lyrique sous le nom de Kouzmina-Karavaeva. Ses premières poésies ont été composées du vivant d'Alexandre Blok, époque entrée dans l'histoire de l'art sous le nom de " Siècle d'argent ". Son œuvre picturale et artistique est malheureusement restée bien plus confidentielle. Certains critiques estiment que mère Marie avait une vocation de peintre plus que de poète. Plusieurs raisons font que l'étude du patrimoine artistique de mère Marie est difficile. La vie ainsi que l'œuvre de mère Marie consistent de deux parties, ceci à cause de l'exil.
Sa vie consciente commence à Moscou. Adolescente, elle tombe passionnément amoureuse, du poète symboliste Alexandre Blok . Il a 26 ans, elle 15. Liaison platonique, mais à jamais décisive . "Vous êtes entré dans mon cœur et vous n'en sortirez jamais", lui écrit-elle, bien plus tard. Cette passion survivra en elle, indifférente aux exils comme au passage des ans. "Nos rapports ne dépendent ni de l'espace ni du temps", dira-t-elle encore un jour a propos de celui a qui elle avait écrit : "Je peux continuer à vivre seulement parce que je sais que vous êtes a moi pour l'éternité."
L'amoureuse éperdue se marie avec un ami de son inaccessible poète, mais ce couple mal ajuste se défait. Elisabeth finit par avoir un enfant avec un autre, un "homme simple", comme Blok autrefois le lui avait conseillé. Sa première fille, Gayana, naît en Crimée. C'est là aussi que la trouve la révolution d'Octobre. Elle devient maire de la ville d'Anapa, se remarie avec un officier cosaque et finit par s'exiler a Paris avec ce second mari, sa première fille et deux nouveaux enfants. Ces tribulations ne présagent en rien sa future sainteté. Tout change à partir de 1927, année de la mort de sa plus jeune fille âgée de 5 ans. "Ma vie n'est plus la même", dit-elle.
Centre spirituel et culturel orthodoxe russe 1, quai Branly, 75007 Paris
SYMPOSIUM ICONOLOGIQUE INTERNATIONAL 30-31 MARS 2019
ET EXPOSITION " ICONOGRAPHES SANS FRONTIÈRES" - 30 MARS - 10 MAI 2019
RESERVATION SYMPOSIUM kultura.branly@gmail.com
Le Vendredi 29 mars
Tradition et continuité dans l'iconographie contemporaine. Dialogues iconologiques.
09h00 - 13h00 CONFÉRENCES :
- Prêtre Jean-Baptiste Garrigou, directeur de l’atelier Saint-Jean-Damascène et recteur de la paroisse Saint-Irénée à Marseille – Souffle et liberté de l'Esprit.
- Jonathan Pageau, sculpteur d'icônes, éditeur et contributeur du portail web Orthodox Arts Journal, Québec, Canada –Le développement d'une pratique viable de l'icône en Amérique.
SYMPOSIUM ICONOLOGIQUE INTERNATIONAL 30-31 MARS 2019
ET EXPOSITION " ICONOGRAPHES SANS FRONTIÈRES" - 30 MARS - 10 MAI 2019
RESERVATION SYMPOSIUM kultura.branly@gmail.com
Le Vendredi 29 mars
Tradition et continuité dans l'iconographie contemporaine. Dialogues iconologiques.
09h00 - 13h00 CONFÉRENCES :
- Prêtre Jean-Baptiste Garrigou, directeur de l’atelier Saint-Jean-Damascène et recteur de la paroisse Saint-Irénée à Marseille – Souffle et liberté de l'Esprit.
- Jonathan Pageau, sculpteur d'icônes, éditeur et contributeur du portail web Orthodox Arts Journal, Québec, Canada –Le développement d'une pratique viable de l'icône en Amérique.
CONCERTS et PHOTOS - 21 et 28 MARS 2019 à 19h30 - Cathédrale orthodoxe russe de la Sainte-Trinité
GRANDEUR ET BEAUTE DE LA LANGUE MUSICALE RUSSE AU XXème SIECLE
Centenaire du compositeur Serge Troubatchev (1919-1995)
>>> Réservation ou kultura.branly@gmail.com et chantresorthodoxesrusses@gmail.com
Le diacre Serge Troubatchev (1919-1995) fut avec l’archimandrite Matthieu (Mormyl) l’un des acteurs principaux du renouveau du chant de l’Eglise Russe après la chute du système soviétique.
Issu d’une famille cléricale du diocèse d’Arkhangelsk, il consacre sa vie à la musique. Ayant achevé en 1954 avec succès le Conservatoire de Moscou en tant que chef d’orchestre, il est nommé chef de l’orchestre symphonique de la radio et de la télévision de Carélie. En 1961 il obtient le poste de professeur de direction d’orchestre à l’institut musical Gnéssine de Moscou, fonction qu’il occupera jusqu’à son départ à la retraite en 1980.
GRANDEUR ET BEAUTE DE LA LANGUE MUSICALE RUSSE AU XXème SIECLE
Centenaire du compositeur Serge Troubatchev (1919-1995)
>>> Réservation ou kultura.branly@gmail.com et chantresorthodoxesrusses@gmail.com
Le diacre Serge Troubatchev (1919-1995) fut avec l’archimandrite Matthieu (Mormyl) l’un des acteurs principaux du renouveau du chant de l’Eglise Russe après la chute du système soviétique.
Issu d’une famille cléricale du diocèse d’Arkhangelsk, il consacre sa vie à la musique. Ayant achevé en 1954 avec succès le Conservatoire de Moscou en tant que chef d’orchestre, il est nommé chef de l’orchestre symphonique de la radio et de la télévision de Carélie. En 1961 il obtient le poste de professeur de direction d’orchestre à l’institut musical Gnéssine de Moscou, fonction qu’il occupera jusqu’à son départ à la retraite en 1980.
"Le Petit Chaperon rouge'' de Charles Perrault, richement illustré par Xenia Krivochéine et mis en page par Daria Aleks, vient d’être publié sous les auspices de la cathédrale de la Sainte Trinité à Paris
Les dessins originaux se trouvent au Japon dans une collection particulière.
Nous espérons que ce beau livre fera la joie des enfants ainsi que de leurs parents. On peut l'acheter à la librairie de Centre spirituel orthodoxe, 1 quai Branly, Paris 7e
"Le Petit Chaperon rouge", française avec le charme slave
"Pendant les années 90 du siècle dernier j'ai régulièrement exposé à des Salons de peinture organisés par Pierre Guénеguan, collectionneur connu de tableaux, en particulier d’auteurs russes. Une fois il m'a appelé pour dire: "Des japonais se portent acquéreurs de ton Petit chaperon rouge. Ils sont ravis de voir que ce conte français tel que tu l'as traité s'est pénétré d'un charme tout à fait slave. J'ai volontiers accepté de me séparer des originaux tout en gardant les diapos de ces illustrations. Vingt ans se sont passés et cette nouvelle édition est de fait une deuxième naissance. Je suis heureuse de voir que le livre est devenu une passerelle entre la tradition française et la tradition russe."
Les dessins originaux se trouvent au Japon dans une collection particulière.
Nous espérons que ce beau livre fera la joie des enfants ainsi que de leurs parents. On peut l'acheter à la librairie de Centre spirituel orthodoxe, 1 quai Branly, Paris 7e
"Le Petit Chaperon rouge", française avec le charme slave
"Pendant les années 90 du siècle dernier j'ai régulièrement exposé à des Salons de peinture organisés par Pierre Guénеguan, collectionneur connu de tableaux, en particulier d’auteurs russes. Une fois il m'a appelé pour dire: "Des japonais se portent acquéreurs de ton Petit chaperon rouge. Ils sont ravis de voir que ce conte français tel que tu l'as traité s'est pénétré d'un charme tout à fait slave. J'ai volontiers accepté de me séparer des originaux tout en gardant les diapos de ces illustrations. Vingt ans se sont passés et cette nouvelle édition est de fait une deuxième naissance. Je suis heureuse de voir que le livre est devenu une passerelle entre la tradition française et la tradition russe."
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