Exposition multimédia consacrée aux nouveaux martyrs et confesseurs de l’Eglise russe est inaugurée le 16 avril au Centre du quai Branly en présence du Mgr Nestor, évêque de Chersonèse, du Mgr Michel (Donskoff), des amis et des invités du Centre spirituel et culturel russe. Elle restera ouverte au public du 17 avril jusqu’au mi-mai 2018.

2017 est l’année du centenaire de la révolution en Russie. Il y a 100 ans, en 2018, furent assassinés le saint martyr Nicolas II et les membres de sa famille. C’est alors que commencèrent les persécutions à l’encontre de l’Eglise Orthodoxe Russe. Le coup d’état qui s’est produit en Russie en octobre 1917 a changé du tout au tout la vie du pays et de ses peuples. Les nouvelles autorités se sont mises à conduire une politique hostile à l’égard des religions. VIDEO
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 21 Avril 2018 à 12:48 | 1 commentaire | Permalien

4 Mars – 10 Avril 2018: EXPOSITION D’ICÔNES RUSSES du XVIème au XIXème SIÈCLES
Сollection particulière au Centre culturel et spirituel orthodoxe russe, 1 quai Branly


EXPOSITION D’ICÔNES RUSSES du XVIème au XIXème SIÈCLES >>>> 4 Mars – 10 Avril 2018

De 14.00 A 19.00 TOUS LES JOURS (SAUF LUNDIS)

Cette collection a été réunie par des antiquaires d’origine serbe durant une période de cinquante ans, elle est composée d’une centaine d’œuvres d’art sacré russe, datant du XVIème au XIXème siècle. Cette collection est unique, elle a été constituée avec beaucoup de passion et connaissances professionnelles. Les œuvres de différents styles, écoles et époques illustrent parfaitement le développement de l’iconographie russe durant cinq siècles. Les icônes proviennent de collections privées européennes et américaines, cédées par leurs propriétaires directement ou à travers les ventes publiques.

Un grand nombre de ces icones peut être considéré comme de véritables chefs d’œuvre. La collection ne se définit pas uniquement par la diversité des styles, mais également par la richesse et l’étendue d son programme iconographique. En effet, elle comprend des représentations très largement connues, mais aussi des thèmes rarissimes, comme par exemple « L’entretien de Barlaam et Josaphat » datant du début du XVIIIème siècle, « L’archange Raphael combattant le tremblement de terre », « La Déposition des dons dans le trésor, parabole » du XIXème siècle.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 2 Avril 2018 à 06:13 | 3 commentaires | Permalien

Un livre de Xenia Krivochéine : LA BEAUTE SALVATRICE, MERE MARIE (SKOBTSOV) Le 31 mars 1945 mère Marie (Skobtsov) périssait en martyre dans le camp de Ravensbrück
Mère Marie a péri le 31 mars 1945 dans les fours crématoires de Ravensbrück... Mémoire éternelle!

Les Éditions du CERF et Librairie la Procure Librairie les Editeurs Réunis

Ce livre orné de nombreuses reproductions d’œuvres picturales et graphiques de mère Marie restées jusqu’à présent inédites vient de sortir aux "Editions du CERF". Il est préfacé par Sa Sainteté Cyrille, patriarche de Moscou. La postface est rédigée par le professeur Georges Nivat. Traduit du russe par Serge Model. Archives photographiques Xenia Krivochéine.

KTO - Vidéo de l’émission « L’orthodoxie, ici et maintenant »: Mère Marie SKOBTSOV

Marie Skobtzov a prononcé ses vœux monastiques en 1932 à Paris. En Russie elle a fait partie des cercles qu’animaient Alexandre Blok, Nicolas Goumilev, Nathalie Gontcharova… Dès ses tout débuts dans l’art, la future moniale aspire à la connaissance de Dieu. Avec les temps elle s’éloigne du modernisme et trouve son expression dans le symbolisme pictural et poétique.

L’œuvre de mère Marie – peintures, dessins, broderies d’une rare expressivité – est conservée par des collectionneurs européens ou bien dans des paroisses orthodoxes en France et en Grande-Bretagne ainsi qu’au Musée Russe et au Musée Anna Akhmatova à Saint-Pétersbourg. En 1940, Paris est occupé par la Wermacht. Arrêtée pour sa participation à la Résistance, mère Marie est déportée à Ravensbrück où elle est gazée.
Rédigé par Parlons d'orthodoxie le 31 Mars 2018 à 06:09 | 23 commentaires | Permalien

Décès de la traductrice et spécialiste de la littérature russe - Véronique Lossky: AFP,  le Monde
Considérée comme l'une des personnalités les plus importantes du monde littéraire franco-russe, la traductrice Véronique Lossky est décédée à l'âge de 87 ans le 17 mars 2018 "C'est une triste nouvelle et pour nous un moment très douloureux. Véronique Lossky était une traductrice merveilleuse et une femme encore plus merveilleuse", a confié à l'AFP Olimpia Verger, son éditrice aux éditions des Syrtes.

Trois jours avant la mort de Véronique Lossky, j'écrivais à un ami, brillant philosophe dont la sévérité selon moi excessive, injuste envers la Russie, me désole :

« Je suis surpris que vous sembliez considérer que la Russie n'appartient pas à l'Europe ; qu'elle n'est pas, elle aussi, fille d'Athènes et de Jérusalem (pour reprendre le titre de mon cher Chestov) ; qu'Akhmatova, Pasternak et Berdiaeff ne sont pas des Européens au même titre que le sont Anna de Noailles, Apollinaire et Vladimir Jankélévitch. Oui, je suis surpris, car, je vous l'assure, les Russes blancs parmi lesquels j'ai grandi, qu'ils fussent de droite, de gauche, chrétiens, juifs, francs-maçons, hétéros, pédés, ou tout ce que vous voulez, avaient conscience d'être des Européens, étaient des Européens.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 25 Mars 2018 à 14:28 | 1 commentaire | Permalien

Les fresques peintes par le moine Grégoire Krug à Moisenay sont sauvées
A partir de 2010 plusieurs enthousiastes se sont mobilisés pour collecter des fonds destinés à restaurer le skite Notre Dame de Kazan.

Voici quelques textes publiés par "Parlons d'Orthodoxie" à ce sujet.

Des nouvelles de Moisenay: Réparation du toit. A propos des fresque du père Grégoire Krug

RESTAURATION DES FRESQUES DE L’EGLISE NOTRE DAME DE KAZAN
le Skite Notre Dame de Kazan se trouve au petit cimetière du village de Moisenay.

Grâce à eux les travaux de restauration ont récemment abouti. Madame Emilie van Taack a beaucoup fait pour obtenir ce résultat.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 16 Mars 2018 à 11:42 | -1 commentaire | Permalien

Père Vladimir Zelinsky "L'ENFANT AU SEUIL DU ROYAUME"
Père Vladimir Zelinsky , patriarcat de Constantinople, Italie
Éditeur : Parole et Silence

Ce livre est parcouru par un appel à se mettre en quête de l'enfant - quête douloureuse comme un accouchement -, de cet enfant qui vit, perdu dans notre moi. Cette quête signifie ascèse, lutte intense pour atteindre la sainteté. Cette conversion se produit dans la remémoration ou la découverte de ce qui vit déjà en l'homme, malgré toutes ses chutes.

Pareille "justification " s'exprime par la chair même des mots bien aiguisés, pétris de tradition orientale, de l'auteur, leur tension vers la découverte du Royaume promis, qui a pris la forme d'un enfant cherchant le sein de sa mère.

Sainteté et amour du monde, ascèse et sensualité, effort de la quête et douceur de l'humanité : l'harmonie entre ces éléments rend l'ouvrage du P. Vladimir Zelinsky véritablement précieux ; c'est un pas décisif vers cette "troisième voie" qu'il reste à découvrir et à parcourir un jour.

Extrait du livre

Nous avons tous Ses paroles en mémoire :

A cette heure-là, les disciples s'approchèrent de Jésus et lui dirent : « Qui donc est le plus grand dans le Royaume des cieux ? » Il appela à lui un petit enfant, le plaça au milieu d'eux et dit : « En vérité, je vous le dis, si vous ne retournez à l'état des enfants, vous n'entrerez pas dans le Royaume des cieux. Qui donc se fera petit comme ce petit enfant-là, celui-là est le plus grand dans le Royaume des cieux. Quiconque accueille en mon nom un petit enfant tel que lui à cause de mon nom, c'est moi qu'il accueille. » (Mt 18, 1-5)
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 16 Mars 2018 à 11:22 | 0 commentaire | Permalien

La chapelle Palatine a été construite il y a 800 ans sous le règne du roi Roger II. Ses murs sont entièrement recouverts de mosaïques. La chapelle est une chapelle catholique édifiée à l'intérieur du palais des Normands, elle est dédiée aux saints Pierre et Paul.

Construite au XIIe siècle sur ordre et pour l'usage du premier roi normand de Sicile, Roger II, elle est emblématique du style arabo-normand qui combine des éléments d'architectures romane, byzantine et arabe ; elle se signale particulièrement par la splendeur de ses mosaïques sur fond doré.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 12 Mars 2018 à 08:36 | 0 commentaire | Permalien

Monseigneur Jacob, évêque de Naryan-Mar, propose de renommer les îles « communistes » du Grand Nord
Monseigneur Jacob est le coordinateur du projet « L’Arctique russe » piloté par le patriarcat de Moscou. Afin de commémorer le premier centenaire de l’assassinat de la famille impériale russe (juillet 1918) il propose de renommer « les îles communistes » de l’Arctique.

C’est en 1913 qu’une expédition commanditée par l’empereur Nicolas II a découvert ces îles. Elles ont été nommées Zemble Nicolas II. Les îles portent les noms de Marie, Alexandra, Olga , Tatiana et Alexis. A l’époque soviétique ces îles ont reçu de nouveau noms : Pionnier, Komsomol, Bolchevik, Révolution d’Octobre et Schmidt.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 7 Mars 2018 à 18:46 | 0 commentaire | Permalien

Qui rachètera les reliques du saint prince Yaroslav le Sage?
Les reliques du prince Yaroslav se trouvent actuellement dans un édifice de l’Église orthodoxe ukrainienne (patriarcat de Constantinople) aux États-Unis

Il est triste que les reliques du saint pieux prince Yaroslav le Sage (978-1054) , qui est vénéré tant en Russie qu’en Ukraine deviennent l’occasion régulière d’un affrontement politique entre Moscou et Kiev. C’est bien ce qui semblerait à en croire les dernières déclarations de fonctionnaires ukrainiens qui, cette semaine, accusent les autorités russes de tenter d’acheter les saintes reliques aux représentants de l’Église orthodoxe ukrainienne aux USA (Patriarcat de Constantinople).

Tout le monde comprend que la place naturelle de ces reliques est dans un lieu de culte de l’Église orthodoxe ukrainienne, à Kiev on craint que si sa Sainteté Cyrille, Patriarche de Moscou et de toute la Russie, rapatrie solennellement en Ukraine les reliques de saint Iaroslav, il les remettra à sa Béatitude Onuphre, Métropolite de Kiev et de toute l’Ukraine. Or les fonctionnaires ukrainiens ne veulent surtout pas voir le patriarche Cyrille en Ukraine, ils soutiennent à fond le prétendu patriarche schismatique Philarète Denisenko.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 7 Mars 2018 à 07:25 | 1 commentaire | Permalien

"Editions Salvator" : Rencontre avec le père Alexandre Siniakov autour de son livre : « Comme l’éclair part de l’Orient »
Chapelle orthodoxe St Séraphin de Sarov 91 rue Lecourbe, Paris 15ème

Nous avons le grand plaisir de vous proposer une rencontre avec le père Alexandre Siniakov, auteur de « Comme l’éclair part de l’Orient » récit d’un itinéraire exceptionnel.

SAMEDI 3 MARS 2018 à 14h30 précises.

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 4 Mars 2018 à 09:01 | 0 commentaire | Permalien

CENTENAIRE DES NOUVEAUX MARTYRS DE L’EGLISE ORTHODOXE RUSSE AU XXème SIÈCLE
ATTENTION!
La vente de billets sur internet touche à sa fin, car il n’y a presque plus de places disponibles. Si vous souhaitez assister à l’un des deux concerts tentez encore votre chance sur le portail chantres ou adressez-vous à la BOUTIQUE du Centre Culturel et Spirituel Russe (1, quai Branly) qui possède encore un quota de billets.

Les 8 et 9 mars, jours des concerts, la vente de billets à la boutique ne sera plus garantie.


DEUX CONCERTS EXCEPTIONNELS DU CHŒUR D’HOMMES « CHANTRES ORTHODOXES RUSSES »

8 MARS ET 9 MARS 2018 a 19H30

CATHÉDRALE DE LA SAINTE-TRINITÉ SUR LE QUAI BRANLY A PARIS


Contexte historique.


Jamais, dans l’histoire de l’Eglise Universelle, une persécution ne fut aussi importante, étendue dans l’espace et le temps et ininterrompue que celle qui sévit en URSS au XXe siècle. En 1917-18, pendant une période difficile pour la Russie (Première Guerre Mondiale, révolution russe), se réunit à Moscou le Concile de l’Eglise Orthodoxe russe, durant lequel le Patriarcat fut restauré après une période de trois cents ans.

Le métropolite Tikhon
fut élu Patriarche de Moscou et de toute la Russie. A cette époque, on comptait en Russie environ 60 mille églises et 117 millions d’orthodoxes répartis en 73 diocèses.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 2 Mars 2018 à 21:50 | 0 commentaire | Permalien

Tendance confidences avec un Orthodoxe
Alexandre Siniakov est recteur du séminaire orthodoxe russe d'Épinay-sous-Sénart, en région parisienne. Amoureux de l'Evangile et de la France, il retrace son parcours, non sans une bonne dose de poésie. Entretien avec Jean-Luc Lefrançois.

Passionné d'astrophysique et de théologie

Sans doute conscient que la vérité d'observations spirituelles brille toujours mieux quand elle s'incarne dans une chair et une histoire, mais aussi, peut-être, qu'il pourrait sembler présomptueux de proposer à seulement 36 ans le récit de sa vie, Alexandre Siniakov, recteur du séminaire orthodoxe russe d'Épinay-sous-Sénart, en région parisienne, a la bonne idée de livrer son expérience de façon éclatée.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 23 Février 2018 à 19:43 | 0 commentaire | Permalien

Prêtre, orthodoxe, occidental et russe: Alexandre Schmemann (1921-1983)
Il y a trente ans décédait le père Alexandre Schmemann. Une panikhide a été officiée à Moscou. Les éditions "Granat" viennent de sortir un recueil intitulé "La liturgie de la mort", préface Serge Tchapnine, traduction Elena Dorman

Voici un premier grand texte d’un Européen orthodoxe occidental
Le Journal du
père Schmemann furète, réfléchit, se réjouit de la vie et de sa beauté par Georges Nivat

Pourquoi le Journal d’un prêtre orthodoxe intéresserait-il? Or celui-ci captive parce que tout nous devient compréhensible dans cette lumière paisible qui émane de ce prêtre surchargé, pourtant souvent découragé, fatigué par les intrigues ecclésiales, les confessions qui sont un fardeau de broutilles, d’états d’âme relevant plus du thérapeute.

Rien d’ecclésiastique dans ces huit cahiers de notes écrites chaque soir ou presque depuis l’âge de 52 ans jusqu’à la mort, en 1983, à l’insu de ses proches. Rien de scandaleux, de clandestin non plus. Le cahier est un compagnon pour mieux vivre sa joie de prêtre, mais aussi ses irritations de prêtre, de doyen de la faculté de théologie de Saint-Vladimir à New York. Il note le succès grandissant de ses livres (sur le baptême, la mort, le mystère pascal), ses impressions de lecture.

Né en Estonie, il a été élève au lycée Carnot à Paris, il est Français, comme tant d’enfants de l’émigration russe, et il aime Léautaud (étonnant!), Valéry, Clavel, et réagit à tout ce qui agite le monde littéraire hexagonal. Il habite l’Amérique, a une maisonnette au Canada, et n’aime pas trop son pays d’adoption, où le bonheur est obligatoire, et bien superficiel. Heureusement que ses séminaristes ont tous les petits péchés sexuels à confesser, sinon ils se prendraient pour des saints!
Rédigé par l'équipe de rédaction le 23 Février 2018 à 11:28 | 6 commentaires | Permalien

Père Alexandre Schmemann - "LES FONDEMENTS DE LA CULTURE RUSSE"
Présentation à Moscou d'un nouveau livre de "causeries" inédites du père Alexandre Schmemann.

Vladimir Golovanow

Le père Alexandre Schmemann (Revel, Estonie,1921, Crestwood, NY, États-Unis, 1983) est l'un des plus importants théologiens orthodoxes du XXe siècle (1). Installé aux États-Unis en 1951, il a travaillé à "Radio Liberté" pendant 30 ans, quasiment dès la création de la station (1953) et jusqu'à sa mort. Ses "causeries" avaient un grand succès en Russie, où ils constituaient pratiquement la seule voix orthodoxe accessible au plus grand nombre.

Une grande partie avait été enregistrée pour les l'émissions et conservée, ce qui a permis leur publication en russe en 2009 par l'Université orthodoxe Saint-Tikhon de Moscou (http://pstgu.ru/en/), mais un nouvel ouvrage du père Alexandre vient d'être publié par l'université sous le titre "Les fondements de la culture russe"; cet opus reprend un cycle de causeries inédites, datées de 1970-71, qui ont été retrouvées récemment sous forme de textes dactylographiés dans les archives d'écrivains émigrés qui collaboraient à "Radio Liberté" à la même époque. "Le père Alexandre est un incroyable théologien", souligne l'auteur du projet, Egor Agafonov, lors de la présentation de cet ouvrage le 11 décembre dernier, "il continue à étonner même après sa mort" il est mort depuis 34 ans mais ses nouveaux livres continuent à être publiés."
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 28 Janvier 2018 à 14:21 | -4 commentaire | Permalien

Saint PLATON, évêque de Revel, primat de l'Eglise d'Estonie, nouveau martyr +1919
L'évêque Platon, dans le monde Paul Petrovich Kouldbouch, naquit le 13 juillet 1869 dans la province de Riga, dans la famille d'un Lecteur de l'Eglise.

En 1893, il obtint son diplôme de maîtrise de l'Académie Théologique de Saint-Petersbourg et devint prêtre. En 1894, ou en 1904 selon d'autres sources, il fut nommé supérieur de l'église orthodoxe estonienne Saint-Isidore à Saint-Petersbourg. En 1917-1918, il participa au Concile de l'Eglise de Russie.

Le 31 décembre 1917, à la demande du clergé et des paroissiens de Riga, il fut consacré évêque de Revel (Tallinn), un vicariat du diocèse de Riga, par le métropolite Benjamin de Petrograd et l'évêque Artemius de Luga, après avoir été tonsuré et élevé au rang d'archimandrite 7 jours auparavant. Puis le 13 janvier 1918, il fut fait évêque de Riga.

L'évêque Platon commença avec zèle à ré-établir l'ordre dans son diocèse, qui avait été perturbé durant les soulèvement révolutionnaires de 1917. C'était une époque terrible : cambriolages, violences et meurtres abondaient. Nul n'était assuré de ce que le lendemain lui apporterait, et tout le monde était en grand besoin d'un encouragement et d'un réconfort spirituel. Durant la courte période de son épiscopat, l'évêque Platon visita 71 paroisses, réinstallant la vie ecclésiale et apaisant les âmes inquiètes de son troupeau avec des paroles pleines d'amour et de Foi.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 24 Janvier 2018 à 19:20 | 2 commentaires | Permalien

Exposition "Les Romanov à Saint-Pétersbourg, d’une nécropole à l’autre" - jusqu’au 31 mars 2018
Maria Tchobanov

Alors que s’achève l’année franco-russe du tourisme culturel, une exposition fascinante a ouvert ses portes au public dans la basilique de Saint-Denis, où les visiteurs ont une occasion unique de se familiariser avec l’histoire de la légendaire dynastie Romanov.

Une exposition intitulée Les Romanov à Saint-Pétersbourg, d’une nécropole à l’autre est installée dans la crypte de la basilique cathédrale de Saint-Denis jusqu’au 31 mars 2018, dans le cadre du jumelage entre ce monument français et la forteresse Pierre-et-Paul de Saint-Pétersbourg.

Grâce à de nombreuses illustrations commentées ainsi qu’à plusieurs objets provenant de la forteresse, les visiteurs sont invités à découvrir ce monument et les plus emblématiques tsars de la famille Romanov : Pierre Ier, dit le Grand, (1672-1725), Catherine II, dite la Grande Catherine, (1729-1796), Alexandre Ier (1777-1825) et Nicolas II (1868-1918).
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 23 Janvier 2018 à 17:14 | 0 commentaire | Permalien

Pourquoi l'URSS ne put détruire la religion
La révolution en Russie commença en février. Le tsar, à ce moment-là, avait déjà abdiqué. Le gouvernement provisoire bourgeois avait commencé à prendre le pouvoir entre ses mains.

Mais c'est l'occupation des bâtiments gouvernementaux à Petrograd, le 25 octobre 1917, par l'armée rouge des bolcheviks, qui marque le véritable début de l'ère communiste. C'est précisément à ce moment de l'histoire du monde qu'une expérience sans précédent commença : une tentative systématique, soutenue par l'État, de détruire la religion. « L'athéisme militant n'est pas un détail, pas un phénomène périphérique, pas un effet secondaire de la politique communiste, mais son principal moteur », écrivait Alexandre Soljenitsyne. Lénine comparait la religion à une maladie vénérienne.

Quelques semaines seulement après la révolution d'Octobre fut créé le commissariat du Peuple à l'éducation, dont la tâche était de supprimer toute référence à la religion des programmes scolaires. Au cours des années suivantes, les églises et les monastères du pays furent démolis ou transformés en toilettes publiques. Leurs terres et leurs biens furent saisis. Des milliers d'évêques, de moines et de prêtres furent systématiquement assassinés par les services spéciaux. Des détachements spéciaux de propagande furent constitués, par exemple, l'Union des militants athées. Des intellectuels chrétiens furent arrêtés et envoyés dans les camps.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 14 Janvier 2018 à 20:34 | -4 commentaire | Permalien

La crèche russe : un art né de la foi (3 ème partie)
Un article de Ioulia Lindé, photos Vladimir Echtokine
Traduit par Laurence Guillon


Revue "FOMA"

Comment se déroule la pièce ? Suite 1 et 2

A la base de la représentation repose le sujet, nous contant la venue du Sauveur sur la terre. L’Ange annonce la naissance de Dieu. Devant le Nouveau-né viennent s’incliner le Berger, les Rois-Mages, qui racontent leur entrevue avec Hérode, à qui ils ont parlé de la naissance d’un futur grand Roi. L’Ange prévient les Mages de ne pas « revenir auprès d’Hérode » (celui-ci craint que le roi nouveau-né ne lui prenne son pouvoir). Hérode, courroucé, ordonne au Guerrier de « tuer tous les nouveau-nés » à Bethléem. Rachel vient trouver Hérode en le suppliant de ne pas tuer son enfant :.On a entendu des cris à Rama. Des pleurs et de grandes lamentations. Rachel pleure ses enfants, et n’a pas voulu être consolée, car ils ne sont plus (Jer31 :15,Mat 2 :18). L’Ange console Rachel. La Mort surgit devant Hérode, il lui demande un délai, mais celle-ci appelle le Diable qui l’emporte dans la géhenne.
Rédigé par Laurence Guillon le 2 Janvier 2018 à 08:00 | -59 commentaire | Permalien

La crèche russe : un art né de la foi (2ème partie)
Un article de Ioulia Lindé, photos Vladimir Echtokine
Traduit par Laurence Guillon


Revue "FOMA"

Histoire du vertep Suite

De l’avis de quelques savants, la crèche serait arrivée en Russie en même temps que le christianisme, et c’était le plus certainement un panorama. Cependant, les premiers témoignages dignes de foi remontent à la fin du XVI° siècle. On a trouvé sur le territoire de l’empire russe un castelet de vertep portant la date de 1591.

Au XVII° siècle, les crèches mécaniques devinrent populaires dans toute l’Europe, et bien sûr, en Russie. De plus, le drame de la Nativité était représenté non seulement dans les maisons particulières, mais dans celles des prêtres. A la fin du XVIII° siècle, à Pétersbourg, s’était constituée une dynastie de fabricants de crèches théâtrales, la famille Kolosov, qui conserva pendant presque un siècle les traditions d’interprétation de ces spectacles.

L’apogée des verteps eut lieu au XIX° siècle, quand ils devinrent populaires non seulement en Russie centrale, mais aussi en Sibérie. Il est vrai que certains archiprêtres, parfois, les interdisaient, craignant la contagion du catholicisme. Mais comme la crèche était devenue en grande partie une représentation populaire, et, en conséquence, une réjouissance de Noël non censurée et traditionnelle, de telles mesures ne pouvaient pas lutter.
Rédigé par Laurence Guillon le 30 Décembre 2017 à 14:20 | 0 commentaire | Permalien

La crèche russe : un art né de la foi
Un article de Ioulia Lindé, photos Vladimir Echtokine
Traduit par Laurence Guillon


Revue "FOMA"

La crèche russe, ou vertep, lorsque je la vis pour la première fois, fut pour moi un enchantement. Contrairement aux crèches occidentales, c’est un petit théâtre où des figurines nous jouent l’histoire de la Nativité. Ceux qui les animent alternent dialogues et parties chantées traditionnelles. Ce jour-là, c’était un père et sa fille, laquelle s’accompagnait à la vielle à roue. Le petit théâtre, dans une pièce obscure, était illuminé par des bougies, comme celui qui nous est montré ici. Le récit psalmodié, les chants si purs, la poésie des figurines dans la douce et magique lumière, je n’en ai rien oublié, et j’ai longtemps regretté de ne pouvoir confectionner et mettre en scène un vertep à l’école.

En Europe, jusqu’à ce jour, existe la tradition séculaire des crèches de Noël.

Certains les achètent dans les magasins ou sur les marchés, d’autres préfèrent les faire eux-mêmes. En Russie, les crèches étaient populaires jusqu’à la révolution. A partir de 1917, les traditions liées à la Nativité furent visées les premières par la propagande antireligieuse commençante. La renaissance de la crèche se place dans les années 80. La pression idéologique se relâchant, les folkloristes eurent la possibilité d’étudier activement et ouvertement les traditions religieuses populaires.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 29 Décembre 2017 à 16:30 | -1 commentaire | Permalien

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