Le cycle de conférences en ligne: « Les Russes en France - leurs destins, leur foi et leur culture au XXe siècle »
Avec la bénédiction de Son Éminence Antoine, métropolite de Chersonèse et d'Europe occidentale, avec la coopération entre l'exarchat d'Europe occidentale et l'Université d'État de Smolensk.

Dans le cadre de cette coopération, une conférence aura lieu sur le thème « Les Russes en France - leurs destins, leur foi et leur culture au XXe siècle »

La première conférence aura lieu le 17 novembre à 18h00 heure de Paris - EN RUSSE

Rejoindre une réunion Zoom Numéro de conférence : 879 3412 6141
Code d'accès : 409294
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 16 Novembre 2021 à 13:26 | 0 commentaire | Permalien

Une atmosphère de conte de fées: Igor Ershov (1916-1985)
Revue « Foma »

Les contes populaires russes – que d’émotions y trouvons nous…

Des images nous reviennent en mémoire : la grenouille couleur d’émeraude et son aigrette scintillante, le tsarévitch Ivan, coiffé de sa haute chapka en maroquin, frayant son chemin dans une forêt touffue, la noire isba enfumée de la sorcière Baba Yaga.

Ces images, chères à notre enfance, font surgir les noms de leurs auteurs dans nos mémoires : Victor Vasnetzov, Ivan Bilibine, Igor Ershov. Il est inutile de présenter Vasnetzov et Bilibine, ces grands maîtres du siècle d’argent russe, leur stature est mondiale.

Il en est de même pour Igor Ivanovitch Ershov /1916-1985/ , qui fut leur élève et leur disciple.

Le peintre Xénia Krivochéine, la fille de ce dernier, qui fut aussi son amie et son co-auteur, nous parle du souvenir de son père.

Igor Ivanovitch grandit dans un milieu étonnant. Ses parents Ivan Ershov /Иван Ершов/ et Sophie Akimov / Софья Акимова/ étaient des chanteurs d’opéra célèbres à Saint-Pétersbourg, puis à Leningrad. Leurs amis étaient Boris Koustodiev et Ilia Repine. Ils correspondaient avec Saint-Saëns et Cosima Wagner. Le poète Alexandre Blok, leur voisin /cf.- VIDEO, était un grand admirateur du talent de mon grand-père Ivan Yershov
Dans notre famille la musique était reine, se souvient Xenia Krivochéine: Rimsky-Korsakov, Prokofiev, Wagner. La poésie épique de « L’anneau du Nibelung » était aimée autant que « La ville de Kitej » et « Les contes d’Hoffman »

C’est dans cette atmosphère de contes de fées, au sens propre de ce mot, que fut éduqué mon père. Le souvenir de cette sensation de mystère attaché à notre immense appartement familial resurgit de mon enfance. Tous les murs des chambres et des corridors étaient couverts de photographies de mes grands-parents en scène. Il y avait aussi des sculptures et des tableaux de Koustodiev (il faisait des modelages et dessinait souvent mon grand-père). Il y avait des dessins de Repine et des esquisses de costumes de Benoît pour les cycles de Wagner.
Rédigé par l'équipede rédaction le 7 Novembre 2021 à 13:00 | -2 commentaire | Permalien

Exode de Crimée en 1920: des prêtres russes parlent des Blancs et des Rouges
L’évacuation de la Crimée débute le 10 novembre 1920. En trois jours, les 126 bateaux de tout tonnage rassemblés par le Général Wrangel embarquent troupes, familles de militaires, population civile des ports de Crimée, Sébastopol, Yalta, Féodossia (Théodosie) et Kertch.

L’École navale de Sébastopol est évacuée au complet : élèves, corps enseignant, personnel administratif, plus tout son précieux matériel pédagogique et sa bibliothèque de littérature russe. La plupart des élèves, dont les gardes-marine du collège naval de Vladivostok évacués en janvier 1920, ne reverront jamais leur famille.

La répression bolchevique, dirigée par Bela Kun, fera des milliers de morts. Au total, 145 693 personnes, plus les membres d’équipage, purent gagner Constantinople. 

A la suite de la révolution bolchévique de 1917, plus de 3 millions de ressortissants russes ont fui leur pays. Parmi eux, bon nombre ont trouvé refuge en Tunisie et au Maroc. Un siècle plus tard, leurs descendants se remémorent cet exil

Dans les années 1920, les 20 membres d’une petite chorale russe avaient l’habitude de se réunir chaque semaine. Non pas à Moscou, mais à Rabat, où s’installèrent des centaines de “Russes blancs” après un événement qui ébranla le monde : la Révolution bolchevique d’octobre 1917.
Rédigé par l'équipe de rédaction le 30 Octobre 2021 à 08:00 | 0 commentaire | Permalien

Un « holocauste » chrétien en Union Soviétique
Andrea Riccardi

La lutte antireligieuse mena en Union soviétique à un holocauste de femmes et d’hommes qui professaient leur foi. Cette tragédie du peuple chrétien fut partagée par les croyants d’autres religions et par des hommes et des femmes dont les convictions s’écartaient de celles du régime et qui, à cause de leurs idées, connurent de grandes souffrances et parfois la mort.

En 1968, Athénagoras, patriarche orthodoxe de Constantinople, notait : « Les chrétiens russes ont vaincu le totalitarisme dans leur pays. Ils l’ont vaincu par la foi, la prière, la souffrance de leurs confesseurs et de leurs martyrs… » Et il ajoutait : « … leur victoire n’est pas encore visible. Beaucoup de choses lourdes s’attardent à la surface de l’Histoire; mais tout a déjà changé en profondeur »

La plupart de ceux qui souffrirent des persécutions sont inconnus, comme on l’a dit. Qu’est-il advenu des moniales et des moines des 1025 monastères orthodoxes existant en 1917, et qui furent tous fermés dans les années qui suivirent ? Comment ont-ils vécu après la dispersion ? Pour quelques-uns d’entre eux, on a quelques informations, mais dans la plupart des cas on perd leur trace 18. Beaucoup ont été engloutis dans l’univers concentrationnaire.

D’autres se sont dispersés dans l’immense monde soviétique. Ce fut le cas de la catholique Elena Plavskaïa, arrêtée en 1933 dans le cadre de l’enquête sur les catholiques russes et condamnée à cinq ans de camp de travail correctionnel au Bamlag. En 1937, elle fut libérée et envoyée en exil intérieur.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 12 Octobre 2021 à 21:24 | 9 commentaires | Permalien

Une interview avec le père Pierre Mechtchérinov pour la recherche d'un christianisme « convenable »
« Toute cette didactique – jeûner, veiller toute la nuit, se confesser, communier – cesse de nourrir l'homme moderne. C'est impossible de tourner en rond tout le temps".

Maria Bozovitch a parlé avec le p. Pierre Mechtchérinov de la manière dont la sévérité formelle conduit à la désécclésialisation ou à la recherche d'un christianisme « convenable ».

***
L’Hégoumène Pierre (Mechtchérinov ) est le supérieur du monastère Saint Daniel, village de Dolmatovo. Trois hectares de terrain, un verger, des serres, des vaches. Il y a un tracteur. Il produit son propre beurre, sa crème , son fromage - tout est frais, très savoureux et va directement du monastère à Moscou.

Le père Pierre habite dans une maison en bois, dont il occupe le rez de chaussée. Une petite pièce pleine de livres. Ils ne sont pas entassés , comme c'est souvent le cas, mais se tiennent en parfait ordre sur les étagères, sur la table et sur le rebord de la fenêtre. Certains sont ouverts, marqués de signets, avec des notes au crayon dans les marges. Presque toutes les publications sont allemandes.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 2 Octobre 2021 à 11:36 | 0 commentaire | Permalien

RADIO MARIA: Interview de Nikita Krivochéine 2021-09-29 Livre : Des miradors à la liberté

LE MERCREDI 22 SEPTEMBRE À 16H00 AMPHITHÉÂTRE DU CENTRE culturel et spirituel

Participent : Guillaume d’Alançon, directeur des éditions LIFE
Georges Nivat, historien, professeur honoraire à l’université de Genève;
Rév. Marc Andronikof, prêtre du diocèse de Chersonèse et Nikita Krivochéine, auteur du livre.

RADIO NOTRE DAME: Interview de Nikita Krivochéine Ecoutez >>> ICI
Voir disponibilités en librairies La Procure
Vendu et expédié par Amazon
Le Centre culturel et spirituel orthodoxe russe le Diocèse de Chersonèse et l'Association KULTURA vous invitent à la présentation du livre "Des miradors à la liberté" de Nikita Krivochéine
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 23 Septembre 2021 à 20:07 | -2 commentaire | Permalien

La martyre Tatiana Grimblit, exécutée pour avoir apporté son aide à des détenus
La martyre Tatiana Grimblit a été exécutée le 23 septembre 1937 au polygone de Boutovo et ensevelie dans une fosse commune.

Tatiana Grimblit (1903-1937)

C'est déjà en 1919, en pleine guerre civile, que Tatiana a commencé à secourir les malheureux arrêtés pour leur foi. Elle a perpétué son aide lors de la grande terreur et a été fusillée au polygone de Boutovo en 1937.

En 1920, alors âgée de 17 ans, elle devient orpheline de son père. La famine et le chaos régnaient en Russie. Tatiana, restée avec sa mère souffrante, devait gagner sa vie. Elle réussit à se faire embaucher monitrice dans une colonie pour jeunes sans-abris et orphelins. C'est là qu'elle voit pour la première fois ce qu'est la vie des détenus. Son salaire était très faible ce qui ne l'a pas empêché de consacrer presque tout son argent pour acheter de la nourriture et des effets aux détenus. Tatiana aidait aussi les prêtres que les autorités relâchaient. Elle les invitait, leur donnait à manger, de l'argent.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 23 Septembre 2021 à 16:57 | 4 commentaires | Permalien

Monseigneur Basile (Krivochéine). Un pionnier du renouveau patristique dans l'Eglise orthodoxe  (éd. du Cerf, 2020).
Serge Model

Le 22 septembre 1985 (jour de l’après-fête de la Nativité de la Mère de Dieu, selon la calendrier julien), à Saint-Pétersbourg (à l’époque Léningrad) fut rappelé à Dieu Mgr Basile (Krivochéine), archevêque orthodoxe russe de Bruxelles et de Belgique et l’un des pionniers du renouveau patristique contemporain.

C’était il y a exactement 35 ans. À l’occasion de cet anniversaire, les éditions du Cerf publient, dans la collection « Patrimoines », la première étude complète, en français, sur la vie, l’œuvre et la pensée de ce théologien orthodoxe majeur de notre temps.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 12 Septembre 2021 à 12:09 | -4 commentaire | Permalien

Au Musée d’histoire d’Orenbourg une exposition « Alexandre Schmorell, résister dans le Reich avec une âme russe »
Néomartyr Saint Alexandre /Schmorell/ (16 sept. 1917 - 13 juil. 1943) canonisé à Munich (4-5/02/2012) par l'Église russe en tant que Saint local

Новомученик Александр ШМОРЕЛЬ моли Бога о нас (16 сен.1917-13 июля 1943) канонизирован РПЦЗ 4-5 февраля 2012г.

Alexandre Schmorell a été décapité à Munich le 13 juillet 1943 par les nazis pour son activité au sein de le "Rose Blanche" — petit groupe chrétien opposé au régime hitlérien.

Il repose au cimetière Am Perlacher Forst où se trouve également la tombe de ses amis assassinés par les nazis, situé — providentiellement — en face de la cathédrale orthodoxe russe actuelle de Munich

Cette exposition a été organisée pour commémorer le centenaire de la naissance d’Alexandre Schmorell, l’un des deux organisateurs du groupe antinazi « La Rose Blanche». Alexandre a été canonisé en 2007 par l’EORHF, aussi une importante délégation du diocèse de Munich avec à sa tête Monseigneur Marc (Arndt) assistait à la cérémonie ainsi que Madame Nora Teich, consul général de la RFA à Ekaterinbourg et des membres de la famille Schmorell.

Les parents d'Alexandre étaient tous deux originaires d'Orenbourg.

Des photos de famille et des documents concernant l’action clandestine de la « Rose Blanche », entre autre procès-verbaux des interrogatoires de Schmorell par la Gestapo ainsi que le refus opposé par SS Heinrich Himmler à la demande en grâce présentée par des membres de la famille Schmorell.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 13 Juillet 2021 à 06:40 | 15 commentaires | Permalien

Des rives de la Volga aux rivages de la mer Jaune
"Pendant la Semaine sainte Grand-mère allait souvent à l’église. Je me rappelle son visage, quand elle priait Dieu, appuyée sur sa canne. Quel visage elle avait ! Des larmes coulaient lentement sur ses joues et tombaient goutte à goutte sur le sol, et dans ses yeux il y avait tant de foi, de foi profonde, exceptionnelle. Je n’étais alors qu’une toute petite fille et je ne comprenais pas Grand-mère, je ne comprenais pas sa vie, sa foi et son amour pour les hommes."

Véronique Jobert a traduit les souvenirs exceptionnels de sa tante, qui, après avoir survécu au massacre de sa famille par les bolchéviks, narre ici sa fuite de la famine qui touche la Russie en 1921, un périple qui les mènera des rives de la Volga jusqu'aux rivages de la Mer Jaune.

***
Ekaterina Dmitrievna Ilyina, ma grand-mère, après avoir passé 18 ans en émigration à Harbin, s’installa à Shanghaï en 1938. En 1954 elle quitta la Chine pour Moscou, où vivait sa fille Natalia, rapatriée en URSS à la fin de 1947. Ekaterina Dmitrievna avait toute sa vie gardé les innombrables lettres écrites par sa mère de Leningrad, ainsi que ses propres archives. Elle rapporta tous ces documents précieux en URSS. A la mort de ma tante Natalia Ilyina qui était devenue écrivain, j’héritai de toutes ces archives familiales. J’ai déjà publié en Russie de nombreuses lettres d’Olga Alexandrovna Voeïkova, mon arrière-grand-mère. Cette dernière avait correspondu avec sa famille émigrée en Chine à partir de 1920.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 27 Juin 2021 à 22:03 | 1 commentaire | Permalien

Le petit SERJIK « Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu » (partie 4)
Par la moniale Serafima /Antonina Ossorguine/ Traduction du russe par Nikita Krivocheine

Lorsqu’il quittait l’hôpital Serjik tenait ses bras croisés sur sa poitrine . Dans une main il avait le crucifix et dans l’autre une petite icône de Saint Séraphin. Sous l’oreiller il avait prié de mettre le petit sifflet reçu en cadeau du père Boris. Une fois à la maison il retrouva son lit.

Le petit retrouva sur les murs les icônes et les photos qu’il aimait tant. Serjik survécut trois jours. Le père Boris lui donnait chaque jour la sainte communion.

Dès son retour il reçut la visite des pères Nikon et Léon Gillet. Ils décidèrent de lui donner l’extrême onction. Ce sacrement le plongea dans l’étonnement. Serjik resta conscient jusqu’au bout. Mourant, il était aussi attentif, cordial et amical à l’égard des autres. De toute évidence il comprenait être à l’article de la mort. Mais il ne pleura jamais.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 16 Juin 2021 à 04:03 | 0 commentaire | Permalien

Le petit SERJIK « Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu » (partie 3)
Par la moniale Serafima /Antonina Ossorguine/ Traduction du russe par Nikita Krivocheine

Sous peu la vie me sépara de la famille Stark, et ceci pour longtemps. Ils allèrent s’installer dans la colonie russe de Villemoisson. D’abord ils vivaient dans un baraquement en forêt, puis ils s’installèrent dans une grande maison au milieu de la colonie. Les enfants Stark allaient à l’école communale.

Serjik possédait déjà très bien le français. C’était un élève tellement appliqué que l’école lui décernait des prix. La vieille gouvernante de sa mère habitait avec eux et elle attribuait un peu d’argent de poche pour chacun de ces prix. Il réussit à mettre de côté 10 francs qu’il gardait dans une petite bourse spéciale, ceci pour en faire cadeau à son grand-père qui pourrait ainsi s’acheter une bouteille de bon vin.

Cet automne il était comme toujours gai, très animé. Il accourrait de l’école les joues rouges, le manteau déboutonné, envoyant le cartable n’importe où. Ses yeux brillaient, ses doigts étaient tâchés d’encre, on sentait que la vie était pour lui un plaisir.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 16 Juin 2021 à 02:49 | -1 commentaire | Permalien

Le petit SERJIK  « Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu » ( partie 1)
Par la moniale Serafima /Antonina Ossorguine/ Traduction du russe par Nikita Krivocheine

L’annonce du décès de Serjik fut publiée dans les journaux. Ceux qui ne savaient pas de qui il s’agissait se dirent : « Pauvre petit ! C’était un enfant, il n’avait que neuf ans… ». Mais ceux qui connaissaient le père Boris Stark et avaient rencontré le petit Serge, son fils, pensèrent avec une authentique compassion : « C’est bien le fils du jeune prêtre, comme c’est triste, de quelle maladie est-il mort ? ».

Serjik /Serge Stark/ était un enfant gai, bien portant, au regard brillant d’intelligence. Il est né le 30 mai 1930, décédé le 19 février 1940.

Le voilà parti au Ciel, dans l’au-delà. J’ai eu le bonheur de l’avoir connu de près, j’avais senti sa confiance et sa tendresse délicate qui, elle, n’était pas enfantine. Ce n’est que rarement qu’il m’a été donné de rencontrer des enfants aussi intéressants. J’essayerai d’en parler d’une manière plus détaillée.

Notre première rencontre se situe en juillet 1939. C’était par une journée d’été ensoleillée à Elancourt. Les tables sont mises dans le grand réfectoire de la colonie, fracas de vaisselle, bruits des fourchettes et des couteaux. Le soleil entre par les grandes fenêtres, Elancourt se voit au loin dans une brume bleutée.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 15 Juin 2021 à 20:10 | 1 commentaire | Permalien

Un concert en faveur de la restauration de la cathédrale anglicane a eu lieu à Moscou
Un concert caritatif de la chanteuse d'opéra Svetlana Kasyan a eu lieu à la résidence de l'ambassadeur britannique. Tous les fonds récoltés grâce à sa participation iront à la restauration de la cathédrale anglicane de Moscou.

Pendant le concert, des airs d'opéra classiques russes et européens ont été interprétés, ont déclaré aux journalistes son mari Kasyan et le respopnsable de l'Union mondiale des vieux-croyants, Leonid Sevastyanov.

S'adressant à l'auditoire, l'ambassadrice britannique Deborah Bronnert a rappelé que la cathédrale anglicane Saint-André a été conçue comme une église typiquement anglaise de style gothique victorien et consacrée en 1885, quelques années seulement après la cathédrale du Christ-Sauveur.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 15 Juin 2021 à 14:06 | 0 commentaire | Permalien

FETE DE LA MUSIQUE 2021: Сoncert en plein air
Chers amis,
Nous vous invitons à un concert en plein air
«Les Enfants Chantent le Monde », le 21 juin à 18 h 30.

CHŒUR D’ENFANTS « ROSSIGNOLS » sous la direction d’Olga Rusakova; piano – Ambroise Soubrier.

ENTREE LIBRE. SANS RESERVATION

Le programme de la soirée cliquez ici

L’évènement aura lieu dans la cour du Centre avec l’accès par le portail situé au 2 avenue Rapp.

Nous vous rappelons que le port du masque et le respect de la distanciation sociale sont obligatoires sur le territoire du Centre et pendant les événements.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 15 Juin 2021 à 11:14 | 0 commentaire | Permalien

Fête de l’Ascension : le chemin extraordinaire d’une icône rare par son nom et exceptionnelle par son histoire
Anne Khoudokormoff-Kotschoubey

Bientôt nous serons dans la joie extrême d’une fête qui, à part son icône spécifique et traditionnelle de ce jour de l’Ascension, en a une autre, encore peu connue, dont l’appellation porte le nom du Kondakion du jour: « «Аз есть с вами и никто же на вы» (« Je suis toujours avec vous et personne à jamais ne peut rien contre vous »).

Quelle est cette icône ? D’où vient-elle ? Quelle est son histoire ?

Cette icône, un peu « fade » par sa représentation et couleurs, a vu le jour en Russie, dans un célèbre monastère appelé saint Jean-Baptiste, situé à Leouchino, près du village de Miaksa, au nord de Moscou. A l’heure actuelle ce monastère n’existe plus. Il se trouve sous eau ayant été totalement submergé, comme tant d’autres, par la construction d’un gigantesque barrage sur la Volga, construit dans les années 1940, ayant provoqué des inondations impitoyables pour l’homme, son habitat, ses œuvres (monastères, églises) et la nature environnante. Cet endroit devenu un immense lac artificiel (connu sous le nom de lac de Rybinsk) est visité sans cesse à présent par des descendants de cette contrée qui viennent sur les bords de cette vaste étendue d’eau se rappeler leurs parents disparus et/ou leurs domaines noyés.
Rédigé par Anne Khoudokormoff-Kotschoubey le 14 Juin 2021 à 02:36 | 14 commentaires | Permalien

Marc Andronikof: Un roman historique inspiré par la vie de Tamar, reine de Géorgie au XIIe siècle
Ce roman nous plonge dans la Géorgie médiévale, dressant un tableau historique extrêmement émouvant du règne de la Reine Tamar, figure emblématique de l'histoire étonnamment mouvementée de ce pays. Ce singulier récit, composé dans un style éblouissant, est admirablement ficelé, laissant s'entremêler les destins de tous les personnages qui furent témoins de ce règne sans pareil.

Le diacre Marc Andronikof a présenté sur l’antenne de France Culture le 6 décembre 2020 son ouvrage « Tamar – Roi et Reine », qui vient d’être réédité en format de poche et en format électronique par les Éditions Apostolia.

ECOUTER France Culture >>>ICI

L’amour était ce que faisait régner Tamar autour d’elle, dont elle entourait et recouvrait tous ceux qui voulaient bien l’accepter. Elle aimait Youri et pria jusqu’à la fin pour lui, elle aimait ses sujets même après qu’ils eurent commis de terribles et mortelles stupidités [...], elle pardonnait à ses ennemis les plus acharnés, tout en défendant au mieux son royaume. Elle parvint à surmonter, à dissoudre, à résoudre en elle, la contradiction profonde qui existe entre le chrétien et le souverain. Quels sont les exemples dans l’histoire ? Ils n’abondent pas. Je ne vois que l’empereur Constantin le Grand, égal-aux-apôtres et le prince Vladimir de la Rus, qui puissent soutenir la comparaison et ce, à la fin de leur vie. Chez Tamar, ce fut une constante de toute son existence.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 18 Mai 2021 à 10:53 | 0 commentaire | Permalien

Père Mikhaïl Vinogradov, prêtre et nouveau martyr
Le père Mikhaïl est né le 6 mai 1873 dans le village Staraïa Sitnia (canton de Biélopiésotsk, district de Serpoukhov, province de Moscou) dans la famille du prêtre Nikolaï Ivanovitch Vinogradov.

En 1887, Mikhaïl a terminé ses études primaires, il est entré au grand séminaire de Moscou, en 1895. De 1896 à 1902, Mikhaïl a enseigné dans l’une des deux classes de l’école paroissiale de l’Ermitage de l’Ascension et David du district de Serpoukhov, de 1902 à 1906, il a servi comme psalmiste à l’église Sainte-Élisabeth du cimetière Dorogomilovski de Moscou.

En 1906, il est ordonné prêtre et affecté l’ermitage de la Trinité-Saint Zosime (district de Vereïsk, province de Moscou), en 1911, il devient professeur titulaire de l’école du Saint-Archange située non loin de l’ermitage. En 1930, le père Mikhaïl est muté dans le village Lisintsevo (district de Naro-Fominsk) à l’église du Signe, auprès de laquelle vivent trois moniales de l’ermitage Saint-Zosime.

Le 22 mai 1931, sont arrêtés le père Mikhaïl et cinq moniales de l’ermitage Saint-Zosime domiciliée à Lisintsevo et à Loukino, le village voisin.

Le jour même ont été reçus les témoignages de l’ancien président du conseil de village et du président du kolkhoze de Lisintsevo, qui ont déclaré : « Vinogradov qui voulait attirer plus de monde dans son église a, avec les religieuses, tout fait briller dans l’église, a organisé avec les moniales et des croyants un chœur magnifique c’est pourquoi le nombre des croyants fréquentant l’église a augmenté et après les offices religieux dans les villages de Lisintsevo et Loukino s’est sensiblement accrue l’opposition au kolkhoze.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 12 Mai 2021 à 03:42 | 0 commentaire | Permalien

Le prêtre Feodor Guidaspov (1875-1918), parmi les premiers nouveaux martyrs
La modeste chapelle de la Mère de Dieu à Kazan s’élève près des murs blancs du couvent de la Vierge. C’est une des plus anciennes églises de la ville. C’est là qu’au XVI siècle, Hermogène, plus tard patriarche de l’Eglise Russe et martyr, exerça son ministère en ses jeunes années, peu après la conquête de la ville par les Polonais, quand ils entrèrent en Russie.

La célèbre icône miraculeuse de la Vierge, connue sous le nom de « Notre-Dame de Kazan » fut découverte, en 1579, dans une maison brûlée, à quelques pas de la jolie chapelle près de laquelle on construisit alors un grand couvent de femmes. La ville de Kazan, située au bord de la Volga, fut créée par les Tatars lors de leur invasion au XIII siècle.

En 1917, quand commença la révolution, c’était un vieux et modeste prêtre, le père Feodor Guidaspov qui s’occupaiot de la petite chapelle.

L’année d’après, Kazan fut occupée par l’armée populaire qui cherchait, à la défendre contre l’assaut des Bolcheviks ; ceux-ci la bombardaient depuis la Volga, avec leurs canonnières. Tandis que continuait la lutte le père Feodor faisait chaque jour le tour de sa pauvre paroisse à la tête d’une procession.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 30 Avril 2021 à 08:48 | 0 commentaire | Permalien

NOTRE DAME DE VILNIUS ( LITUANIE ) Ostrabrama
Vilnius- Вильнюс: Остробрамская икона Божией Матери

La porte de l'Aurore chapelle de la Sainte Vierge Marie Mère de Miséricorde. La peinture de la Sainte Vierge Marie, Mère de la Miséricorde de Aušros Vartai (la Porte de l'Aurore) est la seule en Lituanie si largement connue pour ses guérisons miraculeuses et d'autres grâces, elle est vénérée par des pèlerins de nombreux pays. La Bienheureuse Vierge Marie de Aušros Vartai est considérée comme la protectrice de la Lituanie, ainsi qu’un symbole de concorde.

Quatre peuples et deux confessions religieuses se réunissent pour l’adorer : les Lituaniens, les Polonais, les Biélorusses et les Russes, catholiques comme orthodoxes.

Les plus hauts hiérarques orthodoxes russes et lituaniens catholiques - Alexy II, le Patriarche de Moscou et de toute la Russie, et Audrys Juozas Bačkis, archevêque de l'archidiocèse de Vilnius - priaient ensemble dans Aušros Vartai le 28 Juillet 1997. Ils ont encouragé quelques milliers de croyants qui étaient rassemblés en face de la Porte de vivre dans l'esprit de l'amour chrétien, de la paix et de la concorde.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 29 Avril 2021 à 10:58 | Permalien

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