Dimanche 22 septembre 2013 de 12h00 à 19h00
7 rue de Poitiers – 75007 PARIS

Au cours de cette importante manifestation, un très grand choix de livres sera proposé aux visiteurs qui pourront, dans de bonnes conditions, rencontrer les auteurs Français ou Russes dont Hélène CARRERE d’ENCAUSSE, Wladimir FEDOROVSKY, Marie-Pierre REY, Alexandre JEVAKHOFF et bien d’autres, pour dialoguer avec eux et leur faire signer des dédicaces personnalisées.

Les librairies dont l’une proposera des livres édités en Russie et les maisons d’édition seront également présentes avec des ouvrages rares, car bien souvent tirés en petites quantités et aujourd’hui épuisés. Deux stands proposeront aussi des livres anciens sur la Russie.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 18 Septembre 2013 à 17:09 | 0 commentaire | Permalien

Les Arméniens de Turquie a célébré dimanche pour la première fois depuis un siècle des baptêmes dans l'église de l'île d'Akdamar, dans une région de l'est du pays à la population arménienne autrefois importante, ont rapporté les médias.

Six personnes, dont un bébé, ont été baptisées dans les eaux du lac de Van après une cérémonie religieuse dans l'église Sainte-Croix de l'île d'Akdamar (Akhtamar en arménien), un édifice du Xe siècle restauré entre 2005 et 2007 par les autorités turques, a affirmé la chaîne d'information NTV.

Parmi les adultes baptisés figuraient des personnes issues de familles islamisées voulant renouer avec la religion de leurs ancêtres arméniens, a indiqué l'agence de presse Anatolie.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 10 Septembre 2013 à 11:42 | 5 commentaires | Permalien

Une exposition consacrée  aux Néomartyrs et confesseurs russes s’est ouverte à Rimini : «Une lumière brille dans les ténèbres »
Les étudiants de l’université organiseront des visites guidées. Fin 2012 – début 2013, sept mille personnes ont visité cette exposition à Moscou. « Cependant, l’exposition en l’Italie sera complètement différente de celle présentée à Moscou, car elle aura pour objectif de montrer aux visiteurs non russes la longue période de terreur subie par l’Eglise orthodoxe russe ».

C’est dans le cadre du festival chrétien « Meeting Rimini 2013 » que se tient l’exposition « La lumière brille dans les ténèbres. Témoignage de l’Eglise orthodoxe russe à l’époque de la persécution soviétique ». Cette exposition fait suite à l’exposition « L’Eglise russe et le pouvoir des soviets » organisée par l’université orthodoxe saint Tikhon, Moscou, fin 2012

L’exposition de Rimini est destinée aux visiteurs italiens qui ne connaissent pas l’histoire des persécutions religieuses en ex-URSS. Madame Lidia Golovkova, chercheur à cette université a déclaré : « Il nous a fallu penser une toute nouvelle exposition compte tenu non seulement de l’espace dont nous dispositions mais, et surtout, des visiteurs italiens. Il fallait chercher à exprimer la vénération et l’amour que nous portions à l’exploit des <Néomartyrs, tout à fait inconnus des Italiens. Le visiteur peut lire, en grands caractères gothiques les mots «Terreur, Athéisme, GOULAG, Persécutions bolcheviques ».
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 8 Septembre 2013 à 17:00 | 1 commentaire | Permalien

Les Coptes : aux racines de l’orthodoxie
L’une des branches les plus anciennes du christianisme s’est maintenue en Egypte. Le site Lenta.ru présente une passionnante sélection de photos qui leur est consacrée.

Les Coptes descendent des habitants de l’Egypte avant l’installation là-bas des Arabes. Le nombre de chrétiens coptes varie selon les estimations de 5 à 15 millions ce qui en fait la communauté chrétienne la plus nombreuse du Proche-Orient. La majorité d’entre eux appartiennent à l’Eglise orthodoxe copte qui est devenue autonome vers le milieu du Ve siècle.

Le copte, langue dont les origines remontent à l’égyptien ancien est parlé par environ 300 locuteurs. C’est l’arabe qui est devenu la langue vernaculaire. Cependant c’est le copte qui est la langue liturgique. Dans l'iconographie, les Coptes ne visent pas en premier lieu à peindre les traits du corps de la personne mais son âme. Les corps disproportionnés, de même que le peu d'intérêt manifesté pour les traits corporels, concentrent la vision sur l'essentiel, à savoir la force de l'Esprit Saint qui les habite.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 5 Septembre 2013 à 20:40 | 27 commentaires | Permalien

Journées du patrimoine du 16 au 22 septembre 2013 : Les Romanov, une dynastie au service de la Russie (1613-2013)
Dans le cadre des journées du patrimoine, l’Hôtel d’Estrées, actuelle résidence de M.Alexandre Orlov, ambassadeur de la Fédération de Russie en France, accueillera durant une courte durée, une exposition consacrée aux Romanov.

Cette manifestation culturelle célébrera le 400ème anniversaire de l’accession au trône de Russie du premier d’entre eux, Mikhaïl Féodorovitch, sous le titre de tsar Michel Ier (1596-1645), désigné par le Zemski Sobor - assemblée générale des Boyards- à ceindre le 21 février 1613 la couronne de Vladimir Monomaque et devenir le fondateur de l’une des plus riches et puissantes dynasties d’Europe.

Le premier Romanov est d’abord un prince de paix, sans expérience politique. Il parviendra pourtant à panser les plaies d’une période douloureuse, restée tristement célèbre sous le nom du Temps des troubles (1605-1613).
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 2 Septembre 2013 à 07:16 | 0 commentaire | Permalien

Arcady Mahler :"Orthodoxie et idée nationale"
V. GOLOVANOW

"La Russie actuelle aspire à devenir un pays démocratique. Dans le même temps, depuis 1988, symbole de la fin des persécutions envers les religieux en URSS, l'orthodoxie russe est devenue un élément-clé: parce qu'elle est omniprésente dans le discours politique. Depuis 1991, elle sert de référence à la construction d'une "nouvelle identité" russe." Agnieszka Moniak-Azzopardi. "La Russie orthodoxe: Identité nationale dans la Russie post-communiste"

La Russie se cherche en fait une identité depuis l'effondrement de l'idéologie communiste et la thèse présentant l'Orthodoxie comme base pour cette "Idée nationale" ("Национальная идея") est souvent mise en avant par les milieux orthodoxes conservateurs. Le jeune chercheur et publiciste Arcady Mahler, particulièrement représentatif de cette mouvance, donne une approche synthétique de cette thèse dans un article intitulé "Orthodoxie et russicité" publié par le journal en ligne du "Concile mondial du peuple russe". J'en propose une version largement résumée mais qui, à mon sens, en garde l'essentiel, pour illustrer la pensée de courant qui joue un rôle particulièrement important dans l'Eglise russe.

NB: notons qu'Arcady Mahler a soutenu en 2004 sa maitrise sur le thème "Théologie orthodoxe et élitisme philosophique dans les travaux de V. Lossky" Il est professeur d'histoire de la philosophie métaphysique à l'Université des Sciences humaines, membre de la commission biblique et théologique du Saint Synode et de la Commission Interconciliaire du Patriarcat depuis 2009.
Rédigé par Vladimir GOLOVANOW le 11 Août 2013 à 07:47 | 26 commentaires | Permalien

Higoumène George Leroy : un changement d'époque
Chroniques d'Abitibi 2

Comme je l'écrivais dans "Chroniques d'Abitibi 1", j'avais demandé au père George de retracer le parcours qui l'a amené de Belgique au fin fond du Canada car, comme il me l'a écris dans un courriel "chacun d'entre nous est le fruit de notre époque, et nous la reflétons". Il a en effet connu les derniers éléments de la première émigration russe et se voit comme un fruit de l'influence de cette émigration sur certains occidentaux; puis, quand le Rideau de Fer est tombé, il pensait vivre l'événement historique qui aurait été un jalon dans son existence. "Mais voici que l'Histoire continue à grande vitesse, et elle nous apporte chaque année de nouveaux sujets d'étonnement et de stupéfaction", continue-t-il. "Les grands tsunamis historiques, qui se passent bien loin de chez nous, apportent cependant une vaguelette sur notre rivage. Même si l'Abitibi semble être loin des grands centres de décisions politiques, nous y ressentons les effets de l'évolution du monde, notamment dans notre situation ecclésiale."

Le récit de son existence « colle » aux décennies qui se sont succédé lors de la deuxième moitié du XXe siècle et dans notre actuel XXIe et son cheminement présente ainsi un reflet fidèle de l'évolution de l'Occident pendant cette période, le tout, dans un milieu bien défini. C'est pour cela que son témoignage me semble intéressant et, pour commencer, il nous propose ces quelques souvenirs à bâtons rompus qui vont de l'après guerre aux années 1980.
Rédigé par Vladimir GOLOVANOW le 2 Août 2013 à 09:59 | 2 commentaires | Permalien

Il y a 1025 mille ans, sur les rives du Dniepr, un évènement qui a pour beaucoup déterminé l’avenir du monde : le prince Vladimir fait baptiser la Rus. L’Etat russe trouve ses origines dans le baptistère du Dniepr. C’est un nouveau pays, un peuple en train de se constituer. Hilarion, métropolite de Kiev (+1055), a écrit « les Russes ont été& les deniers à embrasser l’orthodoxie. Mais ils seront les premiers au sein de la chrétienté ». Paroles prophétiques. En mille ans la Rus-Russie est devenue le plus grand pays orthodoxe du monde. Pendant les nombreuses décennies de persécutions de l’Eglise la répression, très cruelle, l’extermination des clercs et des laïcs, une violente propagande athée n’ont pas réussi à étouffer la foi et l’esprit de l’orthodoxie du peuple russe. Les églises étaient fermées, les monastères étaient détruits, les prêtres étaient déportés dans les camps. Mais la foi subsistait dans les cœurs.

En URSS 1988, lorsque les responsables du Parti permirent de célébrer le millénaire du baptême de la Rus des millions de fidèles affluèrent dans les églises. C’était le début de la renaissance spirituelle de la Russie, cette renaissance se poursuit
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 28 Juillet 2013 à 16:05 | 8 commentaires | Permalien

"Ce sont les autorités israéliennes qui déterminent ma vie" - le ras-le-bol d'un chrétien de Jérusalem
Les origines et l'essence du christianisme sont de toute évidence en Orient. Pourtant ces hommes et ces femmes sont devenus au fil des ans les pestiférés des terres où ils sont nés.

Focus sur Jérusalem, avec un extrait de "Chrétiens d'Orient : Voyage au bout de l'oubli"

"Ce sont les autorités israéliennes qui déterminent ma vie : quand je dois bouger, s’ils veulent bien que je bouge, pour combien de temps, la durée de ma permission."

Jean – appelons-le Jean, car il porte un prénom français, un prénom d’apôtre, et parle français comme la plupart des chrétiens d’un certain âge de ce pays – tient une librairie chrétienne. Une librairie ravissante, coquette et très documentée non seulement sur la vie de Jésus, mais aussi sur l’histoire de Jérusalem. Aucun risque de se méprendre, un Ave Maria hurle dans les haut-parleurs. Des ecclésiastiques noirs vont et viennent, achètent nombre livres et fascicules, comme si la foi chrétienne au fil des ans était devenue l’apanage des seuls Africains. « Ils nous maltraitent tous, mais ils ne veulent pas que cela se sache. La maltraitance sous la chape du secret. Personne ne sait ce que nous souffrons chaque jour. L’Histoire officielle veut que ce soit eux les victimes », m’explique Jean sous le sceau du secret (encore le « écrivez-le, mais ne dites pas que c’est moi qui vous l’ai dit, j’aurais de gros ennuis si vous me nommez »).
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 16 Juillet 2013 à 18:40 | 0 commentaire | Permalien

La galerie de photographie "Métro" peut rivaliser avec les salles d’expositions les plus fréquentées de la capitale russe
Le photographe Maksim Vorobiov a capturé la Procession de Velikoretsky, une des traditions orthodoxes restaurées au début du XXIème siècle.

L’exposition « Les deux baptêmes de la Russie », consacrée à l’époque moderne de l’orthodoxie russe, ouvre ses portes à Moscou.

Cette fois, Métro accueille une exposition très particulière. Appelée « Les deux baptêmes de la Russie », l’exposition est consacrée à la fois au 1025ème anniversaire du baptême de la Russie (début de la christianisation du pays, célébré officiellement le 28 juillet - ndlr) et au 25ème anniversaire de la renaissance de l’orthodoxie sur le territoire de l’ex-URSS, souvent appelée « le second baptême ». Les 30 photos prises durant les 25 dernières années, présentent la vie de l’Église orthodoxe russe à travers le pays : les prières, les activités de bienfaisance, les portraits du clergé et des paroissiens. L’exposition a été organisée grâce à la coopération entre le magazine orthodoxe Foma, le département de presse du Synode de l’Église orthodoxe russe et le Métro de Moscou.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 2 Juillet 2013 à 15:01 | 0 commentaire | Permalien

Un ouvrage démentant des contre-vérités historiques et canoniques vient de paraitre en Estonie
Archiprêtres Nicolas Balachov et Igor Prekoup « Problèmes de la présence orthodoxe en Estonie : à propos du livre de l’archimandrite Grégoire Papathomas « Du malheur d’être une petite Eglise dans un petit pays ».

Cet ouvrage représente une version complétée et révisée d’un article paru dans « Vestnik Tzerkovnoj Istorii » (№ ½ (21/22) / 2011) ici PJ en PDF

Les auteurs répondent à de nombreuses questions ayant trait aux conflits suscités par la présence de l’orthodoxie en Estonie. Le lecteur pourra se faire une idée personnelle de la nature et des raisons des conflits qui ont déchiré ces derniers vingt ans l’orthodoxie estonienne.

L’ouvrage étaye les arguments avancés par le patriarcat de Moscou et dément d’une manière convaincante les thèses de l’archimandrite Papathomas.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 27 Juin 2013 à 09:42 | 3 commentaires | Permalien

La Laure des Grottes de Kiev et la cathédrale Ste-Sophie resteront au patrimoine mondial de l'UNESCO
Le Comité du Patrimoine mondial de l'UNESCO, réuni au Cambodge du 16 au 27 juin 2013 pour sa 37e session, a décidé que la laure des grottes de Kiev, un important monastère orthodoxe, la cathédrale Ste-Sophie de la capitale Ukrainienne et les bâtiments attenants resteront sur la liste des sites protégés.

Cathédrale Sainte-Sophie

Fondée par le prince Iaroslav le Sage (début de la construction: 1011, fin de la construction : 1018), la cathédrale Sainte-Sophie ou « Sainte-Sophie de Kiev » est l'un des monuments les plus anciens de Kiev des XIe-XVIIIe s. Actuellement, cette église majestueuse faisant partie de la Réserve nationale « Sainte-Sophie de Kiev » est placée sous le patronat de l'UNESCO. La cathédrale servit jadis de lieu de cérémonies princières, on y tenait les chroniques, traduisait des livres étrangers et de plus elle abritait la première bibliothèque et la première école de la Rus' de Kiev. 260 mètres carrés de mosaïques uniques et 3000 mètres carrés de fresques du XIe s. sont conservées jusqu'à nos jours.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 23 Juin 2013 à 14:54 | 0 commentaire | Permalien

Le documentaire « la Vierge de Stalingrad », le premier film de la série « la Réconciliation » vient de sortir
Ce film est fondé sur l’histoire de Kurt Rojber, pasteur protestant, peintre et médecin militaire de la Wehrmacht.

La chaîne « Blagovest-Media » de Saint-Pétersbourg a terminé le tournage du premier film de la série « la Réconciliation » consacré à l’icône de la Vierge de Stalingrad. Son metteur en scène est Nikolai Goriatchkine.
Le film est fondé sur l’histoire de Kurt Rojber, pasteur protestant, peintre et médecin militaire de Wehrmacht. En 1942, la nuit de Noël, refugié dans une tranchée dans la banlieue de Stalingrad il a dessiné au fusain sur le revers d’une carte soviétique l’icône de la Mère de Dieu appelée plus tard « la Madone de Stalingrad ».

Sous peu Stalingrad a été libéré par les troupes soviétiques. Le dernier avion qui a réussi à fuir l’enfer de Stalingrad a ramené l’icône à Berlin. Son auteur est mort un an plus tard à Yelabouga dans un camp soviétique pour les prisonniers de guerre.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 23 Juin 2013 à 13:02 | 1 commentaire | Permalien

Père Nikolaï Nikichine ( diocèse de Chersonèse PM): Les objets saints et l’orthodoxie en France
Si la France contemporaine est un modèle d’État laïc, de nombreuses reliques chrétiennes se conservent pourtant jusqu’à présent sur son territoire. Certaines d’entre elles remontent à la période où les Églises orthodoxe et catholique n’étaient pas encore divisées. À propos de ces objets saints ainsi que de la situation de l’orthodoxie en France, nous nous sommes entretenus avec le prêtre Nikolaï Nikichine (diocèse de Chersonèse PM) - doyen de deux métochions – la communauté de Sainte Hélène à Paris et le métochion du saint prélat Nikolaï à Saint-Nicolas-de-Port.

Koultoura : Père Nikolaï, de quand datent les pèlerinages contemporains depuis la Russie vers la France ?

p.Nikolaï Nikichine : Tout a commencé en 1997, par la prière que j’ai prononcée dans l’église parisienne Saint-Leu-Saint-Gilles face aux reliques de Sainte Hélène. Il y a alors eu une prise de conscience en Russie : Paris n’est pas seulement un centre de culture, c’est aussi un point crucial de lieux saints.

Koultoura : La principale découverte pour les orthodoxes, ce fut, évidemment, la Couronne d’épines ?
N.N. : Nous avons découvert en effet que Notre-Dame de Paris abritait la Couronne d’épines qu’on sortait pour le culte chaque premier vendredi du mois. J’ai organisé la première prière face à la Couronne en 2004. Et après que le patriarche Alexeï II, en 2007, est venu à Paris et a rendu hommage à la sainte relique, un pèlerinage important a commencé depuis tous les coins de Russie.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 10 Juin 2013 à 10:55 | 2 commentaires | Permalien

L’empereur Galere, sur son lit de mort, a déclaré la liberté religieuse dans tout l’Empire romain, se concentrant particulièrement sur la fin de la persécution des chrétiens (311) mais c'est l'édit de Milan, promulgué en avril 313 par les empereurs Constantin Ier et Licinius, qui reconnaissait aux chrétiens la liberté de culte et permettait le développement du christianisme (concile de Nicée 1 réuni par Constantin en 325). Le Christianisme était déjà religion d’État en Arménie et en Éthiopie, mais à Rome la paganisme revint en force sous l'empereur Julien l'apostat (361-363) et le christianisme n'a été déclaré religion d’État de l’Empire romain qu'en 392 par le décret de Théodose Ier. C'est néanmoins l'édit de Milan qui est considérant comme la victoire du Christianisme sur le paganisme d'état, et aussi le début du changement de nature du Christianisme qui va absorber tous les attributs d'une administration étatique et, en particulier, calquer son organisation sur celle de l'administration romaine…
Rédigé par Vladimir GOLOVANOW le 3 Juin 2013 à 10:23 | -2 commentaire | Permalien

 Ex-archevêque de Canterbury Rowan Williams: " je pensais à me convertir à l'orthodoxie "
Rowan Williams, ex-archevêque de Canterbury, qui a publié un livre sur Dostoëvski en 2008 a donné à cette occasion un interview au le site BBC Russian Service. Le blog " Parlons d'orthodoxie" met en ligne la traduction

BBC : Comment vous êtes-vous intéressés à la culture russe et, tout particulièrement, à Dostoïevski, à qui vous avez consacré un de vos livres?

Rowan Williams : Je me suis passionné pour la culture russe en général et après avoir regardé les films d’Eisenstein « Ivan le Terrible » et « Alexandre Nevsky ». Ensuite je me suis plongé dans la musique russe. C’est plus tard j’ai découvert Dostoïevski et la littérature russe. Pendant mes études de théologie, j’ai lu beaucoup d’ouvrages de philosophes et théologiens russes. Vladimir Lossky est devenu le plus important pour moi, je lui ai consacré ma thèse de doctorat. Telle est la longue histoire de mon intérêt pour la Russie.

BBC : Vous avez grandi dans le Pays de Galle. Parlez-vous gallois ?

R. W. : On parlait gallois chez nous. Mes parents et mes grands-parents passaient souvent à leur langue maternelle. Je ne parle pas aussi bien qu’eux, mais la tradition littéraire est importante pour moi comme pour eux.

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 1 Juin 2013 à 14:19 | 11 commentaires | Permalien

Le patriarche Cyrille consacre la cathédrale de la flotte à Kronstadt
Le 28 mai patriarche Cyrile et le patriarche de Jérusalem et de Palestine Théophile III ont été accueillis à la cathédrale Saint Nicolas de Kronstadt. Les deux primats y officié une divine liturgie à laquelle assistait Madame Svetlana Medvedev, épouse du premier-ministre de la Fédération de Russie. Les travaux de reconstruction de la cathédrale se sont déroulés sous le Haut-Patronage de Madame Medvedev. Assistaient également à l’office M. Vladimir Medinsky, ministre de la culture, ainsi que GueorgyPoltavtchenko, gouverneur de Saint Petersburg.

La cathédrale de la flotte à Kronstadt a été bâtie en 1913 à la gloire de la marine militaire russe. Les plaques commémoratives fixées sur ses murs portaient les noms de 12.000 marins ayant péri au combat. Quotidiennement des prières étaient élevées pour le repos de leurs âmes.La hauteur de l’édifice est de 70 m. L’architecture rappelle celle de la basilique Sainte Sophie à Constantinople. Le revêtement de granit, les ornements en terre cuite, les frises en majolique, les mosaïques en étaient splendides. La cathédrale peut accueillir jusqu’à 5.000 fidèles. Par beau temps l’édifice était visible de Saint Petersburg.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 29 Mai 2013 à 18:21 | 0 commentaire | Permalien

L’année « Russie - Pays-Bas »:  « Inspiration divine » s’invite à Utrecht
Une exposition d’icônes provenant des plus célèbres musées russes s’est ouverte dans la ville néerlandaise d’Utrecht, et ce dans le cadre de l’année « Russie - Pays-Bas ». L’exposition continuera jusqu’au 4 août

Le musée Catharijneconvent d’Utrecht, à 40 km d’Amsterdam, accueille une exposition intitulée « Inspiration divine » en collaboration avec le musée Andreï Roublev à Moscou. Le musée Roublev, du nom du plus célèbre peintre d’icônes russe, abrite l’une des plus grandes collections de tableaux dédiés à l’orthodoxie russe au monde. L’exposition a pour objectif de montrer les différences entre les traditions artistiques religieuses de l’Occident et celles de l’Est. Les 30 icônes russes du musée Roublev sont ainsi accompagnées d’œuvres provenant du Catharijneconvent et de collections privées. Les œuvres datent de périodes différentes allant du 15ème siècle au début du 20ème.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 23 Mai 2013 à 13:23 | 0 commentaire | Permalien

Les morts russes sur le front français de 14-18 commémorés à Mourmelon (Marne)
Dimitri de Kochko

Un pélerinage pour commémorer les quelque 5.000 Russes morts au combat en terre française lors de la Première guerre mondiale s'est déroulé comme chaque année, le dimanche de la Pentecôte au cimetière militaire russe de saint-Hilaire le Grand, près du camp militaire de Mourmelon, dans l'est de la France (département de la Marne). PHOTOS

Un peu moins d'un millier de soldats russes du corps expéditionnaire de quelque 50.000 hommes qui fut envoyé en France et dans les Balkans de 1916 à 1918, y sont enterrés autour d'une chapelle orthodoxe et d'un monument aux morts, qui existe depuis 1916 et est entretenu depuis 1925 par les autorités françaises. Une association des officiers, anciens combattants du corps expéditionnaire, remplacée depuis la disparition du dernier survivant, dans les années 90, par l'association pour le souvenir, organise chaque année un pélerinage et veille à la mémoire du rôle du Corps expéditionnaire en France et pour les relations franco-russes. La Russie a délaissé durant toute la période soviétique la mémoire de ses quelque trois millions de morts dans l'effroyable guerre de 14-18. Oubli qui a commencé à être réparé avec la participation d'ambassadeurs de la Russie, après la Perestroïka, aux cérémonies annuelles à Mourmelon.

Cette année, l'ambassadeur de Russie en France, Alexandre Orlov, a rappelé que dorénavant le 1er août serait en Russie jour de mémoire des victimes de la Ière guerre mondiale et qu'une collecte auprès des Russes du monde est lancée pour édifier un monument aux morts à Moscou.

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 21 Mai 2013 à 13:14 | 2 commentaires | Permalien

L’archiprêtre Vladimir Vorobiev : il devient difficile de poursuivre la canonisation des Nouveaux Martyrs
La présentation du livre « Notre foi et la vie de quelques nouveaux martyrs et confesseurs russes » a eu lieu le 15 avril dans le centre de presse du quotidien « Vetchernija Moskva ».

Les archives de la période des répressions de masse sont de plus en plus difficiles d’accès. La Commission du Saint Synode en charge de la canonisation s’est vue forcée d’interrompre son travail. Intervenant le 15 mai lors de la présentation du livre « Notre foi et la vie de quelques nouveaux martyrs et confesseurs russes » consacré aux Nouveaux Martyrs et Confesseurs l’archiprêtre Vladimir Vorobiev a dit :

« Recteur de l’Université orthodoxe Saint Tikhon et membre de la Commission j’affirme que nous n’avons pas accès aux documents qui nous sont indispensables. Cela était bien plus facile auparavant mais de nos jours cela devient presque impossible. Nous poursuivons notre collaboration avec la Direction des archives du FSB (Services de sécurité). La publication de l’ouvrage que nous présentons aujourd’hui est l’un des résultats de cette collaboration. Cependant les chercheurs de notre université espéraient qu’à l’expiration du délai légal de 50 ans ils pourraient accéder à de nombreuses archives concernant les persécutions de l’Eglise.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 17 Mai 2013 à 21:51 | 1 commentaire | Permalien

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