Décès de l’archimandrite Placide Deseille - un récit de ses funérailles
Le 7 janvier à 13 heures, le père Placide Deseille, s’est endormi en Christ à l’âge de 91 ans.

Funérailles du père Placide à St Antoine-le-Grand.

Le matin du 11 janvier: matines à 5h puis divine liturgie célébrée par Mgr Job de Telmessos. Ensuite office des funérailles à 10 h présidé par Mgr Emmanuel entouré du métropolite Joseph, de l'archevêque Job et de l'évêque Marc (métropole roumaine), le père Elisée de Simonos Petra étant retenu, c'est le père Macaire qui représentait le Mont Athos, avec le père Elie (Terrasson).

Une vingtaine de prêtres entouraient le cercueil sans compter les moines et bien sûr les moniales de Solan, et de Terrasson (mère Silouanie), de Bussy (mère Emilianie), de la métropole roumaine, trois diacres (p André Lossky, p. Jean Daniel (?) initialement de la métropole roumaine mais actuellement à St Antoine), p.Antoin Odaysky EORHF et le diacre Marc Andronikof (diocèse de Chersonèse, P.M.). Les laïcs emplissaient l'église Saint Silouane.

Décès de l’archimandrite Placide Deseille - un récit de ses funérailles
L'office des funérailles à été celui d'un moine et non celui d'un prêtre car à l'Athos tous les moines, qu'ils soient prêtres ou non, sont enterrés selon un seul rite.

Il a été enterré dans le cimetière du monastère St Antoine. Ce rassemblement a permis de constater la réalité et la vigueur du monachisme orthodoxe francophone, inexistant il y a 40 ans, avant que le père Placide ne lance le mouvement en fondant son monastère.

Décès de l’archimandrite Placide Deseille - un récit de ses funérailles
Le père Elie (Ragot) a prononcé quelques mots pour introduire une lettre du patriarche Batholomée qui a été lue par Mgr Emmanuel ; Mgr Joseph a lu une lettre du patriarche Daniel de Roumanie. Ces trois témoignages montraient une réelle connaissance de l'œuvre du défunt.

Mémoire éternelle !

Рarlons d'orthodoxie

Décès de l’archimandrite Placide Deseille - un récit de ses funérailles
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Né le 16 avril 1926 à Issy-les-Moulineaux, le père Placide devient moine de l’abbaye cistercienne de Bellefontaine en 1942, à l’âge de seize ans. Il fonde en 1966 avec des amis moines un monastère de rite byzantin à Aubazine en Corrèze.

En 1977 les moines décident de devenir orthodoxes. Ils sont reçus dans l’Église orthodoxe le 19 juin 1977 et en février 1978, ils deviennent moines du monastère de Simonos Petra au Mont Athos. Envoyés alors en France par l’archimandrite Aimilianos, higoumène de Simonos Petra, pour y établir une fondation qui serait une dépendance de ce monastère, les Pères Placide et Séraphin inaugurèrent le monastère Saint Antoine le Grand le 14 septembre 1978, dans une maison vétuste située à Saint Laurent en Royans, dans une vallée sauvage du Vercors.

Dans son sillage, naquit le monastère de la Protection de la Mère de Dieu, qui devait être plus connu par la suite sous le nom de monastère de Solan.

Le père Placide a enseigné la patristique à l’Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge à Paris. Il est également fondateur de la collection « Spiritualité orientale » aux éditions de l’abbaye de Bellefontaine. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur l’histoire du monachisme et de la spiritualité orthodoxe dont il est spécialisteё Lien Lire aussi « De l’Orient à l’Occident. Orthodoxie et catholicisme »

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 12 Janvier 2018 à 09:24 | 6 commentaires | Permalien



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