« Dernière adresse connue » : plaques commémoratives
Des plaques commémoratives seront bientôt fixées sur les immeubles où ont habité les victimes de la répression stalinienne. Des historiens, des défenseurs des droits de l’homme, des architectes souhaitent rendre homme à la mémoire des victimes de l’époque soviétique. Il est indispensable d’incorporer le souvenir de ces malheureux au paysage urbain.

Le projet « Dernière adresse connue » comprend la mise en place de plaques commémoratives sur les immeubles où résidaient les savoir qui est tombé de la main des bourreaux staliniens parmi les victimes au moment de leur arrestation. Les habitants actuels pourront ainsi anciens habitants. Des dons bénévoles sont sollicités pour la mise en œuvre du projet. La base de données de l’association « Memorial » sera la source sur laquelle se fonderont les auteurs du projet. Les données actuelles portent sur 30.000 fusillés. Les autorités municipales accordent leur soutien à cette initiative.

Serge Kapkov, responsable de la culture à la Mairie de Moscou, estime qu’il s’agit là de quelque chose de très important : «Ce ne sera pas un obélisque, ou un monument isolés mais toute une topographie présente dans l’ensemble de la ville et, je l’espère, de tout le pays. Le Département de la culture fera de son mieux pour que cette idée soit menée à bien ».

YOU Tube « Dernière adresse connue »

Il s’agira de plaquettes en métal d’une superficie de 12 x 17 cm portant une légende très simple. Une ouverture y sera aménagée, comme pour recueillir une photo inexistante. Eugène As, l’architecte du projet, a précisé que cette ouverture béante symbolise la disparition d’un être humain, de ce qu’il était. C’est une sorte de signe de reconnaissance.

"Rousskaia linia" Traduction "PO"


Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 2 Janvier 2014 à 21:41 | 0 commentaire | Permalien



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