Des acathistes et des offices d’action de grâce orthodoxes seront dits à Notre-Dame de Paris pendant le Grands carême
Il a été convenu avec le recteur-archiprêtre de Notre-Dame de Paris des chants orthodoxes résonneront dans la cathédrale chaque vendredi du Grand carême.

Un acathiste la Sainte mère de Dieu sera lu auprès de l’icône de la Vierge de Vladimir, don fait par le défunt patriarche de Moscou Alexis II lors de sa visite à la cathédrale en 2007.

La cérémonie orthodoxe aura lieu avant la cérémonie de la vénération de la Couronne d'épines du Sauveur qui se trouve depuis des siècles dans la cathédrale de Paris.
Lien Traduction "PO"

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 13 Mars 2014 à 10:48 | 34 commentaires | Permalien


Commentaires

1.Posté par Bravo! (posté par Vladimir.G) le 13/03/2014 14:51
Tout ce qui peut rapprocher les Chrétiens va dans le bon sens et nous avons là encore une occasion de témoigner de l'Orthodoxie dans un cadre particulièrement prestigieux. De telles manifestations d'unité aurait été impensables il y a moins de 50 ans et montrent les progrès de l'ouverture catholique vers l'Orthodoxie depuis les premiers pas de Vatican II.

2.Posté par Daniel le 13/03/2014 15:29
Un commentaire, Justine?

3.Posté par Кирилл Петрович Семенов-Тян-Шанский le 13/03/2014 18:19
Et tout ce qui peut témoigner de la Vérité contre les hérésies, déviations, inventions humanistes, perte du sens du sacré, indifférentisme, relativisme, va dans le bon sens.

4.Posté par Daniel le 14/03/2014 00:48
A mon sens, seuls les uniates sont légitimes pour célébrer un office de ce genre dans une cathédrale qui est tout de même catholique...

5.Posté par Bravo! (posté par Vladimir.G) le 14/03/2014 11:51
"L'heure vient où vous n'irez plus ni sur cette montagne ni à Jérusalem pour adorer le Père." (Jean 4-21)

"L'Esprit de Dieu souffle où il veut" (Nb 11, 25-29)

6.Posté par justine le 14/03/2014 13:25
Si c'était pour rapprocher les chrétiens dans la Vérité, il n'y aurait rien à redire. Mais malheureusement, ce genre de manifestations se limitent à une "unité" de surface, car on peut bien célébrer l'Acathiste orthodoxe à Notre-Dame, ce n'est pas pour autant que les catholiques abandonnent leurs erreurs mariologiques, ni toutes les autres. On veut assurément éveiller de fausses impressions d'"unité" dans le public, mais ceux qui prennent au sérieux leur Foi, n'ont aucun intérêt pour les fausses impressions. Leur souci, c'est qu'il se fasse une unité véritable, laquelle présuppose que hétérodoxes et pseudo-orthodoxes abandonnent leur hétérodoxie et pseudo-orthodoxie et reviennent à la Foi des Peres qui seule conduit au salut.

7.Posté par posté par Vladimir.G: " Réjouis-Toi, Épouse inépousée, Alléluia, Alléluia, Alléluia!" le 16/03/2014 10:35
Réjouis-toi, rayonnement de joie,
Réjouis-toi, par qui le mal a disparu,
Réjouis-toi, tu relèves Adam de sa chute, Réjouis-toi, par toi Ève ne pleure plus.

Réjouis-toi, montagne inaccessible aux pensées des hommes,
Réjouis-toi, abîme impénétrable même aux Anges,
Réjouis-toi, car tu deviens le trône et le palais du roi,
Réjouis-toi, porteuse de Celui qui porte tout.

Réjouis-toi, étoile annonciatrice du Soleil levant,
Réjouis-toi, par qui Dieu devient petit enfant,
Réjouis-toi, car tu renouvelles toute créature,
Réjouis-toi, en toi nous adorons le Créateur.

Réjouis-toi, mystère de la Sagesse divine,
Réjouis-toi, foi de ceux qui prient en silence,
Réjouis-toi, qui as part aux miracles du Christ,
Réjouis-toi, miracle proclamé par les Anges.

R/ Réjouis-Toi, Épouse inépousée, Alléluia, Alléluia, Alléluia!
...

C'est le meilleur commentaire pour cette information!

Source: un excellent article pour tout apprendre sur "Les Salutations ou l'Hymne Acathiste à la Mère de Dieu." http://stmaterne.blogspot.fr/2008/04/les-salutations-ou-lhymne-acathiste-la.html

8.Posté par Nicodème le 18/03/2014 00:16
Acathiste qui a été écrit en notation moderne par le dominicain André Gouze , il y a des décennies , et chanté chez les dominicains , et ensuite , à la fraternité monastique de Jérusalem depuis plusieurs décennies . Ce n’est pas d’aujourd’hui . Et que j'ai eu le bonheur de chanter plusieurs fois en polyphonie , ds la partie de ténor , ou de baryton ds la version à 3 voix mixtes .Ds des communautés ktos . Chez les zorthos du coin , ils en étaient incapables .

Question : où est l'erreur "mariologique " ? Ah oui , j'ai compris , Gouze est un plagiaire . Chose entendue à la Servagère il y a plus de 20 ans par une forcenée des neumes ...

Avant de se réconcilier , il faut d'abord s'aimer . Dans un couple , c'est la même chose . Il faut l'avoir vécu pour comprendre ça . Mais tout le monde ici ne l'a peut-être pas vécu .Et l'amour est un combat . Contre la dureté de nos cœurs et de nos "nuques" ...Que celles qui ont des oreilles entendent ...Après , lorsqu' un minimum d'amour est restauré , on peut s'écouter ,se comprendre , et , soyez en assurée , Justine , l'Esprit Saint fera le reste . Pas les discussions intellectuelles oiseuses .

9.Posté par justine le 18/03/2014 11:06
A Nicodeme: La polyphonie n'est pas dans la tradition de la musique byzantine à laquelle l'Hymne Acathiste à la Mère de Dieu appartient. Et les 24 stances sont traditionnellement chantées par le prêtre et non pas par des laïcs.
L'erreur ou plutot les erreurs mariologiques: La Très Sainte Mère de Dieu,. selon la doctrine orthodoxe, a été engendrée non pas par une immaculee conception, mais naturellement. Elle était de nature humaine comme tout autre etre humain et n'était donc pas exempte des conséquences de la chute d'Adam; elle a bien subi la mort, mais a été relevée et transférée au ciel, raison pour laquelle l'Eglise orthodoxe rejette le dogme catholique de l'Assomption.
Quant au reste: "Médecin, guéris-toi toi-meme."

10.Posté par Nicodème le 19/03/2014 00:05
Je me fous de la "tradition" byzantine . Comme des neumes d'ailleurs . La polyphonie est un développement de l'art musical vocal , et ce développement a heureusement irradié toutes les liturgies . Quand vous serez capable de chanter juste dans l'écoute harmonique , vous pourrez critiquer la polyphonie . Bien sûr , techniquement , des phrases si longues , construites sur un phrasé vocal et non sur une mélodie mesurée , ne peuvent être chantées que par un petit groupe de solistes , comme je l'ai dit , un, trio ou un quatuor selon . Cela ne peut pas naturellement être chanté par une Assemblée . Mais que ce soit des laïcs ou des clercs , peu me chaut . Encore un excès de ce que vous appelez l'"orthodoxie" .

Ensuite , sur la "mariologie" , merci , je suis au courant .Lorsque j'ai fait référence à des "erreurs mariologiques" , j'ironisais un peu , mais bon , cela vous aura échappé , comme beaucoup d'autres choses d'ailleurs . Je commence par la fin . L'"Assomption" est une autre façon de voir la Dormition .Laquelle "dormition" nous a été transmise par Eusèbe de Césarée dans son "Histoire ecclésiastique" , 2 siècles après les évènements présumés . Pour moi , cela procède du légendaire , tout comme l'"Assomption" . Entre parenthèses , le devenir de, Marie , Mère de Dieu (vous voyez , je en suis pas nestorien...) , n'est pas exposé dans le credo de Nicée-Constantinople . Il est donc inutile de se disputer là dessus .

Sur la conception de Myriam , la nature a bon dos . D'après une certaine "tradition" , ses parents Anne et Yoakim aurait été très âgés , mais bon , qu'à cela ne tienne ..."Elle était de nature humaine comme tout autre être humain et n'était donc pas exempte des conséquences de la chute d'Adam"... Dans la théologie kto , càd , en fait , augustinienne , les "conséquences" en question , cela s'appelle le "péché originel" . Je veux bien que Myriam en ait été exempte , puisque , dans la théologie de l'Eglise indivise d'avant Augustin d'Hippone ,orthodoxe ET catholique , le "péché originel" , n'existe pas .


Merci pour la leçon . Mais un petit conseil , ne partez pas du principe que votre interlocuteur est "dans l'ignorance" , comme vous l'avez dit dans un post précédent , avec une arrogance qui , sur ce blog , n'appartient qu'à vous . Car ce faisant vous vous exposez au ridicule de donner des leçons inutiles .

11.Posté par justine le 23/03/2014 17:40
A Monte Carlo, comme chaque année, a eu lieu il y a quelques semaines une manifestation pour l'unité des "chrétiens"- Elle s'est déroulée dans un cirque, assez différent toutefois des cirques des saints confesseurs chrétiens des premiers siècles. On peut suivre ce spectacle édifiant sur: http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=mhwmGdJeHsw

12.Posté par Кирилл Петрович Семенов-Тян-Шанский le 23/03/2014 19:28
En complément au remarquable message numéro 6 de "Justine", nous devons savoir que nombre de catholiques sont déroutés par leurs propres offices issus du nouvel ordo établi sur les bases de Vatican II, et que la richesse, la beauté et la vérité de nos offices slavons sont une source potentielle bienfaisante, d'autant plus quand elle coule dans ses propres murs.
Même l'architecture gothique ecclésiale, qui a produit tant de constructions d'une rare intelligence, possède maints caractères tout à fait hétérodoxes, comme le déambulatoire autour du Sanctuaire, les vitraux qui impliquent que le monde éclaire l'église, au lieur que dans l'Eglise orthodoxe c'est l'inverse, comme la voûte brisée qui n'a pas la plénitude symbolique de la voûte en plein cintre, etc.
Un vin d'une cuvée exceptionnelle qui serait bu dans un verre en Arcopal aurait un goût déjà dénaturé. Le contenant doit répondre au contenu, sauf à risquer une confusion.

13.Posté par Кирилл Петрович Семенов-Тян-Шанский le 23/03/2014 19:35
Précision : certes, ces cathédrales gothiques sont plutôt les Sèvres de la Porcelaine, la quintessence du génie architectural. Mais leur plan et leur élévation sont le fruit d'une pensée scolastique, très éloignée des bases patristiques et monastiques de l'Eglise orthodoxe.

Alors, pourquoi associer deux éléments si forts, mais de nature si opposée en plusieurs points ? Ce sont des convergences impossibles, sauf à risquer, comme le dit "Justine", une confusion à l'avantage d'aucune des parties.

14.Posté par Clovis le 24/03/2014 22:46
L'opus francigenum, plus tard appelé injustement "gothique" est antérieur à la scolastique et à Saint Thomas d'Aquin, puisque créé comme vous le savez par l'abbé Suger. Et avant d'être un style c'était avant tout un moyen : celui d'élever le bâtiment. Et pour cela il fallait premièrement l'alléger, d'où l'usage des colonnes, de baies , nervures, contre-forts, arcs-boutants etc, créés empiriquement pour permettre à l'édifice de pouvoir s'élever, métaphore du pouvoir temporel.
En outre la conception du vitrail était strictement à l'inverse de qui est précédemment écrit à savoir que le monde éclaire l'église. Suger conscient de ce problème avait élaboré une théorie de la lumière, selon lui, en effet il y avait deux lumières, la première Divine et la seconde, naturelle, celle de notre monde déchu et afin de ne PAS faire entrer cette lumière dans l'église, il eu l'idée de créer de grande baies illustrant la parole divine (l'Evangile) afin que cette lumière physique soit transfigurée si vous me passez l'expression, par la Parole, avant d'illuminer l'église. A ce titre les premiers vitraux présentent une étonnante proximité avec l'icône en ce sens qu'ils sont des images "émettrices", et qu'ils usaient pour cela d'une perspective inversée.
Le vitrail est donc un moyen pour que même la lumière qui pénètre dans le lieu de culte soit éclairée par la vraie Lumière.

15.Posté par posté par Vladimir.G: Merci Clovis! le 25/03/2014 09:52
Magnifique explication! On peut évidement retrouver le message orthodoxe fondamental dans le gothique ... à condition de faire un tri (mais c'est plus facile avec le roman!)

16.Posté par Nicodème le 25/03/2014 09:53
Au sujet de Vatican II , il faut parler de ce qu'on connaît , et ne pas se contenter des mensonges colportés par les milieux tridentins , dont la théologie augustinienne est passablement éloignée de la théologie dite des pères (enfin , les autres ...:-)) ) . En réalité , les modifications introduites dans la liturgie tridentine (càd reconstruite par le Concile de Trente , et encore en vigueur à l'ouverture "du" Concile , nonobstant des réformes ponctuelles effectuées sous Pie XII , constituent une réappropriation de la Tradition de l'Eglise Indivise du premier millénaire. Plusieurs exemples : la réintroduction d'une lecture de l'Ancien Testament (ce qui va contre le crypto-marcionisme qui s'était réinstallé depuis le Moyen-age au moins , et toujours bien instrallé , hélas , dans le monde "ortho" ) , la réintroduction du baiser de paix (encore qu'il aurait fallu que ce fût avant l'"Offertoire") , l'Eucharistie reçue dans les mains (les deux mains disposées "comme un trône" , disait , ce me semble St Basile de Césarée , merci de me corriger au besoin) , le prêtre célébrant , restauré en qualité de "celui qui préside" , tourné vers le peuple . Malheureusement , il y avait , notamment en France , une véritable maffia de clercs et de laïques mondains (càd acquis aux idées du "monde" ) , pour lesquels le seul bon chrétien est un chrétien "de gauche" , et le vrai Jésus une sorte de Che Guevara . On a donc , violemment , imposé des cantiques crypto-ariens et politiques , on a remplacé le symbole de la Foi par des chansonnettes ariennes , on a fait distribuer l'Eucharistie par des laïcs , homme et femmes , on a modifié le catéchisme sur le terrain dans un sens gauchiste , on a quasiment supprimé le sacrement de "pénitence" accompagné de la reconnaissance de ses péchés par une si-disant cérémonie pénitentielle collective sans aveu personnel de ses fautes , et encore moins sans repentance . Tout cela a vidé les églises . Certains sont partis . Définitivement . D'autres sont allés chez Lefebvre où ils avaient la messe "de toujours" , comme ils disent . Contre-sens historique tragique . Mais la Providence avait d'autres tours ds son sac . Des mouvements de Renouveau spirituel et liturgique sont apparus ds les années 70 .Leur production liturgique est réellement dans l'orthodoxie de la foi de l'église romaine , mais les apparatchiks mis en place par le système maffieux progressiste a verrouillé fermement toute possibilité à ces mouvements de se faire connaître du petit peuple , condamné aux chansonnttes d'Akepsimas et autres , annonnées par des appartchiks indéboulonnables , dont la plupart chantaient faux . Enfin , Gouze , comme Malherbe , vint , avec sa prodigieuse "liturgie chorale du peuple de Dieu" . Inspirée à 80% de la liturgie orthodoxe russe . La majorité des couvents dominicains l'a adoptée (Gouze est un dominicain) , puis les fraternités monastiques de Jérusalem et , au lieu de l'accuser de plagiat , comme je l'ai entendu par des orthos fanatiques , on devrait se réjouir de ce que la beauté de la liturgie orthodoxe slave pénètre , enfin , dans l'Eglise romaine . .Tout comme les icônes (en complément des vitraux , nos icônes occidentales , et dont Clovis parlait si justement) . C'est cette perméabilité culturelle qui permettra , à terme , à condition qu'on apprenne à nous aimer au lieu de nous anathèmiser pour une virgule , qui permettra , disais-je , le lent retour à l'orthodoxie .

17.Posté par nina le 25/03/2014 17:34
il n'y a de "différence " que dans nos coeurs ; il n'y a d'erreur que nos bouches et nos jugements ; et c'est encore de l'orgueil ; si vous êtes fermés à l'autre à cause de votre "confession" vous vous éloignez de l'amour, de la paix et de la charité. Grâce à votre "confession", vous pouvez vous ouvrir et rayonner ; à quoi sert t'il de prier dans les églises si l'on n'est pas capable d'aimer son prochain car il n'est pas dans la même église... Pensez au bon samaritain... Pensez à ce que disait Jésus à la samaritaine et lorsqu'il parlait du pharisien et du publicain. Si l'on reste figé dans le dogmatisme on ne vibre plus de la Parole et de l'Esprit et on est "statufié" , on est mort, des sépulcres blanchis.

18.Posté par Nicodème le 25/03/2014 18:48
Nina ,je ne sais pas si vous parlez en général ou si c'est pour moi , mais sachez que je suis entièrement de votre avis , et c'est un grand réconfort de lire ce jugement sous la plume (enfin le clavier!) d'une orthodoxe bon teint , du moins je le suppose . C'est pour cela que je me considère comme chrétien (et encore !) de foi orthodoxe dans la catholicité ...nonobstant mes innombrables péchés et mes non moins innombrables doutes sur telle ou telle proposition du Symbole de la Foi , justement . Mais en face de l'incapacité profonde de ma raison à les accepter , je fais confiance , pour une fois , à ce texte inspiré , et lorsque mes démons me lâchent les basketts , je m'efforce de désirer les accepter en mon cœur .

19.Posté par Daniel le 25/03/2014 19:19
La parabole du bon samaritain a le sens suivant. Le bon Samaritain, à savoir le Christ, relève l’homme blessé par les démons et l’amène à l’infirmerie qui est l’église. Aimer quelqu’un consiste aussi à lui dire la vérité s’il est dans l’erreur, pour son propre bien, et non à minimiser ou conforter son erreur.

20.Posté par Tchetnik le 25/03/2014 20:51
On peut (on doit) être ouvert à notre prochain, sans pour autant l'être à son enseignement ou à ses convictions si elles vont à l'encontre de la Vérité, laquelle ne peut s'incarner à parts égales dans des enseignements différents, voire contradictoires.

La Charité envers les Hommes n'empêche pas la fidélité à la Vérité, que le Christ a affirmée par ailleurs. Il ne faut pas faire de contresens et faire dire aux mots ce qu'ils ne disent pas.

Ou alors, il faut aussi "aimer" Herman Göring (sisi).

21.Posté par nina le 26/03/2014 08:03
Oui Daniel, il y a beaucoup d'explications différentes au bon samaritain. C'est certes "imagé" et à plusieurs "degrés" !
Oui Tchetnik, il y a un grand mystère, peut-être même le plus profond, dans "aimer son ennemi et lui pardonner" ! Car cela demande un amour de l'homme et de Dieu que l'on ne peut imaginer...
Il me semble que l'on peut voir l'autre en tant qu'enfant de Dieu, et non en tant que ceci ou cela et ainsi découvrir la vérité de chacun et rejoindre la Vérité. Vivre dans l'Esprit Saint c'est aller au delà : St Séraphim de Sarov offrait la lumière du St Esprit lorsqu'il était dans la forêt et St François D'assise lorsqu'il partageait un repas dans la clairière avec ses disciples aussi brillait de la lumière du St Esprit. Ce sont les hommes avec leur étroitesse d'esprit qui mettent les barrières et enferment l'humanité. Ce sont les hommes qui font les guerres de religion en prenant comme étendard la vérité de Dieu mais en fait ce n'est que leur vérité...

22.Posté par Nicodème le 26/03/2014 08:49
@Daniel :

Voilà une interprétation possible , et qui est une façon de tirer la couverture à soi . Entre parenthèses , "l'eglise" , quelle Eglise ? L'intrerprétation classique (je ne sais pas si elle vient d'un ou de plusieurs Pères ) est la suivante : le "prêtre" et le Lévite , qui passèrent en s'arrangeant pour ne pas voir , bien qu'ils aient été des spécialistes du rituel et de la Loi (par exemple ds Lv 19 "Tu aimeras ton prochain comme toi-même") , ne mettent pas cette parole en pratique . Par contre , le Samaritain , un hérétique justement , aux yeux des judéens , lui , a la Parole Dieu "gravée ds son cœur" , sans qu'il en soit véritablement conscient . Et il agit en conséquence . La leçon est que les salamalecs et les dorures (les "sacrifices" , pour les judéens de ce temps) , c'est très bien , mais si cela ne s'accompagne pas d'une métanoïa permanente afin de laisser Dieu agir en nous et nous donner la force d'aimer son prochain , en actes , alors , tout cela , c'est du pipeau . Et , lorsque je vois comment sont les chrétiens (tant ktos qu'orthos) , moi le premier d'ailleurs , une fois sortis de l'église alors qu'ils viennent de communier , j'avoue avoir quelques doutes sur l'efficacité des "sacrements" pour obtenir ladite "métanoïa" ...

23.Posté par Кирилл Петрович Семенов-Тян-Шанский le 26/03/2014 09:11
La scolastique est apparue bien avant Saint Thomas d'Aquin, en particulier avec l'école de Chartres au XIIe siècle, au moment au l'Abbé Suger achevait la reconstruction de l'église abbatiale de Saint-Denis, de 1135 env. à sa mort en 1151. Il faut relire le célèbre ouvrage de Panofsky, "Architecture gothique et pensée scolastique" (1951). Suger voulait en effet concentrer la lumière à la croisée du transept pour la faire rejaillir dans l'ensemble de l'église, mais la source initiale était bien la lumière du monde, par les grande verrières. La recherche du maximum de lumière, venue de l'extérieur, a été à la base de l'architecture gothique. L'extension formidable des verrières se fit au détriment des surfaces planes internes, ce qui sonna le glas de la grande peinture pariétale romane.
L'adjectif gothique, inventé au Quattrocento s'est néanmoins imposé dans l'Histoire de l'Art, en abandonnant complètement sa valeur péjorative initiale.
Il est évident que la statuaire et le vitrail dans la première période gothique sont encore empreints de caractères romans, eux-même hérités du paléochrétien et de Byzance. A cette époque, nombre de chantiers "romans" et "gothiques" se chevauchent, même si le gothique prend la relève.
Autrement dit, chaque principe de construction reflète et renforce une vision du monde donnée, il y a une correspondance de l'idée et de la forme. L'architecture cathédrale de Notre-Dame, puisque nous parlons de Notre-Dame de Paris, avec son déambulatoire, ses verrières imagées, son absence de séparation visuelle entre le sanctuaire, le chœur et la nef, avec son transept saillant, sont autant de solutions plus au moins éloignées de la foi orthodoxe.
Avec Vatican II, l'abandon du Maître-Autel et le déplacement hors du sanctuaire (du chœur) à la croisée de transept, ne fait qu'éloigner encore plus manifestement l'Eglise catholique de ses racines antiques, plus proches de l'Eglise d'avant le Schisme.
Alors, dire un office orthodoxe dans un temple qui par son plan et son élévation, contredit plus ou moins directement les grands principes de l'architecture orthodoxe, c'est une mixité spéciale qui est source de confusion, la non conformité du contenant (l'architecture et le nouvel emplacement conciliaire de l'autel) et du contenu (les chants et l'office orthodoxes) en étant la cause.
La confusion n'est jamais très charitable.

24.Posté par Nicodème le 26/03/2014 11:35
L'"orthodoxie" ne réside pas dans l'architecture , ou les icônes , ou les vêtements liturgiques ou je ne sais quoi encore de matériel . L'orthodoxie , càd le juste chemin , s'applique au contenu de la foi , et d'une doctrine en général . Lorsque des congolais proclament le symbole de la Foi en chantant et en dansant , ils sont dans l'orthodoxie . Lorsque des français "conciliaires" annonnent une chansonnette insipide à la place du credo , ils sont dans l'hétérodoxie (avec la bénédiction de l'évêque , évidemment). Que ce soit dans une cathédrale gothique , une église moderne en béton ou une vielle église romane du début du XI ième siècle .

25.Posté par Daniel le 26/03/2014 11:41
@ Nicodème

Votre interprétation est l’interprétation moderne protestante pour caricaturer volontiers. Je renvoie le lecteur au canon des matines du Dimanche de Saint Jean Climaque qui est en fait un commentaire de la dite parabole du Bon Samaritain, et qui est en ligne avec l’interprétation que je donne. De là, l’importance de venir aux vêpres et aux matines et d’entendre le canon dans une langue compréhensible. Cette interprétation que je rappelle est également celle qu’en font Ambroise de Milan et Origène.

26.Posté par nina le 26/03/2014 13:00
N 23 : " Alors, dire un office orthodoxe dans un temple qui par son plan et son élévation, contredit plus ou moins directement les grands principes de l'architecture orthodoxe, c'est une mixité spéciale qui est source de confusion, la non conformité du contenant (l'architecture et le nouvel emplacement conciliaire de l'autel) et du contenu (les chants et l'office orthodoxes) en étant la cause.
La confusion n'est jamais très charitable."
Si l'on songe simplement que dans un temple ou une église, Dieu est présent et aussi présent parmi nous dès que nous sommes trois réunis en son nom, il n'y a donc pas de confusion ni de mixité ; il y a une Unité qui s'élève vers Dieu et en Dieu. Pourquoi chercher Babel là où elle n'est pas ?


27.Posté par justine le 26/03/2014 20:18
L'Orthodoxie est un tout, elle est autant dans les réalités spirituelles que dans les matérielles. De même, être orthodoxe, est une conversion complète, de tout son être, corporel, psychique et spirituel, sans retenir rien de ce qu'il y avait avant. Car "celui qui ne renonce pas à père, mère, femme, enfants, frères, soeurs, oui, à sa propre vie, ne peut être Mon disciple" (Luc 14,26).

Le plan de la Tente de l'Alliance que Dieu montra à Moise sur le Mont Sinai, peut-on traiter cela comme étant sans importance? Ce plan est un grand mystère et il a trouvé sa pleine réalisation dans l'Eglise du Christ. Comme nous l'enseignent la Sainte Ecriture et les Saints Pères, le sanctuaire chrétien est l'image du Sanctuaire céleste. On ne peut changer sa structure arbitrairement, selon des idées et des goûts personnels. Faire cela est l'indice d'une grande ignorance spirituelle. Mélanger les choses immélangeables pareillement.

Malheureusement, de nos jours on manque de sensibilité pour ces choses. Pour cela, il est très nécessaire de se plonger dans la Sainte Ecriture et les Saints Pères et bien sûr dans nos textes liturgiques qui en sont la distillation. Cela nous aidera à sortir de la vision unidimensionnelle et d'être moins enfermés dans les relations horizontales. Car le premier commandement c'est: "Aime Dieu de toute ton âme" et la suite, ce qui seul nous mettra en état de passer au deuxième commandement, c'est à dire d'aimer son prochain comme soi-même.

28.Posté par Nicodème le 27/03/2014 16:47
Vous faites un peu dans le sophisme , Justine . A votre citation , j'en ajouterai une autre , qui la complète ,et en indique les limites : "Celui qui dit aimer Dieu et qui n'aime pas son frère est un menteur" (Jn 5 , 20) . Celle-ci s'explique par, la partie de votre citation du Christ qui a été tronquée : "et "aime ton prochain comme toi-même (qui vient de Lv19)" . CES DEUX COMMANDEMENTS SONT SEMBLABLES " .

P.S.: je me répète et te je crois que c'est nécessaire : je ne suis aps protestant , ni de près ni de loin

29.Posté par Clovis le 30/03/2014 17:44
Vous n'avez pas compris Suger, CSTC, il faut faire entrer la lumière, mais A TRAVERS LE VITRAIL, ce n'est pas la même chose.
A propos de Notre Dame vous oubliez la disparition du Jubé ainsi que des grilles qui étaient auparavant dans l'église, en outre que faites vous du mur de clôture du choeur ? C'est justement par ce qu'il y a un déambulatoire qui permettait l'accès aux chapelles absidiales (Couronne du Christ), que pour marquer la séparation avec le Saint des Saints, il a été construit., à Paris il est à ce propos très significatif.
Le nouvel "autel" de vatican II est tout autre chose.
Mais pour retourner la politesse, que dire à ce moment là des églises orthodoxes russes baroques, qui n'ont parfois même pas de plan en croix, de simples fenêtres (qui font pour le coups bien entrer la lumière du monde), des moulures et de la décorations avec de l'or comme les catholiques n'en ont même pas osé durant la Contre-Réforme ? Quelle pensée cela pouvait-il bien refléter, et que faire des offices et des liturgies qui s'y déroulent encore horresco referens ?
Qu'est-ce qui peut-être digne pour le Seigneur qui ne soit fait de main d'homme ?

Il ne faut pas oublier que les premières églises suivaient un plan basilical c'est à dire celui d'un simple rectangle, édifice utilisé durant l'empire romain comme bâtiment de réunion civil. Le transept arrivant bien après. Parallèlement, les églises à plan centré sont apparues au VI siècle seulement et proviendraient elles aussi de l'architecture civile romaine.
Et je ne parle pas de la couple. La question donc ne se trouve pas là.
L'architecture toujours évolué en fonction des lieux et des mentalités, on ne peut y échapper, sans quoi partout il y aurait la même église, les mêmes icônes, du merci, on en est pas là. L'Esprit qui insuffle, qui inspire lui doit être le même. Les Russes n'ont pas manqué de faire une architectures qui répondait à leurs nécessité et à leurs contraintes climatiques. Une voûte comme celle de Sainte Sophie ce serait effondrée sous le poids de la neige. De même qu'inversement un bulbe n'a aucune utilité là où il y a moins de neige ou de matière susceptible d'alourdir le toit, par exemple.
Fait-on un temple de Dieu ou fait-on un lieu pour les hommes, ou fait-on une église pour se faire remarquer ? Ces questions s'appliquent invariablement aux catholiques aussi bien qu'aux orthodoxes. Les bulbes de Saint Basile le Bienheureux sont strictement décoratives, et pourtant si ont ne les avaient pas inventées. Que dire de Sainte Sophie et de la Cathédrale de Reims... De kiji. SI l'on veut jouer au puriste rien de cela n'est ou n'était nécessaire. Il y a énormément de vanité de tout ces édifices et pourtant je me plais à croire que Dieu ne les a pas répugnés car c'étaient ce que les hommes pensaient offrir de mieux à leur Dieu, pour le glorifier. Le reste est une question de goût.
Il en va de même pour le chant, pour quoi celui-ci a suivi toutes les modes des hommes ? Du grégorien, en passant par la polyphonie et le baroque jusqu'à l'opéra et à la musique contemporaine ?
L'on peut toujours trouver quelque chose à redire et cracher dans la soupe, nous vivons dans un monde imparfait et déchu, mais il faut avoir simplement de la bonne volonté. Une hymne acathiste à la Theotokos dans "Notre Dame", juste retour des choses.
Alleluja !

30.Posté par Кирилл Петрович Семенов-Тян-Шанский le 31/03/2014 00:12
Le but de l'Abbé Suger était de faire entrer le maximum de lumière dans le temple : les verrières ont été peu à peu élargies dans la progression de l'architecture gothique, mais les vitraux colorés sont venu, de fait, amoindrir sérieusement cette quête de lumière, comme à Notre-Dame de Chartres qui est ainsi noyée dans la pénombre. Un vitrail, pour être rendu lisible par les fidèles, doit nécessairement être éclairé par la lumière extérieure. La nuit, les vitraux deviennent d'immenses masses sombres. La lecture des images saintes a donc besoin exclusivement de la lumière du monde extérieur, et c'est cela qui n'a jamais été ressenti comme orthodoxe, et comme contradictoire à la pensée orthodoxe.

Le jubé résultait d'un enrichissement progressif de la poutre de gloire et des chancels des églises romanes. En cela, il a certaines analogies avec l'iconostase. Mais le déambulatoire et les chapelles rayonnantes constituent une intrusion de la nef autour du sanctuaire, d'une part, et une déperdition de l'unité du sanctuaire, de l'autre. Ils s'opposent donc radicalement à l'esprit orthodoxe de l'unité du plan, de la séparation du sanctuaire et de la nef, mais sans discontinuité, et de la complémentarité de la nef et du sanctuaire, mais sans confusion des parties, tel qu'exposé magistralement au VIIe siècle par notre père théophore Saint Maxime le Confesseur dans la "Mystagogie".

Un office orthodoxe célébré dans un temple qui par plusieurs aspects fondamentaux, contredit et s'éloigne si résolument de la foi orthodoxe, c'est une unité confuse ou une discontinuité sans solution d'unité.

Cyril Semenoff-Tian-Chansky,
Diplômé d'études supérieures de l'Ecole du Louvre et de master en Histoire de l'Art.

31.Posté par Clovis le 31/03/2014 21:56
Euh... Oui en effet... il y a plus de lumière le jour que la nuit, je crois que même au moyen-âge il en était ainsi.
Je ne vois pas en quoi cela peut avoir une quelque valeur d'argument. Il y a des "fenêtres" dans les églises orthodoxes qui elles aussi laissent entrer la lumière le jour, éclairant ainsi l'église. L'idée de les faire passer symboliquement par la Parole mise en image est tout autre. La nuit c'est illisible certes, ce n'est pas une trouvaille. Il ne faut pas être diplômé de quoique ce soit pour le savoir enfin j'espère.
Je crois qu'une icône la nuit est aussi difficilement lisible, mais ce n'est pas là l'important.
Le vitrail est une création pour pallier à la fois au problème de lumière dans un édifice aussi grand, et de rester dans une symbolique chrétienne d'évangéliser ladite lumière profane. Mais je suis las de me répéter.
Il est dommage qu'au sortir de l'école du Louvre qui était autrefois prestigieuse, l'on puisse avoir une vision aussi pragmatique et profane de la symbolique médiévale en occident. La présence des vitraux est une présence bien plus signifiante, comme celle des icône qui dépasse le simple cadre de la représentation, c'est une présence réelle. Le jour où la nuit cela ne change donc rien, c'est comme un Évangile fermé, il contient tout de même la Parole.

Les chrétiens avaient tellement longtemps prié dans des catacombes que sans doute un peu d'air frais et de lumière n'auraient rien gâché. En revanche l'intrusion de la fée électricité dans nos églises est en ce sens bien plus problématique que la lumière naturelle, qui est tout de même la création de Notre Seigneur Dieu.

Plus sérieusement, le déambulatoire autour du choeur ne peut en aucun cas constituer une intrusion dans ce dernier, puisqu'il est séparé, de fait et symboliquement par un mur de clôture, choeur en outre marqué au devant par le jubé, qui délimite lui aussi l'espace, et-ou par les grilles comme c'était l'usage bien que celle-ci aient aussi bien souvent disparues. Il est par ailleurs aussi nécessaire d'ajouter que ces églises cathédrales, "Sobor" possèdent le plus souvent plusieurs autels qui couronnent le chœur, par un rayonnement, il fallait bien y avoir accès. Chaque chose est donc à sa place, ne vous en déplaise. Il n'y a pas de confusion, le chœur est le chœur, le déambulatoire est le déambulatoire, la nef est ce qu'elle est etc. Cette relecture n'est pas valable.

Et c'est justement par l'endroit du choeur était trop marqué, voire inviolable et manquant de lisibilité qu'après Vatican II le clergé à installé des tables, plus proches des fidèles et outrageusement visibles. Là c'est grave, et c'est à mille lieues de l'orthodoxie
En outre, je ne vois vraiment pas en quoi une église avec un plan en croix peut-il prêter à une quelconque confusion.
Tout y est dans une symbolique, et une présence chrétienne, celle de l'Eglise (avec un grand "E") qui se réunie dans la Croix du Salut du Monde (l'église, avec un petit "é"), constituant par là une mise en abîme symbolique et physique du Saint Sacrifice, l'assemblée dans le Nef de Pierre, les chantres dans le transept, le tout tourné vers un Seul Lieu, le Seul Lieu qui vaille et qui donne toute son essence au bâtiment et même au monde, l'autel.

Question : L'église de Saint Serge à Paris n'a t-elle pas été construite dans le but d'être un temple protestant ? Que dire des offices qui s'y déroulent ? Et pourtant je n'y vois pas grand chose à redire, il y a même des vitraux par dessus le marché, et sans représentation des Saints Écritures.

Clovis,
Rex francorum

32.Posté par Marie Genko le 31/03/2014 22:03
C'est grâce à une discussion semblable à celle -ci que chacun d'entre nous peut s'enrichir et apprendre!
Merci à tous ceux qui se sont donné le mal de s'exprimer sur ce fil.

J'aimerais mettre tout le monde d'accord en disant, qu'à mon sens, c'est justement aimer son Prochain que de lui souhaiter de revenir à son Orthodoxie première!

Pourquoi? Mais simplement parce que l'hétérodoxie c'est le mensonge!
Et le mensonge il nous éloigne du Seigneur, au lieu de nous rapprocher de Lui !

Merci tout particulièrement, Nicodème pour votre message N°16
Lorsque vous écrivez:

"C'est cette perméabilité culturelle qui permettra , à terme , à condition qu'on apprenne à nous aimer au lieu de nous anathèmiser pour une virgule , qui permettra , disais-je , le lent retour à l'orthodoxie "

Vous prêchez une convaincue!
Les Orthodoxes doivent apprendre à respecter les Traditions locales occidentales tant que celles-ci ne sont pas en contradiction avec le contenu de notre Foi.

33.Posté par Clovis le 31/03/2014 23:02
Je me permets de revenir à la base de ce vain débat, énième querelle sur la toile de fond de l’œcuménisme, car c'est de cela qu'il est à toute fins utiles question.
La dialogue inter-religieux semble de plus en plus prendre une tournure digne du jeu des sept erreurs.
La Sainte Eglise que nous avons l'audace de comparer avec la mère de Notre Seigneur Jésus Christ, fut maintes fois représentée dans une icône dite odighitria. Elle montre le (bon) chemin. A mon humble avis c'est bel et bien là la plus grande vocation de l'Eglise.
Le schisme n'a cessé de s'amplifier avec la cessation de dialogue qui a pour point de départ une double excommunication chacun rejetant la faute sur l'autre. Là est la gravité de la posture, car l'Eglise orthodoxe et son homologue romaine, n'ont cessé de se repousser comme des aimants, au lieu de s'attirer mutuellement. Il est du devoir de l'Eglise de ramener sa petite soeur dans le droit chemin, cela passe par beaucoup d'exemple, mais jamais par celui de l'anathème et du jeu des sept erreurs car la posture devient semblable à celle des pharisiens, et qu'elle entretient la discorde, dont nous savons tous d'où elle prend sa source.
Alors je suis tout de même très étonné de lire sur un tel site une critique d'un hymne acathiste à la Mère de Dieu ! Car celui-ci aurait lieu dans un endroit jugé non propice. Primo l'hymne acathiste n'est pas un chant à Notre Dame de Paris, mais à la Vierge Marie, dont l'icône se trouve être précisément céans. Secondo, c'est le patriarche Alexis de bien heureuse mémoire lui-même qui a offert cette icône, pour qu'elle y soit placée et vénérée !
Le patriarche Alexis aurait donc commis une faute ? Un geste hétérodoxe horresco referens ? Avait-il interdit à tout orthodoxe de la vénérer ? Un peu de sérieux.
Il faut savoir raison garder jusque dans ses critiques, car l'on risque de se retrouver à la place des pharisiens qui tentaient le Christ, le jugeant sur sa pratique de la religion.
L'orthodoxie peut fort bien se passer de tels vexillaires.

Cordialement,
Clovis.

34.Posté par Clovis le 31/03/2014 23:56
PS : Saint Maxime le confesseur naquit au ciel au VIIème siècle ; le déambulatoire, permettant l'accès aux chapelles absidiales est apparu vers le IX siècle sous Charlemagne.

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