Ces reliques avaient été volées à la cathédrale Saint Nicolas de Nice, c'est Catherine Dolgorouki , le veuve de l'empereur Alexandre II , qui les avait donnée. Elle avait précieusement conservé ces objets et les avait légués à la cathédrale.

S.E. Alexis Mechkov, ambassadeur de la Fédération de Russie en France, a dit lors de la cérémonie: "Ces objets ont été trouvés et remis à la Fédération de Russie grâce au soutien des autorités française ainsi qu'à l'aide de nos avocats. Parmi ces objets il y a les vêtements dans lesquels l'empereur a passé les derniers jours de sa vie: son uniforme, trois mouchoirs brodés de ses initiales, un gilet et une chemise portant des traces de sang. Le Tsar les portait le jour de l'attentat du 13 mars 1881.

России вернули украденные платки и рубашку со следами крови Александра II
Реликвии были похищены из Свято-Николаевского собора в Ницце, куда их передала вдова императора, Екатерина Долгорукова

Ценные артефакты, связанные с историей императорской семьи, вернулись к России после нескольких лет напряженных поисков. Личные вещи, принадлежавшие императору Александру II, включая одежду, в которой российский царь провел последние дни своей жизни, были торжественно переданы представителями французской стороны послу РФ Алексею Мешкову.

Церемония передачи состоялась в Париже. В числе возвращенных реликвий – форменный мундир Александра, прижизненный портрет монарха, три платка с его же инициалами и, наконец, жилет и рубашка, в которых царь выехал из дворца в день рокового покушения на него, 13 марта 1881 года. Тогда несколько участников радикальной организации «Народная воля» забросали императорскую карету самодельными метательными снарядами. На одежде осталась кровь от смертельных ран, полученных Александром II при взрыве.

Все упомянутые вещи после гибели царя бережно хранила его вдова, Екатерина Долгорукова (Юрьевская), которая из России уехала жить во Францию. За некоторое время до смерти она завещала передать их Свято-Николаевскому собору в Ницце. Там они и хранились до тех пор, пока несколько лет назад не были украдены.


Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 17 Novembre 2018 à 08:37 | 8 commentaires | Permalien


Commentaires

1.Posté par N.B. le 11/11/2018 20:52
Chers amis, les effets appartenant au Tzar Alexandre II, détenus illégalement par l'ACOR, ont été remis à la cathédrale Saint Nicolas à Nice. Prochainement ils seront exposés dans le musée. Toutefois le Ministère de la Culture doit encore procéder à de restaurations afin de les préserver du temps.

Дорогие друзья, реликвии Царя Александра II вернулись в Собор Святого Николая в Ниццу. Эти бесценный и исторические реликвии долгое время не легально находились в руках у ACOR, теперь будет происходить реставрация с помощью Министерства культуры Франции; затем их можно будет увидеть в музее, при соборе.

2.Posté par Daniel le 12/11/2018 09:19
En quoi étaient-il détenus illégalement par l'ACOR ? Quels sont les arguments juridiques ? L'ACOR semble les avoir en sa possession depuis les années 30.

3.Posté par Vladimir.G: l'ACOR s'était-elle approprié ces objets ? le 14/11/2018 10:59
Le communiqué le plus complet concernant cette restitution est celui de RIA Novosti (https://ria.ru/culture/20181110/1532509568.html), repris par la plupart des autre media dont "Sputnik" en français (https://fr.sputniknews.com/culture/201811101038840124-empereur-russe-alexandre-II-retour-reliques/). C'est le prince Alexandre Trubetzkoy, président de l'Association "Alliance Franco-Russe", qui parle de vol, alors que l'ambassadeur de Russie cite "le soutien des autorités françaises et de nos avocats…" L'agence "rossaprimavera.ru/news" parle d'une "appropriation illégale par l'ACOR" (https://rossaprimavera.ru/news/63a3d468).

Il est clair que ces objets avaient été légués à la cathédrale de Nice par la veuve de l'empereur dans les années 1930; à cette époque, la cathédrale était gérée par l'ACOR dans le cadre d'un bail emphytéotique échu en 2008 mais la cathédrale n'a été restituée à l'état russe qu'après 5 ans de procédure et la condamnation de l'ACOR en 2013. En analysant ces différentes sources et sous réserve d'une clarification, il semblerait que l'ACOR s'était approprié ces objets et les avait retirés de la cathédrale avant de la restituer, ce qu'Alexandre Troubetzkoy qualifie de vol, et il a donc encore fallu 5 ans de démarches pour en obtenir la restitution...

NB: l'emploi du mot "reliques" pour ces objets est évidement une image...

4.Posté par Daniel le 14/11/2018 12:52
@Vladimir

Il y a un problème légal dans votre explication: "ces objets avaient été légués à la cathédrale de Nice". La cathédrale n'est ni une personne physique ni une personne morale à même de recevoir un leg ou une donation.

5.Posté par Mischa le 14/11/2018 16:30
Объясню причину слова "украдены и возвращены" Когда в 2007/ 2008 году была составлена юридическая экспертиза всех предметов Собора ( это делалось МИНюстом и МинКультуры Франции) то эти предметы числились в списках Собора - как впрочем и иконы и утварь и проч. Но когда после Суда, сверили списки то обнаружилось что эти вещи исчезли. Ими на протяжении всех лет судов владел АСОR ! Новые владельцы спросили " а где же эти предметы?". Ответы были самые разные: " они были нами переданы на выставку" , они храняться в безопасном месте" и проч. Обещали вернуть. Но на протяжении почти 8 лет не возвращали.
Пришлось требовать через суд. АСОRу пришлось вещи найти вернуть в СОБОР

6.Posté par Vladimir.G: l'ACOR s'était bien approprié ces objets le 14/11/2018 20:16
Merci bien cher Mischa (5)

Ces objets faisaient donc partie de l'inventaire des biens de la cathédrale (avec les icônes et les objets de culte) établi juridiquement avec les représentants des gouvernements russe et français en 2007-8. Ils avaient disparu en 2013 et il a fallu 5 ans de procédure pour obliger l'ACOR à les restituer ...

Du point de vue légal, le legs a fait entrer ces objets dans le patrimoine de la cathédrale qui constitue un "objet patrimonial" comprenant des biens meubles et immeubles...

7.Posté par Daniel le 15/11/2018 11:14
Merci pour l'explication...

8.Posté par PHOTOS - Jean Kourdukoff le 18/11/2018 16:04

Cérémonie, aujourd'hui, de la remise officielle des effets d'Alexandre II à la cathédrale Saint Nicolas de Nice.

Photos https://www.facebook.com/photo.php?fbid=192477761681765&set=pcb.192482331681308&type=3&theater

9.Posté par Qui a volé la chemise du tsar Alexandre II ? le 22/11/2018 15:10
Qui a volé la chemise du tsar Alexandre II ?
Nice


La fédération de Russie et les descendants niçois des Russes blancs s’arrachent les reliques de l’empereur. Une nouvelle salve d’hostilités dans la longue guerre qui les oppose…

LAURE BRUYAS lbruyas@nicematin.fr

La fédération de Russie est venue chercher les reliques à l’église de la rue Longchamp.
Le 8 novembre, j’ai reçu un appel téléphonique d’un huissier. Il m’a annoncé qu’il était devant la porte de l’église de Longchamp et que si je n’ouvrais pas, il casserait les serrures. J’ai ouvert. Devant moi, se tenait une escouade : l’huissier, des policiers, un représentant de la fédération de Russie… Ils venaient récupérer des souvenirs historiques ayant appartenu à Katia, la veuve d’Alexandre II. Ils m’ont dit que Poutine voulait les montrer à Emmanuel Macron le 11 novembre. Ils avaient une ordonnance du juge du TGI [tribunal de grande instance] de Nice. Je n’ai pas eu le choix… » La voix d’Alexis Obolensky, viceprésident de l’association cultuelle orthodoxe russe de Nice (l’Acor), est lasse, ses épaules voûtées sous le poids des années et des coups. La mort dans l’âme, le vieil homme a remis aux envoyés de Moscou « un haut d’uniforme de l’empereur, un portrait sur verre, la chemise, le gilet et trois mouchoirs qu’Alexandre II portait le jour de l’attentat de 1 881 où il est mort ». Mais il ne cédera pas à « cette nouvelle indignité de l’État russe ». C’est le combat de sa vie. Une guerre sans merci entre l’Acor, créée par les Russes blancs exilés sur la Côte d’Azur, et la fédération de Russie. «Je ne peux pas accepter de tout leur laisser », martèle le vice-président d’Acor.

Le cimetière devant la justice

En 2013, au terme de plusieurs années de procès et de déchirements, la Russie a récupéré la propriété de la cathédrale Saint-Nicolas, gérée depuis 1927 par les Niçois. Reste le bras de fer autour de la petite église de la rue Longchamp, les terrains qui jouxtent Saint-Nicolas et le cimetière où reposent 3 000 descendants des tsars et des émigrés russes et notamment Katia, réfugiée et morte à Nice en 1922. La Russie prétend que tout lui appartient.

L’Acor s’insurge. « La fédération de Russie a eu une décision de justice favorable sur Saint-Nicolas et a ensuite imaginé étendre la portée de cette décision à tous les biens niçois », dénonce Jean-Marc Szepetowski, l’avocat de l’association. Ces affaires sont devant les tribunaux, plusieurs procédures sont en cours. Dans ce contexte de tensions exacerbées arrive l’épisode des reliques. « La fédération de Russie présente une requête dans une procédure non contradictoire en affirmant que les objets mobiliers lui appartiendraient, qu’ils auraient été volés par l’Acor et qu’il y aurait urgence à les récupérer pour Poutine. Et la Russie obtient une ordonnance!», s’étouffe le conseil des Niçois. Me Szepetowski est hérissé : « Soit le magistrat qui a signé cette ordonnance, n’a pas lu la requête et c’est inquiétant. Soit il l’a lue et c’est encore plus inquiétant ! Les conséquences, c’est quand même de permettre à une personne de se rendre chez un tiers pour se faire remettre des objets sans aucune procédure statuée sur la propriété de ces biens ! ». « Ils m’accusent d’avoir dérobé les reliques !», s’indigne Alexis Obolensky, qui dégaine, comme un étendard de probité, le classement sans suite d’une plainte pour vol déposée contre lui par Moscou.

Un document signé par le procureur de la République de Nice le 9 novembre… le lendemain de l’arrivée de l’huissier aux portes de l’église Longchamp.

« Pièces portées disparues ! »

Un classement sans suite que la fédération de Russie balaie d’un revers de main.

Les Niçois ont bien barboté les reliques, maintient Stanislav Oranskiy, le chef de l’agence consulaire de Villefranche-sur-Mer, dépendant du consulat général de Russie à Marseille. «Elles appartenaient à l’église orthodoxe Saint-Nicolas qui appartient elle-même à la fédération de Russie. Ces reliques étaient là depuis 1920. En 2014, au moment de la restitution des lieux, l’Acor les a volées ».

Et ce ne sont pas les seules pièces qui manquent, accuse le représentant de Moscou : « Ces reliques font aussi partie du patrimoine français. Le ministère de la culture français nous a donné ordre au printemps de procéder à un récolement [inventaire] : 20 pièces sont portées disparues ».

Que deviendront le haut d’uniforme, la chemise et les mouchoirs du tsar Alexandre II ?

« Elles resteront à Saint-Nicolas où elles seront exposées et accessibles à tout le monde », promet Stanislav Oranskiy. Et d’ajouter : « Nous n’avons rien contre l’Acor, nous essayons de régler les problèmes paisiblement… Il est temps que cette guerre se termine ! ».

Rien n’est moins sûr : l’avocat des Niçois met la dernière main à une contre-attaque en justice pour récupérer les reliques…

10.Posté par Vladimir.G: là nous avons des détails... le 22/11/2018 16:02
Là nous avons des détails... mais pas totalement: nous savons sur quelle base juridique se fonde la Russie (commentaire 6), mais pas l'argumentation adverse. J'espère que ce sera autre chose que les jérémiades sans fondement juridique avancées dans le procès perdu en 2013!

11.Posté par Mischa le 22/11/2018 16:29
Нужно Оболенскому поблагодарить Господа, что его не посадили в тюрьму!

Уж если к нему пришли "приставы, полиция и понятые" то для этого были основания и судебное решение. Это решил ФРАНЦУСКИЙ СУД, а не Путин и Макрон. Пусть не пишет глупостей. Так что господину Оболенскому еще здорово повезло! и слава Французской судебной системе!
Владимир Golovanow пишет о " деталях" - вот они и открылись... позор АСОRу

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