Chaque 11 novembre, la Ville et les associations d’anciens combattants rendent hommage aux soldats morts pour la France durant la Première guerre mondiale. Cette année, un homme a souhaité donner une résonance particulière à la commémoration en honorant les soldats russes enterrés à Vitré.

En attendant, la cérémonie du vendredi 11 novembre, à partir de 9 h 45 au cimetière Saint-Martin, leur rendra un hommage solennel. « J’ai même trouvé un pope (prêtre chrétien orthodoxe) à l’église orthodoxe de Rennes. Il bénira toutes les tombes russes. Puis nous hisserons le drapeau russe dans le carré russe et le drapeau français dans le carré français. Et nous finirons par les deux hymnes. »

La suite de la cérémonie emmènera le cortège à l’église Notre-Dame vers 11 h, où le pope assistera le prêtre. Un dernier recueillement au monument aux morts, place du château, clôturera la matinée.

Les morts russes sur le front français de 14-18 commémorés à Mourmelon /Marne/

« Ils sont 22 inhumés au cimetière Saint-Martin. Il existe un monument avec leurs noms inscrits dessus », informe Jean-Yves Huet, nouveau responsable du protocole pour les manifestations patriotiques, qui « remercie » au passage son prédécesseur, Marcel Bordais.

Le premier groupe de soldats russes arriva à Marseille en avril 1916

. « Nous avons donc fêté les 100 ans cette année. » Au total, 45 000 Russes sont venus combattre en France. « Armes, vêtements, nourriture… Tout était pris en charge par la France. Et en plus, ils étaient payés cinq fois plus cher que les soldats français », révèle Jean-Yves Huet. SUITE
Drapeau et hymne russes: Le premier groupe de soldats russes arriva à Marseille en avril 1916

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 6 Novembre 2016 à 20:49 | 1 commentaire | Permalien


Commentaires

1.Posté par Vladimir G: PÈLERINAGE ANNUEL AU CIMETIÈRE MILITAIRE DE SAINT HILAIRE LE GRAND (MOURMELON) le 09/06/2019 12:54
PÈLERINAGE ANNUEL AU CIMETIÈRE MILITAIRE DE SAINT HILAIRE LE GRAND (MOURMELON)

L’ASSOCIATION DU SOUVENIR DU CORPS EXPEDITIONNAIRE RUSSE EN FRANCE (1916-1918)
vous convie le week-end de Pentecôte
au pèlerinage annuel au cimetière militaire russe de Saint Hilaire Le Grand (Mourmelon) où reposent les combattants russes tombés au champ d’honneur en France au cours de la 1ère Guerre Mondiale.

Programme:
http://infos-russes.com/regions/2019-06-08-mourmelon-pelerinage-2019/

UN CORPS EXPÉDITIONNAIRE DE QUELQUES 50.000 HOMMES fut envoyé en France et dans les Balkans de 1916 à 1918

Équipés et armés par la France, portant le casque français frappé d'un aigle bicéphale, les soldats de la 1ère brigade débarquèrent à Marseille en avril 1916, furent immédiatement acheminés jusqu'au camp de Mailly, en Champagne et affectés au secteur de Suippes et d'Aubérive où ils furent remplacés par la 3e brigade en octobre 1916.

Au début de 1917, les deux brigades du corps expéditionnaire russe ont occupé le Fort de la Pompelle près de Reims, puis ont participé à l'offensive déclenchée par le général NIVELLE, et se sont distinguées dans l'attaque du Mont Spin au cours de laquelle elles ont subi de lourdes pertes.

Après la révolution bolchevique d'octobre 1917 et la signature du traité de paix de Brest-Litovsk en mars 1918, 400 officiers et soldats russes ont décidé de continuer le combat au sein d'une Légion russe de volontaires qui se battit dans l'armée française jusqu'à la victoire.

LE CIMETIÈRE MILITAIRE RUSSE DE SAINT HILAIRE - MOURMELON

871 soldats reposent là sur les 4000 victimes du contingent russe qui participa à partir de 1916 aux combats sur le sol français, y sont enterrés autour d’une chapelle orthodoxe et d’un monument aux morts, qui existe depuis 1916 et est entretenu depuis 1925 par les autorités françaises.

Une association des officiers, anciens combattants du corps expéditionnaire, remplacée depuis la disparition du dernier survivant, dans les années 90, par l’association pour le souvenir, organise chaque année un pèlerinage et veille à la mémoire du rôle du Corps expéditionnaire en France et pour les relations franco-russes. La Russie a délaissé durant toute la période soviétique la mémoire de ses quelque trois millions de morts dans l’effroyable guerre de 14-18.


La chapelle orthodoxe de style Novgorod, a été édifiée en 1937 à proximité du cimetière militaire où elle perpétue le souvenir des soldats russes tombés aux combats pendant la Première Guerre Mondiale. Albert Alexandrovitch Benois, architecte russe de lointaine origine française a signé ce monument qui offre à la vue ses murs blancs, son toit vert clair (symbole de la terre), son clocheton bleu (symbole du ciel) et son clocheton d’or dans le style caractéristique des églises de Novgorod.

http://www.cndp.fr/crdp-reims/memoire/lieux/1GM_CA/cimetieres/russes/saint_hilaire.htm#russesenfrance

2.Posté par Vladimir G: inhumation d’un soldat russe inconnu au cimetière de Saint-Hilaire-le-Grand le 19/06/2019 16:15
Cérémonie de l’inhumation d’un soldat russe inconnu au cimetière de Saint-Hilaire-le-Grand

Le vendredi 25 janvier 2019 a eu lieu l’office des funérailles d’un deuxième soldat russe inconnu du Corps expéditionnaire de l’Armée Impériale russe venu en France en 1916, retrouvé récemment au Chemin des Dames. L’inhumation d’un premier soldat russe inconnu avait eu lieu le mercredi 22 mars 2017.

l’Archevêque était entouré par l’aumônier de l’Association du Souvenir du Corps Expéditionnaire Russe en France dont la Présidente est la Princesse Madame Elisabeth Obolensky le Très Révérend Protopresbytre Anatole Rakovitch ainsi que du Très Révérend Archiprêtre André Drobot, recteur du skyte de Tout les Saints russes, du Protodiacre Jean Drobot et de la chorale de la cathédrale de la rue Daru sous la direction du Protodiacre Alexandre Kedroff.

La cérémonie d’inhumation a eu lieu en présence de Monsieur Denis CONUS, Préfet de la Marne, de Madame Agnès PERSON, le Maire de Saint-Hilaire-le-Grand, d’un détachement cynophile de l’Armée française, de l’Attaché militaire de l’Ambassade russe et des représentants de familles.

À la fin de la prière de l’inhumation les enfants de l’école de la commune de Saint-Hilaire-le-Grand ont déposés des fleurs sur le cercueil manifestant ainsi la solidarité franco-russe qui existe depuis le sacrifice de ces soldats russes pour la France

http://www.exarchat.eu/spip.php?article2323

Ce soldat inconnu repose donc maintenant au milieu de 900 autres de ses camarades. On ne connaîtra jamais son histoire; on sait juste qu'il a du être tué en avril 1917, qu'il était âgé de 30 à 40 ans et mesurait environ 1,60 mètre...

Il s'agit du deuxième soldat russe inconnu retrouvé plus de cent ans après sa mort en Champagne Champagne: cent ans après l’attaque du Mont Spin, le corps d’un militaire du Corps expéditionnaire russe a été retrouvé sur l’ancien champ de bataille. Dans un entretien avec RBTH, l’auteur de la découverte, Pierre Malinowski, retrace le chemin long de plusieurs années qui l’a conduit jusqu’à cette trouvaille. Le 24 décembre 2016 sera ancré dans sa mémoire à vie. Ce jour-là son défi, lancé en 2013, a abouti : il a découvert dans le champ de Cormicy les ossements d’un soldat russe tombé le 19 avril 1917 lors de l’attaque du Mont Spin et porté disparu avec ses quelques 700 frères d'armes venus de Russie. La réalisation de ce rêve a demandé trois ans de travail, de fouilles acharnées et un important investissement personnel.

La dépouille a été extraite le 17 janvier. Pierre pourrait parler longtemps de ce soldat : il est parti d’Arkhangelsk pour arriver à Brest en juillet 1916 avec la 3ème brigade du Corps expéditionnaire russe.

C’était un jeune homme âgé de 20 à 30 ans, il était petit et très costaud. Il a été tué à 15h30, sur la première ligne de la bataille, une demi-heure après le début de l’attaque, qui a emporté presque deux milles soldats et officiers russes. Ses souffrances furent atroces, puisqu’il a eu deux les jambes amputées et le crâne complètement enfoncé, probablement par un éclat d'obus.

Son cadavre a été ramassé et jeté dans un trou situé sur le côté. Selon la position des ossements, le corps en décomposition semble avoir été tiré par la cartouchière. Depuis 100 ans il reposait au milieu des tranchées, à 1,70 m de profondeur. Des boutons d’uniforme frappés d’un aigle bicéphale, une ceinture correspondant à l’uniforme russe, des munitions et une croix orthodoxe ont été trouvés sur la dépouille. « C’est incroyable, en voyant la croix j’ai pensé que cet homme l’a embrassée juste avant de partir à l’assaut, et 30 minutes après il a été tué », raconte, ému, Pierre Malinowski, cet autodidacte passionné d’histoire.

Source: https://fr.rbth.com/art/histoire/2017/01/30/a-la-recherche-des-heros-dantan-une-passion-pas-comme-les-autres_692081

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