La famille Romanov a saisi vendredi la justice russe pour réclamer la reprise de l'enquête criminelle sur l'exécution du dernier tsar de Russie Nicolas II close il y a un an, ont annoncé leurs représentants lors d'une conférence de presse à Moscou.

La famille Romanov a saisi vendredi la justice russe pour réclamer la reprise de l'enquête criminelle sur l'exécution du dernier tsar de Russie Nicolas II close il y a un an, ont annoncé leurs représentants lors d'une conférence de presse à Moscou.
La grande-duchesse Maria Vladimirovna, chef de la maison impériale Romanov, "a déposé une plainte au tribunal Basmanny de Moscou en demandant de juger illégale et infondée" la décision du comité d'enquête du parquet russe de clore l'enquête, a déclaré l'avocat Guerman Loukianov.
Elle demande également d'"obliger le comité d'enquête à lui fournir une copie de la résolution sur la fermeture de l'enquête", selon la même source.

Selon les Romanov, la décision de clore l'enquête "contredit la décision de la Cour suprême" russe qui a reconnu en octobre 2008 Nicolas II et sa famille "victimes de la répression politique".
"Et le comité d'enquête semble estimer qu'ils ont été tués par des criminels", a ajouté Me Loukianov.

La demande de rouvrir l'enquête s'explique par le fait que la grande-duchesse ne veut pas qu'il "ait du nihilisme juridique" dans cette affaire, a-t-il poursuivi.Nicolas II, son épouse Alexandra et leurs cinq enfants, avaient été faits prisonniers puis exécutés par la Tcheka, la police politique de Lénine, le 17 juillet 1918 à Ekaterinbourg, dans l'Oural.
La famille Romanov et l'Eglise orthodoxe doutent par ailleurs que des restes humains découverts en 2007 dans la région d'Ekaterinbourg soient ceux du tsarévitch et de sa soeur Maria, assassinés avec toute leur famille, malgré les résultats de tests ADN en Russie, aux Etats-Unis et en Autriche.
"Ces restes sont enterrés dans la sépulture de la famille Romanov, mais nos avons des doutes", a déclaré Alexandre Zakatov, chef de la chancellerie de la maison Romanov.

AFP

Rédigé par l'équipe de rédaction le 15 Janvier 2010 à 13:18 | 12 commentaires | Permalien


Commentaires

1.Posté par Nicolas Ross le 16/01/2010 09:22
Je voudrais exprimer ma reconnaissance à la grande-duchesse Maria Vladimirovna et ma profonde satisfaction de la décision qu’elle vient de prendre. La tendance actuelle des responsables de l’enquête sur la mort de Nicolas II et de sa famille, des autorités civiles et, malheureusement, de certains auteurs proches de l’Église orthodoxe russe, est d’insister sur la responsabilité dans dans ce crime du peuple russe tout entier qui, à l’époque, aurait en quelque sorte généré le climat de haine ayant motivé un groupe d’extrémistes SR de gauche et bolcheviks dissidents de l’Oural à commettre l’irréparable. Le pouvoir central, à commencer par Lénine, n’aurait en rien été responsable de ce qui n’avait été qu’une affaire de droit commun et non une exécution politique.
Natalia Rozanova, par exemple, dans son livre « Tsarstvennyie strastoterptsy » (Moscou, 2008), très caractéristique de ces tendances actuelles et préfacé par un évêque orthodoxe, considère le juge Sokolov comme un incapable et un malhonnête (p. 403), accorde une confiance aveugle aux témoignages des bourreaux de la Famille impériale (en particulier à Yourovski, p. 437). Elle blanchit explicitement Lénine et le pouvoir soviétique de toute responsabilité dans le massacre de juillet 1918 (pp. 459-460) et insiste sur la responsabilité du peuple russe dans la mort du tsar et de sa famille (p. 436).
Tout semble indiquer que, comme dans d’autres domaines (la guerre civile, la Seconde Guerre mondiale), les autorités russes actuelles cherchent à clore définitivement un débat inopportun et à élaborer une version officielle des événements qui ne remettrait pas en cause leur légitimité en qualité d’héritier déclaré du pouvoir soviétique. Nicolas Ross

2.Posté par Marie Genko le 16/01/2010 10:36

Sa Sainteté le Patriarche Alexis II avait montré le chemin dans cette affaire, en ne participant pas à l'inhumation des restes de Nicolas II, de l'impératrice Alexandra et de trois de leurs enfants à Saint-Pétersbourg en 1997.
Espérons que l'Eglise orthodoxe russe saura, sous la conduite de Sa Sainteté Cyrille Ier, continuer à défendre la vérité historique de cette page douloureuse de l'Histoire de Russie

3.Posté par vladimir le 16/01/2010 21:55
Je n'ai pas retrouvé le communiqué de clôture de l'enquête mais il me semble qu'il y a 2 questions distinctes:

1/ La réalité du massacre et l'identité des restes découverts lors des deux campagnes de fouilles (ceux de la première campagne sont inhumés dans la sépulture de la famille Romanov, mais les restes du tsarévitch Alexis et de la grande-duchesse Marie Nikolaevna sont toujours en attente ailleurs): la dessus ce que j'ai lu semble claire (cf. l'interview du responsable de cette enquête, V.N. Soloviev, sur http://www.interfax-religion.ru/?act=interview&div=191): toute la famille impériale a été massacrée et il semble bien scientifiquement démontré maintenant qu'il s'agit des restes de toute la famille et de leurs serviteurs.

2/ La responsabilité du massacre: je n'ai jamais rien lu qui indiquât que l'enquête ait porté là-dessus et du moins rien n'a été publié à ma connaissance. Toutefois le même V.N. Soloviev, se parant de sa compétence d'enquêteur en chef, fait porter la responsabilité de la décision sur les seules autorités locales et "l'humeur populaire" en dédouanant explicitement Lénine et Sverdlov dans une très longue et détaillée interview à "La Pravda" du 6 juin 2009, (cf. http://kprf.ru/rus_soc/67453.html). Il me semble pourtant que ce que j'avais lu précédemment, en particulier sous la plume de mon ami Nicolas Ross, établissait clairement la responsabilité de Lénine, Sverdlov et compagnie. Tirer ces responsabilités au claire est donc absolument nécessaire et la demande de SA Maria Vladimirovna de connaitre les conclusions officielles de l'enquête est effectivement très importante et bienvenue.



4.Posté par Nicolas Ross le 17/01/2010 15:13
Voilà un témoignage qui me semblé crédible et qui ne figure pas dans les publications qui soutiennent la thèse officielle. Il s’agît d’un extrait irrécusable des souvenirs de Léon Trotski. Lui-même souhaitait un procès à Moscou et on ne voit pas pourquoi il aurait inventé ces faits.
«Lors de l'un de mes courts séjours à Moscou, raconte le commissaire du peuple à la Guerre, je pense que c'était quelques semaines avant l'exécution des Romanov, je remarquai fortuitement devant le Bureau politique [du Parti communiste], qu'en raison de la situation préoccupante dans l'Oural, il serait bon d'accélérer le procès du tsar. J'avais en vue un procès public, qui aurait dû mettre à jour les actions de tout un règne. [...] Lénine répondit répondit que cela aurait été très bien si cela avait été réalisable. Mais le temps pouvait manquer. Il n'y avait eu aucune discussion, car je n'insistais pas sur ma proposition, plongé dans d'autres affaires. [...]
Mon séjour suivant à Moscou avait eu lieu après la chute de Ékatérinbourg. [...] Je demandai, en passant, à Sverdlov, lors d'une conversation que j'avais eue avec lui :
— À propos, et où est le tsar ?
— C'est fini, répondit-il. Il est fusillé.
— Et où est sa famille ?
— Et sa famille avec lui.
— Tous ? demandai-je, visiblement avec une nuance d'étonnement.
— Tous, répondit Sverdlov, et alors ?
Il attendait ma réaction. Je ne répondis rien.
— Et qui a pris la décision ? demandai-je.
— C'est nous tous, ici, qui avons décidé. Ilitch [Lénine] considérait qu'il était impossible de leur laisser un étendard vivant, surtout au vu des difficultés actuelles. [...]
C'était au fond une décision non seulement appropriée, mais même indispensable. [...] Les masses ouvrières et paysannes ne pouvaient douter un seul instant : elles n'auraient ni compris, ni accepté aucune autre solution. Cela, Lénine le sentait parfaitement. Il possédait au plus haut degré la capacité de réfléchir et de sentir à la place des masses et avec les masses.»
Il fait rappeler, par ailleurs, que les comptes-rendus des réunions où aurait pu être prise la décision d’exécuter Nicolas II et sa famille ont opportunément disparu. Le 20 novembre 2008, le procureur V.N. Soloviev m’a lui-même écrit que les archives du Soviet de l’Oural avaient probablement disparu en juillet 1918 lors de l’attaque du train qui les transportait « pendant le soulèvement de Neviansk ». Il ajoutait : « On n’a également pas retrouvé les archives de la Tchéka moscovite en rapport avec l’Oural pour la période de mars à septembre 1918. » (Lettre personnelle du 20 novembre 2008.)


5.Posté par vladimir le 17/01/2010 20:07
С Рождеством Христовым cher Nicolas!

Je pense que nos échanges intéressent suffisamment pour que nous les continuions sur ce blog…
Je suis d'accord avec toi pour considérer qu'il est indispensable d'identifier clairement et officiellement les véritables responsables de ce massacre, ensuite il sera possible de les juger à titre posthume, et je trouve inadmissible que cela ne semble pas faire partie des missions de la commissions d'enquête.
Je pense que tu connais l'article de La Pravda que je cite. Pour nos lecteur, j'en traduis le passage qui répond à ton commentaire: c'est la dernière question de l'interview, elle donne le ton de l'ensemble…

QUESTION: y a-t-il au moins une preuve documentaire indirecte qui, pourrait-on dire, incriminerait Lénine et Sverdlov pour l'organisation du massacre de l'ex-tsar et de sa famille?

REPONSE de V.N. Soloviev: Non. On pourrait citer un "fait" (*), mais il apparait qu'il est dès le départ sujet à caution. Pourtant on s'y réfère! Il s'agit d'une inscription dans le journal de Trotski bien plus tardive, faite dans les années 30. Et il écrit que, quelque temps après, soi-disant revenant du front, il a appris la mort du tsar et de toute sa famille. Alors il a demandé a Sverdlov: "Qui a décidé" et l'autre aurait répondu; " Ilitch a décidé".
Mais une telle conversation, après coup, n'a pas pu avoir lieu! Elle n'a pas pu avoir lieu parce que dans le compte rendu de la réunion où Sverdlov a annoncé l'exécution de l'ex-tsar, parmi les participants il y a le nom de Trotski. Ainsi il a inventé après coup cette conversation "au retour du front" avec Sverdlov au sujet de Lénine.
En fait je suis persuade, et je vous l'ai déjà dit, que Trotski commençait à jouer à fond son propre jeu; il n'y donc pas de quoi s'étonner…

(*) tous les guillemets dont dans l'original

6.Posté par Nicolas Ross le 18/01/2010 08:17
Il y a quelques autres faits qui viennent corroborer la thèse de la culpabilité du pouvoir central. En particulier la fameuse "Note" de Yourovski. En commençant son récit, Yourovski affirme avoir reçu ses ordres du centre. On peut également constater que ce qui se passait dans la Maison Ipatiev était suivi à Moscou avaec une attention extrême et qu'on ne pouvait rien y décider sans l'aval des autorités centrales. Il y a des documents qui le confirment. Le remplacement du premier commandant de la maison par Yourovski, qui sera chargé de l'exécution, a été, par exemple, une décison de Moscou.
Quant à Trotski, on ne voit pas en quoi le fait d'attribuer à Lénine la décision d'exécuter la Famille impériale, tout en affimant qu'il approuvait cette décision, pouvait le servir.
Par ailleurs, la "disparition" de dossiers sensibles des archives soviétique se retrouve dans bien d'autres affaires gênantes pour le pouvoir. Par exemple en ce qui concerne les enlèvements des généraux Koutiépov et Miller. Comme pour l'assassinat de Nicolas II et de sa famille, on a reconnu le fait sans dévoiler les circonstances.

7.Posté par vladimir le 03/02/2010 19:14
Interfax publie l'interview du duc Dimitri Romanovich Romanov, arrière petit fils de l'empereur Nicolas 1er, qui dit que lui et son frère Nicolas sont très choqués que les restes du tsarévitch Alexis et de la grande duchesse Marie ne sont toujours pas enterrés. Ils considèrent que ce sont bien leurs restes qui ont été mis à jour en 2007 et dit 'cela n'est pas chrétien... on ne doit pas les conserver comme cela, dans un réfrigérateur... " et le duc a émis le souhait que l'Eglise russe et les autorité feront rapidement quelque chose.

Précédemment il avait dit que l'Association des membres de la famille Romanov considère que ces restes
doivent reposer avec ceux des autres membres de la familles impériale, dans la forteresse Pierre et Paul à Saint Petersbourg, "mais s'il est décidé de les enstérer à Ekatirinbourg, nous soutiendrons la décision"

Notons que la grande-duchesse Maria Vladimirovna ne fait pas partie de l'Association

Cf http://www.interfax-religion.ru/?act=news&div=33266

8.Posté par Cathortho le 03/02/2010 21:58
Dans son livre intitulé "Vladimir Poutine et l'Eurasie", Jean Parvulesco, auteur interessant mais chez qui, comme on dit, "il y a à prendre et à laisser", écrit ceci dans le chapitre intitulé "La signification suprahistorique du massacre des derniers Romanov" :

"Terrifiant intersigne, la maison de l'ingénieur Ipatiev, à Ieakaterinbourg, réquisitionnée et convertie sur les ordres de V.I. Lenine en "maison à destination spéciale" [...] portait le même nom, et n'était-ce pas bien dans un dessein arrêté, de nature secrètement symbolique, qu'une autre maison Ipatiev, qui, en 1613, avait abrité la naissance de la dynastie des Romanov.
En effet, c'est au Monastère Ipatiev, à Kostroma [...] que Mikhail Féodorovitch Romanov avait été sacré, en 1613, Empereur de toutes les Russies.
Or, fait à relever, cinq ans seulement avant les événements sanglants ayant eu lieu dans la "maison à destination spéciale" de Iekaterinbourg, l'Empereur Nicolas II et toute la famille impériale n'avaient-ils pas participé, au Monastère Ipatiev à Kostroma, aux cérémonies solennelles du trois centième anniversaire de la naissance de la dynastie des Romanonv ?".

Si ce qui est relaté dans ces lignes (et qui semble venir d'informations fournies dans un livre de Pierre Lorrain malheureusement épuisé : "L'assasinat de Nicolas II", éd Fleuve Noir, Paris, 1994) est exact, nul doute que les intentions des sectateurs christophobes de l'Etoile rouge étaient d'éradiquer à la racine le lien sacré unissant les Romanov à la Sainte Eglise. Alors, l'auteur a raison d'écrire un peu plus loin :

"Le rapport sur le massacre de la famille impériale parvint à Mocou le soir du 17 juillet, et V.I. Lénine en fut directement informé, sur le champ, au Kremlin, en plein conseil des ministres, qu'il fit interropre pour quelques instants afin que Jacob Sverdlov puisse brièvement annoncer la nouvelle. Ensuite, V.I. Lénine exigea que l'on reprenne aussitôt le fil des travaux - sur les inoculations scolaires dans la région de Moscou - tout comme si de rien n'était, la nouvelle de la liquidation physique de l'Empereur - on cachait encore le sort de sa famill - n'ayant en réalité déjà plus aucune e'importance. Alors que, en fait, il s'agissait, pour V.I. Lénine, du moment même de sa réalisation suprême."

Comment, dès lors, douter de la culpabilité du "pouvoir central" et de la nature particulière de cette culpabilité ?

9.Posté par Joukov le 14/04/2010 11:56
@Cathortho
Pierre Lorrain a écrit un autre livre très bien documenté consacré au massacre de la famille impériale: "La fin tragique des Romanov" (éditions Bartillat). Il montre que les bolcheviks ne se débarrassèrent pas seulement de Nicolas II et de ses proches (y compris les domestiques) mais de tous les membres de la famille qui leur tombèrent sous la main, comme Michel Alexandrovitch, le frère de Nicolas, la grande-duchesse Ella, soeur d'Alexandra, et plusieurs cousins et oncles de Nicolas.

10.Posté par Cathortho le 14/04/2010 15:57
@ Joukov

Oui, vous avez raison de rappeler cette volonté sinistre de Lénine et de ses tueurs de supprimer totalement la famille impériale et même jusqu'à leur compagnons de détention: le docteur Botkine, Troup le valet de pied de l'Empereur, Demidovala femme de chambre de l'Impératrice et Kharitonov le cuisinier.
Il faut rappeler aussi que la Reine Marie-Antoinette et l'Impératrice furent toutes deux victimes des mêmes accusations de trahison pro-allemande et, mille fois pire, des mêmes accusations abjectes concernant l'attitude de ces pauvres mères envers le Dauphin et envers le Tsarévitch. Preuve que c'est le même Mystère d'iniquité qui a agit derrière la révolution française et derrière la révolution russe.

11.Posté par de Bentzmann Hervé le 28/02/2011 11:28
Quelques détails intéressants sur Yurosky qui pourraient impliquer les autorités :


http://www.alexanderpalace.org/2006yurovsky/

12.Posté par vladimir le 28/02/2011 14:24
Rien de bien nouveau en dehors de la jeunesse de Jourovsky. Ce texte et bien dans la ligne officielle: il accrédite la thèse officielle de la seule responsabilité du Soviet de l'Oural, en déchargeant Lénine, Sverdlov et "le Centre" dont parle Yourovsky de toute responsabilité... (cf. commentaires de N. Ross No 1, 4, 6 ci-dessus). C'est toutefois fait de façon habile, donc d'autant plus pernicieuse: "Yurovsky received his final orders" ne dit pas de qui, mais trois phrases plus loin "Yurovsky managed to convince the members of the Ural Regional Soviet" laisse penser que les ordres venaient de là...

Il est bien triste de constater que la justice russe, toujours aux ordres, ait préféré ne pas faire la lumière là-dessus et a clos l'affaire:
MOSCOU (AFP) — L'enquête sur l'exécution du dernier tsar de Russie, Nicolas II, et de sa famille n'a pas découvert d'éléments prouvant que le père de la révolution bolchevique, Lénine a donné l'ordre de les tuer, a indiqué lundi le journal russe Izvestia, citant le chef des enquêteurs.

"Les principaux experts sur ce sujet ont participé à l'enquête, des historiens, des archivistes. Et je peux dire aujourd'hui avec certitude qu'il n'y a aucun document crédible prouvant que cela a été fait à l'initiative de Lénine ou de (Yakov) Sverdlov", un autre haut responsable bolchevique, a déclaré Vladimir Soloviov, un des chefs du comité d'enquête du parquet russe.

La justice russe a clos le 14 janvier l'enquête sur l'exécution du tsar et de sa famille. Des descendants de la famille impériale avaient obtenu en mai la réouverture de l'enquête qui avait été classée dans un premier temps par un tribunal de Moscou.

En 2008, la Cour suprême russe russe avait reconnu en octobre 2008 Nicolas II et sa famille comme "victimes de répression politique", mais une première enquête pour déterminer les responsables du crime, avait été abandonnée début 2009 par le comité d'enquête auprès du parquet.
Les enquêteurs du parquet estiment en effet que le meurtre des membres de la famille impériale est une affaire criminelle et non politique.
Nicolas II, son épouse Alexandra et leurs cinq enfants, avaient été faits prisonniers puis exécutés sommairement par la Tcheka, la police politique de Lénine, le 17 juillet 1918 à Ekaterinbourg, dans l'Oural.
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5iIAYER7PG6AoK2BByDW8lsQ29P0w?docId=CNG.c...

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