Un article bourré d'erreurs et d’imprécisions de "La Voix de la Russie" donne des précisons intéressantes grâce à une interview du porte-parole du Patriarcat de Moscou, le diacre Alexandre Volkov:

Citation:
« Les questions à discuter ont une résonnance œcuménique, et à présent il s’agit de systématiser et de préciser tous ces thèmes. L’un des sujets dominants, compte tenu des réalités contemporaines, est la menace à la présence des chrétiens au Proche-Orient. En premier lieu, en Syrie. On examinera de même d’autres problèmes non moins importants. »

En ces décennies on a réussi à surmonter les divergences entre les églises sur la plupart de ces problèmes. Mais il reste des questions controversées, par exemple, qui et comment peut octroyer l’autocéphalie à telle ou telle autre église. A présent les églises orthodoxes se sont entendues qu’il n’était possible d’accorder l’indépendance qu’avec l’accord de toutes les églises orthodoxes locales. Le seul pépin est de savoir quelle sera la formule et les primats de quelles Eglises locales doivent signer les premiers un tel document. Afin de régler cette question il convient de clarifier le problème de diptyques, dit le chef du département des relations extérieures du Patriarcat de Moscou le métropolite de Volokolamsk Hilarion.

« Un diptyque est l’ordre officiel de l’énumération des Eglises. Toutes les Eglises (orthodoxes) reconnaissent les cinq premières places dans le diptyque – ce sont les Patriarcats de Constantinople, d’Alexandrie, d’Antioche, de Jérusalem et de Moscou. Ensuite il y a des divergences. Sur ce thème on n’a pas encore débouché vers un consensus. »

D’ailleurs, les Eglises ne sont pas pour le moment unanimes de même dans la question de la primauté en Panorthodoxie. En décembre 2013 le Synode de l’Eglise orthodoxe russe a adopté le document, suivant lequel aucune des Eglises n’avait la primauté sur les autres. Cette opinion, il est vrai, n’est pas partagée à Istanbul. Et si à cette rencontre le problème de la primauté ne sera pas concerté, alors on devra probablement à nouveau reporter la date du Concile panorthodoxe qu’on attend depuis si longtemps.