L’ARCHEVEQUE DE GENEVE MICHEL (ÉGLISE RUSSE A L'ETRANGER) A KAZAN POUR LE "CONGRES DES ORTHODOXES DU TATARSTAN"
L’ARCHEVEQUE DE GENEVE MICHEL (ÉGLISE RUSSE A L'ETRANGER) A KAZAN POUR LE "CONGRES DES OTHODOXE DU TATARSTAN" ET LE IVe FORUM NATIONAL DU PROGRAMME «SAINTETE DE LA MATERNITE»

UN EXEMPLE DE MULTICULTURALISME REUSSI: Le Tatarstan, situé su la Volga 800 Km à l'est de Moscou, est la plus importante des républiques à majorité musulmane en Russie comme le symbolise la grande mosquée qui domine le kremlin. Inaugurée en 2005, elle a été construite dans un style résolument moderne, à l'emplacement de celle qui été détruite lors de la prise de la ville par Ivan le Terrible en 1552, pour symboliser cet Islam ouvert et tolérant qui caractérise le Tatarstan: la majorité de ceux qui se réclament de l'Islam dans les sondages se disent ni chiites ni sunnites, simplement Musulmans , mais les universitaires que j'ai rencontré se réclament du sunnisme modéré et se flattent que des théologiens de Kazan ont conseillé Atatürk lors de l'instauration du régime laïc en Turquie.

Mais le Tatarstan est surtout un exemple de multiculturalisme réussi depuis le fameux édit de tolérance de Catherine II autorisant l'élection d'imams locaux (1783, cela évitait la venue de prédicateurs étrangers, exemple à suivre!) puis la nomination d'un mufti représentant les musulmans de l'empire et la construction de mosquées. Un bel exemple en est donné par cette année par la réunion de "Forum des orthodoxes du Kazakhstan" suivi du IV forum national du programme « Sainteté de la maternité », les 26-27 novembre 2015 à Kazan qui portait sur « Les traditions familiales séculaires, fondement de l’avenir de la Russie ». Ils réunirent côte à côte les représentants de l'Église orthodoxe russe, archevêque de Kazan en tête, les leaders musulmans menés par le Grand Mufti et chef de la "Direction Spirituelle Centrale des Musulmans" de Russie" (https://en.wikipedia.org/wiki/Talgat_Tadzhuddin) et l'Administration publique avec le Président du Tatarstan: plus de 700 délégués russes et étrangers avec aussi des représentants de la société civile, chercheurs, professeurs d'universités, représentants des mouvements de jeunesse…

Le plus remarqué des délégués occidentaux était l’archevêque Michel (Donskoff) de Genève et d’Europe occidentale (Église russe à l'Étranger, ICI, dont l'intervention est mentionnée par la plupart des media. Il a dit que "la figure de Dieu disparait de la face de la société occidentale" alors même qu'elle "grandit" en Russie et au Tatarstan en particulier. "La vie sociale est menacée à l'Ouest," précisa le prélat, car "on met en doute les qualité essentielle de la créature de Dieu", on conteste des concepts comme mari et femme, mère et père… et l'archevêque dit espérer que "cela n'atteindra pas" la Russie et ses régions car "vous saurez vous défendre," lança-t-il au participants du forum. " , Traduction VG

Lire aussi L'archevêque Michel /Donskoff/ de Genève EORHF celebre ses 70 Ans
L’ARCHEVEQUE DE GENEVE MICHEL (ÉGLISE RUSSE A L'ETRANGER) A KAZAN POUR LE "CONGRES DES ORTHODOXES DU TATARSTAN"

Les autres exposés ont mis en évidence les problèmes auxquels est confrontée la Russie dans le domaine de la démographie et de l'amélioration de la qualité de la vie. Le pourcentage élevé d’avortements et le nombre des divorces et les participants ont souligné la nécessité d'un soutien des familles nombreuses de la part de l’état et des organismes spécialisés pour stabiliser le développement de la société et favoriser la prospérité du pays. Mospat. Un appel en ce sens a été repris dans le communiqué final

V.G.
L’ARCHEVEQUE DE GENEVE MICHEL (ÉGLISE RUSSE A L'ETRANGER) A KAZAN POUR LE "CONGRES DES ORTHODOXES DU TATARSTAN"

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 18 Décembre 2015 à 12:08 | 2 commentaires | Permalien


Commentaires

1.Posté par Vladimir.G: Depuis des siècles, les religions ont coexisté pacifiquement dans une ambiance de respect et de confiance mutuels," le Président de l'Azerbaidjan Ilham Aliyev le 06/01/2016 12:02
Bakou - APA. Le Président Ilham Aliyev a félicité la communauté religieuse orthodoxe de l’Azerbaïdjan.

« Mes chers compatriotes !

Je tiens à adresser à vous, ainsi qu’à l’ensemble de la communauté chrétienne de l’Azerbaïdjan mes félicitations pour la fête de Noël et exprimer mes meilleurs vœux.

Depuis des siècles, les religions ont coexisté pacifiquement dans une ambiance de respect et de confiance mutuels, les représentants de différentes nations et des communautés ethniques ont démontré un patriotisme unique, une solidarité et une unité indéfectible concernant l’idéologie azerbaïdjanaise.

Préserver la diversité culturelle et ethnique, soutenir et promouvoir le multiculturalisme constituent l’un des objectifs principaux de la politique que nous menons. Toutes les conditions démocratiques ont été créées pour que les minorités ethniques puissent sauvegarder leurs valeurs nationales et spirituelles, leur religion, leurs traditions, ainsi que développer leur langue et culture. Je suis heureux de souligner que nos citoyens chrétiens participent activement dans toutes les sphères de la vie sociopolitique du pays en apportant leurs contributions aux relations interethniques et interreligieuses.

Chers amis,

La fête de Noël qui marque la naissance de Jésus et est célébré solennellement chaque année en Azerbaïdjan reflète la nouveauté, la paix, le triomphe de la miséricorde et de la compassion. Que cette belle journée apporte du bonheur et de l’abondance à vos familles.

Joyeux Noël ! » dit la lettre.

2.Posté par Vladimir.G: Cyrille BRET: Les tensions confessionnelles entre une orthodoxie majoritaire et un islam fort mais minoritaire traversent l'histoire de l'État russe. le 24/02/2016 13:48
Au cours des siècles, l'islam russe s'est développé jusqu'à faire partie du pays tout en restant en tension avec l'empire tsariste, le régime soviétique et la Fédération de Russie.

La Russie, terre d'islam

Les tensions confessionnelles entre une orthodoxie majoritaire et un islam fort mais minoritaire traversent l'histoire de l'État russe.

L'identité nationale s'appuie sur le refus du « joug tatar » des musulmans mongols qui, de 1236 à 1480, ont soumis au paiement d'un tribut les princes chrétiens de Moscou, Souzdal, Vladimir, etc. Les batailles remportées contre les armées musulmanes ont structuré l'identité politique de la Russie naissante autour de figures comme Dimitri Donskoï, vainqueur de la bataille de Koulikovo en 1380.

Du XVIIe au XIXe siècle, l'empire des tsars s'est construit contre les principautés musulmanes d'Asie centrale (notamment sous Ivan IV le terrible) et contre le sultanat ottoman, notamment sous Catherine II et Nicolas Ier. C'est à cette époque que se développe un « césaro-papisme » russe qui place l'Église orthodoxe aux côtés du pouvoir et, très largement, de sa domination : le tsar et le patriarche de Moscou sont alors unis pour faire de la Russie la terre du christianisme authentique, et de Moscou la « troisième Rome ».

Quant aux Bolcheviks, ils sont sensibles à la reconnaissance des droits des minorités ethniques, culturelles et religieuses, surtout en Asie centrale, comme l'ont montré les livres d'Hélène Carrère d'Encausse sur la naissance de l'URSS. Mais les autorités soviétiques ont bien vite cédé à un athéisme militant hostile tout aussi bien à l'islam qu'à l'orthodoxie. Elles ont ainsi détruit nombre de mosquées, Staline déportant même en masse les Tatars, première population musulmane du pays. De plus, la chute de l'URSS a été due en partie à l'affrontement avec le jihadisme d'Afghanistan et au dynamisme démographique des musulmans soviétiques.

Toutefois, l'histoire de la Russie n'est pas seulement structurée par une lutte séculaire contre l'islam.
En 2012, ses nationaux se déclaraient orthodoxes à 41 % et musulmans à plus de 15 %, soit plus du double de la France (7 %) et le triple de l'Allemagne (5 %). L'islam de Russie ne résulte pas de l'immigration ou de la décolonisation : le Tatarstan, la Volga et le Caucase sont musulmans depuis des siècles et plus de 7 000 mosquées sont actives en Russie. Sur le plan international, la proximité entre la Russie et des pays musulmans s'est affirmée par l'alliance, dans un premier temps avec l'Égypte, puis, à partir de 1979, avec l'Iran contre Israël et l'Arabie saoudite, alliés du rival américain depuis les années 1940.

Depuis des siècles, la Russie est une terre d'orthodoxie chrétienne et une terre d'islam. La Russie est aussi un pays musulman !

Le retour d'une rivalité confessionnelle

Dans son action, le président Poutine reconduit la proximité ambivalente de la Russie et de l'islam jusqu'à aujourd'hui.

Les tensions ont été réactivées durant les guerres de Tchétchénie (1994-1996 et 1999-2000), notamment pour rétablir l'autorité de l'État central et établir l'image d'homme fort du successeur de Boris Eltsine. En retour, les vagues d'actes terroristes (théâtre de la Doubrovka en 2002 et école de Beslan en 2004) ont ravivé l'anti-islamisme dans l'opinion; et le renouveau de l'orthodoxie a présenté l'islam comme une menace à la « russité ». Sur la scène internationale, l'affrontement entre la Russie et les organisations jihadistes est aigu. En particulier, Daech (acronyme arabe de l'organisation État islamique) fait grief à Moscou de soutenir les alaouites du régime Assad et de dominer le Caucase. Aujourd'hui, la scène intérieure russe est largement occupée par la lutte des forces de sécurité contre le califat du Caucase, affilié aux organisations jihadistes internationales, l'État islamique en tête.

Néanmoins, sur le plan géopolitique, la Russie a des coopérations fortes avec des puissances musulmanes : elle est le patron de la Syrie du clan Assad depuis les années 1970; elle est le fournisseur, l'avocat et l'allié de la République islamique d'Iran depuis 1979; elle réussit à maintenir avec l'Égypte des relations tumultueuses mais étroites, comme en témoignent les relations suivies de Vladimir Poutine avec le régime de Sissi.

De plus, la Fédération russe dialogue constamment avec les États musulmans d'Asie centrale dans l'Organisation de coopération de Shanghai, Kazakhstan en tête. C'est que la Russie fait la différence entre ses ennemis « extrémistes » (salafistes et wahhabites) et ses alliés « fondamentalistes », selon la distinction de l'ancien Premier ministre Primakov. Elle a même, depuis 2005, le statut de membre observateur de l'Organisation de la conférence islamique (OCI) ! Les tensions avec les puissances sunnites pro-occidentales sont contrebalancées par les liens avec Téhéran, Damas et Le Caire. Et, en Tchétchénie, la présidence Poutine soutient le régime de Kadyrov qui revendique un retour marqué à l'islam.

Qu'on ne s'y trompe donc pas : quand Vladimir Poutine, appuyé par le patriarche Cyrille, oppose chrétienté russe et islam moyen-oriental, il surjoue largement l'affrontement religieux pour rallier à lui les États fondateurs de l'Europe menacés par le terrorisme (France, Allemagne) et pour en appeler aux États d'Europe orientale hostiles aux migrations de réfugiés syriens. En somme, la guerre de religion entre la Russie et l'islam est un trompe-l'œil tactique destiné tout à la fois à justifier l'intervention russe en Syrie, à diviser les Européens sur la question des réfugiés et... à préparer l'élection présidentielle russe de 2018.

Cyrille BRET
Ancien de l'ENS et de l'ENA, docteur, enseigne à Sciences Po Paris et dirige le site de géopolitique EurAsia Prospective.

3.Posté par Vladimir.G: Grand mufti du Tatarstan: «Nous tenons en haute estime le dialogue qui s''''est construit dans notre république, nous comprenons que nous vivons dans une maison commune et nous l''''estimons grandement," le 22/07/2016 23:54
Le patriarche Cyrille a rencontré le Grand mufti de la république du Tatarstan Kamil Samigoulline à Kazan.

«Nous tenons en haute estime le dialogue qui s'est construit dans notre république, nous comprenons que nous vivons dans une maison commune et nous l'estimons grandement," dit le mufti en s'adressant à la délégation du patriarcat. «Nous travaillons toujours main dans la main avec le métropolite de Kazan et du Tatarstan Théophane. Cest un homme de grande expérience, et j'écoute ce qu'il dit, a poursuivi le chef des musulmans du Tatarstan. Je voudrais également vous remercier. Beaucoup de musulmans aiment regarder votre émission "Le mot du pasteur» depuis longtemps* et essayer de copier votre façon juste de parler des valeurs commune à l’humanité, qui sont des vérités religieuses, à partir d'exemples simples et dans un langage simple».

Source: https://mospat.ru/ru/2016/07/22/news133999/
Traduction VG

* Note de VG: "Le mot du pasteur» est une émission religieuse diffusée depuis 1994 sur le canal 1 de la TV russe. Elle a longtemps été conduite par le métropolite Cyrille avant son élection au patriarcat et il continue d'intervenir comme patriarche.

4.Posté par Vladimir G: La question de l’enseignement supérieur de la théologie avait notamment été abordée. le 24/07/2016 11:15
Avant la visite du patriarche, le père Dimitri Safonov, secrétaire du Département de Relations Extérieures du patriarcat (DREE) et secrétaire exécutif du Conseil Interreligieux de la Fédération de Russie avait eu une rencontre préparatoire avec le Grand mufti Kamil Samigoulline. La question de l’enseignement supérieur de la théologie avait notamment été abordée.

https://mospat.ru/ru/2016/07/19/news133886/

5.Posté par Vladimir G: pour le Métropolite Théophane de Kazan et du Tatarstan, " Le respect de la religion de l''''autre doit être une norme de vie, surtout chez nous où il y deux religions principales, l''''Islam et l''''Orthodoxie" le 10/08/2016 15:49
Dans une interview à la télévision locale, le Métropolite Théophane de Kazan et du Tatarstan est revenu sur l'appel au don du sang qui a été fait ensemble par son diocèse orthodoxe et la Direction spirituelle des Musulmans appelaient ensemble. Il a souligné les relations réellement amicales qui existent au Tatarstan avec les Musulmans; ainsi le métropolite a personnellement participé au repas de rupture du jeune du Ramadan le 5 juillet…

"Mais personne ne transige avec sa foi: je suis orthodoxe et le mufti reste musulman. Nous sommes chacun à la tête d'une organisation religieuse, mais notre relation respectueuse et amicale n'est pas "pour la photo", pas du tout "pour la galerie". Le respect de la religion de l'autre doit être une norme de vie, surtout chez nous où il y deux religions principales, l'Islam et l'Orthodoxie," souligne Mgr Théophane.

De fait, la coexistence exemplaire entre Chrétien et Musulmans, qui dure depuis les édits de tolérance de Catherine II à la fin du XVIIIe siècle, constitue un exemple à suivre, comme le souligne le métropolite Théophane. Jean-François Colosimo n'écrit pas autre chose en citant Olivier Clément, "les musulmans méritent notre «respect têtu»*, c'est-à-dire que nous menions avec eux un dialogue persévérant parce qu'exigeant, autant fondé sur la vérité que sur l'humanité." (http://www.seraphim-marc-elie.fr/2016/08/la-reponse-aux-attentats-est-spirituelle.html)

* Muhammad Talbi, Olivier Clément, "Un Respect têtu : islam et christianisme," Bruyères-le-Châtel, Nouvelle Cité, 1989.

Toutefois, il s'agit là de l’islam russe traditionnel, modéré et loyal à l’égard de l’État. Il est largement majoritaire mais il y a maintenant d'autres courants, venus de l'étranger, qui touchent essentiellement le Caucase nord (Ingouchie, Tchétchénie, Daghestan). Influencés par le Wahhabisme ces courants échappent aux structures traditionnelles et amènent une radicalisation comme chez nous… Le même phénomène se produit dans les républiques d'Asie centrale et en Azerbaïdjan; rien d'étonnant que les kamikaze de l'aéroport d'Istanbul étaient un Russe, un Ouzbek et un Kirghiz…

6.Posté par Vladimir.G: LE CHOIX CIVILISATIONNEL DES PEUPLES DE RUSSIE le 09/02/2017 20:04
LE CHOIX CIVILISATIONNEL DES PEUPLES DE RUSSIE

L'empire russe devint multiconfessionnel dès le XVIe siècle avec la conquête de Kazan et Astrakhan par Ivan le Terrible (1530 - 1584) et surtout à partir de la fin du XVIIIe siècle en absorbant l'importante communauté juive de Pologne et les Musulmans du Caucase et d'Asie centrale. Catherine II promulgua un édit de tolérance autorisant l'élection d'imams locaux (1783; cela évitait la venue de prédicateurs étrangers, exemple à suivre!) puis la nomination d'un mufti représentant les musulmans de l'empire et la construction de mosquées.Cette cohabitation pacifique permit le développement d'un islam tolérant qui est toujours majoritaire en Russie (cf. http://www.egliserusse.eu/…/Orthodoxes-musulmans-et-juifs-a…) et dont s'inspira Atatürk (des théologiens du Tatarstan firent partie de ses conseillers.) Cette expérience plus que bicentenaire est certainement pleine d'enseignements.

"LA RUSSIE MONTRE UN EXEMPLE UNIQUE DE COEXISTANCE PACIFIQUE ENTRE DIFFÉRENTS PEUPLES ET DIFFÉRENTES RELIGIONS, dit le métropolite Hilarion de Volokolamsk, souvent considéré comme le bras droit du patriarche de Moscou*: "NOUS SOMMES APPELÉS PAR LE CRÉATEUR À VIVRE EN PAIX, À NOUS RESPECTER MUTUELLEMENT ET À LUTTER ENSEMBLE CONTRE LES INIQUITÉS IMMORALES pour répondre ensemble aux défis du monde moderne, pour défendre notre droit de vivre en gardant les fondements de la morale traditionnelle. Ceci est indispensable non seulement pour nous-mêmes, mais aussi pour le bien des générations futures. Face à ces défis, nous devons être ensemble. Nous devons rappeler à l'humanité l'existence du Créateur, la dimension spirituelle de l'homme et du monde. Nous devons témoigner par l'exemple de l'interdépendance de la paix et de la justice, de la morale et de la loi, de la vérité et de l'amour."

(*) Conférence nationale «Le choix civilisationnel des peuples de Russie» organisée par le séminaire orthodoxe et l’université fédérale de Kazan, l’Institut islamique russe, et l’Institut des sciences orientales de l’Académie des sciences russes, Kazan dans le cadre des festivités consacrées au millénaire du décès de saint Vladimir, 27 - 28 mars 2015.

Source: https://mospat.ru/ru/2015/03/28/news117100/ (traduction VG)

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