L'Eglise orthodoxe, passive pendant la révolution roumaine
Par Sophie Lebrun (Cuej)

La position de l'Eglise orthodoxe pendant le régime communiste s'est, au mieux, manifesté par un silence complaisant, au pire un soutien.

Alors que son rôle dans la révolution roumaine fut inexistant, la position de l'Eglise orthodoxe sous le règne de Ceausescu reste obscure.

"Si les Eglises ont joué un rôle dans la chute des régimes communistes dans les pays de l'Est, la Roumanie est un cas où elles ont très peu pris part à la révolution, en tant que communauté". Pour Michel Kubler, rédacteur en chef religion du journal La Croix et spécialiste des églises d'Orient (1), l'institution orthodoxe, religion officielle du pays, ne s'est pas impliquée pendant les événements de décembre 1989. "Il y a bien eu quelques évêques orthodoxes ou des prêtres mais cela n'a pas eu un impact déterminant".

De fait, sa position pendant le régime communiste s'est, au mieux, manifesté par un silence complaisant, au pire un soutien. "La main mise de Ceausescu sur la société roumaine était telle qu'on ne pouvait pas monter dans la hiérarchie orthodoxe sans avoir l'aval de la police secrète, explique Michel Kubler. Cela ne veut pas dire que tout métropolite était corrompu et complètement inféodé au régime. Mais, pour le moins, il fallait être inoffensif".

Les liens entre le régime communiste et cette Eglise ont commencé par le rattachement forcé des gréco-catholiques (1) à l'orthodoxie en 1948 par la Securitate. Une décision permettant aux communistes de se débarrasser des "espions du Vatican" tout en donnant la première place incontestée à l'église orthodoxe. Tous les évêques gréco-catholiques furent arrêtés et la plupart sont morts en prison. Si les catholiques romains étaient tolérés, ils n'avaient aucune légalité pour les protéger. Certains dignitaires orthodoxes se sont même engagés publiquement au côté du "dictateur rouge", à commencer par le premier d'entre eux. "Le patriarche Teoctist s'était distingué par des paroles très élogieuses pour le régime communiste, souligne Michel Kubler. Pas seulement pendant la période des années 70-80 mais même quelques mois avant la révolution, ce que les orthodoxes ont encore du mal à assumer".

Un mea culpa très tardif

Il a d'ailleurs fallu attendre janvier 2008 pour que le nouveau patriarche, Daniel de Roumanie, élu quelques mois avant, présente des excuses officielles pour la période de la dictature. "Je vous demande pardon pour tout ce que l'Eglise orthodoxe roumaine aurait dû faire de bien et n'a pas fait en ces temps de persécution communiste", écrivait-il dans une lettre pour les 125 ans de la paroisse roumaine de Paris.

Aujourd'hui, le clergé tremble encore face à l'ouverture des archives de la Securitate, nombre d'entre eux étant soupçonné d'avoir "pactisé avec le diable". Trois ans avant que les précieux dossiers de la police secrète soit -partiellement- mis à disposition du public, l'ancien patriarche Teoctist avait déclaré, tout en étant favorable à cette ouverture, que "seul Dieu peut juger des actes passés, et non pas les politiques".

(1) Avec 88% de sa population qui se déclare appartenir à cette religion, la Roumanie est le deuxième pays à majorité orthodoxe (après la Russie). L'église catholique est présente avec une branche de rite latin (appelée catholique romaine) et de rite byzantin (appelée gréco-catholique, ou uniate car ils ont gardé la tradition orthodoxe mais sont en union avec le Pape).

Source www.lexpress.fr

Rédigé par l'équipe de rédaction le 22 Décembre 2009 à 20:53 | 8 commentaires | Permalien


Commentaires

1.Posté par Roumanie - Parlons d'orthodoxie le 04/02/2012 11:45
La population de la Roumanie a diminué de 12% depuis 2002 sous les effets conjugués de l'émigration et d'une baisse du taux de la natalité, montrent les résultats préliminaires d'un recensement.

Deuxième pays le plus pauvre de l'Union européenne, la Roumanie compte environ 19 millions d'habitants, soit près de trois millions de moins que lors du précédent recensement, il y a dix ans.

Les données, publiées jeudi soir, montrent que près d'un million de Roumains vivent et travaillent à l'étranger, attirés par des pays plus riches comme l'Espagne ou l'Italie. Certains estiment que le nombre de travailleurs expatriés atteindrait trois millions.

Cette fuite des travailleurs inquiète dans un pays où seules cinq millions de personnes paient des impôts, le reste de la population étant composé de retraités, d'enfants, d'agriculteurs pauvres et de personnes travaillant illégalement. L'administration emploie près du quart des salariés du pays.

Ioana Patran, Pierre Sérisier pour le service français, édité par Gilles Trequesser

2.Posté par justine le 04/02/2012 18:59
"La position de l'Eglise orthodoxe pendant le régime communiste s'est, au mieux, manifestée par un silence complaisant, au pire un soutien. " (écrit M. Kubler de "La Croix" roméo-cathollique)

Une fois de plus, on doit regretter que sur votre site vous avez une prédilection pour la publication de sources non-orthodoxes concernant des faits de l'Orthodoxie. Le journaliste de La Croix tient surtout à mettre en avant les uniates de Roumanie. Pourquoi, si vous ignorez les faits, ne procédez-vous pas au moins à des recherches en vous adressant à des Orthodoxes roumains qui ne manquent pas en France, pour faire justice au très grand nombre des confesseurs et martyrs de l'Eglise roumaine sous le joug communiste? Est-ce là l'esprit orthodoxe de publier sans vérifier les calomnies des roméo-catholiques à l'égard des frères roumains? Il n'y a que les papistes qui considèrent que l'Eglise, c'est la hiérarchie. Mais pour nous orthodoxes, c'est tout le plérome des fideles, le peuple et la hiérarchie, les moines, les laïcs. Et c'est tout simplement un mensonge et une impiété inacceptable à l'égard de tout ceux qui sont morts pour la foi et ont souffert le martyre pour leur foi orthodoxe dans les tôles de Ceaucescu que de dire que "la position de l'Eglise orthodoxe pendant le régime communiste s'est, au mieux, manifestée par un silence complaisant, au pire un soutien". Je ne mentionnerai, parmi les confesseurs que les saints anciens Marcu Dumitrescu, Arsenije Papacioc, Cleopa Ilije, les membres du mouvement "Le Buisson Ardent" etc.

3.Posté par vladimir le 04/02/2012 21:38
Bien cher Justine,

"La critique est aisée et l'art est difficile": que ne proposez-vous pas de ces bons textes orthodoxes que vous louez tant?
Je suis certains que nos modérateurs se feront un plaisir de les publier!

4.Posté par Boris le 04/02/2012 22:07
Justine,
Le totalitarisme communiste étant ce qu'il est tous en ont profondément souffert: les orthodoxes, les gréco-catholiques, les clergés, les hiérarchies...
Souvent leurs souffrances consistaient à accepter les compromis au nom, ils en étaient persuadés, du salut de l’Église...

5.Posté par justine le 05/02/2012 18:47
Je ne vous ai pas proposé des textes, mais des recherches. Doit-on vous présenter tout sur un plateau d'argent? Est-ce que le travail serait interdit aux journalistes? Mais lisez par exemple la biographie du Père Cléopa, parue en 2003 chez l'Age d'Homme, série "Les Grands Spirituels du 20e siècle". Des articles spécifiques sur les néo-martyrs roumains du 20e siècle ont paru dans les périodiques orthodoxes "The Orthodox Word", publié par la Communauté monastique St. Herman of Alaska à Platina, Californie (laquelle a son site internet à l'adresse www.sainthermanpress.com), notamment dans les numéros 197 (1997) et 255 (2007), ce dernier entièrement consacré au confesseur P. Georges Calciu, et "Der Schmale Pfad", publié par des Orthodoxes en Allemagne (site internet www.orthlit.de), notamment dans le no 35, Mars-Avril 2011, entièrement consacré aux néo-martyrs roumains.

6.Posté par Walter le 06/02/2012 09:41
A noter que Sa Sainteté le Patriarche Théoctiste, élu patriarche en novembre 1986, avait décidé, un mois après la chute du dictateur communiste Nicolae Ceaucescu, en janvier 1990, de quitter ses fonctions, considérant que dans l'exercice de sa charge, il avait été amené à des compromissions avec le régime, afin "de protéger l'Église", mais que le nouveau contexte politique donnait une chance à l'Eglise de se renouveler. Il fut cependant à nouveau désigné pour la charge de patriarche, et ne put ainsi rester dans son monastère.

7.Posté par vladimir le 06/02/2012 18:56
Bien chère Justine,

Il y a erreur d'appréciation: ni les modérateurs ni moi ne sommes journalistes et le forum n'est pas un service de presse: il est basé sur un principe d'ECHANGE; vous y trouvez d'abord ce que vous apportez et venir en consommateur ne me semble pas un bon plan.

Je me suis précipité sur le site indiqué et, comme je ne maitrise pas langue de Goethe, je n'y ai rien trouvé... Je connaissais www.sainthermanpress.com qui est en effet une ressource intéressante. Vous avez vu que je propose souvent des textes que je traduis du russe (que pensez-vous des "Sept questions sur la première confession"? La suite va venir...) et si vous donniez des textes traduits de l'allemand, de l'anglais ou du roumain tout le monde serait content! Mais n'espérez pas trop trouver des textes à votre gout sur un plateau d'argent et sans effort. Comme dit le proverbe russe, "le fromage gratuit ne se trouve que dans les souricières"...

8.Posté par vladimir le 18/02/2012 10:23
DIALOGUE DIFFICILE ENTRE LE PATRIARCAT ORTHODOXE DE ROUMANIE ET L’ÉGLISE ROUMAINE GRECO-CATHOLIQUE

Les membres de la commission de l’Église roumaine orthodoxe pour le dialogue avec l’Église roumaine uniate ont rencontré les ambassadeurs accrédités des USA, Italie, Espagne, Autriche, Canada, Pérou et le représentant du nonce apostolique en Roumanie. "Durant la rencontre, dans les discussions concernant les différents aspects des relations entre l’Église orthodoxe roumaine et l’Église roumaine unie à Rome, greco-catholique, les participants sont parvenus à la conclusion que la reprise du dialogue dès que possible reste la meilleure façon de résoudre les différends entre les deux Églises roumaines. Enfin, les conclusions de la réunion ont été présentées aux participants par le patriarche Daniel qui a souligné que le Saint-Synode de l’Église orthodoxe roumaine a pris l’initiative de reprendre le dialogue avec l’Église roumaine unie à Rome, greco-catholique, depuis juillet 2010. En même temps, le patriarche de Roumanie a réitéré sa proposition pour que soient inclus à l’ordre du jour de la Commission mixte de dialogue des sujets d’actualité concernant l’activité pastorale et sociale des deux Églises (migration, activités avec la jeunesse, soin des malades, etc.). Bucarest (cf. orthodoxie.com).

On peut être surpris de cette intrusion de la diplomatie civile dans les relations entre Eglise Mais, de faits, le "dialogue" entre les deux Eglise de Roumanie a jusqu'ici surtout porté sur des question immobilières, ce qui explique l'insistance du patriarche Daniel a demander d'inclure des sujets plus proche de la pastorale dans son ordre du jour.

Retour sur le passé (1)

L’Église gréco-catholique (ou uniate) de Roumanie est née à la fin du XVIe siècle lorsque la Transylvanie a été rattachée à l’Empire des Habsbourg et qu’une partie de l’Église orthodoxe de cette région a été soumise à l’autorité du Pape (2). La soumission à Rome marque une séparation dogmatique assez profonde avec l’orthodoxie en impliquant l’acceptation de la primauté du Pape, de l’usage du pain azyme, du concept du purgatoire ou encore de la doctrine de la double procession du Saint-Esprit.

Avec l’arrivée au pouvoir des communistes en 1945, le culte gréco-catholique roumain a été banni et rattaché au culte orthodoxe «national» au nom de la société socialiste égalitaire et de l’unité nationale retrouvée (3). Les communistes roumains utilisèrent alors l’Église orthodoxe roumaine comme porte-voix de la propagande anticatholique et instrument pour le «retour au bercail» des gréco-catholiques.[4]

A l’instar de l’Église gréco-catholique d’Ukraine, obligée de rompre ses liens avec Rome et de revenir au sein de l’Église orthodoxe en 1946, l’Église gréco-catholique de Roumanie fut interdite le 1er décembre 1948. Toutes ses propriétés ont été confisquées par l’État et partiellement redistribuées, notamment au profit de l’Église orthodoxe roumaine. Les fidèles ont été contraints de se convertir à l’orthodoxie sous peine de représailles, la hiérarchie gréco-catholique arrêtée et jetée en prison. Ceux qui ont survécu aux persécutions furent contraints de pratiquer le culte dans la clandestinité, dans des endroits cachés, inappropriés, pendant plus de 40 ans.

Ce n’est que le 31 décembre 1989 que le culte gréco-catholique est redevenu légal. Ses représentants espéraient alors regagner les lieux de culte et les propriétés que le régime communiste lui avait enlevés. Selon les données fournies par l'historien Sergiu Grossu, le 6 mars 1945, lors de l’instauration du premier gouvernement roumain dirigé par un communiste, l’Église gréco-catholique comptait cinq diocèses avec 2498 lieux de cultes pour 1.570.000 fidèles dans l’ensemble du pays.[5] Un décret du Conseil provisoire d’Union nationale, daté du 24 avril 1990, prévoit la restitution des biens de l’Église gréco-catholique se trouvant dans la propriété de l’État (Décret 126/1990). 80 propriétés réintègrent ainsi son patrimoine dès 1992.

Concernant la restitution des églises et des maisons paroissiales entrées en 1948 dans la propriété de l’Église orthodoxe roumaine, le même décret prévoit la mise en place d’une Commission mixte de dialogue. Mais en dépit de ces démarches, le patriarcat orthodoxe interrompt en 2005 les relations avec l’Église gréco-catholique dans le cadre de la Commission sous motif que celle-ci avait saisi la justice pour reprendre possession de ses biens… Deux ans plus tard, le projet de loi 368/2007 concernant le régime juridique des biens immobiliers appartenant aux deux institutions ecclésiastiques, orthodoxe et gréco-catholique, provoque l’ire de la seconde, qui considère cette initiative comme une nouvelle tentative de suppression de son culte. D’après elle, ce projet, rédigé selon le principe de la proportionnalité au nombre de fidèles, favorisait l’Église orthodoxe, aujourd’hui majoritaire de facto, parfois même localement. Dans une lettre adressée au président Traian Băsescu ainsi qu’au premier ministre Emil Boc, l’archevêque gréco-catholique, Lucian Mureşan, explique que le projet comporte des préjudices moraux et juridiques à l’égard de l'Église gréco-catholique et exige son retrait. Il souligne d’ailleurs que l’État roumain, en sa qualité de successeur de l’État communiste, a l’obligation morale de restituer à l’Église toutes les propriétés qui lui ont été confisquées en 1948.[6]

La réaction gréco-catholique

Afin de dénoncer la discrimination dont ils se considèrent victimes, les fidèles gréco-catholiques adressent en 2005 (comme déjà en 2002) au gouvernement et au président de la Roumanie un «Mémorandum». Plusieurs principes régissent ce texte, notamment la restitution intégrale des biens confisqués par le régime communiste en 1948, restitutio in integrum, le respect des droits de l’homme et du droit à la propriété inscrit dans la nouvelle constitution, et enfin le principe de l’autodétermination (et donc le respect de l’autonomie de l’Église gréco-catholique par rapport à l’État).[7] Des actions sont également menées à l’extérieur du pays par l’Association des gréco-catholiques de Roumanie (Romanian Greek-Catholic Association, une association à but non-lucratif créée aux États-Unis), pour faire connaître cette situation : des réunions d’information, des lettres de protestation envoyées aux autorités américaines, etc [8] .

En dépit d’un certain soutien international dont elle bénéficie, la situation de l’Église gréco-catholique ne semble pas s’améliorer. Elle dénonce l’attitude hostile des autorités locales notamment dans la région de Transylvanie où la communauté gréco-catholique se plaint de discrimination religieuse. De nombreux procès sont retardés, transférés d’une cour de justice à une autre, les verdicts qui donnent gain de cause à l’Église gréco-catholique sont contestés par l’Église orthodoxe…[9]

La position de l’Église orthodoxe roumaine

L’Église orthodoxe roumaine avance le principe de la majorité primant sur le droit de propriété. Autrement dit: si un bâtiment revendiqué par l’Église gréco-catholique est situé dans un village où la majorité est orthodoxe, il reste la propriété de l’Église orthodoxe en vertu de cette majorité [10]. Il apparait en effet difficile de priver d'un lieu de culte cette population largement majoritaire et qui y est habituée depuis plus d'un demi siècle, même si, au départ, il y a eu spoliation des gréco-catholiques.

Bien que la métropolie orthodoxe du Banat ait restitué la plupart des édifices gréco-catholiques se trouvant dans sa propriété, l’insuffisance des lieux de culte constitue encore de manière générale un problème pour l’Église gréco-catholique, notamment dans la région de Transylvanie. En effet, les quelque 470 lieux de culte gréco-catholiques en fonctionnement aujourd’hui (en partie récupérés, en partie construits avec l’aide des autorités locales), sont loin de répondre aux besoins des fidèles. Des litiges entre les deux Églises portent sur de nombreux lieux de culte et le problème de la dévolution des propriétés immobilières des paroisses de l’Église gréco-catholique, minoritaire en Transylvanie, est loin d’avoir été résolu.

Il apparait donc clairement que c'est l'état, qui est à l'origine du problème par ses spoliations de 1945, qui doit apporter des solutions satisfaisant les besoins des deux communautés et c'est là que l'intervention des diplomates, et celle de la nonciature en premier lieum prend tout son intérêt.


Notes:
(1) D'après Mihaela CRISTEA, Doctorante en Histoire à l’Université de Rouen. Les notes entre [] sont de Mihaela CRISTEA
(2) Union de Brest-Litovsk, 1596
(3) http://www.egliserusse.eu/blogdiscussion/La-Croix-Staline-a-voulu-la-fin-de-l-Eglise-greco-catholique-d-Ukraine_a339.html?com
[4] Sur les représentations d’un prosélytisme catholique exprimées par la hiérarchie de l’EOR, voir Dumitru Staniloaie «Problema uniatismului in perspectiva ecumenica» in Ortodoxia, 1969.
[5] Sergiu Grossu, Le calvaire de la Roumanie chrétienne, Ed. France-Empire, 1987, p. 26.
[6] La lettre de Lucian Muresan datée du 28 janvier 2009 peut être consultée sur le site : http://www.bru.ro/documente/scrisoare-catre-presedintele-si-prim-ministrul-romaniei/.
[8] Source http://www.rogca.org/
[9] En janvier 2010, la Cour européenne des Droits de l’Homme a condamné la Roumanie pour discrimination religieuse à l’égard de la paroisse gréco-catholique de Sâmbăta (département de Bihor), privée du droit d’utiliser un édifice orthodoxe et du droit de protester en justice. Cf. "International Religious Freedom Report", publié sur le site: http://www.state.gov/
[10] Selon le dernier recensement de la population réalisé en 2002, la Roumanie compte 195.481 gréco-catholiques représentant 0,9% de la population du pays. Les orthodoxes sont majoritaires, avec un pourcentage de 87,6%.

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