Plateforme libre de discussion
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Le métropolite est préoccupé notamment par le fait que "toute sorte d'information amorale est désormais accessible aux membres vulnérables de la société, tels que les enfants et les adolescents". Ainsi, Mgr Philarète a suggéré qu'une régulation du contenu de l'information diffusée sur Internet soit décidée au niveau législatif. Il a notamment cité l'exemple de la Chine: "L'expérience chinoise est intéressante du fait que la responsabilité dans ce domaine ne repose pas sur l'État. Là-bas, ce sont les fournisseurs de l'accès à Internet qui sont responsables".
En même temps, le métropolite Philarète a souligné que "ce n'est pas à l'Église de proposer des solutions techniques du problème". "L'Église ne fait que soulever la question et attirer l'attention sur le danger existant", a-t-il précisé.

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1. La découverte de la famille Lykov
Cette histoire commence en 1979 avec le survol en avion, par des géologues en mission d’exploration, d’une région perdue de la Sibérie à des centaines de kilomètres de toute vie humaine, très exactement au sud, dans le Khakaze, là où les monts de l’Altaï rejoignent ceux du Saïan. À cet endroit naît un affluent du grand fleuve Iénisséï, l’Abakhan. C’est là, sur sa rive droite, que les géologues aperçoivent ce qui ne peut être qu’une succession de quelques terres cultivées au beau milieu d’une zone totalement sauvage et inaccessible.
De retour à leur base ils signalent ce fait, mais c’est seulement deux ans plus tard qu’une expédition parvient sur les lieux et entre en contact avec ceux qui habitent là. Stupéfaits, ils constatent que c’est une famille de « vieux-croyants », les Lykov, qui survit à cet endroit depuis 1938 en autarcie complète, sans aucun contact avec le monde extérieur. L’histoire est rapportée à un journaliste de la Komssomolskaia Pravda, Vassili Peskov, qui décide de se rendre sur place, d’observer et comprendre comment cette famille a pu survivre en pleine taïga, dans le dénuement le plus total, à des hivers où il fait régulièrement moins quarante. Il va se lier d’amitié avec eux, y retourner régulièrement l’été.
Le récit de ses rencontres et de ses observations sera publié dans le journal, puis réécrit plus tard dans un livre publié en France en 1992, chez Actes Sud, sous le titre « Ermites dans la Taïga »
Mais à ce point de la narration, il est indispensable d’expliquer qui sont ces « vieux-croyants »et pourquoi cette découverte va à ce point émouvoir les Russes..
Il nous faut faire un bond en arrière et plonger au milieu du XVIIe siècle russe.
Le tsar Alexis (deuxième de la dynastie des Romanoff, père du futur Pierre le Grand) et le Patriarche Nikon, chef de l’église orthodoxe russe, entreprennent une réforme du culte destinée à rapprocher les pratiques russes de celles des autres églises orthodoxes, (grecque et bulgare notamment) et de revenir aux textes originaux souvent mal traduits du grec ou mal recopiés. L‘objectif est de consolider le pouvoir tsariste sur la noblesse, le clergé et le peuple en s’appuyant sur une église orthodoxe rénovée, de faire de la Russie la « troisième Rome » (la deuxième ayant été Byzance), le centre de la chrétienté.
En 1653, le patriarche Nikon impose un certain nombre de modifications mineures du rite de l’église orthodoxe comme, par exemple, le signe de croix avec trois doigts (à la grecque), symbole de la trinité, au lieu du signe avec deux doigts (le majeur et l’index) pratiqué jusqu’alors ; et l’innovation, à mon avis la plus importante, (ignorée, d’ailleurs, par l’article de Wikipedia sur la question) est l’introduction, dans la liturgie, du chant polyphonique « à la bulgare ».
De ce monde extérieur, évidemment, ils ne savent quasiment rien, surtout Agafia qui est née ici et n’a jamais rien vu d’autre. Pourtant, ils avaient remarqué l’apparition de ces « étoiles marcheuses » dans le ciel (les satellites), se demandant ce que cela pouvait être.
Lorsqu’ils rencontrent pour la première fois les géologues, la méfiance prévaut, mais, progressivement la confiance s’installe, ces géologues font tout leur possible pour leur venir en aide et améliorer leur condition matérielle. L’un d’entre eux, qui les prendra spécialement sous sa protection, refusera même une promotion pour rester à leur contact. Les Lykov prirent progressivement l’habitude, à leur tour, de leur rendre visite à leur camp de base distant de 18 km. Ils s’étonnaient et parfois s’émerveillaient de tout, des vêtements des femmes, du contre-plaqué, de la scierie, des tronçonneuses, de l’électricité, acceptaient avec gratitude certains cadeaux, mais refusaient poliment presque tous les autres avec toujours le même argument : « cela nous est interdit »…
5. Les Lykov superstars
Mais ce que ni le journaliste, ni Karp Lykov et sa fille ne pouvaient prévoir, c’est que dès la première parution dans la Komssomolskaïa Pravda du récit de Vassili Peskov, toute la Russie s’est mobilisée et passionnée pour eux. On s’est mis à écrire au journal pour leur donner des conseils ou des encouragements, les gens envoyaient des colis à leur transmettre contenant des moufles, des chaussettes de laine, des chaussures de sport, des semences, de la nourriture, des livres religieux en slavon…
Le journaliste était submergé de demandes d’ethnologues, d’historiens, de linguistes, de médecins avec des questions nombreuses allant de leur état de santé à la variété de pomme de terre qu’ils plantaient et qui, en 40 ans, n’avait pas dégénéré.
Celle-ci, par exemple : comment se soignent-ils les dents ? À quoi la réponse d’Agafia a été : « Par la prière. Si la prière ne suffit pas, nous tenons la bouche ouverte sur une pomme de terre brûlante. »
Karp Lykov et sa fille Agafia devinrent des sortes de stars bien malgré eux. Toute la Russie connaissait leur histoire, s’efforçait de leur venir en aide et attendait avec impatience la relation des visites de Vassili Peskov qui avaient lieu chaque été, comme un feuilleton annuel, toujours plein de péripéties et d’événements cocasses ou émouvants. ( On pense, en particulier, à l’épisode de la chèvre et du bouc qu’ils décident d’offrir aux Lykov. Agafia n’avait jamais vu de telles bêtes et n’avait pas la moindre idée de la manière de « s’en servir »…)
Mais l’un des effets inattendus de ces articles, c’est que des parents éloignés des Lykov, inconnus de Karp et Agafia, se sont manifestés.
6. Agafia visite « le siècle » mais refuse d’y rester.
Ces parents, ( cousins germains du côté de sa mère) vieux-croyants eux-mêmes, étaient établis dans une communauté de Sibérie d’une région proche et beaucoup plus peuplée, celle de la Choria. Ils rendirent visite aux Lykov dans le but de les persuader de quitter leur ermitage et de vivre avec eux, ce que le vieux refusa obstinément. Mais Agafia, intéressée, parvint à persuader son père de la laisser partir et habiter chez eux pendant un mois.
Ce fut pour elle, on s’en doute, une expérience forte, mais qu’elle vécut avec curiosité et sans traumatisme apparent. Elle prit pour la première fois l’avion, le train (« une maison roulante », où elle fut reconnue tellement elle était populaire !) ; elle vit pour la première fois des vaches, des chevaux, des automobiles, des immeubles, des magasins… Elle fut accueillie et fêtée avec chaleur par sa famille (qu’elle découvrit assez étendue), et lorsqu’elle revint vers son père, avec pour seul objet venu du monde profane une cuvette émaillée, elle était changée : plus mûre, plus préoccupée de propreté, avec un vocabulaire plus étendu et une conscience nouvelle de la force du « siècle ». Et elle s’était fait expliquer, incidemment, « ce qui s’était passé près de Kiev » (Tchernobyl).
Pour autant, lorsque son père décède quelques mois plus tard, en février 1988, malgré l’insistance de tout le monde, elle refuse de quitter son ermitage sibérien et continue toujours d’y vivre, seule, au contact des ours et des loups, après un mariage-éclair raté.
Les raisons de ce choix terrible sont sans doute multiples : elle retourne, au fond, vers ce qu’elle a toujours connu, ce à quoi elle est le mieux adaptée. Mais il y a plus : selon le journaliste, son père avant de mourir lui aurait fait promettre de ne pas dilapider ce capital de la « vraie foi » dont elle était porteuse. Promesse qu’elle entend honorer d’autant qu’elle vécut, peu de temps après sa disparition, une expérience étrange de cohabitation avec un loup, ce qu’elle prit pour un signe divin.
De ce que l’on sait du livre à paraître dans quelques jours, Agafia vit toujours au même endroit et s’efforce d’y réunir d’autres ermites pour partager sa foi et son mode de vie. La petite flamme vacillante de la vieille-foi brûle toujours au fin fond de la Sibérie...
De son côté, le métropolite Philarète de Minsk, exarque patriarcal en Biélorussie, a déclaré avoir invité le patriarche Cyrille à se rendre à Minsk. "J'espère que nous pourrons accueillir Sa Sainteté sur le sol biélorusse dès cette année", a jouté Mgr Philarète.
"La collaboration entre la Russie et l'Organisation de la Conférence islamique est bénéfique aussi bien à la Russie qu'au monde musulman", a déclaré E. Ihsanoglun. Il a exprimé également l'espoir que la construction de la grande mosquée de Moscou sera bientôt achevée.
Cette réunion est très attendue dans le patriarcat de Moscou et au-delà. Devenant patriarche, Mgr Cyrille a laissé vacante la présidence du département des relations extérieures. L'évêque Marc d'Egoriev, auxiliaire de Moscou, en assure la charge par intérim. Les candidats à ce poste important ne manquent pas: certains parmi les anciens vice-présidents du département sont aujourd'hui évêques en Europe et en Russie. Il faut souligner que, selon les statuts actuels, le président du département est membre permanent du Saint-Synode...
De même, le chancelier du patriarcat sera-t-il remplacé ? En effet, le métropolite Clément de Kalouga fut le second candidat au siège patriarcal. D'autre part, en règle générale, le nouveau patriarcat signifie nouvelle chancellerie.
Il ne reste plus que quelques jours à attendre pour voir de quelle façon toutes ces questions seront résolues.
Plus exactement: 89,5 % d'Ukrainiens disent qu'ils ont une religion. Parmi eux 53 % affirment qu'ils ont toujours cru en Dieu, tandis que 21 % confessent qu'ils n'étaient pas croyants auparavant, mais le sont devenus.
Les femmes sont en Ukraine les plus religieuses: 95 % d'entre elles se disent croyantes, par rapport à 83 % parmi les hommes. De même, les gens sont plus religieux dans les régions occidentales (97 % de croyants) que dans les régions orientales (84 %).
62 % d'Ukrainiens se disent orthodoxes (toutes juridictions confondues), 6 % gréco-catholiques (uniates) et 27 % confessent d'autres religions. 71 % d'interrogés affirment que toutes les religions doivent avoir les mêmes droits en Ukraine.
Sur notre plateforme de discussion, l'article sur le potentiel missionnaire de l'œuvre de Gogol est à ce jour le plus commenté et un des plus consultés. Il faut donc croire que Gogol a des choses à partager avec les chrétiens d'aujourd'hui.

En réponse aux paroles de l'archevêque, Barack Obama a répondu qu'il raconterait cette comparaison flatteuse à sa femme: "On verra si mon autorité à la maison en grandira. Elle sait que le chef à la maison, c'est elle".
Par ailleurs, Mgr Dimitri a rappelé au président des États-Unis le différend entre la Grèce et la République de Macédoine. L'État grec refuse en effet que son voisin porte cette dénomination qui est celle d'une région grecque et propose que le pays s'appelle plutôt "ex-République yougoslave de Macédoine". En avril 2008, la Grèce a même mis son veto à l'adhésion de la Macédoine à l'OTAN.
Vos réactions nous sont importantes pour savoir ce qui doit être amélioré. Quel genre d'information faut-il augmenter? Y a-t-il des choses qui n'ont pas d'intérêt ou de lieu d'être sur cette plateforme de discussion?
Il est heureux de voir que le site est lu dans des pays très différents. Par ordre de décroissance: France, Belgique, Allemagne, Italie, Canada, Suisse, Russie, États-Unis, Espagne, Luxembourg, Pays-Bas, Ukraine, Estonie, Japon, Grande-Bretagne, Liban, Roumanie, Grèce et Brésil.
Espérons que ce soit vraiment, comme on dit dans nos contrées, ad maiorem Dei gloriam.
Nicolas Sarkozy a enfoncé le clou en estimant qu’un dirigeant qui a mis son entreprise en difficulté ne doit pas partir avec un parachute doré : « ce n’est pas responsable, pas honnête ». Poursuivant : « Je voudrais que chacun comprenne qu’il ne peut y avoir d’économie sans morale, que lorsque l’on est patron on a le devoir d’être exemplaire, que ce devoir d’exemplarité est encore plus grand en temps de crise. Il ne doit plus y avoir de parachutes dorés, il ne doit plus y avoir de bonus, de distribution d’actions gratuites ou de stock-option dans une entreprise qui reçoit une aide de l’État, qui met en œuvre un plan social d’ampleur ou qui recourt massivement au chômage partiel. »
Nicolas Sarkozy a appelé à un plus grand partage de la valeur, sujet confié aux partenaires sociaux, précisant que si aucun progrès n’était accompli d’ici là, il demanderait au gouvernement de déposer un projet de loi. Assurant aussi : « Je n’accepterai pas qu’une entreprise qui fait des milliards de bénéfices ne se pose pas la question d’en distribuer une partie à ses salariés. »
Les Églises, elles aussi, clament depuis longtemps qu'il "ne peut y avoir d'économie sans morale". Il y a trois mois, le métropolite Cyrille (actuel patriarche de Moscou) disait dans une interview (publiée en français dans le numéro 12 du Messager de l'Église orthodoxe russe): "L'économie sans éthique n'est plus une économie au sens propre du terme". Et "l'économie ne peut être efficace si elle n'est pas fondée sur la justice sociale et la responsabilité personnelle".
Est-ce que cette crise va faire évoluer l'économie mondiale vers une plus grande responsabilité éthique?

Selon le site bulgare, cette rencontre "a démontré le soutien de l'État et du gouvernement bulgares à l'Église orthodoxe canonique après la décision de la Cour européenne à la défense des droits de l'homme Strasbourg, partiellement favorable aux schismatiques".
A l'issue de cette rencontre, le premier ministre a déclaré aux journalistes qu'il n'y a qu'une seule Église orthodoxe en Bulgarie. "C'est avec beaucoup d'inquiétude que j'ai perçu la décision du tribunal de Strasbourg", a-t-il avoué. S. Stanichev a rappelé également que l'Église orthodoxe est une partie inséparable de l'identité bulgare et que c'est grâce à elle que le peuple bulgare a préservé son unité.
Pouvons-nous rêver qu'un jour, les autorités françaises reconnaissent, elles aussi, le rôle de l'Église catholique et du christianisme en général dans le formation de l'identité française et européenne ?
"La sainteté est assimilée par certaines personnes à une sorte d'héroïsme qui serait hors de portée de la majorité des chrétiens qui, selon cette fausse vision, doivent se fustiger de n'en être pas dignes". Selon le père Pierre, l'attitude des orthodoxes envers le sacrement de l'Eucharistie est une illustration de cette fausse conception de la sainteté. L'Eucharistie, à laquelle beaucoup de fidèles pratiquants ne participent que très rarement, "est transformé du sacrement quotidien et le plus indispensable en une sorte de sport avec une préparation renforcée". Ce glissement s'est opéré, dit-il, parce que "les hommes ont du mal à vivre d'une vie évangélique intérieure, cachée aux regards extérieurs".
Source: Interfax
Une forme particulière de châtiment est reconnue dans l’Ancien Testament : la peine de mort. Ni le Nouveau Testament, ni la Tradition, ni l’héritage historique de l’Église orthodoxe n’induisent la nécessité de son abolition. Cependant, l’Église s’est souvent fait un devoir d’intercéder auprès des autorités civiles en faveur des condamnés à mort, implorant pour eux miséricorde et adoucissement de leur peine. Bien plus, l’influence de la morale chrétienne a développé chez les hommes une attitude négative envers la peine de mort. Ceci explique qu’elle ait été très rarement employée en Russie du milieu du XVIIIe siècle à 1905. Pour la conscience orthodoxe, la vie humaine ne s’arrête pas à sa mort corporelle, et c’est pourquoi l’Église ne cesse d’entourer de son aide les condamnés à la peine suprême.
L’abolition de la peine de mort augmente les opportunités de travail pastoral et de conversion personnelle du coupable. Il est évident par ailleurs que la peine de mort ne peut avoir de sens rééducatif, rend toute erreur judiciaire irrémédiable, provoque des sentiments contradictoires dans le peuple. Aujourd’hui, de nombreux États ont aboli la peine de mort ou ont cessé de l’appliquer. Se souvenant du fait que la miséricorde envers l’homme déchu est toujours préférable à la vengeance, l’Église salue de telles initiatives des autorités politiques. Elle reconnaît par ailleurs que la question de l’abolition ou de la non-application de la peine de mort doit être résolue librement par la société, en tenant compte du degré de criminalité, des systèmes de sécurité et de justice, et plus encore de la sécurité des membres de la société.
"La crise n'est pas seulement un mal, c'est aussi une bénédiction, affirme le patriarche Cyrille. C'est une occasion de réexaminer nos valeurs, elle nous fait réfléchir." Le patriarche est convaincu que la crise aidera les hommes à accorder plus d'importance à leur travail: "Nous devons apprendre à bien travailler pour ne pas être licenciés". "Ce sont des paroles dures, a-t-il avoué, mais il faut le dire et l'Église en a le droit, parce que cela concerne aussi la vie spirituelle des gens".
La question posée dans l'article est de savoir si les "blogueurs" reflètent vraiment l'opinion publique ou seulement celle d'une minorité "branchée" et à l'aise dans ce nouveau mode d'expression.
Le phénomène touche aussi les pays orthodoxes: en Russie, par exemple, les blogs, forums et live journals pullulent. Récemment, j'ai découvert avec surprise que de très nombreux prêtres orthodoxes ont leur propre live journal où ils communiquent quotidiennement (à raison d'une dizaine d'articles par jour !) avec un cercle visiblement constant d'autres usagers de l'Internet. Sans parler de Facebook etc. Est-ce que cette activité sur le web est désormais un complément indispensable au ministère pastoral? Ou n'y a-t-il pas un risque de remplacer progressivement le contact direct avec les autres fidèles pour ne communiquer avec eux qu'à travers la "toile" ?
"Il y a quatre ans, moi-même, j'aurais dit qu'une telle prédiction était une utopie, mais maintenant que les positions des conservateurs sont ébranlées, un Iran laïc devient une alternative tout à fait réaliste au régime actuel", écrit A. Malachenko. Il ajoute que si l'ex-président Mohammad Khatami, surnommé en Occident "ayatollah Gorbatchev", gagne les prochaines élections présidentielles en 2009, alors le pays pourra commencer des réformes libérales.
"Pas à pas, les partisans de l'État laïc pourront gagner du terrain et ils ont des chances de se trouver au pouvoir en 2025. Et là, ils auront besoin de l'expérience historique de l'Iran qui a déjà vécu une fois la modernisation".
Rappelons que le texte fondateur qu’est « Le manifeste communiste » préconisait « la communauté des femmes et des enfants ». Il est vrai que le V.I.H. n’avait pas encore été détecté.
Voila quelqu’un qui n’a manifestement pas lu « Le sens et les racines du communisme russe » de Nicolas Berdiaev ainsi que « La nature du totalitarisme » d’Hanna Arendt. Ce jeune homme aurait compris grâces à ses ouvrages qu’il avait toutes les chances de se faire à nouveau tabasser dans encore mille ans. En effet, le communisme est éternel: le rêve d’installer le paradis sur terre, équitable, égalitaire, délivré du mal est vivace et renouvelable. Ses origines sont vétérotestamentaires.
N.K.
Selon l'archevêque, le diocèse de Chersonèse qui a la charge pastorale des communautés orthodoxes russes en France "a vocation à être un pont entre les chrétiens de France et ceux de Russie. Vivant en France, nous devons toujours avoir à l’esprit le rôle particulier qu’a l’Église catholique romaine dans ce pays. Nous sommes heureux d’entretenir de bonnes et fraternelles relations entre le diocèse de Chersonèse et l’Église catholique qui est en France. La visite du patriarche Alexis à Paris en 2007 et celle du cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, à Moscou en 2008, ont été des moments historiques qui ont renforcé nos liens."
"Je pense, ajoute Mgr Innocent, que toutes les Églises orthodoxes représentées en France seront d’accord avec moi pour dire qu’il faut déployer des efforts permanents afin que règne entre les chrétiens de France une plus grande confiance et une sincère bienveillance. Chaque Église orthodoxe, étant par définition indépendante et autonome, doit, me semble-t-il, travailler activement dans cette direction, parce que c’est important pour tous les chrétiens de France."
De même, l'archevêque insiste sur le fait qu' "aucune des Églises orthodoxes ne doit prétendre à un monopole ou à une suprématie dans les contacts et le dialogue avec l’Église catholique romaine, les autres Églises chrétiennes et les institutions publiques françaises. Il est tout à fait inacceptable qu’une Église orthodoxe, recherchant ce monopole, fasse pression, par l’intermédiaire de ses hauts représentants, sur les membres de l’Église catholique et de la société civile qui œuvrent au développement des contacts avec l’Église orthodoxe russe. Nous sommes profondément chagrinés par de tels agissements, car il n’est pas convenable d’instrumentaliser le dialogue entre les Églises au profit d’une seule juridiction orthodoxe. Il convient plutôt d’unir les efforts de tous les chrétiens face aux défis actuels communs et de se soutenir mutuellement."
Il remplacera dans cette mission le père Michel Mallèvre qui avait auparavant tenu ce poste pendant six ans. C’est vers la fin du mandat du père Mallèvre que se situe la visite en France du défunt patriarche Alexis II. Peut-on surestimer l’importance de cette visite pour toute l’Europe chrétienne ? Certes non, il s’agit d’un évènement qui, comme disent les Allemands, « a fait époque ». Or, le père Mallèvre ne s’est pas beaucoup impliqué pour faciliter et organiser le voyage du patriarche. Le souhaitait-il vraiment ?
N’oublions pas, toutefois, de nous réjouir de la visite de Mgr Maurice Gardès, président du Conseil pour l’unité des chrétiens, à Moscou, ceci pour préparer le voyage d’Alexis II en France.
Le séjour du défunt patriarche nous a laissé à tous des souvenirs inoubliables : allocution à l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, prières communes devant la Couronne d’épines dans la cathédrale Notre Dame de Paris, office des défunts au cimetière orthodoxe de Sainte Geneviève des Bois, audience très constructive et amicale chez le Président de la République. A cette occasion le patriarche a pu fraternellement s’entretenir avec le cardinal Roger Etchegarray, son vieil ami.
Les relations entre les orthodoxes russes et les catholiques de France se sont resserrées, un tournant radical vers le mieux a été pris, bien des choses restent encore à accomplir.
N.K.
Reagan et Gorbatchev se sont rencontrés à maintes reprises entre 1983 et 1985. Connu comme un optimiste, le président américain était dès cette époque persuadé que Gorbatchev pouvait changer le cours de l'histoire de l'Union soviétique et croyait que la religion y serait un des principaux facteurs. Reagan pensait que le système soviétique était vulnérable à cause de son attitude négative envers la religion.
Vedomosti raconte qu'un jour Reagan demanda à Gorbatchev ce qui adviendrait à l'Union soviétique si les religions retrouvaient leur liberté de culte et d'expression. Gorbatchev ne répondit pas directement à la question, mais avoua qu'il avait été "baptisé dans l'enfance", mais ne croyait plus en Dieu et que "cette évolution reflétait celle de la société soviétique".
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12/04/2022 22:00 - Nadejda na Mir -
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12/04/2022 19:56 - Marie Genko -
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12/04/2022 19:17 - Marie Genko