Selon la presse grecque, l’archevêque Anastasios de Tirana a été sollicité par l’entourage du nouveau premier ministre Alexis Tsipras pour présider le pays

Issu des rangs de la gauche radicale, le chef du gouvernement grec cherche ainsi à démontrer qu’il entretient de bons rapports avec l’Église orthodoxe, acteur incontournable en Grèce. Le bruit court avec insistance dans les médias depuis mardi 3 février. D’après le magazine grec To Vima, des membres de la nouvelle coalition grecque Syriza, associés aux moines du Mont Athos, tentent de convaincre l’archevêque Anastasios de Tirana, Durres et de toute l’Albanie de devenir le prochain président de la Grèce.

« L’évêque orthodoxe a une œuvre précise dans l’Église. Il ne peut accepter une charge politique », a fait savoir l’intéressé, arguant également de son engagement social à Tirana et de sa volonté de rester en Albanie.

Toujours selon To Vima, l’entourage du nouveau premier ministre Alexis Tsipras n’a pas encore définitivement renoncé à convaincre Anastasios d’accepter la charge.

Des rapports « sains » avec l’Église

Syriza cherche à nommer à ce poste, essentiellement honorifique, une personnalité étrangère au monde politique après le refus du commissaire européen à l’immigration et aux affaires intérieures Dimitris Avramopoulos.

« Si rien ne permet de confirmer ces rumeurs, Alexis Tsipras veut en tout cas démontrer qu’il entretient des rapports « sains » avec l’Église », explique Alexis Chryssostalis, spécialiste de l’orthodoxie grecque au CNR.
SUITE Samuel Lieven La Croix

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 4 Février 2015 à 20:29 | 9 commentaires | Permalien



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