L'archevêque de Berlin Mark: Comment nous cheminions  vers l’Union
Traduction Séraphin Rehbinder pour "Parlons d’orthodoxie"

L’Évêque Mark de Berlin était l'un des personnages clés dans le processus du rétablissement de l'unité de l'Eglise orthodoxe russe. A l’occasion de l’anniversaire de ce rétablissement, il raconte le cheminement vers l'unité, les difficultés rencontrées et les joies ressenties.

L’entretien a été enregistré par la chaine de TV "Néophyte" pour le film « L'unité des fidèles » (1) et aimablement mis à la disposition du studio "Pravoslavie i Mir"

Quand nous parlons de ce qui s'est passé en 2007, nous ne pouvons pas parler de la réunification des églises, parce qu’il n’y avait jamais eu « des églises ». Il n’y a qu’une Eglise. Et l'Eglise Hors-Frontières s’est toujours considérée comme une partie de l'Église russe. Quelle partie et à quel endroit, n'a jamais été défini, mais le fait que nous ne nous considérions que comme une faisant partie d’un tout est attesté par notre comportement.

Nous n'avons jamais élu de patriarche, n'avons jamais prétendu que nous étions les seuls à parler au nom de l'Église russe. Disons, tout de même, que dans les années 30-40, tout le monde le percevait ainsi parce qu’en Russie personne ne pouvait s’exprimer. Tout au moins, chacun comprenait, que si quelqu’un y prenait la parole, ce n’était pas une parole libre. Néanmoins, nous avons toujours souligné que nous étions une partie d’une seule Eglise.

L'archevêque de Berlin Mark: Comment nous cheminions  vers l’Union
J'étais contre l’unité, jusqu'à ce que ...

On ne peut pas dire que j'étais contre le rétablissement de l'unité de l'Eglise. Comment peut-on être contre?
Mais j'étais contre la réunion, tant que l'Eglise en Russie n'était pas libre. En 1990/91 on ne pouvait pas encore le savoir, car ce manque de liberté s’est prolongé encore pendant un certain temps. Si nous avions accepté un quelconque rapprochement dès le début des années 90, on nous aurait proposé comme interlocuteur pour nos pourparlers Philarète Denisenko qui a ensuite provoqué un schisme au sein l’église ukrainienne. C’est lui qui à l’époque était responsable de tous les dossiers importants. Nous savions pourquoi il ne fallait pas se précipiter. Nous savions qu’il fallait du temps pour que les positions se précisent et que se détermine l’orientation de la vie en Russie.

Les Nouveaux Martyrs

La question la plus importante était la glorification des nouveaux martyrs. Autant que je puisse en juger (mais je n'ai pas particulièrement étudié cette question), j’ai l’impression que ce fut une initiative personnelle, inspirée de Dieu, du patriarche Alexis II, qui a soulevé cette question lors du Concile de 2007, et qui a été suivi, Dieu merci. Je pense que si à ce moment là le patriarche s’était adressé directement à nous, certains de nos évêques auraient eu un sentiment de gêne. Mais comme tout est passé par Poutine, l’affaire s’est trouvée portée à un autre niveau. Cette idée, nous la lui avons suggérée ici, en Allemagne.

Poutine

Nous étions trois évêques invités à une réception en l’honneur de Poutine en visite à Berlin. Trois évêques, deux du Patriarcat de Moscou et moi-même. Auparavant j’avais célébré une liturgie dans ma paroisse, et nous nous sommes rencontrés par hasard comme cela se produit quelquefois. Bien entendu nous ne nous sommes pas ignorés. Nous avons poursuivi notre chemin ensemble et l’un d’entre nous a dit : «Pourquoi ne pas nous présenter ensemble ? » Et j’ai répondu « D’accord, c’est cela qu’il faut faire »
Et quand nous nous sommes approchés il a bien fallu entamer la conversation. De quoi parler ? Nous ne pouvions pas discuter du temps qu’il fait. Il fallait parler de l’Eglise. Mais il a dit lui-même qu’il était content de nous voir tous les trois ensemble. C’est là que nous lui avons proposé de prendre sur lui une initiative encore plus importante, inviter les représentants des deux branches pour entamer un dialogue. Il accepta avec intérêt.

Nous avons encore développé cette idée et l’avons rendue plus désirable, et ensuite, Poutine devait effectivement se rendre peu après en Amérique et il avait manifestement consulté Sa Sainteté auparavant. Plus tard il nous a raconté qu’il avait appelé le patriarche quand il était encore dans l’avion. Et effectivement tout cela se passa ainsi. Nous étions justement réunis en synode à cette époque et, si je m’en souviens bien, tout le synode s’est rendu à cette rencontre. C’était vraiment le moment qui a préparé la voie aux cheminements futurs.

L’évêque pro-Moscou

J’avais déjà eu le temps de devenir quelqu’un qui était considéré comme pro-moscovite. C’est pourquoi je ne voulais pas devenir celui qui allait faire avancer ce mouvement. C’était simplement ma perception des choses. Plus tard, il apparut que le processus se développa beaucoup plus facilement que je ne l’attendais mais, Dieu merci, le Seigneur a donné une telle possibilité.

Déjà au début des années 90 je suis allé plusieurs fois en Russie. Lors du premier de ces voyages j’ai rencontré Sa Sainteté le patriarche Alexis, et ceci n’a pas du tout plu à certains de mes frères plus anciens dans l’épiscopat. Simplement il n’y avait pas cette ouverture. Ici il faut dire que cela était plus facile pour moi parce que j’ai étudié en Serbie, j’étais habitué à des relations libres avec les autres évêques c’est pourquoi je n’avais aucune crainte de rencontrer qui que ce soit. En même temps je comprenais que cela ne m’engageait à rien. Mais cela a provoqué un certain mécontentement.
Il y avait un esprit de confrontation et il existait des deux côtés. Je ne dirais pas que c’était plus faible ou plus fort ici ou là, je pense que c’était pareil des deux côtés. Il y avait beaucoup de points sensibles qui existaient. J’avais vécu moi-même des confrontations très pénibles. Des deux côtés il y avait de nombreux points sensibles, de nombreux souvenirs déplaisants et surmonter tous cela n’était pas facile.
Il y a eu beaucoup d’occasions où je pensais que ce soir nous nous séparerions pour ne plus jamais nous rencontrer.

Il s'agissait d'un processus, bien sûr long, pendant lequel nous nous sommes habitués les uns aux autres. Ce qui est frappant dans l'Église russe, et encore aujourd’hui, c’est un rapport à la structure hiérarchique qui ne nous est pas familier. Par exemple, il y a un Synode, qui n'a pas changé au fil des ans dans sa composition depuis des années, du moins pour l’essentiel. Ils appellent bien des évêques pour une session ou une autre, mais le Synode lui-même n'a pas été soumis à réélection. Alors que chez nous, le synode est élu lors de chaque concile, c'est-à-dire tous les deux ans nous avons un nouveau synode. Il peut être composé en partie des mêmes personnes mais la conscience dans laquelle nous vivons est que dans deux ans nous élirons un nouveau synode et cela donne un sentiment très différent dans toute la vie de l’église. Et il en est ainsi dans de nombreux autres domaines.

Soutanes et questions

J’ai été en Sibérie, mais pas dans de petite paroisse, seulement de passage. Fondamentalement on nous amenait toujours dans de grandes villes quand nous venions avec Monseigneur Laure. Bien sûr il nous fallait nous familiariser ave la vie ecclésiale.
Il ya eu beaucoup d’expériences et chacune d’elle fut révélatrice. Dans un endroit j’étais dans une petite paroisse dans une petite ville. Les gens n’y étaient pas habitués à voir un évêque ou simplement un prêtre se tenant dans l’église.
Habituellement nous nous tenons dans le sanctuaire, et bien sûr j’y avais été invité, mais, à dessein, je voulais observer comment fonctionne le peuple, comment se conduit le peuple, dans de telles circonstances, non contraintes. Parce que c’est une chose quand on assiste à un évènement important, où une grande partie des présents ont été spécialement invités par cartons, on alors une impression totalement différente. Je voulais justement me familiariser avec la vie locale.

L’approche du prêtre est différente. Quand, par exemple, je voyageais en train, je voulais dormir mais j’avais l’impression que je pouvais y ouvrir un bureau d’information, car des gens s’approchaient de moi sans arrêt. Je ne disais à personne qui j’étais. Les gens s’approchaient de moi et demandaient : « Voilà ma fille veut se marier, que doit-elle faire ? » C'est-à-dire les questions les plus simples.
Malheureusement elles restent souvent sans réponse en Russie, parce que de nombreux prêtre ne portent pas de soutane jusqu’à présent. C’est à dire qu’on ne les voit pas. Ils passent inaperçus. C’est pourquoi lorsqu’un prêtre apparaît dans le métro ou l’autobus il devient objet de curiosité, beaucoup de gens s’adressent à lui pour obtenir les éclaircissements dont ils ont besoin.

Même les douaniers très souvent posent des questions, quelles prières lire, dans quel cas etc. Autrement dit c’est un travail catéchétique permanent et qui est nécessaire.

Être l’ami des prêtres

Cette liberté qui fonctionne chez nous, peut-être n’est-elle pas possible en Russie, je ne sais pas. Je ne veux pas juger, simplement vous avez demandé ce qui m’a le plus frappé. C’est un des problèmes qui me frappe jusqu’à maintenant et qui ne peut pas me laisser tranquille. C’est simplement pour moi un rapport tout à fait incompréhensible à la vie. La vie de l’Eglise a un caractère plus officiel que chez nous
Un jour un des évêques plus ancien que moi m’a dit : « Tu dois toujours veiller à vivre dans l’amitié avec les prêtres. Ce ne sont pas mes subordonnés, je ne peux pas les considérer comme cela. Alors qu’en Russie on sent souvent un tel rapport hiérarchique, une structure hiérarchique très stricte.

Je dirais franchement, j’ai des relations avec les gens en Russie et je comprends que quelque part cela est inévitable. Ils ont un fonctionnement différent du nôtre, qui avons vécu dans la liberté. Nous avons des relations totalement différentes et dans l’église et dans la société, etc. Je dis cela sans le moindre jugement, tout simplement cela est pour moi quelque chose de nouveau.

Ce qui me réjouit c’est que les gens vont à l’église après de si nombreuses années alors que les grands-mères d’aujourd’hui étaient des « komsomols » dans leur jeunesse. Bien sûr elles n’avaient pas de véritable préparation pour cela. Néanmoins les gens vont à l’église, peut-être pas dans les proportions que nous pourrions souhaiter, mais les églises se remplissent, les prêtres travaillent, et c’est un phénomène réjouissant.

Les frères se disputent plus durement que ceux qui ne se connaissent pas.

Je pense qu’il est naturel que des frères se disputent, mais ils se disputent plus durement que ceux qui ne se connaissent pas. Nous sommes tout de même des frères, c’est pourquoi nos disputes ont été bien sûr difficiles, pénibles. Grâce à Dieu, et avec son aide nous avons tout surmonté.

Il y a eu justement l’exemple de la Terre Sainte : comment allions nous vivre en Terre Sainte ? Pourrions-nous conserver deux missions séparées ou fallait-il obligatoirement les fusionner ? Il y avait la question la plus importante, bien que cela paraisse maintenant un peu comique, c’était celle de la commémoration du Patriarche. Nous avions peur que beaucoup de nos paroissiens ne le supporte pas. Et effectivement il y a eu des paroisses que des gens ont quittées. En Amérique, en particulier, les gens sont simplement partis.

Il faut se souvenir qu’il y a des personnes, encore vivantes, qui étaient membres de l’église des catacombes, pour eux, la commémoration du Patriarche était la chose la plus effrayante à laquelle ils pouvaient penser. J’ai toujours une personne, qui a plus de 90 ans, et qui ne vient pas à la liturgie, elle ne vient qu’à la fin quand aucun Patriarche n’est plus commémoré.

L'archevêque de Berlin Mark: Comment nous cheminions  vers l’Union
Cinq ans

Il avait été décidé d’accorder un délai de cinq ans pendant lequel les prêtres, qui trouvaient difficile ou impossible de commémorer, lors de la liturgie, Sa Sainteté le Patriarche de Moscou et de toute la Rus’, pourraient ne pas le faire. C’est une des raisons pour lesquelles cet anniversaire des cinq ans a une grande importance pour beaucoup.
Ils demandent avant cette échéance : « et après, que va-t-il se passer ? » Je peux dire qu’il ne reste que très peu de gens comme cela, quelque part, dans certains endroits, il y en a encore. D’un autre côté nous avons subi des évènements effrayants, pratiquement 90 %de nos paroisses en Amérique du Sud nous ont quitté. Il son partis dans le schisme et c’est une chose effrayante.

Les clichés

Il y avait beaucoup de préjugés selon lesquels nous étions tout simplement des américains alors que cela n’était pas vrai, même par le passeport c’était inexact, mais il y avait beaucoup de tels clichés. Nous sommes dans les rôles de l’espionnage américain, voilà un préjugé qui existait. Beaucoup considéraient que nous ne parlions absolument pas le russe, que bien sûr nos offices étaient en quelque langue locale mais sûrement pas en slavon. Ce sont tout simplement des balivernes. Il est même difficile de croire que des gens aient pu sérieusement penser de telles choses.

Bien sûr nous avons beaucoup de jeunes prêtres qui parlent mal le russe, c’est naturel. J’ai ici dans le monastère deux moines allemands de Russie. Ils sont arrivés quand ils avaient 10 ans et bien sûr ils ont suivi toute l’instruction en Allemagne. Pour eux, conserver le russe est une performance et cela nécessite un travail permanent. J’envoie l’un d’eux en cours de russe deux fois par semaine.

Conserver la langue russe constitue une performance

Tout cela existe, naturellement. Notre église vit déjà depuis 90 ans à l’étranger. C’est pourquoi, et de manière naturelle, beaucoup de choses diffèrent de ce qui existe en Russie. Une partie de nos paroissiens vit dans des couples mixtes et très souvent les enfants dans ces familles ne parlent plus le russe. C’est pourquoi nous célébrons partiellement dans la langue locale.

Vous avez pu le constater hier, j’ai dit le sermon en russe et un diacre russe le traduit en allemand. En général cette traduction réunit le tiers environ des présents. Ce ne sont pas seulement des allemands. Ce sont les enfants de couples mixtes, il ya des couples mixtes avec des serbes, qui vont on ne sait pourquoi, dans notre église. Il ya beaucoup de phénomènes qui simplement ne peuvent même pas être imaginés en Russie.

C’est notre vie et, de façon naturelle, elle se reflète dans beaucoup de nos actions et dans la façon dont nous nous occupons de nos paroissiens. Nous sommes habitués à avoir de petites paroisses. C’est pourquoi nos prêtres peuvent, Dieu merci, consacrer beaucoup plus de temps à leurs paroissiens que cela n’est possible en Russie.
Peut-être est-ce possible dans quelque village, mais dans les villes les conditions sont très différentes. Les prêtres y sont obligés de confesser pendant l’office, chez nous j’interdis tout simplement de confesser pendant la liturgie. Durant la vigile cela arrive quelquefois, mais pendant la liturgie c’est exclu.

Comment tu te conduis ?

Notre métropolite d’alors, Monseigneur Laure voyageait presque chaque année, mais il le faisait incognito. Il cachait sa panaguïa quelque part. Un très vieil évêque qui était un jour allé avec lui à Kiev, s’est fait reprendre vertement par une vielle « baba » parce qu’il avait les mains derrière le dos. Mais c’était un homme très vieux, il était fatigué. Ils étaient venus ici, à 900 kilomètres, dans une voiture minuscule. Bien sûr le pauvre était fatigué à l’extrême, il avait pas loin de 90 ans. Il a voulu se redresser et là, la vielle s’est précipitée sur lui. « Toi, le moine, à quoi tu penses ? Comment tu te conduis ? » Il y a eu de tels détails piquants.

Contrebande

Longtemps avant la restauration de l’unité Il y avait des contacts personnels avec le père Tikhon (Chevkounov) comme avec d’autres. Certaines personnes de chez nous y allaient pendant de nombreuses années. Nous étions liés, nous envoyions de la littérature là-bas. L’adresse de notre monastère était connue de beaucoup parce que notre littérature en venait.
Par exemple, nos pères imprimaient l’évangile sur du papier à cigarette pour qu’un évangile puisse tenir dans une lettre de moins de 20 grammes et puisse passer de cette façon. Ils faisaient la face extérieure en manuscrit et imprimaient à l’intérieur. On envoyait ainsi les textes comme des lettres à des adresses aléatoire, que l’on arrivait à trouver. Nous avons passé pas mal de littérature de cette façon.
Plus tard quand les frontières se sont ouvertes en 91-92 le père Mathieu (Mormyl) de la Laure de la Trinité-Saint-Serge, est venu avec son chœur. Ils se produisaient en ville mais en présence d’un homme du KGB que nous ne voulions pas laisser s’approcher de chez nous.

Un de nos paroissiens est allé à ce concert et a personnellement transmis au père Mathieu l’invitation du monastère et de ses moines. 11 heures du soir est un temps difficile pour nous car nous nous levons à 3 heures du matin. Mais nous avons attendu et 40-50 choristes sont venus. Nous les avons reçus, nous avons bavardé et nous avons expliqué qui nous étions et ce que nous faisions ici.

Ensuite je leur ai dit : « sous vos pied se trouve le dépôt de notre maison d’édition. Allez-y et prenez tout ce que vous voudrez et pourrez ». Et tout le monde est sorti les mains pleines de livres. Maintenant c’est le contraire, c’est nous qui ramenons des livres de là-bas. Grâce à Dieu nous vivons tout cela.


Toujours en soutane

Pour ma part j’insiste pour que mes prêtres soient toujours en soutanes dans le diocèse. Bien sûr s’il va se baigner il peut quitter la soutane mais il y en a qui se trempent en soutane. C’est notre façon de faire.
Récemment j’ai eu l’expérience suivante. Un évêque s’apprêtait à venir chez moi en visite. Nous l’avions convenu un jour que nous étions à Moscou. Il me prévient : » Il ne faut pas organiser de rencontre pour moi, je viens en civil. » Je lui répondis : « Monseigneur en aucun cas. Notre peuple ne vous recevra pas si vous arrivez en civil. » Il accepta mon conseil et arriva en soutane et après, lors de son départ, il me dit : « Monseigneur, merci de m’avoir dit cela. »
Il venait en Occident souvent et il a dit : « L’attitude des gens est très différente ici, dans un sens positif. » je lui répondis : « Je vous l’avais bien dit. Vous comprenez ici, quand nous allons visiter un de nos paroissiens à l’hôpital, ses voisins vont toujours s’adresser à nous en demandant de les bénir aussi. »
Ainsi nous exerçons ici notre mission. Bien sûr cela est nécessaire aussi en Russie et les gens en ont besoin parce qu’il n’est pas possible de s’adresser à un prêtre pendant la liturgie pour lui poser des questions : « Que dois-je faire, quelle prière dois-je dire ? » Il faut un contact. De ce point de vue nous avons de la chance parce que nos paroisses sont petites, nous menons des discussions de façon régulière.

Hier soir j’étais à la cathédrale pour la seconde fois, j’y ai mené une discussion en allemand. Nous avons plusieurs groupes, tantôt en russe tantôt en allemand, bien que les participants ne soient pas limités et et sont libres de venir au deux. Ce sont de petits groupes mais ils se réunissent régulièrement pour échanger avec le prêtre et avoir la possibilité d’éclairer leurs divers problèmes.

PRAVMIR 1L’unité des fidèles

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Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 11 Juin 2012 à 08:37 | 2 commentaires | Permalien



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