L'archevêque grec en Amérique compare Barack Obama à Alexandre le Grand
L'archevêque Dimitri qui est à la tête de l'archidiocèse du patriarcat de Constantinople en Amérique du Nord, a rencontré le 25 mars à la Maison Blanche Barack Obama. Dans un compte-rendu de la rencontre qui a eu lieu à l'occasion de la fête nationale de la Grèce, l'agence Associated Press signale que Mgr Dimitri a comparé le président américain à Alexandre le Grand et l'a appelé à résoudre les problèmes actuels du pays comme Alexandre le Grand avait su défaire le nœud gordien.

En réponse aux paroles de l'archevêque, Barack Obama a répondu qu'il raconterait cette comparaison flatteuse à sa femme: "On verra si mon autorité à la maison en grandira. Elle sait que le chef à la maison, c'est elle".

Par ailleurs, Mgr Dimitri a rappelé au président des États-Unis le différend entre la Grèce et la République de Macédoine. L'État grec refuse en effet que son voisin porte cette dénomination qui est celle d'une région grecque et propose que le pays s'appelle plutôt "ex-République yougoslave de Macédoine". En avril 2008, la Grèce a même mis son veto à l'adhésion de la Macédoine à l'OTAN.

Rédigé par l'équipe de rédaction le 26 Mars 2009 à 16:51 | 2 commentaires | Permalien


Commentaires

1.Posté par Marie Genko le 28/03/2009 13:55
Je ne veux pas critiquer l'archevêque grec, à la tête de l'Église orthodoxe grecque des États Unis, je comprends très bien qu'il soit fier de l'histoire extraordinaire de son compatriote Alexandre, le plus célèbre des conquérants de l'histoire humaine!
Toutefois je me demande si le comparer à l'actuel président américain est réellement un compliment de la part d'un prélat orthodoxe?
Si on considère qu'Alexandre et ses armées ont répandu dans tout le monde antique le panthéon des Grecs, qui n'est autre que la divinisation de l'homme! Nous pouvons nous poser la question de savoir si le modèle américain agit de même dans notre monde contemporain?
Dans quel cas, la comparaison à mon sens n'est guère flatteuse, mais hélas justifiée!

2.Posté par Thierry Jolif le 28/03/2009 17:13
La comparaison est d'ordre politique et, politiquement, elle peut s'avérer justifiée... Elle ne s'adresse pas d'ailleurs à B. Obama à titre personnel mais plutôt à la fonction... La Grèce de part son histoire propre est sans doute plus enclin à faire confiance aux États-Unis qu'à l'Europe qui ne l'a jamais réellement soutenue ! Quant au 'panthéon américain', il ne divinise pas tant l'homme que la chose et l'argent... Mieux valait encore celui d'Alexandre !

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