L'archimandrite Philippe (Riabykh), recteur de la paroisse de Tous les saints à Strasbourg, représentant du patriarcat de Moscou auprès du Conseil de l'Europe, raconte la nouvelle église, sa bibliothèque, parle de ses paroissiens

Архимандрит Фили́пп (Рябых) настоятель прихода Всех Святых в Страсбурге, представитель Московского Патриархата при Совете Европы- рассказывает о новом храме, библиотеке и прихожанах

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 12 Août 2019 à 14:13 | 3 commentaires | Permalien


Commentaires

1.Posté par Nicolas Ross le 06/08/2019 14:08
À simplement écouter l'archimandrite Philippe (Riabykh) raconter la naissance de la nouvelle paroisse orthodoxe russe de Strasbourg, on pourrait penser qu'elle est née sur un terrain spirituel vierge, ce qui est loin d'être le cas.

Depuis les années 1920, des prêtres parisiens de la Métropole des églises orthodoxes russes en Europe occidentale venaient desservir la communauté russe locale, dont les membres les plus connus ont sans doute été le célèbre historien de l'art André Grabar et le slavisant Boris Unbegaun.

En 1930, fut consacrée à Strasbourg l'église du Christ Sauveur, dont la paroisse rejoignit l'Église orthodoxe russe hors-frontières en 1940.
Dans les années d'après-guerre, l'église était installée dans un local situé 7, rue des Glacières. Elle offrait la rare particularité d'être desservie par des prêtres de diverses juridictions.

Dans les années 1970, c'étaient son recteur le père Alexandre Kargon de Zurich (EORHF) et le père Eugène Popov de Belfort (Archevêché de la rue Daru). Plus tard se furent le père Serge Poukh de Luxembourg (EORHF) et le père Jean Forstmann (Patriarcat de Moscou), Alsacien de souche revenu dans sa terre natale.


Durant cette période, la paroisse de Strasbourg réussit à constituer une chorale qui, sous la direction de Sonia Sayar, assurait à un bon niveau le chant des offices (en slavon). La paroisse invitait parfois des personnalités extérieures qui venaient la soutenir. Ce fut le cas, par exemple, du père Nicolas Rehbinder, venu rendre une visite amicale aux paroissiens de Strasbourg.

Comme celle de la plupart des paroisses orthodoxes russes de France, l'histoire de la paroisse de Strasbourg reste encore à écrire. Espérons qu'il se trouvera bientôt quelqu'un qui aura à cœur de décrire son passé.

2.Posté par Mischa le 06/08/2019 20:43
Уважаемый историк Николай Росс,
спасибо Вам за историческую справку о присутсвии русской церкви в Альзасе. Было бы хорошо если Вы напишите тескт об этом. В данном случае, священник Филипп Рябых не претендовал в своем рассказе останавливаться на истории русской православной церкви в Страсбурге. Как я понял из короткого фильма, он рассказал, что этот храм вырос действительно на пустом месте, а община ютилась в гараже.

Он рассказал что эта община состоит из разных людей, тут и русские и молдаване и украинцы... Мне рассказывали друзья немцы из Страсбурга, что для города, этот храм стал настоящим событием. Даже на Страсбургсом соборе установлена смотровая площадка с подзорной трубой, направленной на Храм Всех Святых.
Так что, просим снисхождения к рассказу отца Филиппа. Помоги Господи! С почтением Миша

3.Posté par Vladimir G: un témoignage vivant... le 08/08/2019 16:30
Le témoignage de Nicolas Ross n'est pas tant celui d'un historien ("l'histoire de la paroisse de Strasbourg reste encore à écrire" écrit-il très justement,) que celui d'un témoin vivant. Il a en effet vécu à Strasbourg plusieurs années, bien avant que le projet de nouvelle église apparaisse...

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