Traduction Elena Tastevin

L'Eglise orthodoxe russe Hors-Frontières (EORHF) est prête à seconder l'Eglise russe pour identifier les dépouilles de la famille de Nicolas II. Cela devient possible grâce à une découverte récente faite lors de la rénovation de la cathédrale Saint Job à Bruxelles

Grâce à une étude scientifique complétée de nouvelles informations, le processus de l'identification des dépouilles de la famille impériale vient à sa fin. D'autre part, des difficultés subsistent. Selon la déclaration du Synode des archevêques ( EORHF) parue sur son site, le Synode est prêt à contribuer à la poursuite des travaux conjointement avec l'Eglise Russe. Selon la déclaration, la condition sine qua non en est « le respect de tout ce qui est relatif au décès de la famille impériale et de ses fidèles serviteurs ». La déclaration ne précise pas si les dépouilles et les objets trouvés seront transmis en Russie pour expertise.

Au cours des travaux de rénovation de la cathédrale un cylindre de plomb et l'inventaire manuscrit de son contenu ont été découverts. Le Synode des archevêques savait que la cathédrale avait abrité des reliques et d'autres objets relatifs à l'assassinat de la famille impériale à Ekaterinbourg. Il était également connu que l’enquêteur Nicolas Sokolov, avait transmis ses trouvailles au prince Alexis Chirinsky-Chikhmatov. En 1940 les objets ont été confiés au métropolite Séraphin, en charge du diocèse de l'Europe de l'Ouest à l'époque. En 1950 lors de la consécration de la cathédrale le métropolite Anastase, primat de l'EORHF, les a cachetés dans un cylindre de plomb pour les y emmurer.

Le Synode d'archevêques « ne considérait pas juste » de lancer des recherches spéciales de la capsule emmurée bien que ces deux dernières décennies des personnes différentes aient manifesté le plus vif l'intérêt à son égard.

Le diocèse de l'Europe de l'Ouest de l'EORHF avait précédemment annoncé que les dépouilles découvertes ne devaient en aucun cas être manipulées. Elles ne peuvent faire objet que de la vénération des fidèles ».

Fin juillet, lors d'une réunion du Saint Synode de l’Eglise orthodoxe russe à Kiev, le patriarche Cyrille a annoncé qu'il avait reçu de New York où se trouve le centre spirituel de l'EORHF, une information importante relative au décès de la famille impériale. « Cette information nous aidera à mieux définir notre position dans l'investigation des dépouilles de Ekaterinbourg .

Les membres de la famille du dernier empereur russe ainsi que des personnes de son entourage, 11 personnes au total, ont été fusillées dans la nuit du 17 juillet 1918sur décision de la présidence du soviet de l'Oural.

En juillet 1991, une tombe a été découverte sur la route de Koptiaki. L'autopsie a révélé les dépouilles de 9 personnes. Elles auraient été celles de Nicolas II, sa femme Alexandra Feodorovna (46 ans), leurs filles Olga ( 22 ans), Tatiana (21 ans), Anastasia ( 17 ans) ainsi que des personnes de leur entourage Eugène Botkin (53 ans), Anna Demidova (40 ans), Aloïs Troupp (62 ans) et Ivan Kharitonov (48 ans). Les membres de la famille impériale ont été inhumés dans la crypte de la Cathédrale Pierre et Paul à Saint-Petersbourg.

Le 29 juillet 2007 au cours des fouilles 70 km au sud du premier lieu d'inhumation les dépouilles d'encore deux personnes ont été trouvées. Nombre d'expertises corroborent qu'elles appartiennent aux enfants de Nicolas II, tsarévitch Alexis et sa soeur Marie. Les dépouilles ne sont pas enterrées.

L'Eglise Russe n'a pas encore reconnu l'authenticité des dépouilles trouvées faute de preuves satisfaisantes.

INTERFAX religion
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"PO" COMMUNIQUE DU DIOCÈSE DE L’EUROPE OCCIDENTALE DE L’ÉGLISE RUSSE À L’ÉTRANGER


Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 26 Août 2012 à 12:53 | 3 commentaires | Permalien



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