Plateforme libre de discussion
|
La Croix publie dans son édition du 20 août 2009 un article sur le séjour en France d'un groupe des enfants de Beslan:
Plus de trois cents personnes sont mortes, en 2004, dans la prise d’otages de l’école de Beslan, en Ossétie du Nord. Cinq ans après, un groupe de jeunes survivants est accueilli dans le Jura, dans un centre de vacances de la RATP.
En silence, arrivés tôt le matin, les 16 enfants montent dans le car, prêts à quitter l’aéroport Roissy- Charles-de-Gaulle. Leur fatigue est visible, après vingt-quatre heures de voyage depuis Beslan, en Ossétie du Nord, une république de la fédération de Russie, dans le Caucase. Un périple qui s’explique par la fermeture de la frontière entre la Russie et la Géorgie. Proche de leur ville, l’aéroport de Tbilissi – capitale de la Géorgie – ne leur était pas accessible. Le groupe a donc parcouru 600 km, en bus, pour rejoindre l’aéroport de Krasnodar, près de la mer Noire. Mais le moral est bon : Atzamaz, 12 ans, se dit « très content d’être en France ». Pressé d’arriver, il en a presque oublié de récupérer sa valise sur le tapis roulant de l’aéroport.
Plus de trois cents personnes sont mortes, en 2004, dans la prise d’otages de l’école de Beslan, en Ossétie du Nord. Cinq ans après, un groupe de jeunes survivants est accueilli dans le Jura, dans un centre de vacances de la RATP.
En silence, arrivés tôt le matin, les 16 enfants montent dans le car, prêts à quitter l’aéroport Roissy- Charles-de-Gaulle. Leur fatigue est visible, après vingt-quatre heures de voyage depuis Beslan, en Ossétie du Nord, une république de la fédération de Russie, dans le Caucase. Un périple qui s’explique par la fermeture de la frontière entre la Russie et la Géorgie. Proche de leur ville, l’aéroport de Tbilissi – capitale de la Géorgie – ne leur était pas accessible. Le groupe a donc parcouru 600 km, en bus, pour rejoindre l’aéroport de Krasnodar, près de la mer Noire. Mais le moral est bon : Atzamaz, 12 ans, se dit « très content d’être en France ». Pressé d’arriver, il en a presque oublié de récupérer sa valise sur le tapis roulant de l’aéroport.
Comme les autres enfants du groupe, le garçon brun, au regard timide, a survécu au massacre de Beslan. Le 1er septembre 2004, cette petite ville fut le théâtre d’une prise d’otages sanglante et spectaculaire. En ce jour de rentrée des classes, une trentaine d’hommes armés menacent de faire sauter le gymnase de l’école, où ils retiennent plus de 1 000 personnes. Les terroristes exigent le retrait des troupes russes de Tchétchénie. Parmi les otages, une majorité d’enfants. La prise d’otages dure cinquante-deux heures, puis les soldats russes lancent l’assaut contre l’école. Bilan : 335 morts, dont 186 enfants. Les blessés souffrent de troubles de la vue et de l’audition.
« Il faut permettre aux enfants de se reconstruire, de voir autre chose », estime Christian Maton, vice-président de l’association « Solidarité enfants de Beslan ». En coopération avec la Croix-Rouge internationale, cette structure a mis en place 35 parrainages d’enfants par des familles françaises. Ingénieur en informatique, Christian Maton mobilise depuis l’année dernière son employeur, la RATP, pour qu’il ouvre ses structures de vacances aux enfants de Beslan. Comme déjà en 2008, le château de Ruffey-sur-Seille, dans le Jura, accueillera pendant dix jours un groupe de neuf filles et sept garçons. Les enfants pourront s’initier à l’équitation et à l’accrobranche, des activités de plein air qu’ils partageront avec des Français de leur âge. « L’essentiel est que l’on joue au football », s’exclame Georgy, le seul enfant du groupe qui revient cette année en France, après avoir participé au voyage de l’année dernière.
Vous pouvez lire la suite sur cette page.
« Il faut permettre aux enfants de se reconstruire, de voir autre chose », estime Christian Maton, vice-président de l’association « Solidarité enfants de Beslan ». En coopération avec la Croix-Rouge internationale, cette structure a mis en place 35 parrainages d’enfants par des familles françaises. Ingénieur en informatique, Christian Maton mobilise depuis l’année dernière son employeur, la RATP, pour qu’il ouvre ses structures de vacances aux enfants de Beslan. Comme déjà en 2008, le château de Ruffey-sur-Seille, dans le Jura, accueillera pendant dix jours un groupe de neuf filles et sept garçons. Les enfants pourront s’initier à l’équitation et à l’accrobranche, des activités de plein air qu’ils partageront avec des Français de leur âge. « L’essentiel est que l’on joue au football », s’exclame Georgy, le seul enfant du groupe qui revient cette année en France, après avoir participé au voyage de l’année dernière.
Vous pouvez lire la suite sur cette page.
Rédigé par l'équipe rédaction le 21 Août 2009 à 00:23
|
0 commentaire
|
Permalien
Nouveau commentaire :
Derniers commentaires
-
Surprenantes fresques dans un monastère en Serbie
19/09/2024 13:35 - Patrick -
"Il n'y a aucune excuse pour ceux qui déclenchent des guerres", - Mgr Onuphre, Primat de l'Eglise d’Ukraine, PM
14/04/2023 05:58 - Gilles -
Le père George Egorov, sa visite pastorale à la Légion étrangère
12/12/2022 12:55 - Baron André -
OSCE demande à Russie ce cesser la destruction d'églises en Ukraine
10/05/2022 03:22 - pere jean -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
14/04/2022 19:15 - Hai Lin -
Deux hiérarques russes s’expriment à titre personnel à propos de la guerre et de la paix, de la situation en Russie
14/04/2022 10:39 - Marie Genko -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
14/04/2022 10:26 - Marie Genko -
Le Parlement Européen a condamné le patriarche Cyrille et a félicité le clergé orthodoxe qui s'est opposé à la guerre en Ukraine
13/04/2022 21:21 - Gilles -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
12/04/2022 23:05 - Théophile -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
12/04/2022 22:00 - Nadejda na Mir
Liens francophones