La Serbie est le premier pays en Europe par le nombre de réfugiés
Selon les chiffres de l'ONU, la Serbie est le premier pays de l'Europe par le nombre de réfugiés sur son territoire. Elle accueille en effet 307 000 personnes qui ont fui différentes zones de conflits. La majorité de ces réfugiés - environ 236 000 - ont quitté le Kosovo depuis le conflit de 1998-1999 et depuis 2008, année où les autorités albanaises du Kosovo ont proclamé unilatéralement "l'indépendance" par rapport à Belgrade.

Selon le rapport de l'ONU, cité par RIA-Novosti, il n'y a pas eu de retour significatif au Kosovo des personnes qui avaient fui la région.

D'après les autorités serbes, plus de 10 % de la population du pays sont aujourd'hui des réfugiés arrivés depuis 1992. Plus de 200 000 parmi eux ont reçu déjà la nationalité serbe.

Rédigé par l'équipe de rédaction le 22 Juin 2009 à 11:37 | 1 commentaire | Permalien


Commentaires

1.Posté par E. Popova le 22/06/2009 12:05
Je viens de lire dans les dépêches de l'AFP:

Benoît XVI: l'accueil des réfugiés est un "devoir"

Le pape Benoît XVI a déclaré que l'accueil des réfugiés, dont la situation est "difficile et parfois dramatique", était "un devoir", dimanche devant des milliers de pèlerins lors de la prière de l'angélus à San Giovanni Rotondo (sud de l'Italie).

"Prions aujourd'hui pour la situation difficile et parfois dramatique des réfugiés", a dit le pape, sous un ciel menaçant, avec des averses sporadiques, au lendemain de la journée mondiale des réfugiés instituée par les Nations unies.

"Nombreuses sont les personnes qui cherchent refuge dans d'autres pays, fuyant des situations de guerre, de persécution et des calamités naturelles, et leur accueil pose beaucoup de problèmes mais est cependant un devoir", a affirmé le pape dans cette ville des Pouilles où repose Padre Pio, un des saints les plus populaires d'Italie.

"Que Dieu veuille qu'avec les efforts de tous, on réussisse le plus possible à supprimer les causes d'un phénomène si triste", a conclu Benoît XVI.

Les propos du pape interviennent alors que l'Italie mène une politique controversée contre l'immigration clandestine, en particulier avec des refoulements vers la Libye depuis mai dernier.

Cette nouvelle politique, fruit d'un accord avec la Libye d'où partent la quasi-totalité des migrants pour rejoindre l'Italie, a été condamnée par les organisations de défense des droits de l'homme, le Haut commissariat pour les réfugiés de l'ONU (HCR), l'Eglise catholique et le Vatican, au motif que des demandeurs d'asile pourraient se trouver parmi les migrants.

La Libye n'est pas signataire de la Convention de Genève sur les réfugiés et le Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) n'a pas accès à tous les centres de rétention de ce pays.

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