Le Bon Dieu sans confession?
Une nouvelle initiative (cf. le blog Moinillon.net): « Selon l'instruction du Patriarche <Cyrille de Moscou> — qui est parvenue au clergé par le biais des doyens ecclésiastiques : la nuit de Pâques, il faut autoriser la communion sans confession.» «Согласно доведенному до духовенства отцами-благочинными распоряжению Святейшего, на пасхальную ночь всех допускать до причастия без исповеди.»
(source : pretre-philippe.livejournal.com)

Cette innovation fait, en Russie, l'effet d'une révolution mais, en allant à la source, on trouve des précisions: les instructions précisent qu'on ne doit pas faire communier les personnes en état d'ébriété, mais des prêtres se demandent comment les reconnaître de loin, et que faire avec ceux qui affichent leur péché sans montrer aucune contrition?..

Conclusion: il serait important de connaître la teneur exacte de cette recommandation…

Est-ce le premier signe de ces "changements sans réformes" que prônait Mgr Cyrille avant son élection comme patriarche et que certains appellent de leurs vœux?

Rédigé par Vladimir Golovanow le 27 Avril 2009 à 02:45 | 4 commentaires | Permalien


Commentaires

1.Posté par G. Spyvak le 27/04/2009 02:54
C'est une très heureuse initiative. Elle correspond tout à fait à ce qui est dit dans l'homélie pascale de saint Jean Chrysostome: 'La table est prête, mangez-en tous ; le veau gras est servi, que nul ne s’en retourne à jeun. Jouissez tous du banquet de la foi. Que nul ne déplore sa pauvreté car le Royaume est apparu pour tous. Que nul ne se lamente sur ses fautes, car le pardon s’est levé du tombeau. Que nul ne craigne la mort, car la mort du Sauveur nous a libérés.'

Le patriarche Cyrille a mille fois raison de rappeler l'importance de la communion la nuit de Pâques, même sans confession. A l'époque soviétique, c'était tout le contraire: parfois on ne présentait même pas le calice pour la communion des fidèles, seul le clergé y avait droit (parce que, prétendait-on, les prêtres n'avaient pas le temps de confesser tout le monde, du coup, personne ne communiait !). C'était aberrant !

2.Posté par Anna Rotnov le 27/04/2009 12:29
Lorsque le Christ nous a laissé la communion nous demandant ; " ... Faites cela en souvenir de Moi " il n' était pas question de confession préalable .

Le patriarcat de Constantinople pratique activement la communion sans confession , mais " à la tête du client " ( je ne parle que de ma paroisse ) ; un Russe se verra éconduit , car ; " ... Sans confession c' est impossible " et un non russe , " touriste " de passage , catholique même , car je les ai vu se signer , vont pouvoir communier sans problèmes . Certains membres de notre paroisse communient sans qu' on les a jamais vu se confesser . Et c' est ainsi toute l' année .

3.Posté par Pélagie le 27/04/2009 15:40
Chère Anna, comment pouvez-vous savoir si certains membres de votre paroisse communient sans que vous les ayez vus se confesser, il y a certaines personnes qui rencontrent leur confesseur en dehors des jour spécifiques d'ouverture des églises, pour ne pas se sentir pressées si d'autres attendent, et avoir vraiment le temps qu'il leur est nécessaire.
...
Dans une autre rubrique, vous m'avez donné le conseil de 'commencer à réfléchir' donc je vous demande : dans quel sens et quelles sont les bonnes questions que je devrai me poser - merci

4.Posté par Anna Rotnov le 27/04/2009 22:53
Chère Pélagie ,
Si vous me permettez , les questions à vous poser seraient à mon avis les suivants :
Suis - je prête à " devoir me soumettre " , à regarder ma paroisse " devoir se soumettre " au patriarche de Constantinople ? En quoi consiste cette " soumission " , jusqu' ou faut - il aller ? Est - ce une situation normale ( dans les normes ) au sein de l' Église ? Serais - je plus près de Dieu une fois soumise au patriarche Bartholomé ? ... Ou suis - je en train de déraper ?
Bonne réflexion , chère Pélagie

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