Les Éditions du "CERF" : la doctrine de l'Église orthodoxe  par Mgr. Hilarion ( Alfeyev )
« L'Orthodoxie » du métropolite Hilarion présente le christianisme comme un système théologique et liturgique, comme une vision du monde achevée dont tous les éléments sont organiquement liés : la théologie orthodoxe est fondée sur l'expérience liturgique, les principales caractéristiques de l'art orthodoxe — icône, chant, architecture des églises — découlent de la théologie et de la liturgie. Théologie et liturgie inspirent les pratiques ascétiques, la piété personnelle de chaque chrétien. Elles marquent l'élaboration de la doctrine morale et sociale de l'Église, les rapports de celle-ci avec les autres confessions chrétiennes, les autres religions et le monde séculier.

Dans le premier volume
l'auteur a présenté l'enracinement historique de l'Orthodoxie — elle est historique par essence, donc de Tradition — et a posé les fondements canoniques dont découlent ses structures et son organisation.

Le présent volume — second tome de la synthèse du métropolite Hilarion — aborde et présente la doctrine théologique de l'Église orthodoxe. D'abord, il traite des sources de celle-ci : les Saintes Écritures, l'Ancien et le Nouveau Testament, puis les décrets des conciles universels et locaux, les œuvres des Pères et docteurs de l'Église, et enfin les monuments de la poésie liturgique. Ensuite, il expose et développe, à partir des sources, chacun des traités de la doctrine de Dieu : son Nom et sa gloire, son Unité et Trinité, Dieu et le mal, la Providence divine, l'amour divin, l'essence et les énergies divines, la lumière divine. Enfin sont traités la doctrine du monde et de l'homme, le Christ, l'Église et l'eschatologie. Le tome suivant sera consacré à la liturgie, aux sacrements et aux rites de l'Église, à sa doctrine ascétique et mystique, ainsi qu'à l'art chrétien, à l'architecture, à l'iconographie et au chant liturgique. Un dernier volume recueillera la doctrine sociale et morale de l'Église orthodoxe ainsi que l'exposé des relations de cette dernière avec les autres confessions chrétiennes, les autres religions et le monde séculier.

Les Éditions du "CERF"

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 13 Février 2012 à 07:45 | 2 commentaires | Permalien


Commentaires

1.Posté par vladimir le 11/02/2012 15:24
PO avait repris il y a 2 ans la recension de Jean-Claude Larchet sur le tome 1, de Mgr Hilarion «Histoire et structures canoniques de l'Église orthodoxe». Il s'en était suivi un intéressant débat dont la plupart des questions n'avaient pas reçu de réponses...

2.Posté par Discours du métropolite Hilarion de Volokolamsk à la “Journées du livre orthodoxe” VG le 19/02/2012 11:12
Discours du métropolite Hilarion de Volokolamsk à la “Journées du livre orthodoxe” le 17 février 2012

Je salue vous tous qui êtes réunis aujourd’hui pour les “Journées du livre orthodoxe”. Il s’agit de la première manifestation de ce genre qui se réalise grâce aux efforts des éditions du Cerf qui font beaucoup pour que l’Orthodoxie, sa culture et sa spiritualité puissent être connues en France et dans la francophonie.

Aujourd’hui tout discours concernant le christianisme, soit orthodoxe, soit catholique ou protestant, se réduit à un discours autour des chrétiens : notre monde moderne est à un tel point absorbé par « l’homme et tout ce qui est humain » qu’il ne peut pas évaluer la foi chrétienne selon la vérité qu’elle transmet, sa doctrine ou ses commandements. Pourtant la doctrine de l’Eglise du Christ ne se manifeste pas pleinement dans la vie des chrétiens. Ceci est dû au fait qu’au centre de la vie et de la pensée de beaucoup de croyants ne se trouve pas le Christ lui-même, ni la vie en Lui et avec Lui (ce qui constitue l’essence même de l’Eglise), mais quelque chose d’autre, qui n’a qu’un rapport lointain avec l’Eglise : l’identité nationale, les traditions historiques, esthétiques, socioculturelles de sa propre Eglise, etc. Ces traditions particulières de chaque chrétienté locale sont apparues dès la naissance du christianisme et bien avant la pénible division de 1054 entre l’Eglise d’Orient et d’Occident. Dans l’Eglise des origines il n’y avait pas d’unité administrative entre les Eglises locales il n’existait point d’autorité centralisée qui pouvait unifier les différences existantes. Bien sûr, les particularités de chaque Eglise empêchaient l’uniformité des formes liturgiques ainsi que des autres sphères de la vie ecclésiale, sans conditionner ni relativiser en rien la vérité. L’existence de ces traditions différentes est positive et même indispensable, cependant, si les traditions deviennent une idéologie en elles-mêmes, le christianisme perd son essence et devient une sorte de musée ethnographique.
Suite:

Nouveau commentaire :



Recherche



Derniers commentaires


RSS ATOM RSS comment PODCAST Mobile